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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 07:54

 

Les champions trotteurs de légende en France

 

02-Les années 1950

 

 

 

 

Scotch-Fez-gagne-le-Prix-d-Amerique.jpg

En janvier 1950, drivé par Soren Nordin, Scotch Fez offre le Prix d’Amérique à la Suède

 

Scotch-Fez.jpg

Le champion suédois, d’origine américaine, Scotch Fez

 

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Trois ans après son succès de 1948, en janvier 1951, l’italo-américain Mighty Ned, de l’écurie Orsi Mangelli, redonne le Prix d’Amérique à l’Italie.

 

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La populaire Cancannière lors de sa victoire dans le Prix d’Amérique 1952

 

 

Juste avant Gélinotte, une championne populaire défraya la chronique, elle s’appelait Cancannière…

       

 

Cancannière

 

On s’était d’abord habitué aux succès glanés par Calpurnia, quand la provinciale Cancannière fit son entrée victorieuse à Vincennes, le 28 novembre 1949, alors qu’elle avait 3 ans, dans le Prix du Merlerault (2 250 m), qu’elle remporta en 1’28’’8.

 

Cette fille de Kankan II et de Mimi Pinson III remporta trois victoires à 4 ans, puis neuf à 5 ans. Madame Paul Bancilhon loua alors sa carrière de courses et la confia à Jonel Chyriacos. Sous l’entraînement de ce grand professionnel, elle fit d’énormes progrès et ne tarda pas à rivaliser avec les meilleurs trotteurs de Vincennes.

Elle put ainsi remporter le Prix d’Amérique 1952, sur 2 600 mètres, devant ses excellents contemporains, Cyrano II et Chambon, et d’autres trotteurs renommés, comme Scotch Thistle, Permit et Mighty Ned.

Après sa seconde place dans le Prix de Paris, elle gagna encore le Prix Vénus, le Prix Le Prévost de la Moissonnière et le Prix Hervieu. Elle débuta l’année 1953, son année de 7 ans, par une deuxième place dans le Prix de Bourgogne, avant de conclure au troisième rang dans le Prix d’Amérique remporté par le trotteur allemand Permit, devant Tryhussey, alors qu’elle leur rendait 25 mètres. Elle était devenue très populaire et ses admirateurs acceptaient mal qu’elle soit battue par un trotteur venu d’outre-Rhin, fusse-t-il un champion. Elle prendra sa revanche sur Permit dans le Grand Prix des Nations à Milan. Elle gagna aussi le Prix d’Argentine et le Prix de Paris (3 425 m), qu’elle signait en 1’25’’9. Mais elle fut battue dans le Prix Emile Allix-Courboy sur 2 650 mètres. Elle s’imposa à Enghien, sur la longue distance de 4 075 mètres du Prix de Buenos-Aires, qu’elle remporta en 1’25’’1, ce qui était un record.

 

A 8 ans, elle gagna son deuxième Prix de Paris, en 1’27’’3, puis se fit applaudir en Italie et en Allemagne. Elle était âgée de 9 ans quand elle se classa troisième du Prix d’Amérique 1955, derrière Fotunato II et Gélinotte, puis troisième du Prix de Paris, derrière Gélinotte et De Belle Etoile. Cette année-là, elle gagna aussi en Italie, 13 200 000 lires, en Allemagne pas moins de 2 500 DM, en Suède 10 000 SKR, plus 1 400 000 AF en France, ce qui lui faisait déjà un total de gains de 28 234 250 AF.

 

Enfin, en 1956, alors qu’elle avait 10 ans, la populaire « Cancan » se classa encore troisième du Prix de France de Gélinotte, troisième du Prix de Paris, derrière Gélinotte et Gay Noon, avant de remporter le Prix des Continents (2 600 m), en 1’21’’8.

Elle avait gagné en France et à l’étranger 31 014 250 AF.

 

Cancanniere-015-bis-Jonel-Chyriacos.JPG

Cancannière et son Mentor, Jonel Chyriacos, le grand professionnel, d’origine grecque, qui sut faire d’elle une championne au plus haut niveau.

 

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Permit et Walter Heitmann battirent Cancannière et Jonel Chyriacos dans le Prix d’Amérique 1953, mais avec une avance de 25 mètres.

 

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Feu Follet X remporte le Prix d’Amérique 1954

 

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Feu Follet X a gagné le Prix d’Amérique 1954, devant Frances Bulwark, Eboue Wilkes, Fortunato II, Estelle IV, Mac Kinley, Ancolie B, Cancannière, qui rendait 25 mètres…

 

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Fotunato II gagne le Prix d’Amérique 1955, devant Gélinotte et Cancannière.

 

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Fandango et Michel-Marcel "Minou" Gougeon

 

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Fandango

 

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Fandango

 

 

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Fandango, le fils de Loudéac et de Tombelaine, fut un grand champion au trot monté, bien qu’il remportât aussi le classique Critérium des 3 ans à l’attelage. Il est célèbre pour avoir aligné une série de 38 victoires consécutives au trot monté, dont deux Prix de Cornulier, en 1953 et 1954, le premier à l’âge de 4 ans ! Il échoua dans l’édition 1955, car il était malade et avait couru contre l’avis de son entraîneur, subissant ainsi sa première défaite. Il devint au haras un grand étalon.

 

 

Fandango 

 

Avant de se consacrer à Gélinotte, il est impossible de passer sous silence les exploits accomplis par deux champions incontestés du trot monté : Fandango et Gardon ; à eux deux, ils ont gagné cinq Prix de Cornulier. Fandango, un fils de Loudéac et de Tombelaine, que montait Michel Gougeon, le frère de Jean-René, remporta 38 victoires consécutives au trot monté, ce qui n’a jamais été égalé depuis. Il gagna son premier « Cornulier » à 4 ans !

Dans sa jeunesse, il avait montré des aptitudes au trot attelé, notamment en remportant le classique Critérium des 3 ans, mais c’est sous la selle et non au sulky qu’il a bâti sa légende.

A 3 ans, il remporte dix victoires, dont les Prix d’Essai, Hémine, le Saint-Léger de Caen, les Prix des Elites et de Vincennes.

A 4 ans, seize autres victoires viennent enrichir son palmarès, dont les Prix de Cornulier, des Centaures, du Président de la République, et celui des Elites.

En 1954, il s’offre encore douze victoires, dont les Prix de l’Ile-de-France, de Cornulier, des Centaures, des Elites. Il établit le record de la spécialité en 1'20’’7. Il ne put cependant remporter un troisième Prix de Cornulier ; alors qu’il restait sur 38 victoires consécutives sous la selle, il fut battu contre toute attente, mais il souffrait de la gourme, et avait couru contre l’avis de son entraîneur, pour faire plaisir à son propriétaire. Il termina cinquième.

Sa gloire se poursuivit au haras, car Fandango fut aussi un excellent reproducteur.

Il laissa le soin à Gardon de lui succéder sur les pistes au trot monté et notamment au palmarès du Prix de Cornulier.

 

 

Gardon-numerisation0002.jpg

Gardon réitéra l’exploit de Souarus en gagnant comme lui trois Prix de Cornulier, mais pas d’affilée ; en 1955, 1956, et 1958.

       

Gardon

 

Bien qu’il fut un champion un peu moins prestigieux que Fandango, Gardon lui réussit l’exploit de gagner trois Prix de Cornulier, comme seul Souarus avant lui. Il était fils de Tigelin et de Riposte. Monsieur Louis Baudron, son propriétaire, l’avait confié à Jean Mary. Extrêmement expansif, Gardon avait besoin de se calmer avant chaque course. De longues séances de promenade et d’échauffement lui étaient nécessaires pour dominer sa fougue.

Gardon se révéla à 4 ans, l’année où il gagna le classique Prix du Président de la République. Suivirent bientôt les Prix de Champagne, Jacques Olry, Emile Riotteau, de l’Ile de France, de Cornulier, Camille Blaisot, de Normandie, qu’il ajoutait à son palmarès.

A 6 ans, Gardon courut 8 fois et gagna à 5 reprises dont le Prix de Cornulier pour la deuxième fois. Blessé, il dut faire l’impasse sur la grande épreuve en 1957, mais il avait établi son record dans le Prix de Champagne en 1’20’’6, et devait gagner un troisième Prix de Cornulier, l’année 1958, en 1’21’’9, devant Idumée et Jolie Folle. Il battait alors le record de l’épreuve. Il termina sa carrière avec 284 750 NF de gains. Il avait disputé 93 épreuves, pour en remporter 31. On se souviendra de lui comme un grand champion du trot monté ; ainsi, s’il avait un record de 1’20’’6 dans cette spécialité, son meilleur temps à l’attelé était de 1’29’’ sur 2 600 mètres. Il avait eu du mal à s’imposer à Vincennes, mais son jockey Jean Mary avait su le transformer pour en faire un champion d’une trempe exceptionnelle sous la selle. Et puis, dans cette même génération, il y avait Gélinotte pour briller à l’attelage, et avec elle il était impossible de rivaliser à moins d’être aussi un phénomène. 

 

Cancannière Prix d'Amérique 1952

Depuis l’époque glorieuse de la grande Uranie, le monde du trot n’avait plus connu de championne de la dimension de Gélinotte. Elle allait devenir la nouvelle reine du trotting, éclipsant un peu trop vite la brave Cancannière, pourtant si populaire. Son père Kairos se distingua sur les pistes, avant de devenir un étalon hors pair, donnant le jour à 350 trotteurs, dont le bon Abd-el-Krim D, Bleinheim, et des champions hors du commun, comme Gélinotte et son frère cadet d’un an, Hairos II, sans oublier Jalna IV, la mère de Roquépine.

 

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Gélinotte et Charley Mills, sur la piste de Chamant ; Gélinotte, « la Madone des Sleepings », fille de Kairos et petite-fille d’Uranie, fit retentir un peu partout la Marseillaise, gagna deux fois la Triple Couronne de Vincennes : (Prix d’Amérique - Prix de France - Prix de Paris) et fut deux fois championne d’Europe, lauréate du Grand Circuit International Européen.

 

Gelinotte--1-.jpgGélinotte

 

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 Gélinotte gagne le Prix d'Amérique 1956 devant Hortensia VII

       

Gélinotte

 

Surnommée « la Madone des Sleepings » en raison des nombreux voyages en train qu’elle effectua à travers l’Europe pour faire retentir un peu partout la Marseillaise, le chant de la victoire, Gélinotte fut certainement la plus populaire de toutes les juments trotteuses ; elle avait son club de fans, une chanson attitrée, et recevait des lettres à son nom (Mme Gélinotte), comme une star de ciné. Sa popularité était due en partie à la récente création du tiercé par André Carus, qui connaissait alors un succès retentissant, mais on ne doit pas oublier ses 54 victoires pour 955 990 NF de gains.

Elle fut deux fois lauréate du Grand Circuit International Européen et remporta deux fois la Triple Couronne (Prix d’Amérique, Prix de France, Prix de Paris), deux fois également l’Elitloppet de Solvalla (Stockholm), (la course de vitesse la plus fameuse d’Europe), et le Grand Prix de la Loterie Nationale de Naples (avec le Prix d’Amérique et l’Elitloppet, l’une des trois courses de trot les plus richement dotées en Europe).

 


André Carrus pari mutuel

En inventant le tiercé, qui connut d’emblée un succès populaire, André Carrus a contribué à la célébrité de la championne Gélinotte. 

 

 

Durant sa brillante carrière, Gélinotte avait disputé 87 courses, en avait remporté 54, soit 955 990 NF, et était détentrice d’un record de 1’16’’5, établi sur la piste de Hambourg.

Elle s’était illustrée victorieusement à Vincennes, Enghien, Milan, Hambourg, Modène, Stockholm, Göteborg, Copenhague, Berlin, Munich et Vienne, et courut aussi à La Haye, où elle se classa deuxième de Peterhof, auquel elle devait rendre 80 mètres dans le Grand Prix des Pays-Bas.

 

Elle était née le 4 avril 1950, de l’union de Kairos et de Rhyticère, dans la propriété de Madame S. Karle, au haras de Croissanville.

Son père Kairos était le fils de la grande Uranie, et le « grand-père » de Roquépine.

Toute petite, elle n’en faisait déjà qu’à sa tête, aimant par-dessus tout fausser compagnie à ses soigneurs, tant elle était éprise de liberté et d’indépendance. Il lui arriva de sauter la haie de son herbage pour aller déguster les pommes dans le verger du voisin. Tout au long de sa vie, les pommes seront la gourmandise favorite de Gélinotte. Madame Karle n’oubliait jamais de lui en offrir après chaque victoire.

Au sortir de l’adolescence, elle quitta sa Normandie natale pour aller apprendre son métier chez Marcel Pelbarg, qui sera son premier entraîneur et le premier à la mener en courses.

 

Gélinotte débuta à Vincennes le 23 août 1952, dans le Prix des Jacinthes, sur les 1 200 mètres de la grande piste, une course pour pouliches de 2 ans. Cotée 12/1, elle se contenta d’une sixième place, mais se fit remarquer pour ses belles allures.

Sa deuxième course se solda par une disqualification pour avoir franchi le poteau au galop, alors qu’elle était assurée de la deuxième place. Il fallut attendre le Prix des Cyclamens, disputé le mois suivant sur 1 200 mètres, pour la voir enfin franchir le poteau victorieusement. Elle battait ainsi 15 adversaires, dont Gutemberg A et Greluchon.

Son record était alors de 1’23’’3.

Mais durant l’hiver qui suivit, elle accumula cinq défaites consécutives, avant de s’imposer enfin, en février 1953, dans un lot de 18 partants.

Après le meeting d’hiver, on la confia à Charley Mills, tandis qu’André Djoudad devenait son lad attitré. Ils furent très vite de grands amis.

 

Charley Mills 80[1]

Charley Mills, allait révolutionner le monde du trot en France, et faire de Gélinotte une championne de légende

 

 

 

Charley Mills était connu pour son amour des femmes, des chevaux, des cigares, du champagne et des œuvres d’art. Son père était Irlandais, mais lui-même était né à Hambourg, dans un univers de chevaux, non pas des pur-sang irlandais, mais des demi-sang trotteurs.

Il se fit connaître en France en remportant le Prix d’Amérique 1934 avec Walter Dear, un cheval qui avait déjà gagné dans sa jeunesse le fameux Hambletonian, en 1929, à Lexington, aux Etats-Unis.

Mills tenta de faire aussi bien cinq ans plus tard, dans le Prix d’Amérique 1939, avec Probst, le propre fils de Walter Dear, mais dut se contenter d’une deuxième place derrière De Sota.

Au sortir de la guerre, en 1945, Charley Mills était ruiné. Son centre d’entraînement de trotteurs tomba en pleine zone soviétique. Les Russes avaient fait main basse sur ses chevaux. Walter Dear, lui-même, disparut mystérieusement.

 

Il décida alors de se rendre en France pour « repartir de zéro ». A la suite d’une multitude d’aventures, impossibles à raconter ici, il devint le « sorcier de Chamant », celui qui allait révolutionner complètement le monde du trotting en France. Il permit à tous ses confrères français de rattraper l’immense retard qu’ils avaient concédé sur leurs collègues des autres grands pays du trot. Les progrès qu’il leur fit faire s’appliquaient notamment sur le ferrage des chevaux, mais ce n’est qu’un détail parmi tant d’autres. Tous les grands professionnels du trotting qui l’ont connu, tous ceux qui ont pu bénéficier de son incroyable expérience sont unanimes pour reconnaître tout le bien qu’il apporta dans ce monde des courses au trot.

 

C’est donc cet homme-là qui devint le metteur au point de Gélinotte, dans son fameux centre d’entraînement à Chamant. Gélinotte restera d’ailleurs son plus beau « chef-d’œuvre ». 

 

Gélinotte, nouvellement façonnée « à la Mills », réapparut à Vincennes durant l’été 1953. Elle s’imposa d’emblée sur 2 600 mètres, avec un nouveau record de 1’26’’2. Deux autres victoires suivirent dans la même semaine, ainsi qu’un record de 1’25’’1 sur 2 250 mètres.

Dès le début de l’hiver elle s’imposa sur 22 adversaires dans le Prix Jacques de Vaulogé.

Son record était maintenant de 1’23’’2. Malgré cela elle échoua dans le Prix Abel Bassigny, et dans le classique Critérium des 3 ans, alors son principal objectif.

On crut alors que Goëland, que menait Raoul Simonard, était meilleur qu’elle (les deux chevaux de tête de la génération avaient en effet chacun un nom d’oiseau). Goëland devait la battre dans les Prix Jules Thibault et Ephrem Houël.

 

Ce fut à 4 ans que Gélinotte se montra intraitable, gagnant coup sur coup : le Prix Phaëton, devant Geyser, Gai Printemps, Goëland, en 1’20’’9, le Prix de la Foire de Milan, pour son premier déplacement à l’étranger, en 1’19’’1, devant Feu Follet X, le gagnant du Prix d’Amérique, et pour finir en beauté, le Critérium des 4 ans, en 1’23’’2, sur 2 800 mètres, devant Goëland, qui devait désormais admettre la supériorité de son ancienne rivale.

Elle battit Gutemberg A à Enghien, qui n’était pas son hippodrome favori.

Ensuite, elle aligna 11 victoires consécutives : le Critérium Continental, le Prix Guy Le Gonidec, le Prix de l’Etoile, le Grand Prix d’Eté, le Grand Prix du Jubilé à Hambourg, le Grand Prix des Nations à Milan, en 1’20’’1, le Prix Paul Brion, le Prix Marcel Laurent, le Prix Ariste Hémard et le Prix de Croix, le 15 janvier 1955 ; elle venait d’avoir 5 ans.

 

Toutes ses victoires successives valurent à Gélinotte de partir favorite à 3/10 dans le Prix d’Amérique, lorsqu’elle fut battue par Fortunato II, son compagnon d’entraînement, que menait Roger Céran-Maillard. Gélinotte se classant deuxième devant la brave Cancannière. Cette histoire fit couler beaucoup d’encre, et parler beaucoup de mauvaises langues, affirmant qu’on avait laissé gagner le mâle pour mettre en valeur sa future carrière d’étalon.

 

Gélinotte se fit pardonner en remportant brillamment les Prix de Belgique, d’Argentine, de Paris, de Sélection et de Vénus, avant d’aller subir à l’étranger sa première défaite : Oriolo, le champion italien bien connu, la battit à Milan dans le Prix de la Foire.

Il devait confirmer tout le bien qu’on pensait de lui en remportant quelques mois plus tard le Critérium Continental à Vincennes.

 

Mais Gélinotte oublia bien vite cet échec pour aligner cette fois 14 victoires consécutives : le Prix Marcel Laurent, le Prix de Bourgogne, son premier Prix d’Amérique, en 1’22’’2, devant Hortensia VII et Horus L, le Prix de France, en 1’19’’2, devant Hatik et Cancannière, le Prix de Paris, en 1’21’’4, devant Gay Noon et Cancannière, le Prix de Sélection, le Grand Prix de la Loterie (éliminatoire et finale) à Naples, en 1’17’’7 et 1’17’’8, le Grand Prix de la Foire à Milan, le Prix Ghirlandina à Modène, l’Elitloppet (éliminatoire et finale) à Stockholm, en 1’17’’3 et 1’16’’7, devant Frances Bulwark et Gay Noon en finale, le Grand Prix d’Aby à Göteborg, en 1’20’’, devant Gay Noon et Carné, l’Elite Rennen à Gelsenkirchen, en 1’19’’, devant Tampiko et Gay Noon.

 

TampikoLe champion allemand Tampiko, que Gélinotte battit à Gelsenkirchen dans l’Elite Rennen 1956

 

 

C’est ainsi qu’elle conquit une « gloire immortelle » à travers la France et toute l’Europe.

Tout le monde parlait de Gélinotte, y compris ceux qui n’avaient jamais mis les pieds sur un champ de courses.

Elle reprit le cours de ses succès à Vincennes en remportant son second Prix d’Amérique, en 1’20’’8, devant Hatik et Héli Volo, puis son deuxième Prix de France, en 1’18’’5, devant Emden et Smaragd, et son troisième Prix de Paris, en 1’22’’8, s’octroyant ainsi pour la deuxième fois consécutive la Triple Couronne de Vincennes.

 

Puis elle partit pour une nouvelle tournée victorieuse à l’étranger où elle remporta la première manche du Grand Prix de la Loterie de Naples, en 1’18’’6, avant de se faire battre en finale par le fameux crack italien Tornese.

Elle gagna au Danemark la Coupe de Copenhague, devant Jariolain et Emden, se classa deuxième de Cornet dans le 1er heat de l’Elitloppet, à Stockholm, gagna le deuxième heat en 1’16’’8, avant de triompher dans la finale, en 1’17’’1, devant Cornet et Cirano. Elle gagna encore à Göteborg, le Grand Prix d’Aby, en 1’20’’2, prenant ainsi sa revanche sur Tornese.

Elle passa par la Hollande pour tenter sa chance dans le Grand Prix des Pays-Bas, à Duindigt, près de La Haye, mais dut se contenter d’une deuxième place derrière Peterhof, auquel elle avait la lourde charge de rendre 80 mètres : ce fut mission impossible ! Mais elle gagna le Grand Prix d’Allemagne à Hambourg, en 1’19’’1, devant Horrido et Jariolain, puis le Prix des Meilleurs à Munich, devant Jokai et Gay Noon. Enfin, elle signa en 1’19’’4 la dernière victoire de sa prestigieuse carrière à Vienne dans le Graf Kalman Hunyady Gedenkrennen, la plus belle épreuve du calendrier autrichien, qu’elle remporta devant Gay Noon et Tampiko.

 

Peterhof-000-copie-1.jpg

Peterhof réussit l’exploit de battre Gélinotte dans le Grand Prix des Pays-Bas, à La Haye, mais il bénéficiait de 80 mètres d’avance.

 

 

 

Elle échoua pour son retour à Vincennes alors qu’elle avait 75 mètres à rendre à 18 adversaires, et fut battue à Milan dans le Grand Prix des Nations 1957, que le champion Crevalcore remporta en 1’19’’2 devant Tornese ; Gélinotte se classant troisième.

 

Elle apparut encore quatre fois en public, en 1958, alors qu’elle avait 8 ans, se classant deuxième d’Infante II, dans le Prix de Bourgogne, et quatrième du Prix de France, que Jamin, la nouvelle gloire de Vincennes, remportait en 1’18’’1, devant Infante II et Smaragd.

Ce fut la seule fois que Jamin et Gélinotte coururent ensemble.

Gélinotte fit ses adieux dans le Prix de Paris, qu’elle avait remporté à trois reprises, mais ne put cette fois que conclure au quatrième rang derrière Jariolain, Infante II et Smaragd.

 

Pendant des années, elle continua à alimenter les pages des journaux, les émissions de radio, celles de la télévision, les reportages du cinéma, et reçut les lettres de ses innombrables admirateurs, ceux qu’elle avait gagnés à sa cause durant ses campagnes victorieuses à travers la France et l’Europe ; c’est ainsi qu’elle s’offrit deux fois le titre de championne d’Europe, en remportant à deux reprises le Grand Circuit International Européen, en 1956 et 1957.

 

Gélinotte s’éteignit le 26 mars 1970. Mais elle nous a laissé son souvenir au haras grâce à son meilleur fils Ura, à qui nous devons Iris de Vandel, Ispahan, Ivory Queen, Jordaens, Lurabo, Noble Atout, Olvera, Reine du Corta… et aussi Greyhound, père d’un certain Ourasi !

 

Gelinotte apres sa victoire dans le Prix d'Amerique 1957 00

Gélinotte et ses admirateurs après sa victoire dans son deuxième Prix d’Amérique, en 1957.

 

 

 

La génération suivante nous donna aussi des champions comme Haut Médoc LB, qui s’illustra au trot monté, Honoré II, Hortensia VII, et surtout Hairos II, le fils de Kairos, qui se révéla tardivement, sous les couleurs hollandaises de M. A. Woordouw et l’entraînement de W. H. Geersen. En 1959, à Enghien, accompagné par un pur-sang au galop, que montait Patrick Céran-Maillard, il battit l’ancien record du kilomètre établi en 1’15’’2 par Hyderabad, en réalisant une réduction de 1’13’’4 ; record qui tiendra 26 ans. Il gagna le Prix d’Amérique 1960, en 1’21’’3, devant les champions Tornese et Jamin, et confirma cette victoire en succédant à Jamin au palmarès du Roosevelt International TrotChampionnat du Monde, à Roosevelt Raceway, qu’il remporta en 1’16’’5, devant Crevalcore et Silver Song. Il inscrivit aussi le Grand Prix des Pays-Bas à trois reprises (1959, 1960, 1961) à son palmarès, devenant ainsi un cheval de légende dans son pays d’adoption, comme le seront par la suite Quicksilver S, le populaire « Quickie », un natif des Pays-Bas, et la jument d’origine américaine Speedy Volita.

 


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Hairos II, un trotteur français, fils de Kairos, frère de Gélinotte, devenu champion des Pays-Bas

 

Hairos-II-gagne-le-Prix-d-Amerique-1960-0007.jpg

     Hairos II gagne le Prix d’Amérique 1960, devant Tornese et Jamin

 

Hairos-II-gagne-le-championnat-du-monde-1960--devant-Creval.jpgHairos II remporte le Roosevelt International Trot – Championnat du monde 1960 à New York,

devant Crevalcore et Silver Song

 

 

Hairos-II-00.jpg

      Hairos II remporte le Grand Prix des Pays-Bas à La Haye

Gélinotte souvenirs de Prix d'Amérique

La génération des « I » présente Ica VI, Idumée, deux pouliches précoces, qui vont briller jeunes dans les classiques, et Icare IV, Infante II, à la carrière plus internationale. Icare IV étant considéré comme le premier champion de la célèbre écurie Levesque, immortalisée par la casaque jaune, croix de Lorraine noire, brassards noirs, toque noire du grand propriétaire, éleveur, entraîneur qu’était Henri Levesque, et pour lequel Icare IV remportera quelques-unes de ses plus belles victoires, comme le Prix du Président de la République, un classique au trot monté à Vincennes, et l’Elite Rennen, à Gelsenkirchen, avant d’être vendu en Italie, et de poursuivre sa carrière sous couleurs italiennes.

Sur les pistes de France, d’Italie, et d’ailleurs en Europe, et même aux Etats-Unis, le fameux Icare IV aura maintes fois l’occasion d’affronter un certain Jamin, son cadet d’un an, que beaucoup considéraient comme le plus grand trotteur de tous les temps. Jamin était lui-même le leader d’une génération en tête de laquelle on relèvera les noms de Jariolain, Job, Jocrisse, Jolie Folle, Joli Veinard D, Jour de Veine, Joyeux Troupier, qui tous auront des titres à faire valoir ; le meilleur, après Jamin bien sûr, étant sans conteste Jariolain, qui comme Icare IV, adoptera la nationalité italienne, pour mieux échapper à la suprématie de Jamin.

 

Icare IV

Icare IV, premier champion de l’écurie d’Henri Levesque, immortalisée par la casaque jaune à croix de Lorraine noire, brassards noirs, toque noire.

 

Jamin

 

Jamin 1958 - 1959

Jamin gagne le Prix d’Amérique 1959 en temps record (1’20’’)

Jamin, né en 1953 au haras des Rouges Terres, de l’union d’Abner et de Dladys, fut le premier trotteur à inscrire son nom au palmarès du Roosevelt International TrotChampionnat du Monde, à New York, en 1959 ; il gagna deux fois le Prix d’Amérique, trois fois le Prix de France, deux fois le Prix de Paris, et fut aussi le trotteur le plus rapide d’Europe et le lauréat du Grand Circuit International Européen.

 

Jamin sp selection numerisation0009

Jamin et Jean Riaud

A une époque où les femelles semblaient régner sur le trot français, un jeune mâle nommé Jamin fit une incursion retentissante dans le cercle très fermé des champions de Vincennes. En trottant sur le pied de 1’13’’6 aux Etats-Unis et de 1’14’’4 à Enghien, il devint le trotteur le plus rapide d’Europe et lui aussi remporta le Grand Circuit International Européen ainsi que la Triple Couronne (Prix d’AmériquePrix de FrancePrix de Paris). Mais sa célébrité est due surtout au fait qu’il fut le premier trotteur à inscrire son nom au palmarès du Roosevelt International Trot, l’officieux Championnat du Monde des trotteurs disputé sur l’hippodrome de Roosevelt à New York. C’était le 1er août 1959, par une chaude nuit d’été que Jamin éblouissait les Américains en s’imposant devant Tornese, Trader Horn, Icare IV et quatre autres chevaux. Impressionnés, les journalistes américains lui trouvèrent un surnom significatif : « la Mort qui rampe ».

 

Jamin était né le 1er mai 1953 de l’union d’Abner et de Dladys au célèbre haras des Rouges Terres de la famille Olry-Roederer. Il y retourna en 1961 pour y entamer sa nouvelle carrière, celle d’étalon. Or, s’il n’a pas engendré de fils digne de lui, il peut lui aussi s’enorgueillir de compter parmi ses descendants, outre Fleuronné et Hymour, un certain Ourasi. (Jamin fut cependant un bon père de mères (poulinières).

 

Le péché mignon de Jamin était les artichauts, et ses admirateurs, y compris les Américains, lui en envoyaient par dizaines de kg par la poste, avant et après chaque victoire.

 

On prétend que le nom de Jamin lui vint d’une mauvaise liaison téléphonique : l’employé du haras aurait compris « Jamin » au lieu de « Jasmin », comme voulait l’appeler Madame Olry-Roederer, en référence à son central téléphonique ; d’autres disent qu’on l’appela ainsi pour plaire au patron du restaurant « Chez Jamin », à Paris (XVIe), où la famille des propriétaires déjeunait régulièrement.

Il semble maintenant que ces deux anecdotes soient de la pure invention, mais peu importe : Jamin n’avait pas besoin de cela pour entrer dans la légende.

 

Sa carrière de courses débuta à Enghien, le 18 août 1955, par le Prix de Passy (1 500 m), dans lequel il se classa deuxième de Javoulet, en faisant afficher 1’23’’1. Lors de sa deuxième course, à Vincennes cette fois, Jamin se classa troisième derrière Jasmino Royal et Jokai, dans le Prix des Clématites (1 200 m), avec un temps de 1’46’’4, soit une réduction de 1’28’’7. Puis il gagna le Prix des Myosotis (1 200 m), toujours à Vincennes, en 1’29’’.

Jamin, né en 1953 au haras des Rouges Terres, de l’union d’Abner et de Dladys, fut le premier trotteur à inscrire son nom au palmarès du Roosevelt International Trot – Championnat du Monde, à New York, en 1959 ; il gagna deux fois le Prix d’Amérique, trois fois le Prix de France, deux fois le Prix de Paris, et fut aussi le trotteur le plus rapide d’Europe et le lauréat du Grand Circuit International Européen.

Jamin, né en 1953 au haras des Rouges Terres, de l’union d’Abner et de Dladys, fut le premier trotteur à inscrire son nom au palmarès du Roosevelt International Trot – Championnat du Monde, à New York, en 1959 ; il gagna deux fois le Prix d’Amérique, trois fois le Prix de France, deux fois le Prix de Paris, et fut aussi le trotteur le plus rapide d’Europe et le lauréat du Grand Circuit International Européen.

Jean Riaud, l'homme qui fit Jamin

Jean Riaud, l'homme qui fit Jamin

Il avait été confié à Jean Riaud, le fils de Francis Riaud, qui l’entraînait et le menait en courses. Ils allaient se bâtir ensemble l’un des plus beaux palmarès de l’histoire des courses au trot, notamment en remportant deux Prix d’Amérique, trois Prix de France, deux Prix de Paris, le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur, le premier Roosevelt International TrotChampionnat du Monde (officieux) des trotteurs à New York, ainsi que le Grand Circuit International Européen.

Jamin fit sa rentrée à Enghien, le 31 janvier 1956, dans le Prix Nébuleuse V, se contentant alors d’une modeste cinquième place. Il fit mieux à Vincennes, le 12 février, dans le Prix de Charleville, qu’il remporta 1’26’’2, ce qui constituait son record.

Le froid de l’hiver 1956 sévissait à Vincennes et plusieurs réunions furent annulées à cause du gel. Jamin perdit le Prix de Durtal, le 19 février, remporté par Joncy, mais il renoua avec la victoire en fin de meeting, le 22 février, tout en portant son record à 1’25’’4.

Ce fut le 7 mai, en nocturne, dans le Prix Gallea, que Jamin fêta le retour du printemps, par une victoire, tout en portant son record en 1’25’’. Mais il ne fut que troisième un mois plus tard dans le Prix Fortuna.

Avec Guy Riaud pour cavalier, il courut pour la seule fois de sa carrière au trot monté, dans le classique Saint-Léger des Trotteurs, à Caen ; il s’y classa deuxième de Jour de Veine, avec un chrono de 1’26’’6. L’été venait à point pour nous révéler le vrai visage de Jamin.

Après une troisième place à Enghien, dans le Prix Henri Cravoisier, remporté par Jokai devant Jalna IV (la mère de Roquépine), Jamin gagna le Prix Alfred Lécuyer en 1’22’’7, puis le premier classique de sa carrière, le Prix de l’Etoile, en 1’21’’, devant Ica VI et Jokai.

Parmi les vaincus, on comptait également un certain Icare IV, que Jamin rencontrait pour la première fois, et qui allait être par la suite l’un de ses plus fameux adversaires.

C’est par cette belle victoire que Jamin clôturait son meeting d’été à Vincennes. Il fut mis au repos et l’on ne le revit plus avant le mois de janvier 1957, celui de ses 4 ans.

 

Il attendit cependant la fin du meeting pour se mettre à l’honneur et remporter son deuxième classique, le Prix de Sélection, en 1’22’’6, devant Jokai et Hairos II.

Ce fut la première d’une série de six victoires consécutives et prestigieuses, puisqu’il gagnait aussi le Prix Phaëton, en 1’20’’2, devant Judelle II, le classique Critérium des 4 ans, son principal objectif, en 1’21’’9, devant Joli Veinard D et Jokai, le Prix de Milan, à Enghien, en 1’19’’3, le Critérium Continental, en 1’22’’2, devant Joyeux Troupier et Joli Veinard D, et le Prix Guy Le Gonidec, en 1’19’’4, devant Joli Veinard D et Jabel.

Mais, dans le Prix de l’Etoile, il fut battu d’un nez par Joli Veinard D, qui le devança à nouveau dans le Prix Ariste Hémard.

 

A cet âge, Jamin se distingua aussi en Italie, battant en 1’18’’9, le champion Crevalcore et Carroccio dans le Grand Prix Continental de Bologne.

Jariolain, qui lui avait triomphé à Milan, dans le Grand Prix d’Europe, devant le même Crevalcore, fut vendu peu après cette victoire à un propriétaire italien, M. Enzo Malvicini. Il commença alors une tournée européenne, qui devait rapporter à son nouveau propriétaire : 2 996 262 lires, 765 000 couronnes danoises, et 373 500 DM.

 

En 1958, à l’âge de 5 ans, Jamin, façonné par Jean Riaud, devint une grande vedette de classe internationale. Sur les quinze courses qu’il disputa à cet âge, il en remporta douze, dont le Prix d’Amérique en temps record (1’20’’).

Il commença sa série victorieuse en enlevant le Prix de Croix, en 1’20’’5, devant Jariolain, que drivait Orlando Zamboni, et Joli Veinard D, le Prix d’Amérique, en 1’20’’, devant Jariolain et Infante II, le Prix de France, en 1’18’’1, devant Infante II, Smaragd et Gélinotte, qu’il rencontrait pour la seule fois de sa carrière.

Il fit l’impasse sur le Prix de Paris, que gagna Jariolain devant Infante II, Smaragd et Gélinotte, dont ce fut la dernière course.

Jariolain gagna le Grand Prix d’Europe de Milan devant Crevalcore, avant d’être vendu en Italie. Il succéda à Gélinotte comme champion d’Europe en enlevant le Grand Circuit International 1958 et fut le premier à inscrire son nom au palmarès du Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur à Cagnes-sur-Mer la même année. Il se classa deuxième de Jamin dans le Prix d’Amérique 1958 et le Critérium des 5 ans, mais gagna le Prix de Paris 1958, devant Infante II, Smaragd et Gélinotte.

Jariolain gagna le Grand Prix d’Europe de Milan devant Crevalcore, avant d’être vendu en Italie. Il succéda à Gélinotte comme champion d’Europe en enlevant le Grand Circuit International 1958 et fut le premier à inscrire son nom au palmarès du Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur à Cagnes-sur-Mer la même année. Il se classa deuxième de Jamin dans le Prix d’Amérique 1958 et le Critérium des 5 ans, mais gagna le Prix de Paris 1958, devant Infante II, Smaragd et Gélinotte.

Jamin préféra s’imposer pour la deuxième fois dans le Prix de Sélection, qu’il signa en 1’21’’5, devant Infante II et Joli Veinard D. Puis il termina son meeting par le Prix Ovide Moulinet, qu’il remporta en 1’21’’6, devant Joli Veinard D.

Il s’en alla triompher à Bruxelles dans le Grand Prix de l’Exposition, qu’il remporta en 1’17’’6 devant Jaboune.

Son retour à Vincennes durant l’été se solda par une victoire dans le Prix Jockey, en 1’18’’5, devant Joyeux Troupier et Jolie Quercinoise.

Puis ce fut son triomphe dans le classique Critérium des 5 ans, en 1’20’’2, devant Jariolain et Job. Il gagna encore son deuxième Prix de l’Etoile, en 1’17’’5, devant Luth Grandchamp et L’Elope, le Grand Prix d’Eté, en 1’19’’, devant Icare IV et Infante II, le Prix Doynel de Saint-Quentin, en 1’20’’, devant Joli Veinard D et Joyeux Troupier, et pour finir l’année en beauté, le Prix du Bourbonnais, en 1’19’’, devant Joli Veinard D et Hairos II, bien que devant rendre 75 mètres aux chevaux du premier poteau.

 

Mais il fut battu à l’étranger, d’abord par Icare IV à Duindigt, près de La Haye, dans le Grand Prix des Pays-Bas, puis à Trieste, en Italie, par le champion Tornese, alors qu’il se classait troisième derrière Icare IV, et finalement à Milan dans le Grand Prix des Nations, que remportait Icare IV, en 1’19’’4, devant Tornese et Double Scotch, alors que Jamin, à la faute dans le dernier tournant, puis repris par son driver, devait terminer dernier !

Jamin et Icare IV à la lutte dans le Grand Prix des Pays-Bas à Duindigt, près de La Haye

Jamin et Icare IV à la lutte dans le Grand Prix des Pays-Bas à Duindigt, près de La Haye

Cette contre-performance de Jamin inquiéta beaucoup son entourage, qui le fit examiner par le docteur Rouzaud, en présence de son épouse, de Jean Riaud, et d’autres personnalités du monde des courses et de la presse hippique. Son état fut jugé satisfaisant, le cheval avait seulement accusé un coup de fatigue bien pardonnable, et l’on ne songea plus qu’à sa revanche lors du prochain meeting d’hiver de Vincennes.

L’année 1959, celle de ses 6 ans, allait lui valoir une gloire et une célébrité mondiales, un titre de champion du monde, un autre de champion d’Europe, plus de 100 millions d’AF de gains, ainsi qu’un record fabuleux pour l’époque de 1’13’’6 sur le mile.

Son triomphe commença à Vincennes, où il sera le premier trotteur dans l’histoire à demeurer invaincu durant tout le meeting d’hiver, comme seul Ourasi l’a réussi depuis.

Jamin va remporter ainsi successivement : le Prix de Bourgogne, en 1’18’’4, devant les champions Icare IV et Hairos II, son deuxième Prix d’Amérique, en 1’20’’5, devant Icare IV et Tornese, son deuxième Prix de France, en 1’19’’3, devant Icare IV et Infante II, son premier Prix de Paris, en 1’20’’6, devant Icare IV et Jariolain, son troisième Prix de Sélection, en 1’19’’, devant Liebelei et Luiz II. Comme Gélinotte, il s’octroyait donc la Triple Couronne de Vincennes, tandis qu’Icare IV, devenu italien, Hairos II, Tornese, Infante II et Jariolain devaient reconnaître sa supériorité.

Fort de sa réussite sur le plateau de Gravelle, Jamin descendit sur la Côte d’Azur, comme toutes les vedettes, afin de se faire applaudir sur l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer, où il succéda à Jariolain au palmarès du Grand Critérium de Vitesse, créé un an plus tôt, qu’il remportait en 1’15’’5, devant Icare IV et Jariolain, le tenant du titre. Sur ce même hippodrome, il devait gagner également le Prix de Vincennes, avant de partir pour un nouveau périple à travers le monde.

On le revit à Stockholm, sur l’hippodrome de Solvalla, où il enleva l’Elitloppet (le Prix de l’Elite Internationale), disputé cette année-là sur la distance inhabituelle de 3 200 mètres, qu’il remporta en 1’21’’1, devant Icare IV et Adept. Puis Jamin se rendit dans la capitale du Danemark pour la Coupe de Copenhague, alors appelée Championnat International ; il remporta facilement la première épreuve, mais dans la finale dut se contenter de la quatrième place, alors que l’inattendu Jens Protector s’imposait devant Prince Lad et Inventor.

Jens Protector cause une surprise en battant Jamin dans la finale du Championnat International 1959,  faisant office de Coupe de Copenhague, dans la capitale du Danemark.

Jens Protector cause une surprise en battant Jamin dans la finale du Championnat International 1959, faisant office de Coupe de Copenhague, dans la capitale du Danemark.

Jamin revint en Suède, à Göteborg, pour le Grand Prix d’Aby, dans lequel Icare IV prit enfin sa revanche sur son rival en s’imposant en 1’19’’8 ; Jamin étant deuxième devant Tex Iran.

Jamin passa alors par la Hollande, à Duindigt, près de La Haye, où Hairos II, enfin maître chez lui, le battit dans le Grand Prix des Pays-Bas, dont Icare se classait troisième.

Puis, ce fut l’Elite Rennen, à Gelsenkirchen, en Allemagne, où Jamin, troisième, fut encore battu par Hairos II et aussi par Icare IV.

 

Alors arriva la grande aventure américaine. Durant la nuit du 1er août 1959, sur l’hippodrome de Roosevelt Raceway, à New York, Jamin fut sacré champion du monde, en battant chez eux les meilleurs trotteurs d’âge américains, du jamais vu ! Jamin était bien et plus que jamais un cheval de légende. A l’issue d’une course époustouflante dans le premier Roosevelt International Trot – Championnat du Monde des Trotteurs, Jamin battait en 1’18’’1, sur 2 413 mètres, l’italien Tornese, l’américain Trader Horn, l’ex-français Icare IV devenu italien et quatre autres chevaux.

Lors d’un essai sur le mile, à Du Quoin, dans l’Illinois, Jamin établira un record de 1’13’’6, devenant ainsi le trotteur le plus rapide de France et d’Europe, puis il remportera une autre épreuve, en 1’16’’5, sur 2 011 mètres, à Roosevelt Raceway, le 18 septembre, avant de s’embarquer pour la côte Ouest au mois d’octobre.

Il se rendra ainsi en Californie, à Hollywood Park, pour y disputer l’American Trotting Classic, gagnera une manche en 1’14’’4, se classera deuxième de Senator Frost dans la deuxième, puis troisième, en 1’13’’5, dans la troisième derrière la championne californienne Charming Barbara, la tenante du titre, et Trader Horn.

Comme de véritables stars d’Hollywood, Jamin et Charming Barbara ont suscité l’admiration du public ; pourtant, au classement final des points, c’est Senator Frost qui sera déclaré vainqueur de la grande épreuve californienne.

Les Américains, conquis par Jamin, lui feront cadeau d’une tonne d’artichauts, le légume préféré du champion.

Durant la nuit du 1er août 1959, sur l’hippodrome de Roosevelt Raceway, à New York, Jamin fut sacré champion du monde, en battant chez eux les meilleurs trotteurs d’âge américains. A l’issue d’une course époustouflante dans le premier Roosevelt International Trot – Championnat du Monde des Trotteurs, Jamin battait en 1’18’’1,  sur 2 413 mètres, l’italien Tornese, l’américain Trader Horn, l’ex-français Icare IV…

Durant la nuit du 1er août 1959, sur l’hippodrome de Roosevelt Raceway, à New York, Jamin fut sacré champion du monde, en battant chez eux les meilleurs trotteurs d’âge américains. A l’issue d’une course époustouflante dans le premier Roosevelt International Trot – Championnat du Monde des Trotteurs, Jamin battait en 1’18’’1, sur 2 413 mètres, l’italien Tornese, l’américain Trader Horn, l’ex-français Icare IV…

Roosevelt International Trot 1959 Jamin

Roosevelt International Trot 1959 Jamin

De retour en Europe, Jamin se rend à Milan pour y disputer le Grand Prix des Nations, dans lequel il retrouve Tornese et Icare IV. Tornese, maître chez lui, en profite pour prendre sa revanche sur son rival français, l’emportant en 1’18’’7, devant Jamin et l'ex-français Icare IV.

Mais, cette année-là, en 1959, Jamin sera aussi sacré champion d’Europe, succédant ainsi à Jariolain, pour avoir totalisé le plus de points dans le Grand Circuit International Européen.

Après Gélinotte, en 1956 et 1957, Jariolain, en 1958, Jamin, en 1959, est donc le troisième trotteur à s’octroyer ce titre de champion d’Europe.

 

Jamin, auréolé de ses titres flatteurs et de ses nouveaux records, retrouva son public de Vincennes à l’occasion du meeting d’hiver. Il fut très acclamé, comme il se doit, pourtant, Jour de Veine, dans un grand jour justement, le priva de la victoire dans le Prix du Bourbonnais, dont il se classait deuxième devant Honoré II.

Jour de Veine restera d’ailleurs l’un des rares trotteurs à avoir battu deux fois Jamin, puisqu’il l’avait déjà dominé au trot monté, dans le Saint-Léger de Caen.

 

Au début de l’année 1960, Jamin dut se contenter d’une quatrième place derrière Jariolain, Iskander F et Infante II dans le Prix de Bourgogne. Son entourage craignait alors qu’il ne paye maintenant sa rude campagne américaine dans le Prix d’Amérique, d’autant que le règlement de l’époque l’obligeait à rendre 50 mètres à tous ses adversaires.

Jean Riaud jugea cette tâche trop difficile et affirma qu’il n’avait pas le droit d’imposer cela à son champion. Mais les propriétaires du crack n’étaient pas de cet avis, Jamin fut donc confié au driver allemand Gerhard Krüger, qui se trouva très honoré de mener un tel champion dans une course aussi prestigieuse que le Prix d’Amérique.

Bien qu’il n’eût jamais trotté aussi vite dans cette épreuve, en 1’19’’9, Jamin dut se contenter de la troisième place derrière Hairos II et Tornese.

Hairos II lui, en gagnant, avait fait enregistrer un temps de 1’21’’3.

 

Retrouvant Jean Riaud, Jamin reprit le cours de ses succès, remportant ainsi son troisième Prix de France, en 1’19’’8, devant Jariolain et Iskander F, son deuxième Prix de Paris, en 1’21’’6, devant Jariolain et Kaïd D.

Puis ce fut son exploit inoubliable à Enghien, le 20 février 1960, dans le Critérium International, sur 1 600 mètres, qu’il remporta dans le temps incroyable à l’époque de 1’14’’4, ce qui était le nouveau record d’Europe. Cette course avait beaucoup impressionné tous ceux qui avaient eu la chance d’y assister ; elle fut longtemps considérée comme la plus belle victoire de Jamin. Mais Tornese avait étonné tout autant, car il ne fut battu que sur le fil, quand il s’enleva et fut disqualifié de la deuxième place au profit d’Infante II, laquelle réalisait, en 1’14’’9, le meilleur temps des juments, et se vit associée au triomphe de Jamin.

La troisième place revenait à distance à Kzar de la Robine.

(Or, il semblerait, d’après des témoins très pointilleux, que les allures de Jamin et d’Infante II, dans la phase finale, étaient plus proches de l’amble que du trot. Tornese en avait fait les frais, lui qui n’avait galopé qu’en franchissant le poteau d’arrivée).

 

Tornese devait d’ailleurs prendre sa revanche à Cagnes-sur-Mer, dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur, qu’il remporta en 1’15’’7, devant Hairos II et Jamin.

Battu par Jamin dans le premier Roosevelt International Trot – Championnat du Monde à New York, le crack italien Tornese prit sa revanche sur son rival français à Milan, dans le Grand Prix des Nations, puis finalement à Cagnes-sur-Mer, dans le Grand Critérium de Vitesse 1960.

Battu par Jamin dans le premier Roosevelt International Trot – Championnat du Monde à New York, le crack italien Tornese prit sa revanche sur son rival français à Milan, dans le Grand Prix des Nations, puis finalement à Cagnes-sur-Mer, dans le Grand Critérium de Vitesse 1960.

Jamin sera aussi battu dans le Grand Prix d’Eté, remporté par Jeannot devant Kaïd D et Jocrisse, puis aux Etats-Unis, à Yonkers, dans le Gotham Trot et dans l’United Nations Trot.

Il semblerait que le champion des Rouges Terres ait laissé son cœur à Enghien, le jour de son record d’Europe ; peut-être était-ce aussi son chant du cygne.

Pour son retour à Vincennes, en fin d’année, Jamin se classe quatrième du Prix du Bourbonnais, que remporte Jocrisse, en 1’22’’8, devant Le Merlerault et Lavandière III. Mais Jamin, contraint de leur rendre 50 mètres en raison de ses gains élevés, a réalisé 1’20’’9. Cette performance est donc encourageante pour l’avenir.

 

Au début de l’année 1961, dans le Prix de Bourgogne, Jocrisse, grande révélation de ce nouveau meeting d’hiver, s’impose en 1’20’’6 devant Le Roi d’Atout D et Jamin, toujours pénalisé de 50 mètres, qui semble sur la bonne voie. Son entourage peut envisager sa participation au Prix d’Amérique avec de légitimes espoirs. Mais, la veille de la course, on apprend que Jamin s’est blessé à l’entraînement. Cela fait l’effet d’une bombe. Il ne participera pas au Prix d’Amérique 1961, remporté par Masina, en 1’20’’7, devant Tornese, Jocrisse, Jariolain, Mick d’Angérieux…

 

Bien sûr, le forfait de Jamin avait déçu beaucoup de ses admirateurs. Mais ils étaient flattés d’apprendre l’offre d’achat des Américains pour « leur champion » : 800 000 dollars, l’équivalent de 400 millions d’anciens francs. Pour Jamin, c’était encore un record.

 

Durant sa prestigieuse carrière, Jamin avait disputé 71 courses, en avait remporté 40, et était désormais le plus riche des trotteurs français avec un total de gains de 1 427 401 NF.

En attendant son visa pour les Etats-Unis, où il serait stationné à la Warnut Farm, dans le Kentucky, Jamin allait retourner au haras des Rouges Terres, où il était né, pour une première saison de monte au printemps prochain.

Jamin souvenirs de Prix d'Amérique

Jariolain eut la malchance de naître la même année que Jamin, qu’il trouva souvent sur son chemin, notamment dans les Prix d’Amérique et de France, et même aux USA, à Hollywood Park, en Californie, où ils furent tous les deux battus dans l’American Trotting Classic, mais se virent chacun accrédité  d’un record de 1’13’’6 au km.

Jariolain eut la malchance de naître la même année que Jamin, qu’il trouva souvent sur son chemin, notamment dans les Prix d’Amérique et de France, et même aux USA, à Hollywood Park, en Californie, où ils furent tous les deux battus dans l’American Trotting Classic, mais se virent chacun accrédité d’un record de 1’13’’6 au km.

Jariolain pour sa part eut la malchance de naître la même année que Jamin. Pour pallier cet inconvénient, il choisit de se faire italien. Mais, en Italie, il y avait Tornese, Crevalcore, et puis Icare IV, qui avait eu la même idée. Jamin et Jariolain se retrouvèrent tous les deux aux prises, mais cette fois, en Californie, à Hollywood Park, dans l’American Trotting Classic, où bien que battus tous deux, ils obtinrent chacun un chrono de 1’13’’6 au km. Jariolain entra au haras en 1962, un an après Jamin, riche de 67 699 000 lires. Il mourut jeune, en 1966, à peu près en même temps que Tornese, un autre de ses grands rivaux.

 

Le trotteur le plus célèbre de la génération suivante s’appelait Kerjacques. Mais, à la différence de Jamin, ce n’est pas sur les pistes que Kerjacques a bâti sa légende mais au haras.

Kerjacques
Kerjacques, fils de Quinio et d’Arlette III, le plus fameux des étalons d’après guerre, père de Toscan, Une de Mai, Eléazar, Fanacques, Gamélia, Jorky, mais aussi d’Ua Uka, la mère de Fakir du Vivier et d’Hadol du Vivier ; Kerjacques est aussi le père de Chambon P, qui lui succédera en tête de liste des étalons.

Kerjacques, fils de Quinio et d’Arlette III, le plus fameux des étalons d’après guerre, père de Toscan, Une de Mai, Eléazar, Fanacques, Gamélia, Jorky, mais aussi d’Ua Uka, la mère de Fakir du Vivier et d’Hadol du Vivier ; Kerjacques est aussi le père de Chambon P, qui lui succédera en tête de liste des étalons.

Kerjacques s’est éteint au matin du lundi 9 février 1981, (le lendemain du triomphe de Jorky dans le Prix de Paris), au haras national d’Angers où il fonctionnait comme étalon depuis 1960. Il était âgé de 27 ans. Fils du champion Quinio et d’Arlette III, Kerjacques était né le 30 mai 1954, chez Monsieur Louis Dubu.

 

D’illustre famille, son père Quinio, un fils d’Hernani III, s’était déjà distingué en produisant Dubonnet et surtout l’inoubliable Masina.

Sa mère Arlette III, une fille de Loudéac, fut également la mère de Quito et de Seddouk. Kerjacques, quant à lui, fit partie des meilleurs de sa génération avec Karolyne, Katinka, Kimono Royal, Kracovie, Kubler L…

 

Parmi ses victoires, il faut citer les Prix Ariste Hémard et Octave Douesnel à 4 ans, le Prix Ovide Moulinet, le Critérium des 5 ans et le Prix Doynel de Saint-Quentin à 5 ans.

Il fut aussi deuxième du Critérium Continental derrière Karolyne, et deuxième du Prix de Normandie, au monté, derrière Kaïd D.

 

Riche de 174 680 francs de gains, il entra au Haras National d’Angers où il allait se forger sa légende, car c’est là qu’il conçut les : Ruy Blass IV, Toscan, Une de Mai, Villequier B, Bill D, Cette Histoire, Damarète, Eléazar, Ejakval, Fanacques, Feinte, Gamélia, Gadamès, Hague, Hajacques de Chenu, Igor du Beauvoisin, Jorky, Jackson, Jeize, Katinka, Lévorino, Mon Ouiton, Milliard…

Mais aussi Talisca, mère d’Elpénor, Ua Uka, mère de Fakir du Vivier et Hadol du Vivier, Vésuve T, père d’Ianthin, A Vau l’Eau, père de Gauchy, Arsinoé F, mère de King Black, Beauséjour II, père de Kémilla et de Landoas, Brionnette, mère d’Indiscret d’Ax, Balfour, père de Mabrouka, Chambon P, père d’Ilienne, Jeune Orange, Joyeux Chambon, Képi Vert, Le Loir, Pontcaral, Potin d’Amour, Quiton du Corral, Sancho Pança, Dauphin, père de Le Dauphin, Derjacques, père de Nestoriac, Géribia, mère de Minou du Donjon…

 

Parmi les champions qui ont déjà fait leurs preuves au haras citons encore Ruy Blass IV, père de Grandval, Kapulco, Pan de la Vaudère, Toscan, père de Gustavia et de Moscantido, également Villequier B, père de Jiquier, Kimbal et Kélier Dop, Bill D, père de Karim Mabon, Ejakval, père de Pontaubault, Rêve d’Udon, Sébrazac…

 

Kerjacques fut ainsi de 1970 à 1979, premier de la liste des pères de vainqueurs. Durant cette période, ses produits remportèrent près de cinq milliards de centimes.

Voici en un mot qui était Kerjacques, véritable créateur d’une race « les Kerjacques » dans la race du trotteur français et des « Kerjacques » on en parle encore aujourd’hui.

Jusqu’à ce jour, la plupart des champions : Olaf de Brion, Omnifer, Pan de la Vaudère, Pontcaral, Potin d’Amour, Prince Royal, Quarisso, Quellou, Quilon, Quito de Couronne, Quiton du Corral, Rainbow Runner, Reine du Corta, Rêve d’Udon, Rop, Rose du Marquais, Sabre d’Avril, Sa Force, Sancho Pança, Sébrazac, Ténor de Baune, Tiarko, Tipouf, Tsar Unique, Ukir de Jemma, Urane Sautonne, Useria, Vita Nuova, Vivier de Montfort, Voici du Niel, Vourasie, Arnaqueur, Axe des Sarts, Balou Boy, Bengali du Loir, Cèdre du Vivier, Coktail Jet, Dahir de Prélong, Don Paulo, Echo, Eclair de Vandel, Elivagar, Fan Idole, Flambeau des Pins, Fleuron Perrine, Florilège, Fripon Rose, Full Account, Victory Tilly, Galopin du Ravary, Ganymède, Gavroche Perrine, Gébrazac, Général du Lupin, Général du Pommeau, Halimède, Hand du Vivier, Hello Jo, Hermès Perrine, Hirosaka, Insert Gédé, Ipson de Mormal, Itou Jim, Ivory Pearl, Revenue, Fakir Lavec, Jag de Bellouet, Jain de Béval, Jalba du Pont, Jam Pridem, Jasmin de Flore, Jasoda, Jeanbat du Vivier, Jirella, Joyau d’Amour, Hilda Zonett, Kérido du Donjon, Késaco Phédo, Kiwi, Korean, Timberland, L’As de Boussière, Latinus, Love You, Naglo, Lulo Josselyn, Mage de la Mérité, Mambo King, Meaulnes du Corta, Memphis du Rib, Naïf Phi, Nice Love, Nikita du Rib, Not Disturb, Offshore Dream, One du Rib, Orlando Sport, Orlando Vici, Oyonnax, Pearl Queen, Prince Gédé, Rapide Lebel, Ready Cash, Roc Meslois, Rolling d’Héripré, Roxane Griff, Royal Dream, Texas Charm, Un Mec d’Héripré, Vanika du Ruel… sont issus de Kerjacques ! Et Bold Eagle aussi, bien sûr !

 

Comme Kerjacques, la championne Masina avait pour père Quinio. Elle s’illustra surtout à Vincennes, mais dans les deux spécialités du trot (monté et attelé), sous la casaque jaune à croix de Lorraine noire, brassards noirs et toque noire d’Henri Levesque. 

Toscan, Une de Mai, Eléazar et Jorky ont contribué à bâtir la légende de Kerjacques

Toscan, Une de Mai, Eléazar et Jorky ont contribué à bâtir la légende de Kerjacques

Ua Uka, Eva du Vivier, Fakir du Vivier et Hadol du Vivier ont contribué à bâtir la légende de Kerjacques

Ua Uka, Eva du Vivier, Fakir du Vivier et Hadol du Vivier ont contribué à bâtir la légende de Kerjacques

Kerjacques est aussi le père de son successeur en tête de liste des étalons, Chambon P

Kerjacques est aussi le père de son successeur en tête de liste des étalons, Chambon P

Pontianak, le dernier " Kerjacques "

Pontianak, le dernier " Kerjacques "

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 12:44


 

Les trotteurs américains et les trotteurs canadiens : une histoire à suivre

 

 

Messenger

Messenger, étalon pur-sang anglais, à l’origine de la race des trotteurs américains

 

 

Hambletonian (10) 00Hambletonian ou Hambletonian (10), ancêtre de tous les trotteurs et ambleurs américains

 

 

Lady Suffolk 02[1]

Lady Suffolk, « The Lady of Long Island », la légendaire jument grise

 

 

Flora Temple [1]Flora Temple, une jument baie légendaire

 

Dexter---General-Butler-Currier---Ives-2001-1-.jpg

Dexter (avec General Butler)

 

Electioneer--1-.jpg

Electioneer

 

 Goldsmith-Maid-Currier-Ives-20Goldsmith-20Maid-1-.jpg Goldsmith Maid

 

Maud-S-00.jpg

Maud S

 

Maud-S---Aldine--1-.jpgMaud S et Aldine

 

 

 

Nancy-Hanks--1-.jpg

Nancy Hanks

 

 

Peter-Manning-Memorial.jpg

Peter Manning

 

 

Rarus--n-4255911-0-1-.jpgRarus

 

Rarus-POHz-1-.jpgRarus

 

St-Julien---Currier---IvesStJulien2-1-.jpgSt. Julien

 

Sunol---Currier---Ives-20Sunol-1-.jpg

Sunol

 

Uhlan--1-.jpg

Uhlan

 

 

Calumet Delco -300x184Calumet Delco

 

 

Occident Leland Stanford redbarnpic9[1]

Occident et M. Leland Stanford, quand le monde du trotting rejoint celui de la conquête de l’Ouest, avec Leland Stanford, éleveur de trotteurs, et l’un des pionniers du rail, qui a financé les compagnies de chemin de fer de l’Ouest. Ses couleurs ont brillé sur les hippodromes du trot américain, notamment grâce au champion Occident.

 

 

 

Lou Dillon [2]

La « Two Minutes » Lou Dillon

 

 

Lou Dillon [1]

La « Two Minutes » Lou Dillon

 

Lou Dillon [3]

La « Two Minutes » Lou Dillon


 

Greyhound 00 

Greyhound, trotteur du XXe siècle aux U.S.A et sans doute au-delà

 

 

Greyhound

Greyhound, trotteur du XXe siècle aux U.S.A et sans doute au-delà

 

 

Greyhound's Historic Mile [1]

Greyhound bat le record du monde sur le mile de Lexington.

 

 

Greyhound & Rosalind 1936 [1]

Greyhound et Rosalind établissent le record du double attelage en 1939

 

Greyhound-bat-le-record-du-Monde-2-numerisation0021.jpgGreyhound bat le record du monde sur le mile de Lexington

 

Greyhound 1932

Greyhound, pedigree

 

Greyhound 0011A l’âge de 8 ans, en 1940, monté par Miss Frances Dodge Johnson, Greyhound trotta en 1’15’’6 au kilomètre.

 

 

Greyhound hambletonian2d19352dgreyhound[1]Greyhound vainqueur de l’Hambletonian

 

 

 

Greyhound 3

Greyhound « the Grey Ghost »

 

Greyhound & Sep Palin[1]

Greyhound et Sep Palin, par Sir William Orr

 

Greyhound R. H. Palenske

Greyhound, par R. H. Palenske

 

Greyhound $T2eC16JHJHoE9n3Kd8kZBQIDck5obw~~60 57Monté par Miss Dodge Johnson, en 1940, Greyhound a trotté le kilomètre en 1’15’’6

 

Greyhound photo29 suite[1]                                                                                      Greyhound « the Grey Ghost »

 

Greyhound grhund

Greyhound a laissé un souvenir impérissable

 

 

Nevele-Pride-numerisation0018.jpg

Nevele Pride, fils de Star’s Pride et de Thankful, né en 1965, entraîné et drivé par Stanley Dancer, sera le premier à battre le record du monde absolu établi par Greyhound trente et un ans plus tôt.

 Nevele Pride Harness Horse of the Year (1967, 1968, 1969),

Nevele Pride, Harness Horse of the Year 1967, 1968, 1969 et Triple Crown Winner 1968

 

 

 

Nevele Pride 5

                                                                             Le crack Nevele Pride en action

 

Nevele Pride ter Nevele Pride Speed 'n'Spirit numerisation0

Nevele Pride était assez populaire pour voir sa légende immortalisée dans un livre

par Donald P. Evans

 

Stanley Dancer & Nevele Pride                                                       Stanley Dancer et Nevele Pride

 

Stanley Dancer 00

Stanley Dancer                                                                   

 

 

Cardigan Bay Stanley Dancer

                        Cardigan Bay et Stanley Dancer ; ils ont franchi le cap d’un million de dollars. 

 

 

 

Super Bowl

 Super Bowl, aussi bien que Scott Frost, Speedy Scot et Nevele Pride !

 

         

 

Super Bowl 2

Super Bowl fut pendant longtemps le dernier trotteur à avoir inscrit à son palmarès la Triple Crown, celle de 1972, que gagnèrent aussi Ayres, en 1964, Nevele Pride, en 1968, et Lindy’s Pride, en 1969, avant d’être rejoints par Windsong’s Legacy, vainqueur de ce grand challenge en 2004, puis par Glidemaster, en 2006. Super Bowl gagna l’Hambletonian en temps record, ainsi que 23 victoires en 28 tentatives soit 601 006 $, dont 436 258 $ en 1972. Il battait régulièrement parmi les chevaux de sa génération Delmonica Hanover, qui sera deux fois « championne du monde » et gagnera aussi le Prix d’Amérique 1974. Il ridiculisa Une de Mai à Hollywood Park dans le Pacific Trot 1972, vengeant ainsi Nevele Pride. Entré au haras, il devint un grand étalon, engendrant de nombreux champions, dont Gator Bowl, Sandy Bowl, Jef’s Pice et Napoletano, le rival de Mack Lobell !

 

 

Mack Lobell 3

Mack Lobell, par Mystic Park et Matina Hanover, né en 1984 à la Lana Lobell Farm ; après Greyhound et Nevele Pride, certainement le plus fameux de tous les trotteurs américains, et le meilleur de son époque, vainqueur de l’Hambletonian 1987 en temps record, élu « Harness Horse of the Year » en 1987 et 1988.

 

 

 

Mack Lobell - Hambletonoian 87 start 2ht fs[1]

                                                               Départ de l’Hambletonian 1987

 

 

Mack Lobell a l'honneur 0006

Le clan Mack Lobell célèbre son triomphe dans l’Hambletonian 1987

 

Napoletano 00

Napoletano, le fils de Super Bowl, empêcha son grand rival Mack Lobell d’inscrire son nom parmi les légendaires vainqueurs de la Triple Couronne en le battant de peu dans la finale du Kentucky Futurity 1987.

 

Mack Lobell 00

Mack Lobell

 

 

Mack Lobell. Lou Guida & Mack Lobell

                                  Lou Guida, le célèbre courtier, et son champion Mack Lobell

 

 

Mack Lobell Garden State Park 01 (The) 07 Mack Lobell

                                   Mack Lobell à Garden State Park pour la « course du siècle »

 

Mack Lobell Garden State Park 02 (The) 08 Mack Lobell

                                              Mack Lobell sur la piste de Garden State Park

 

 

 

Ourasi (March of Dimes Trot) Garden State Park

                                                    Ourasi sur la piste de Garden State Park

 

 

 

March of Dimes Trot (The) Sugarcane Hanover sp

                                                Sugarcane Hanover peu avant son exploit

 

 

Mack Lobell, Ourasi et Sugarcane Hanover dans The March of

                        Sugarcane Hanover, Ourasi et Mack Lobell dans The March of Dimes Trot

 

 

Sugarcane Hanover bat Ourasi et Mack Lobell dans The MarchSugarcane Hanover bat Ourasi et Mack Lobell dans The March of Dimes Trot

 

 

 

Mack Lobell and John CampbellMack Lobell et John Campbell, par Janet Griffin Scott

 

 

 

Mack Lobell [1]

Mack Lobell au haras

 

 

 

 

 

 Guy McKinney & Nat RayGuy McKinney et Nat Ray

 

Nat Ray. Nathaniel D. Ray08-1[1]          Nat Ray. Nathaniel D. Ray et Guy McKinney 

 

Spencer                       Spencer  

 

 

Walter Dear 1929 [1]                          Walter Dear

 

 

 

 

 

Lord Jim W 1934[1]                   Lord Jim 

 

Rosalind-2--1-.jpg

Rosalind

 

 

Rosalind-12_fs-1-.jpg

Rosalind

 

 

Rosalind-sp-s.jpg

Rosalind

 

 

 

Rosalind.-Greyhound---Rosalind.jpg                  Greyhound et Rosalind

 

 

Rosalind-ter-numerisation0009.jpg

Rosalind, née en 1933 de Scotland et Alma Lee, fut l'héroïne de « Born to Trot », un best-seller pour la jeunesse à sa sortie aux Etats-Unis, de Marguerite Henry, qui raconte comment elle gagna l'Hambletonian 1936, le Kentucky Futurity 1936, avant d'établir le record du double attelage en compagnie du fameux Greyhound.

Titan Hanover

 Titan Hanover

 

 

Hoot Mon                   Hoot Mon

 

 Demon Hanover

Demon Hanover

 

Miss Tilly                        Miss Tilly

 

Lusty Song g                                         

Lusty Song

 

Star's Pride

Star’s Pride fut l’étalon le plus renommé aux USA pour avoir engendré le plus grand nombre de gagnants dans l’Hambletonian, dont, Ayres, Nevele Pride, Lindy’s Pride et Super Bowl, quatre vainqueurs de la Triple Crown. Son sang s’est également répandu en France par l’intermédiaire de son fils Florestan, né de son union avec la championne Roquépine. Star’s Pride était lui-même un champion, qui remporta le Kentucky Futurity 1950, et se classa deuxième de Lusty Song dans l’Hambletonian la même année.

 

 

Scott Frost sp sélection numérisation0009

Scott Frost, en 1955, fut le premier trotteur à remporter la Triple Crown (Yonkers Trot – Hambletonian – Kentucky Futurity). Son destin est unique pour un cheval de course ; s’étant révélé stérile au haras, il se retrouva dans un ranch de Californie avec des chevaux de western, et termina sa vie dans les montagnes avec les hardes de mustangs sauvages. Elu « Harness Horse of the Year » en 1955 et 1956 ; il figure parmi les dix meilleurs trotteurs du XXesiècle aux USA, à la neuvième place, selon le grand entraîneur-driver Stanley Dancer : 1- Greyhound, 2- Nevele Pride, 3- Mack Lobell, 4- Continentalvictory, 5- Super Bowl, 6- Moni Maker, 7- Peace Corps, 8- Speedy Crown, 9- Scott Frost, 10- Speedy Scot.

 

 

Hickory Smoke                          Hickory Smoke  

 

 

Emily's Pride

Emily’s Pride

 

 

 

Diller Hanover                    Diller Hanover

 

 

 

Blaze Hanover                        Blaze Hanover

 

 

Matastar 1958 (Star's Pride - Honey Flower) 1'55''4         Matastar

 

 

Matastar. Harlan Dean, tombeur de Matastar          Harlan Dean

 

 

Su Mac Lad         Su Mac Lad

 

AcS Viking [1]                        AC’S Viking

 

 

Speedy Scot 2

Speedy Scot, en 1963, renouvela l’exploit de Scott Frost, en remportant la Triple Crown (Yonkers Trot – Hambletonian –Kentucky Futurity). Il triompha aussi devant Su Mac Lad, Pick Wick et Ozo, dans le Roosevelt International Trot – Championnat du Monde des Trotteurs 1964, que gagnèrent aussi son fils Speedy Crown, en 1972, et sa fille Classical Way, en 1980. Mais Ozo prit sa revanche sur lui dans la Challenge Cup, qu’elle gagna en temps record. Il fut élu « Harness Horse of the Year » en 1963. Il figure parmi les dix meilleurs trotteurs du XXe siècle aux USA, à la dixième place, selon le grand entraîneur-driver Stanley Dancer. 

 

Ayres 1964 g

                                          Ayres

 

 

Elaine Rodney [1]         Elaine Rodney

Scott Frost

Scott Frost

Speedy Scot

Speedy Scot

Noble Victory

Noble Victory

Elma

Elma

Nevele Pride

Nevele Pride

Dart Hanover

Dart Hanover

Snow Speed

Snow Speed

Lindy's Pride

Lindy's Pride

Timothy T

Timothy T

Speedy Crown

Speedy Crown

Savoir

Savoir

Super Bowl

Super Bowl

Delmonica Hanover

Delmonica Hanover

Christopher T

Christopher T

Green Speed

Green Speed

Speedy Somolli

Speedy Somolli

Cold Comfort

Cold Comfort

Kash Minbar

Kash Minbar

Doublemint

Doublemint

Classical Way

Classical Way

Burgomeister

Burgomeister

Duenna

Duenna

Prakas

Prakas

Nuclear Kosmos

Nuclear Kosmos

Sugarcane Hanover

Sugarcane Hanover

Mack Lobell

Mack Lobell

Napoletano

Napoletano

Armbro Goal

Armbro Goal

Peace Corps

Peace Corps

Crown's Invitation

Crown's Invitation

Pine Chip

Pine Chip

Continentalvictory

Continentalvictory

Malabar Man

Malabar Man

Muscles Yankee

Muscles Yankee

Scarlet Knight

Scarlet Knight

Mr. Muscleman

Mr. Muscleman

Windsong's Legacy

Windsong's Legacy

Vivid Photo

Vivid Photo

Glidemaster

Glidemaster

Deweycheatumnhowe

Deweycheatumnhowe

Tom Ridge

Tom Ridge

Muscle Hill

Muscle Hill

Lucky Jim

Lucky Jim

Donato Hanover

Donato Hanover

Arch Madness

Arch Madness

San Pail

San Pail

Chapter Seven

Chapter Seven

Archangel

Archangel

Royalty for Life

Royalty for Life

Bee a Magician

Bee a Magician

Trixton, drivé par Yannick Gingras, remporte l’Hambletonian 2014, devant Nuncio, son compagnon d’Entraînement, que mène John Campbell

Trixton, drivé par Yannick Gingras, remporte l’Hambletonian 2014, devant Nuncio, son compagnon d’Entraînement, que mène John Campbell

Resolve

Resolve

Propulsion

Propulsion

Nuncio

Nuncio

Marion Marauder

Marion Marauder

Walner

Walner

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 08:44

 

Les champions trotteurs français

 

01-Les ancêtres

 

Conquerant--1858--00.jpg

 

Conquérant (1858)

 

 

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Niger

 

 

 

 

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   Ceneri Forcinal

 

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    Normand -  Juvigny

 

 

 

Conquérant, fils d’Elisa, vit le jour en 1858 chez Joseph Lafosse dans son Haras de Saint-Comes du Mont. Passé dans les écuries du fameux Alexandre Basly, il ne courut qu’à 3 ans. Il remporta cinq courses et ne connut qu’une seule défaite ; alors qu’il avait gagné la veille sur 4000 mètres en battant quinze concurrents, il fut battu par Y appartenant au Marquis de Croix et Bon Cœur, le cheval de Ceneri Forcinal, tout en précédant 21 concurrents. L’année suivante, Monsieur Basly le vendit pour 10.000 francs à L’Administration des Haras Nationaux. Conquérant fit la monte dans le Calvados de 1863 à 1880, produisant 66 trotteurs et terminant 8 fois tête de liste des étalons. Son fils Reynolds assura la survie de sa lignée. Conquérant est l’ancêtre en ligne directe de Kerjacques et Fandango. Il descend, en lignée mâle en 5 sur 5 générations, de Rattier né en 1800, puis de Matchem né en 1748, en 9ème génération et enfin en 10ème génération de Godolphin Arabian, pur-sang arabe barbe né en 1724. (Références prises dans le Magazine de l’Elevage).

 

Le Prix Conquérant, futur Critérium des 4 ans, réservé aux meilleurs 4 ans, a d’abord servi de  référence en matière de sélection des champions de la race. C’est pourquoi on retiendra d’abord les noms de ses vainqueurs : Toujours (1879), Upas (1880), Valencourt (1881), Dictateur (1882)… Plus célèbres seront les gagnants suivants : Capucine (1884), Fuschia (1887), Grande Dame (1888), Hémine (1889)…

Sur l’hippodrome de Caen, c’était le Prix Stuart, qui servait de référence avec ses gagnants : Gringalet (1872), Pactole (1875), Rivoli (1877), Toujours (1879), Upas (1880), Kalmia (1892) avec un record de 1’41’’.

Beaumanoir et Bémécourt se firent un nom grâce aux luttes fameuses qui les opposèrent l’un à l’autre au début du XXe siècle.

Aline avait imposé un record de 1’34’’ ¾, qui ne fut battu que par Beaumanoir en 1904, en 1’30’’2 ; puis par Jussy en 1912, avec un temps de 1’30’’1.

 

 

Jussy

 

Jussy-0002.jpg

 

 

 

Jussy était vraiment un champion ; son record de 1’31’’ 2/3 avait fait sensation en 1912. Il s’était adjugé le Prix du Président sur 2.800 mètres en 4’12’’ 1/5, soit 1’30’’1 le kilomètre. Il avait mis à l’honneur les couleurs populaires de Madame René Ballière. Il courut quatre fois pour gagner trois courses et ne fut battu que d’une encolure dans le Derby de Rouen. Il avait été chronométré en 1’23’’ 1/2 sur les 500 derniers mètres de son dernier essai, avant de courir le Derby. Jussy avait gagné le Prix Capucine en 1’33’’3, le Prix du Bois, à l’attelage en 1’32’’1 en 1912, et l’année suivante le Prix Jacques Olry en 1’28’’ 3/5. Il entra au haras en 1913, chez M. Henry Ballière, où il fit la monte jusqu’à sa mort en 1929.

 

Le Prix du Bois, qui se disputait à l’attelé, comptait à son palmarès tous les grands trotteurs du début du siècle : Uzès (1901), Baladin (1904), Jockey (1906), Fred Leyburn (1908), Bagatelle (1910), et Jussy (1912) déjà cité. 

Au palmarès du Prix Jacques Olry on relève également quelques grands noms : Urufle (1903), avec un fameux « chrono » pour l’époque de 1’33’’7, Vopile, Bémécourt, qui s’imposa à l’âge de 4 ans, Dangeult, à 4 ans également, et qui récidiva l’année suivante, Fileuse, Grenade, lauréate en 1910 et 1911, Héloïse, qui accomplit un exploit en triomphant dans la réduction de 1’27’’ en 1912. 

 

 

 

Fred Leyburn

 

Fred-Leyburn-2.jpg

 

 

Fred Leyburn est sans doute le plus fameux trotteur de cette période. Il est souvent considéré comme le premier crack de Vincennes. Son père Kalmia, né en 1888, fut déjà un champion sur les pistes, avant de devenir un grand étalon au haras. Il était né dans le Calvados, chez Monsieur du Rozier et courut pour la fameuse écurie du Rozier-Vaulogé, qui s’était rendue célèbre dans les années 1890 avec des champions comme Léda, Narquois et Roscoff. Kalmia faisait partie des meilleurs chevaux de sa génération et réussit une belle carrière de courses, en remportant notamment le Grand Prix de Pont-l’Evêque et le Prix de la Société d’Encouragement, deux courses prestigieuses à l’époque. Il entra au haras en 1893 et y fonctionna comme étalon jusqu’en 1910, engendrant 114 trotteurs, dont le plus fameux fut son fils Fred Leyburn, le Demi-Sang le plus titré d’avant la guerre 1914-1918.

Il vint au monde en 1905 chez M. de Laborde-Noguez, dans la Seine-Inférieure. Parce que sa mère Helen Leyburn était américaine, on l’a souvent qualifié « d’américain », mais il était français. Il domina le trot européen durant plusieurs années, de 3 à 9 ans, grâce à sa vitesse exceptionnelle. Il remporta à trois reprises le Prix du Conseil Municipal, en 1912, 1913 et 1914. Comme le Prix d’Amérique, cette grande épreuve se disputait fin janvier et peut d’ailleurs être considérée comme l’ancêtre de ce grand international. Son record de 1’21’’ 1/2, établi en 1911, avait produit une vive émotion dans le monde du trotting. Il se recommandait aussi d’un temps de 2’10’’ 3/5 sur le « mile ». Il avait remporté le Prix de la Ville de Rouen en 1’21’’ 1/2, alors que l’année suivante Jean Sans Peur faisait afficher un temps de 1’33’’ 1/2 après sa victoire dans la même course.

Déjà, en 1909, on avait fait appel à Fred Leyburn pour démontrer les qualités du trotteur français. Une cabale anti-Demi-Sang prétendait que la race avait dégénéré au point de ne plus être capable de tirer la moindre charge et aucune pièce d’artillerie.

La Société du Demi-Sang se prit au jeu et organisa à Vincennes des épreuves dans le but de démontrer l’efficacité du trotteur français. L’une de ces épreuves obligeait les concurrents à courir au trot en traînant une charge de 500 kg. Pour arranger le tout, la pluie se mit à tomber et transforma la piste en bourbier. Les lourdes voitures utilisées à la place des sulkys ultralégers ne pesaient pas moins de 300 kg. L’épreuve se divisait en deux batteries : une pour les jeunes trotteurs, dont Fred Leyburn alors âgé de 4 ans, l’autre pour les anciennes gloires du trot, dont Dakota, le propre frère de Fred Leyburn.

Or, selon le récit du Sport Universel Illustré du 12 septembre 1909, Fred Leyburn s’est littéralement promené pour tirer son chargement de 500 kg, en dépit de la pluie, de la boue, de tous les inconvénients possibles et imaginables, pour l’emporter dans une réduction de 1’47’’ au kilomètre, le tout dans un trot brillant et régulier, qui a fait impression.

Nullement éprouvé physiquement par cet exploit, le fameux champion réapparaissait peu après au sulky et battait son propre record. Il devait d’ailleurs améliorer à plusieurs reprises le record de France.

Il avait rapporté à son heureux propriétaire M. C. Rousseau la somme de 232 408 francs de gains, en France et à l’étranger.

Mais son frère Dakota, qui malgré sa petite taille avait remporté la deuxième épreuve de « trait-tracte », celle des chevaux âgés, fut meilleur que lui au haras.

 

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Fred Leyburn en démonstration

 

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Pro Patria, premier vainqueur du Prix d'Amérique en 1920, puis en 1921

 

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Pro Patria

 

Pro Patria

 

Pro Patria, un fils de Bémécourt, remporta le premier Prix d’Amérique en 1920, devant Nélusko, un fils de Beaumanoir. Beaumanoir et Bémécourt s’étaient rendus célèbres par la rivalité qui les opposa dans les courses au début du XXe siècle. Pro Patria triompha aussi en 1921, réalisant d’emblée le premier doublé du Prix d’Amérique. Pro Patria était né au haras du Bois-de-Troarn, dans le Calvados, chez Monsieur Jean Cabrol, qui le baptisa ainsi par esprit patriotique, en plein conflit mondial. Il battit des champions comme Norbert et Enoch, ou même Passeport, son glorieux contemporain, qu’il domina facilement dans l’édition 1921 du Prix d’Amérique. Par contre, contrairement à Passeport, il se montra plutôt décevant au haras. Il mourut en 1935 à l’âge de 20 ans, trois ans après avoir été acheté par Madame la comtesse de Bellaigue, mère de l’actuel Président de la SECF.  

 

Passeport-00.jpg

Passeport

 

Passeport-734905636_small2dpasseport-1-.jpg

Passeport

 

Passeport-0019.jpg

Passeport, fils d'Helder, s'imposa dans le Prix d'Amérique dès 1922, mais fut rétrogradé à la troisième place au profit de Reynolds V, pour avoir changé de ligne. Il prit sa revanche en 1923, et gagna encore en 1924.

 

Passeport

 

1916, 1917 ayant été peu favorables, on s’en doute, pour le sport hippique, c’est en 1918, à Argentan, que Passeport commença à faire parler de lui. Dès l’année suivante il gagnait dans les deux spécialités du trot, monté et attelé, aussi bien à Paris qu’en province. Sous les couleurs de Monsieur Albert-Victor Bulot, il gagna son premier Prix d’Amérique en 1922, mais son pilote, Bondeau s’étant écarté de la corde, il fut rétrogradé à la troisième place derrière Reynolds V et Ravageur. Il prenait sa revanche dès l’année suivante, sous la conduite de Paul Viel, remportant le Prix d’Amérique 1923, devant Ouistiti et Roi Albert, dans un temps de 1’26’’ 2/5. En 1924, il fut confié au célèbre entraîneur Alexandre Finn, qui le menait aussi en courses. Quelques jours avant le Prix d’Amérique, dont il était déjà le grandissime favori, Passeport se blessa à l’entraînement. Il put toutefois se présenter au départ de la grande course. Un brouillard « à couper au couteau » empêchait de voir les concurrents. Il semblait pourtant qu’au passage devant les tribunes, Passeport avait un retard de 80 mètres environ sur ses principaux adversaires. Dans le virage, les chevaux disparurent à nouveau à travers la brume. Dans les cent derniers mètres de course, un cheval se déchaînait : c’était Passeport venu tout à la fin arracher la décision. Il remportait en 1’26’’3 son deuxième Prix d’Amérique, celui de 1924, devant Re Mac Gregor, qui gagnera l’année suivante, et Roi Albert. Cette année-là, Passeport sera « inabordable ». Parmi ses adversaires, le plus populaire était sans doute Ogotaï-Khan, l’un des rares trotteurs français de ce niveau à présenter une robe de couleur grise, peut-être due à des ancêtres de race Orlov.

 

La gloire de Passeport se poursuivit au haras, où il entra riche de 355 970 francs de gains en courses, pour engendrer les champions : Fou Rire, Port Wine, Nébuleuse V, gagnante du Prix d’Amérique 1943, Rosa Bonheur, et surtout Amazone B, qui comme lui devait gagner deux Prix d’Amérique !

 

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Reynolds V, heureux gagnant du Prix d’Amérique 1922, après la rétrogradation de Passeport

 

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Alexandre Finn, qui devait gagner six fois le Prix d’Amérique en tant que driver ; avec Passeport, en 1924, avec Muscletone en 1935 et 1937, avec De Sota en 1938 et 1939, et avec Mighty Ned, en 1951.

 

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Re Mac Gregor gagne le Prix d’Amérique 1925 devant Tilly

 

 

 

Uranie-00.jpgCouverture

Uranie

 

Uranie-0006.jpgCouverture

Uranie

 

Uranie-la-Muse-du-Trot.jpgCouverture

Uranie

 

Uranie

 

La première reine du trotting avait un nom de Muse, Uranie. Elle fut la première à inscrire trois fois (de façon officielle) le Prix d’Amérique à son palmarès. Il lui arrivait de s’imposer en rendant 75 mètres à tous ses adversaires, ce qui est impensable de nos jours. Elle est encore considérée comme le trotteur du XXe siècle en France, au même titre que Bellino II et Ourasi. Sur 76 courses disputées elle en remporta 47. Elle était célèbre dans le monde entier. Elle gagna ses trois Prix d’Amérique en 1926, 1927 et 1928, et ne fut battue en 1929, que parce qu’elle « explosa » au poteau alors qu’elle rendait 75 mètres à Templier, le vainqueur heureux. Elle avait battu Tienneval, Re Mac Gregor, Ouistiti, Roi Albert, Passeport, Templier, Ulysse, Vassal, Ulder… tous les meilleurs chevaux de l’époque.

Au début de sa carrière, elle fut menée en courses par Lucien Dufour.

Lorsqu’elle fut vendue par M. F. Pollet à M. F. Vanackère, elle passa sous l’entraînement de Valentino Capovilla, qui sut mener en courses cette belle alezane, une championne hors du commun, et lui faire effectuer une carrière exceptionnelle.

A 3 ans, en 1923, elle gagne le Prix de Jumièges (2.400 m), se classe troisième du Prix Conquérant (2.800 m), derrière Ulysse V et Un As, gagne le Prix de Vincennes (2.800 m), devant Un As, Ulysse V, Ugalde, se classe deuxième du Prix de Cornulier (2.500 m à l’attelé), derrière Un As et gagne le Prix d’Amiens (2.825 m), en 1’32’’ 1/25, devant Ulysse, Ugalde et Un As. Total de gains pour l’année : 43.635 AF.

En 1924, à 4 ans, elle termine quatrième du Prix de Verdun (2.875 m), alors qu’elle rendait 50 mètres, troisième du Prix de Rouen (2.525 m) à Vincennes, mais gagne le Prix du Havre et le Prix de Bordeaux, soit au total 26.600 AF.

A 5 ans, en 1925, elle débute l’année par une quatrième place derrière Re Mac Gregor, Revercourt et Tilly dans le Prix de Toulouse (2.825 m), mais elle gagne coup sur coup le Prix de Châteauroux (2.850 m), en 1’29’’ 1/4, devant Ulder, Un Krack, Upsilon V, le Prix de Moulins (2.850 m), en 1’27’’ 7/20, devant Ulm, Un Krack, Ulder, et le Prix de Cherbourg (2.950 m), devant Troarn, Upsilon, Tienneval, Tempête.

Cependant, elle doit s’incliner devant Passeport lors de leur première rencontre, dans le Prix d’Italie (2.500 m), et se contente d’une troisième place derrière le gris Ogotaï-Khan. Elle sera également battue par Re Mac Gregor, Passeport et Revercourt dans le Prix de Copenhague.

 

Elle est encore dominée dans le Prix de Tarbes (2.500 m), dont elle se classe troisième, mais elle s’impose dans le Prix de Caen (2.850 m), devant Vassal, Uva, Ursi V, Ulysse. Elle est à nouveau devancée, cette fois par Ulm, Ulysse et Unann dans le Prix Jockey (3.400 m), mais aligne quatre victoires d’affilée avec le Prix de Lille (2 800 m), qu’elle gagne en 1’28’’ 11/16, le Prix Louis Tillaye (3.400 m), en 1’26’’ 1/16, le Prix Phaëton (2.900 m), dans un temps de 1’35’’ 13/20, et le Prix Lavater (3.450 m), en 1’28’’ 4/5, qu’elle remporte devant Tienneval, Uchourron et Ulysse. Ses gains de l’année s’élèvent alors à 150.550 AF.

 

Elle a 6 ans, en 1926, lorsqu’elle gagne son premier Prix d’Amérique (2.500 m), en 1’28’’5, devant Tienneval, Re Mac Gregor, Ouistiti, Roi Albert, Passeport, Revercourt, Shelty…

 

Elle restera invaincue en France cette année-là, ajoutant à son palmarès le Prix de Rennes (2.900 m), en 1’25’’9, le Prix de Gascogne (2.900 m), en 1’25’’ 9/16, devant Ulysse, Turlurette, Volnay, Uchouron, le Prix de Lille (2.875 m), en 1’25’’9, devant Vassal, Un As, Ulysse, Ugalde, et le Prix de Vire (3.450 m) en 1’29’’ 9/16, devant Vassal, Uchourron, Revercourt, soit au total 137.600 AF.

 

En 1927, à 7 ans, elle gagne le Prix de Toulouse (2.900 m), en 1’26’’ 3/4, devant Ulysse, Turlurette, Tilly, Valpurgis, son deuxième Prix d’Amérique (2.500 m), en 1’28’’ 9/20, devant Templier, Re Mac Gregor, Ulysse, Vassal, Tienneval, Tilly, Ulder…

Elle s’impose également dans le Prix de Belgique (2.250 m), en 1’26’’ 2/5 devant Ouistiti, Vassal, Ulder, Re Mac Gregor, Ulm, Templier… Mais elle est battue par Ulysse dans le Prix de Copenhague (2.575 m), dont elle se classe deuxième en 1’27’’1, devant Tilly et Turlurette. Elle gagne le Prix d’Italie (3.000 m), en 1’25’’9, devant Ulysse, Turlurette, Vassal, Tienneval, Re Mac Gregor…

Elle se classe deuxième du Prix de Rennes (2.925 m), et du Prix de Gascogne (2.900 m), mais gagne en 1’24’’ 7/8, le Prix du Havre (3.475 m) et en 1’22’’ 1/4 le Prix Maurice de Gheest (2.925 m), soit au total 236.150 AF.

 

A 8 ans, en 1928, elle gagne son troisième Prix d’Amérique (2.500 m), en 1’25 1/4, devant Ulysse, Tienneval, Turlurette, Tilly, Templier, Teddy Wilkes, mais elle est battue dans le Prix de Belgique (2.250 m). Elle gagnera encore le Prix de Copenhague (2.575 mètres), en 1’25’’ 1/8, le Prix d’Italie (3.000 m), en 1’25’’, et le Prix du Donjon (3.500 mètres), mais sera à nouveau dominée dans le Prix Maurice de Gheest (2.950 m) et le Prix de la Marne (3.525 m). Cette année-là, elle totalise 197.750 AF de gains.

 

A 9 ans, en 1929, elle est disqualifiée du Prix d’Amérique, pour avoir franchi le poteau au galop alors qu’elle rendait 75 mètres. Elle doit se contenter de la deuxième place dans le Prix d’Italie (3.000 m), mais gagne le Prix de Tokyo (2.375 m), en 1’24’’1, le Prix de Buenos-Aires (2.952 m), en 1’24’’9, le Prix de Rennes (2.950 m), en 1’23’’ 13/20, et le Prix de Soissons (2.325 m), en 1’23’’ 1/2. Mais à Châteaurenard, alors qu’elle court le Prix Uranie (2.525 m), qui lui rend hommage, elle doit se contenter d’une troisième place.

C’est à Marseille qu’elle gagne en 1’22’’ 1/25, le Prix Pro Patria (2.650 m). Elle restera ensuite sur des deuxièmes places dans le Prix du Conseil Général (3.100 m), à Marseille, le Prix Ariste Hémard (3.000 m), à Vincennes, et le Prix Louis Tillaye (3.525 mètres) toujours à Vincennes, dans lequel elle devait rendre 75 mètres à sa future grande rivale Amazone B. Elle totalisait pour l’année 116.775 AF de gains.

 

Enfin, en 1930, alors qu’elle à 10 ans, elle se classe deuxième d’Amazone B, dans le Prix d’Amérique (2.500 m), devançant Benjamin II, Templier, Capucine X, Sam Williams, et aussi Volga II… Mais elle gagnera le Prix d’Angleterre (2.300 m), en 1’26’’ 3/20, et quittera définitivement la compétition après le Prix d’Italie.

 

Au total, dans toute sa carrière, elle a gagné 5.581.250 AF, en France, plus 909.060 AF à l’étranger. Elle avait établi un record de 1’20’’6. Elle gagna souvent en Italie, notamment à Milan et à Cesena, où elle fut le premier trotteur français à remporter le Campionato Europeo, et le seul jusqu’à la victoire d’Idéal du Gazeau, en 1980, dans cette même épreuve. Le jour du 50anniversaire de l'Assocition du Trotteur de Vienne, en 1928, sur l'hippodrome de Krieau, à Vienne, en Autriche, elle battit le champion trotteur américain Guy Bacon à l'issue d'un fameux duel, qui devait captiver le public autrichien.

 

Sa gloire rejaillira au travers des exploits de Gélinotte, une petite-fille digne d’elle, et de Roquépine, son illustre arrière-petite-fille. Elle est la mère de Kairos, un très grand étalon.

 

 

Amazone-B-00.jpgCouverture

Amazone B

 

Amazone B

 

Amazone B se révéla assez tard, et Théo Vanlandeghem, son entraîneur, dut faire preuve de patience avec elle. Mais elle était la fille du grand Passeport et devait faire parler l’immense talent qu’elle avait hérité de son père un jour ou l’autre. Lorsqu’elle parvint au sommet, elle ne joua plus que les premiers rôles. Son duel avec Uranie dans le Prix d’Amérique 1930, devant 40.000 spectateurs venus y assister, a marqué une des pages de l’histoire du trotting. C’était la cinquième participation d’Uranie dans la grande épreuve, qu’elle avait déjà remportée à trois reprises, ce qui l’obligeait à rendre 50 mètres à plusieurs concurrents, dont Amazone B, et 75 mètres à tous les autres. Mais Amazone B avait tant gagné durant l’année 1929, qu’elle était elle-même pénalisée de 25 mètres bien que ce fût pour elle sa première tentative dans cette grande épreuve. Elle avait déjà battu Uranie dans le Prix Louis Tillaye, grâce à 75 mètres d’avance sur sa grande rivale. Elle s’était également imposée dans les Prix de Belgique et de Copenhague, qui servaient alors de préparatoires à ce Prix d’Amérique. Si elle tenait son endurance et sa résistance de son père Passeport, elle devait sa vitesse légendaire à sa mère, l’américaine Anna Maloney, importée de Belgique en 1921. Uranie trotta en 1’25’’, ce qui constituait un record, mais elle ne put jamais rejoindre sa brillante cadette, qui avait pris le large et le vent en poupe, pour s’imposer en 1’26’’ 1/12.

On venait d’assister à un changement de pouvoir.

Dans les Prix d’Amérique 1931 et 1932, Amazone B dut subir la loi de l’italo-américain Hazleton, mais elle triompha à nouveau en 1933 dans la grande épreuve, qu’elle remportait en 1’24’’ 1/25, devant Guy Fletcher, Net Worth, Plucky, Heinrich, un champion venu d’Autriche, titulaire de 25 victoires en 1932, Locke Bunter, et six autres chevaux, bien que devant leur rendre 25 mètres.

Amazone B courut beaucoup durant sa carrière, pour remporter 54 victoires en 131 tentatives, et 1.551.330 AF. Elle avait un record de 1’21’’9. Elle était la première à faire de Passeport, le premier gagnant d’un Prix d’Amérique à avoir engendré un autre gagnant de Prix d’Amérique. Cet honneur revint à nouveau à Passeport en 1943, grâce à la victoire de son autre fille, Nébuleuse V, mais il faudra attendre le succès d’Abo Volo, en 1997, pour voir un deuxième gagnant de Prix d’Amérique, en l’occurrence Lurabo, vainqueur de la grande épreuve en 1984, honoré de la même façon.

 

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Hazleton, le « tombeur » d’Amazone B, vainqueur des Prix d’Amérique 1931 et 1932

 

Amazone-B-renoue-avec-la-victoire-Prix-d-Amerique-1933.jpgCouvertureAmazone B renoue avec la victoire dans le Prix d’Amérique 1933

 

 

Walter-Dear---Charley-Mills--1-.jpgCouvertureWalter Dear, américain d’origine, offrit à l’Allemagne le Prix d’Amérique 1934

 

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Walter Dear en 1929, l’année de sa victoire dans l’Hambletonian

 

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Muscletone remporte le Prix d’Amérique 1935

 

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Javari redonne le Prix d’Amérique à la France en 1936

 

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Javari

 

 

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Muscletone, déjà vainqueur en 1935 pour le compte de l’Italie, récidive dans le Prix d’Amérique en 1937

 

De-Sota-0015.jpgCouverture

De Sota prolonge le règne des Italo-américains dans le Prix d’Amérique en 1938 et 1939

Uranie et Valentino Capovilla

Uranie et Valentino Capovilla

La légende d'Uranie

Ogotaï Khan (ou Ogotaï-Khan) l'un des rares trotteurs français connus à robe grise

Ogotaï Khan (ou Ogotaï-Khan) l'un des rares trotteurs français connus à robe grise

Un trotteur français gris, très rare !

Un trotteur français gris, très rare !

Sam Williams, le célèbre étalon américain, participa au Prix d'Amérique 1926, dont il se classa sixième.

Sam Williams, le célèbre étalon américain, participa au Prix d'Amérique 1926, dont il se classa sixième.

Nébuleuse V, l’autre fille de Passeport à avoir gagné le Prix d’Amérique, rebaptisé Grand Prix d’Hiver, sous l’occupation allemande, en 1943

Nébuleuse V, l’autre fille de Passeport à avoir gagné le Prix d’Amérique, rebaptisé Grand Prix d’Hiver, sous l’occupation allemande, en 1943

Ovidius Naso

Ovidius Naso

Ovidius Naso

 

Hervé Céran-Maillard se glorifiait des succès remportés par son champion Kozyr, un homonyme de l’étalon Orlov, lorsque lui naquit, en 1936, dans son célèbre haras de Fleuriel, un poulain issu d’Hellanvilliers et de Fleuriel, justement, qu’il baptisa Ovidius Naso, en raison de sa passion pour les poètes latins. (Ovidius Naso étant le nom latin du grand poète Ovide, l’auteur de l’Art d’aimer et des Métamorphoses entre autres). Dès sa première saison de courses, à 3 ans, aux côtés d’O Lapize, Odoacre, Oviédo II, Odessa V, Ovidius Naso s’inséra dans le peloton de tête des meilleurs sujets de sa génération. Parmi ses cinq victoires, à cet âge, il faut citer le Saint-Léger du Demi-Sang, à Caen, un classique au trot monté.

A 4 ans, en 1940, Oviédo II le battit dans le Prix de Croix et dans le Critérium, mais il gagna le Prix de Vincennes, au trot monté, en 1’27’’7, et le Prix d’Epinal sur 2.650 mètres. Son total de gains s’élevait alors à 120.000 AF.

Il s’épanouit complètement durant son année de 5 ans, en 1941, remportant les Prix de Saint-Malo, de Croix, du Donjon, d’Aquitaine, de Lyon, de la Bresse… Dans le Prix Pierre Plazen, il fit une forte impression en rendant 75 mètres à Pharaon, le jeune champion en pleine ascension ; et il conclut son année en beauté en gagnant le Prix Marcel Laurent, en 1’25’’9, devant Nébuleuse V, la fille de Passeport. Ses gains s’élevaient alors à 435.500 AF.

A 6 ans, en 1942, il gagna le Prix Doynel de Saint-Quentin (2.625 m), en 1’27’’5, devant Oviédo II, se classa quatrième du Grand Prix d’Hiver (le Prix d’Amérique rebaptisé), derrière Neulisse, Oviédo II et Notre Williams, mais gagna le Prix Roederer, le Prix d’Anjou, le Prix de Paris (3.450 m), dans lequel il réussit l’exploit de trotter en 1’26’’8.

Après sa deuxième place dans le Prix du Poitou, il fut accidenté, et l’on ne le revit qu’en fin d’année dans le Prix Ariste Hémard (3.425 m), qu’il remporta en 1’27’’8, devant Notre Williams et Nas T. Ses gains s’élevaient alors à 400.000 AF.

Il sera à nouveau accidenté dans le Grand Prix d’Hiver 1943, remporté dans le brouillard par Nébuleuse V, devant Oviédo II, et dont l’allocation atteignait pour la première fois un million de francs. On ne revit pas Ovidius Naso avant le Grand Prix d’Eté (2.650 m), qu’il remporta en temps record, 1’24’’4, devant Priola et Profane. S’il était battu dans le Prix Guy Le Gonidec, bien qu’il devançât à nouveau Profane, il s’imposait encore dans le Prix de la Bresse (2.300 m), en 1’24’’3. Ses gains étaient à présent de 510.000 AF.

Il ne courut pas à 8 ans, mais s’affirma à nouveau à 9 ans, en 1945, année qui le vit enfin gagner son premier Prix d’Amérique, devenu le Grand Prix d’Hiver.

Vincennes étant réquisitionné par l’armée américaine, Enghien accueillit le Prix d’Amérique et le programme classique habituellement disputé sur le Plateau de Gravelle.

Ovidius Naso, cette année-là, s’imposa donc à Enghien, sur le Plateau de Soisy, où il remporta le Prix Ephrem Houël (2.350 m), en 1’25’’, devant Nas T et Nébuleuse V. Puis ce fut son triomphe dans le Grand Prix d’Hiver (2.850 m), qu’il remporta en 1’23’’7, devant la championne Rosa Bonheur, Québec VIII, Ri, Riga, Rossignol II, Nébuleuse V… Il gagna également le Prix du Poitou (2.850 m), en 1’23’’7, le Prix du Dauphiné (2.750 mètres), en 1’24’’1, et pour finir l’année le Prix du Pin (2.700 m), en 1’31’’5.

Mais il avait été battu dans les Prix de Bourgogne et de Joinville, ainsi que dans le Grand Prix d’Eté. Ses gains s’élevaient quand même à 956.360 AF.

Roger Céran-Maillard, qui le menait en courses, avait su le maintenir en forme jusqu’à l’âge de dix ans, malgré quelques accidents. Ainsi, en 1946, il put entamer une dernière campagne et remporter un deuxième Grand Prix d’Hiver, en dépit du retour de champions étrangers, comme l’italien Mistero, le belge Quick Star. Il gagna d’abord le Prix de Bourgogne (2.350 mètres), en 1’24’’1, devant Siky du Padouin et Qui Qui IV, puis le Prix d’Amérique (2.800 mètres), qui retrouvait son nom d’origine, bien qu’il se disputât encore à Enghien.

Cette année-là, il y avait tant de partants, qu’il fut décidé de courir deux épreuves qualificatives, avant d’en découdre plus tard avec les chevaux qualifiés dans une épreuve finale. Ovidius Naso remporta la première manche qualificative, courue le 20 janvier, devant Sammy, Lord Maire, Profane, Ri, Siky du Padouin et Quito, alors que Pharaon et Son Petit Fils étaient non placés.

Quick Williams remporta la deuxième épreuve, disputée le même jour, devant Mistero, Quick Star, Qui Qui IV, O Lapize, Rosa Bonheur, Rossignol II et Quiproquo II.

La finale, courue le dimanche 3 février, en l’absence de Sammy sans doute blessé, revint à Ovidius Naso, qui s’imposa en 1’26’’6, par un temps exécrable, au grand regret des Italiens, devant Ri, Quick Star, Lord Maire, Mistero, Profane, Quick Williams et Rosa Bonheur.

Cette année-là, Ovidius Naso gagna aussi le Prix Ephrem Houël (2.350 m), en 1’24’’4, devant Pharaon, alors que Sammy se classait quatrième, puis le Prix Norbert (2.425 m), à Châteaurenard, en 1’30’’5. Il sera troisième, alors qu’il rendait 50 mètres à Rien Ne Va Plus et Queensland D, dans le Prix Trianon (2.175 m), toujours à Châteaurenard. Il ira ensuite se faire applaudir à Marseille, dans le Prix Victor Régis, disputé sur 3 000 mètres, et dans lequel il s’intercalera entre Robert le Diable et Smoki H, puis dans le Prix de Sisteron (3.025 m), qu’il remportera en 1’28’’3, et finalement dans le Grand Prix d’Eté (2.575 m), qu’il gagnera en 1’25’’. Il terminera sa carrière, riche de 3 823 040 AF, par une quatrième place dans le Prix de Rome (3.375 m), derrière Train Bloc, Vosges, Son Petit Fils, alors qu’il rendait 50 mètres.

Pharaon, qui restait sur une série de performances éblouissantes, l’avait battu dans un duel sur 2.700 mètres, proposé par Madame Marsang, et accepté un peu à contrecœur par Hervé Céran-Maillard, car son champion n’était pas au mieux de sa forme. Il devait prendre sa revanche sur Pharaon, comme on l’a vu, dans le Prix Ephrem Houël.

Ovidius Naso, une fois entré dans la légende, se retira en Suisse, où il mourut en 1964. 

Hervé Céran-Maillard, l’heureux propriétaire du haras de Fleuriel où naquit son champion, Ovidius Naso

Hervé Céran-Maillard, l’heureux propriétaire du haras de Fleuriel où naquit son champion, Ovidius Naso

Roger Céran-Maillard, entraîneur-driver d’Ovidius Naso, auxquels il fit gagner deux Prix d’Amérique ; il remportera un troisième Prix d’Amérique, en 1955, avec Fortunato II, aux dépens de la grande Gélinotte

Roger Céran-Maillard, entraîneur-driver d’Ovidius Naso, auxquels il fit gagner deux Prix d’Amérique ; il remportera un troisième Prix d’Amérique, en 1955, avec Fortunato II, aux dépens de la grande Gélinotte

Statue en bronze à l'effigie d'Ovidius Naso

Statue en bronze à l'effigie d'Ovidius Naso

Ovidius Naso bat Pharaon dans le Prix de la Bresse

Ovidius Naso bat Pharaon dans le Prix de la Bresse

A cette époque la génération des « S » avait fourni un certain nombre de champions, dont Sa Bourbonnaise, Sammy, Smoki H, Son Petit Fils et aussi Souarus, qui s’illustra au trot monté, en remportant notamment trois fois le Prix de Cornulier, en 1946, 1947 et 1948.

Souarus

Souarus

Souarus

Souarus mit à l’honneur le célèbre haras des Rouges Terres dans l’Orne, où il naquit en 1940, du grand étalon Hernani III, qui lui transmit son aptitude pour les courses au trot monté. Monté par Maurice Riaud, il gagna le Prix de Vincennes, à 3 ans, mais dut subir la loi de Sa Bourbonnaise dans le Prix du Président de la République, à 4 ans, et le Prix de Normandie, à 5 ans. En prenant de l’âge, il s’affermit au point de succéder à Quinio, son demi-frère et compagnon d’écurie, au palmarès du Prix de Cornulier, l’épreuve reine du trot monté, qu’il remporta trois fois de suite, en 1946, 1947, et 1948.

C’était un beau cheval de 1,62 m au garrot, qui ressemblait davantage à sa mère, Etigny, qu’à son père Hernani III, un grand étalon de 1,70 m. Contrairement à ses demi-frères, Quinio et Atus II, comme lui fils d’Hernani III, il ne fut pas un très bon reproducteur au haras.

Souarus, vainqueur de trois Prix de Cornulier, en 1946, 1947 et 1948.

Souarus, vainqueur de trois Prix de Cornulier, en 1946, 1947 et 1948.

Mistero premier trotteur italien né en Italie à remporter le Prix d’Amérique en 1947

Mistero premier trotteur italien né en Italie à remporter le Prix d’Amérique en 1947

Mighty Ned marque le retour au sommet des Italo-américains en remportant le Prix d’Amérique 1948 ; or, il gagnera à nouveau, en 1951

Mighty Ned marque le retour au sommet des Italo-américains en remportant le Prix d’Amérique 1948 ; or, il gagnera à nouveau, en 1951

Venutar, premier trotteur à réussir le doublé Prix d’Amérique-Prix de Cornulier, mais il doit partager la victoire avec Atus II dans le Prix de Cornulier.

Venutar, premier trotteur à réussir le doublé Prix d’Amérique-Prix de Cornulier, mais il doit partager la victoire avec Atus II dans le Prix de Cornulier.

Venutar

Venutar courut d’abord dans l’ombre de Voronoff, premier leader de la génération. Drivé par Ferdinand Réaud, il prit le devant de la scène en 1949 lorsqu’il battit le crack italo-américain Mighty Ned dans le Prix d’Amérique, mais avec il est vrai 25 mètres d’avance sur son rival, suivant le règlement en vigueur à l’époque, qui pénalisait les tenants du titres et les anciens gagnants de la grande épreuve. En mettant fin à une longue domination étrangère, Venutar redonnait le Prix d’Amérique à la France et réussissait l’exploit de s’imposer aussi dans le Prix de Cornulier, courut une semaine plus tard, mais en partageant la victoire avec Atus II, le futur père de la grande Roquépine.

Il reste dans les mémoires des turfistes et amateurs de course au trot comme le premier auteur du fameux doublé Prix d’Amérique-Prix de Cornulier, rarement réalisé depuis. En 1949, il avait aussi gagné le Prix de l’Ile-de-France, autre grande course au trot monté.

Contrairement à Voronoff, Venutar ne fut pas un bon étalon au haras.

Atus II, qui partagea la victoire avec Venutar dans le Prix de Cornulier 1949, est le père de la grande Roquépine.

Atus II, qui partagea la victoire avec Venutar dans le Prix de Cornulier 1949, est le père de la grande Roquépine.

Puis ce fut Venutar, qui en 1949 réussit l’exploit de remporter pour la première fois la même année le Prix d’Amérique et le Prix de Cornulier, le championnat du monté, qui à l’époque se courait après l’épreuve reine des trotteurs attelés.

Il dut toutefois partager sa victoire avec Atus II dans le Prix de Cornulier. Atus II sera le père de la grande Roquépine.

 

Juste avant Gélinotte, une championne populaire défraya la chronique, elle s’appelait Cancannière…

Le trotteur français, par Jean-Pierre Reynaldo, Editions Lavauzelle
Le trotteur français, par Jean-Pierre Reynaldo, Editions Lavauzelle

Le trotteur français, par Jean-Pierre Reynaldo, Editions Lavauzelle

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 00:30

Les trotteurs français

 

Les origines du trotteur français remontent au pur-sang arabe (Godolphin Arabian ou Darley Arabian) ; qu’il soit russe, américain ou français, le trotteur a pour ancêtre l’un de ces magnifiques pur-sang arabes, qui ont toujours fasciné les hommes, et les plus grands conquérants, d’Alexandre le Grand à Napoléon, en passant par Hannibal ou Jules César ; et, à l’époque des croisades, l’empereur Saladin et ses ennemis, les croisés.

Mais la sélection de la race du demi-sang trotteur normand se fit vers 1836, à l’époque où se couraient sur la piste de l’hippodrome de Cherbourg les premières épreuves officielles réservées aux trotteurs. En dehors de celle des pur-sang arabes déjà cités, d’autres races ont contribué à la création du trotteur français, notamment celle des Norfolk, ancêtres des Hackney actuels, ainsi que des demi-sang anglais, des pur-sang anglais, puis des Hackney.

Plus tard on note l’apport de sang Orlov, celui de Kozyr (1877), et de trotteur américain, ou Standardbred, par le biais de Sam Williams (1922), de The Great McKinney (1922), et de leur ancêtre Hambletonian 10 (1849), puis, plus récemment de Star’s Pride et de Ayres, qui de leur union avec la célèbre Roquépine, ont donné Florestan et Granit.

De The Great McKinney descendent par Kairos : Hermès D, Hairos II, Ephedra, Euripide, la légendaire Gélinotte, (donc Lurabo, Ourasi, Abo Volo…), et aussi Pick Wick, Jalna IV (la mère de Roquépine)… ; et par Ogaden : Feu Follet X, Petit Amoy F, Tabriz… ; de Sam Williams, Mousko Williams, Carioca II, Seddouk, Jariolain… ; de Carioca II, descendent Vanina B, (la mère de Jorky), mais aussi Idéal du Gazeau.

Florestan nous a donné Opus Dei, Passionnant, Peccadille, Podosis, Pythagoras, Québir de Chenu, Quito de Talonay… Granit est le père de Quartz.

 

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Le trotteur français a donc des origines communes ou très proches avec d’autres races de trotteurs, car, dans toutes ces races, l’aptitude au trot vient de chevaux Norfolk et aussi du pur-sang Sampson, et, en ce qui concerne la race française, du pur-sang anglais Orville (1799), du Norfolk Phoenomenon (1845).

Les chefs de lignées de la race furent Conquérant (1858), Lavater (1867), Normand (1869), Niger (1869), et Phaëton (1871), dont sont issus, au début du XIXe siècle, 95 % des trotteurs français. La suprématie de Conquérant s’est imposée par la suite ; c’est de lui que descend Fuschia (1883) qui, avec Phaëton a légué les principaux caractères de la race. Normand y a contribué aussi, de façon plus partielle.

 

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Cependant, le trotteur français n’est pas toujours conforme au modèle standard, car, comme pour les autres races de chevaux de course, il est davantage sélectionné pour ses aptitudes fonctionnelles que pour sa morphologie. Le trotteur français est beaucoup moins précoce que le trotteur américain, mais il dure plus longtemps ; il est moins rapide, en principe, sur les courtes distances comme le mile (1 609 mètres), mais il est bien meilleur sur les longues distances, car il a beaucoup plus d’endurance ; en outre, il présente grâce à sa conformation physique des prédispositions pour les courses de trot monté.

 

Le stud-book de la race, institué en 1922, fut rigoureusement clos en 1941, avant d’être rouvert récemment à certains reproducteurs de race américaine comme Workaholic ou Viking’s Way, le père d’un certain Jag de Bellouet, et aussi de Joyau d’Amour, mais également grand-père de Ready Cash et de Timoko.

 

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C’est de la lignée de Conquérant que descend Kerjacques (1954-1981), le plus grand reproducteur de l’après-guerre ; en 21 saisons de monte, ce grand sire, acheté par les Haras Nationaux en 1960, et stationné au haras d’Angers, a donné une pléiade de champions, dont les quatre plus célèbres furent Toscan, Une de Mai, Eléazar et Jorky, qui suffisent à assurer sa renommée ; mais Kerjacques est aussi le père de la poulinière Ua Uka, mère de deux autres cracks d’exception : Fakir du Vivier et Hadol du Vivier. En outre, Kerjacques a assuré sa succession au haras grâce à son fils Chambon P, devenu à son tour un fameux reproducteur, et le meilleur de son époque.

 

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De la lignée de Phaëton descend Quioco, qui fut un champion sur la piste dans les deux spécialités (monté, attelé), avant de devenir un bon étalon ; il a produit de beaux alezans, puissants et musclés, arborant souvent comme lui la liste en tête : Clissa, Ino Ludois, Jiosco, Minou du Donjon, Strabo, ou la pelote : Nodesso. Il est aussi le père du classique Elpénor, d’Idylle du Corta, de Luga, de Narisso, qui ont tous révélé leur aptitude au monté.

 

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Le trotteur français est un cheval solide, de structure robuste et imposante, de type longiligne. La hauteur au garrot est de 1,55 à 1,65 m. Le fond de la robe est bai, bai foncé, noir, alezan, alezan brûlé, rarement gris. Il a une belle tête, bien attachée, le profil rectiligne, le front large, les oreilles longues et écartées, l’œil vif, les naseaux larges. L’encolure est musclée, bien conformée, large à la base et bien attachée ; le garrot est saillant et sec, la ligne dorsolombaire droite ; dos et reins sont bien développés, la croupe est longue, large et légèrement oblique, la queue attachée un peu bas, le thorax large et profond, le ventre rentré, l’épaule musclée et bien inclinée. Ses membres sont fins mais musclés et bien conformés ; le pied large est parfois délicat et mieux adapté aux terrains légers. La peau est fine et élastique.

Le record « officieux » des femelles appartient à Fan Idole, qui a trotté en 1’9’’8, sur la distance du mile (1 609 m), en se classant deuxième de Varenne dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur à Cagnes-sur-Mer. Késaco Phédo, lors de sa victoire en 2004, dans la même course, a réalisé 1’9’’9, sur la même distance. Mais le phénoménal Jag de Bellouet a réalisé 1’9’’9 en s’imposant sur la même distance à Enghien.

(Ces références datant de 2005 sont à mettre à jour). Timoko, en 2017, a battu le record de Varenne, le portant de 1'9''6 à 1'9''5, toujours dans ce fameux Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur à Cagnes-sur-Mer ! En 2018, Bold Eagle a renoué avec la victoire dans ce fameux Grand Critérium de la Côte d'Azur à Cagnes-sur-Mer, en faisant afficher à son tour un record de 1'8''9 !

 

Les courses au trot apparaissent assez tard en France, sur la plage de Cherbourg, en 1836, du moins de manière officielle, sous l’organisation d’Ephrem Houël. Cependant, avant cette date, on courait déjà au trot dans de nombreuses villes, à l’occasion de foires annuelles, mais de façon beaucoup plus « anarchique ».

 

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Jean-Baptiste Huzard a parlé de courses au trot à la fin du XVIIIe et au début du XIXesiècle, à propos de chevaux trotteurs, allant de Paris à Versailles, et vice-versa, en moins de quarante minutes, ce qui est impossible à cette époque ; l’histoire est sans doute vraie, mais les temps chronométrés sont faux.

Il apparaît que cette mode de courir au trot en France soit venue de Hollande et peut-être aussi d’Angleterre. Les nobles, qui avaient fui la Révolution de 1789, ramenèrent de ces pays le goût des courses de pur-sang, mais aussi celui des joutes entre superbes attelages de chevaux de race Norfolk pour les îles Britanniques, et de Frisons aux Pays-Bas.

Les courses au trot apparaissent en France, au début du XIXe siècle, dans la région parisienne, puis ailleurs et surtout en Normandie sous forme de paris organisés.

En 1827, le général Oudinot, fameux cavalier, tenta avec une jument anglaise réputée pour les qualités de son trot, de parcourir à cheval vingt-huit kilomètres en une heure, la distance séparant Saumur de La Flèche, et ce uniquement au trot. Il perdit son pari de trois minutes, à cause de la pluie, et des encombrements provoqués par ce fâcheux caprice de la « météo ». Cependant, il fit des adeptes et ce genre de pari se répéta à maintes reprises.

 

En 1830, un trotteur anglais, sans doute de race Norfolk, appartenant au comte d’Hirisdale, fut opposé à une jument mecklembourgeoise, propriété d’un Monsieur Crémieux. Les chevaux étaient attelés à un « solket », l’ancêtre du « sulky ». Ce nom apparaîtra dans la langue française à partir de 1860, alors qu’il existait en Amérique depuis 1803.

De nombreuses villes, comme Nantes, Saint-Brieuc, Aurillac, Strasbourg, Nancy revendiquèrent l’origine des courses au trot, mais rien ne peut le confirmer.

Cet honneur revient donc à Cherbourg en raison du caractère officiel de ces premières épreuves de courses au trot disputées, à partir de 1836, sur la piste d’un hippodrome dessiné sur la plage. C’est aussi à partir de cette date qu’est créée la race du trotteur français.

 

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C’est à Ephrem Houël que l’on doit le succès des courses au trot en France, et leur naissance officielle à Cherbourg, berceau du trot français. Il est l’auteur d’un Traité des Courses au Trot, dans lequel il explique comment lui est venue cette idée d’instaurer ce sport de manière officielle en France, grâce au succès qu’il connaissait déjà en Angleterre, en Russie, en Hollande, en Norvège, en Amérique, et même en Italie, surtout à Padoue où fut créée une race de chevaux adaptés à ce genre de courses.

 

M. Le Magnen, un riche marchand de vin de Cherbourg, s’intéressa à son projet et lui offrit les moyens de le réaliser dans cette ville de Cherbourg, dont il était originaire. Les choses n’étaient pas si simples, la ville de Cherbourg ne disposant même pas d’un hippodrome ; et il n’y en avait d’ailleurs que cinq en France à cette époque : Paris, le Pin, Saint-Brieuc, Aurillac et Limoges. Le maire de Cherbourg, Monsieur Noël Agnès proposa alors d’utiliser les terrains du Polygone d’artillerie de la marine. Un champ de courses fut tracé sur les grèves plates qui s’étendaient de la terrasse des bains à la redoute de Tourlaville et au-delà. L’emplacement était favorable car l’espace compris entre la mer et le rivage contenait aisément la largeur de l’anneau devant former la piste de l’hippodrome. Les prix offerts, grâce à une souscription organisée par les amateurs de la ville et complétée par une subvention du conseil municipal, étaient assez importants pour attirer les bons chevaux de la région. La réunion dura deux jours : les 25 et 26 septembre 1836. Une foule nombreuse était venue à cette grande première, avec notamment des personnalités régionales et parisiennes, dont un certain Monsieur Lair, qui devait par la suite se consacrer au développement des courses au trot à Caen.

Le programme était mixte, avec des épreuves au trot et d’autres au galop ; c’est ainsi qu'un cheval gris âgé de 7 ans, nommé Haguard, et monté par Auguste Mayer, remporta une épreuve au trot en 4’20’’, mais aussi une au galop.

Pourtant, malgré ce succès indiscutable, les courses de Cherbourg tombèrent rapidement en désuétude, et furent même supprimées en 1849.

La ville de Caen, dans le Calvados, prit alors le relais. C’est encore à Ephrem Houël que l’on doit la création du fameux hippodrome de « La Prairie », à Caen. L’inauguration prévue en juillet 1837, fut reportée aux 26 et 27 août 1837, afin de laisser aux propriétaires le temps de dresser et entraîner leurs chevaux. La première réunion se déroula le samedi 26 août 1837, avec quatre épreuves réservées aux trotteurs. L’épreuve majeure fut le Prix du Gouvernement, couru sur 4 000 mètres et doté de 2 400 francs. Il s’adressait à des attelages doubles, tirant de lourdes voitures à quatre roues. Les deux vainqueurs en furent Enragé, à M. Godefroy, et Solide, à M. Tillard. Ils battaient Coquette et Sultane, à M. Disson, que suivaient Pegasus et Hamilton, à M. Basly. Le spectacle fut grandiose et très apprécié.

Un règlement s’était créé en même temps que ces premières épreuves pour trotteurs à Caen : il parlait de deux chronomètres pour enregistrer les temps parcourus par chaque cheval durant la course, et de la pénalité infligée au cheval ayant rompu le trot sur plus de deux foulées ; son cavalier étant alors contraint de l’arrêter et de lui faire faire un tour sur lui-même sous peine d’être éliminé s’il s’y refusait. On venait d’écrire une page de l’histoire du trot.

 

De nombreuses villes comprirent l'avantage qu'elles pouvaient tirer de ces courses au trot. Elles amenaient de nouveaux débouchés pour les éleveurs de chevaux, tout en attirant de nombreux curieux, prêts à dépenser leur argent les jours de foire, ce qui intéressait beaucoup les commerçants. Toujours sous l'impulsion d'Ephrem Houël et aussi de quelques notables gagnés par cette nouvelle frénésie du trot, des hippodromes apparurent un peu partout, comme à Dieppe (1837), Saint-Lô, Angers, Boulogne-sur-Mer (1838), Langonnet (1839), Alençon, La Martyre (1840), Mezières-en-Branche (1844), Falaise (1846), Mortagne (1851), et ailleurs.

Même Chantilly, le fief des pur-sang, le 16 mai 1847, jour du Prix du Jockey-Club, organisa une course au trot, qui se courut en ouverture et fut réservée aux amateurs.

 

En 1850, le Conseil supérieur des Haras, soucieux de développer les courses au trot et d’améliorer la race du trotteur français, demanda que le budget qui leur était accordé soit augmenté ; les sommes versées passèrent alors à 92 000 francs, dont plus des deux tiers étaient réservés aux trotteurs montés. Deux ans plus tard, en 1852, plus de 100 000 francs étaient offerts sur quarante-cinq hippodromes ; ces prix étaient partagés entre trois cents lauréats environ.

Mais, en cette même année, un clan hostile au trot profita des profonds changements dans l’Administration des Haras pour faire supprimer les subventions d’Etat, ce qui porta un coup terrible au monde du trotting. Le nombre des courses au trot chuta de 103 à 31, et beaucoup d’hippodromes disparurent.

En 1857 naquit la Société Générale des Courses de Normandie, dont le but principal fut au départ d’obtenir le rétablissement des subventions. Les organisateurs obtinrent gain de cause en 1858, le rapport du budget de l’agriculture au corps législatif concluant qu’il fallait non seulement rétablir les encouragements financiers, mais veiller également au bon développement des courses au trot, qui avaient su prouver leur utilité dans le pays.

Mais, en 1860, les Haras Nationaux, déjà en bute à des attaques permanentes depuis plusieurs années, virent leur propre existence menacée. Une commission spéciale fut chargée de statuer sur leur sort. Le vote pour le maintien des Haras l’emporta de justesse, à treize voix contre douze et une abstention. Cette faible majorité était également favorable aux courses au trot, alors que la minorité leur était opposée.

M. Waleski, ministre d’Etat, chargé par l’Empereur de résumer les débats et de départager les deux camps, prit résolument la défense des Haras et celle des courses au trot par la même occasion ; le maréchal Randon conduisait le clan des partisans et le prince Jérôme Napoléon celui des opposants, qui furent aussi les perdants.

Une réorganisation des Haras et des courses s’ensuivit ; le 19 décembre 1860, un décret signé de Napoléon III plaça le général Fleury (1815-1884) à la tête des Haras Nationaux. Le Grand Ecuyer devait occuper cette place jusqu’à la chute du Second Empire en 1870. Sa nomination à ce poste marqua un tournant dans l’histoire du trotting.

 

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Général Fleury

 

 

 

Le 21 octobre 1864, à Caen, fut fondée la Société d’Encouragement pour l’Amélioration du Cheval de Demi-Sang, avec à sa tête un comité de 18 membres, qui nomma à son tour son bureau : le marquis de Croix fut élu président ; le marquis de Cornulier, directeur ; le comte de Germiny et Monsieur Désiré Desloges, vice-présidents ; le comte d’Osseville, secrétaire.

Grâce à son premier président, le marquis de Croix (1864-1871), puis son successeur, le marquis Gontran de Cornulier (1871-1898), la nouvelle société s’affirma peu à peu sur l’ensemble du pays. Mais le succès des courses au trot se limitait surtout à la Normandie, les sociétés parisiennes, entièrement vouées au pur-sang, ne manquaient pas de qualifier les courses de trotteurs de « courses de paysans ».

Il faut dire que les épreuves du XIXe siècle réservées aux trotteurs étaient peu attrayantes ; elles réunissaient peu de partants, et il y avait tant de différence entre le favori de la course et ses adversaires, qu’on se limita bientôt à deviner non pas qui serait gagnant, mais avec combien de longueurs d’avance le gagnant franchirait le poteau d’arrivée.

En fait, la race du trotteur français n’était pas encore vraiment conformée et les lots proposés dans ces courses manquaient d’homogénéité.

Cela était encore vrai à l’époque d’Uranie, qui devait parfois rendre 75 mètres et plus à ses adversaires pour leur donner une chance de s’imposer.

Mais la célèbre jument, qui fut la première à remporter trois fois le Prix d’Amérique, en 1926, 1927 et 1928, était déjà une championne d’exception, comme le seront aussi Gélinotte, Roquépine, Une de Mai, ou encore chez les mâles : Jamin, Bellino II et Ourasi.

En plus du peu d’intérêt qu’offraient les courses de trotteurs, au XIXe siècle, et en dépit de quelques marquis et comtes à la tête de la société des courses au trot, on se heurtait aussi à une lutte des classes, avec d’un côté les paysans et les bourgeois favorables au trot, et de l’autre l’aristocratie tout entière acquise à la cause du galop, qui ne jurait que par le pur-sang anglais et n’imaginait même pas qu’on puisse se constituer une écurie de course autrement qu’avec des pur-sang anglais. 

 

De 1840 à 1870, il n’existait pas encore de programme classique pour trotteurs. Les courses étaient le plus souvent disputées au trot monté, et s’adressaient aux chevaux de la région, sans tenir compte de l’âge, du sexe ou des origines des concurrents. Les courses attelées existaient déjà mais, pour éviter les accidents, le départ était donné avec un certain temps de décalage, qui nuisait à l’intérêt de la course.

En 1861, la société de Rouen, pour gagner davantage de public, organisa une « course à l’américaine », selon l’expression de l’époque, c’est-à-dire avec départ simultané. L’occasion en était le Prix de la Ville de Rouen.

Les adversaires du trot se déchaînèrent, criant que les organisateurs de ce genre d’épreuves envoyaient délibérément les cochers au suicide sans penser aux risques d’accrochages ; eux-mêmes oubliaient un peu vite que ce type de courses se disputait depuis très longtemps déjà aux Etats-Unis. La course se déroula devant le général Fleury, qui avait donné son accord, et une foule venue nombreuse pour assister à cet événement. Par un temps magnifique, le Prix de la Ville de Rouen se disputa sans le moindre incident et connut un succès retentissant.

Malgré ce succès du trot attelé, une ébauche de programme classique apparut vers 1864, en faveur des trotteurs montés de 3 et 4 ans, d’abord en Normandie, grâce notamment à des « Derby » pour 3 ans courus à Pont-l’Evêque, Rouen, Alençon, Argentan, Le Merlerault, Lisieux et Caen où il était nommé Saint-Léger du Demi-Sang, puis Saint-Léger des Trotteurs. Cette course, créée en 1878, existe encore aujourd’hui, et reste donc la plus ancienne de nos classiques.

L’exemple ayant été donné, il fut suivi plus tardivement en région parisienne, avec entre autres, le Prix d’Essai, réservé aux poulains, et le Prix Bayadère, pour les pouliches.

A partir de 1897 fut créé le Prix du Président de la République, l’épreuve la mieux dotée de France, et réservée aux meilleurs trotteurs français sous la selle.

 

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Marquis Gontran de Cornulier

 

 

C’est seulement en 1873, après plusieurs tentatives avortées, que les courses au trot débutèrent vraiment à Paris. La Société Hippique Française avait eu l’heureuse idée d’organiser cette année-là un concours international de trotteurs. Ceux-ci venaient se faire applaudir des quatre coins du monde. Il fallut choisir un champ de courses, et le sort tomba sur le bois de… Boulogne ! Plus exactement la Cascade du Bois de Boulogne.

Le vendredi 18 avril, à 9 heures du matin, une foule disparate et fort bruyante s’était rassemblée pour assister aux exploits des chevaux inscrits dans cette lutte équine. Le programme comportait deux courses à l’attelage. La première étant une épreuve d’endurance disputée sur 10 500 mètres, avec des chevaux de tout âge et de tout pays, attelés à une voiture de deux ou quatre roues. Il était précisé que le parcours devait s’effectuer en 24 minutes au maximum. Deux concurrents seulement tentèrent l’aventure. Espoir, un cheval de 7 ans, appartenant à M. Grezaud, l’emporta en 10’50’’, devant Bon de Race, à M. Laîné.

La deuxième épreuve était ouverte aux trotteurs nés et élevés en France, attelés à une voiture à deux ou quatre roues, et disputée sur 3 600 mètres ; quatre partants prirent le départ : Welkom, une jument alezane âgée, l’emporta devant Octave, Ouvrier et Blair-Athol.

 

L’exposition universelle de 1878 fut enfin l’occasion d’une journée de courses dignes de la capitale. M. Legoux-Longpré eut le premier l’idée de profiter de l’affluence des visiteurs venus voir l’exposition pour créer une journée internationale de trotting. M. Edmond Henry, député du Calvados, se joignit à lui pour aller faire part de leur projet à Léon Gambetta.

Le grand homme d’Etat, sur le point de devenir président de la Chambre des députés, les écouta avec bienveillance ; il promit non seulement son appui mais les assura en plus de sa présence lors de cette réunion.

Celle-ci eut lieu le samedi 7 septembre 1878 sur l’hippodrome de Maisons-Laffitte. Une foule énorme était venue assister aux six courses inscrites au programme, réunissant les meilleurs trotteurs européens et américains.

Comme promis, Léon Gambetta était présent pour voir évoluer face aux étrangers, les trotteurs français appelés alors « demi-sang normands » ou « trotteurs normands ».

 

La première épreuve, courue à l’attelé et nommée Prix de la Moskowa, revint fort logiquement à un cheval russe nommé Gourko ; il avait parcouru les 3 000 mètres imposés sur le pied de 5’24’’2/5.

La deuxième course opposa 9 trotteurs montés, dont le fameux Tigris. La victoire revint cependant à Toujours, qui couvrit la distance de 3 000 mètres en 5’18’’.

Venait ensuite l’épreuve attelée la plus importante de la journée, le Grand Prix du Gouvernement, disputé sur 6 000 mètres et doté de 15 000 francs.

Quinze trotteurs se présentèrent au départ.

A l’issue d’une course magnifique, ce fut encore un trotteur russe, Loubezny, à Monsieur Mazourine, qui l’emporta en 10’1’’ 3/5, devant deux autres chevaux étrangers.

Gourko, qui s’était déjà imposé à l’attelé, faillit réussir l’exploit de gagner également au monté, à l’occasion de la quatrième épreuve, le Prix de Philadelphie, qui lui échappa de peu au profit de Sylvia, une pouliche de 4 ans, montée par un certain Victor et appartenant à Monsieur Douesnel. Elle avait parcouru les 3 000 mètres imposés en 5’13’’ contre 5’13’’ 3/5 pour Gourko.

La cinquième épreuve, la plus riche épreuve disputée au monté ce jour-là, le Grand Prix de l’Exposition, disputé sur 6 000 mètres et riche de 15 000 francs, revint au trotteur américain Star Gazer, appartenant à Joseph Hill, qui s’imposa en 10’18’’, malgré une charge de 75 kg.

Enfin, la dernière épreuve, le Prix de Consolation, disputé au monté, vit gagner Lascelles, une jument de 6 ans.

C’est au cours du dîner clôturant cette belle journée, au restaurant Ledoyen, que le grand homme d’Etat, fit honneur à son éloquence légendaire en déclarant : « la République compte sur vous, comme vous pouvez compter sur elle, parce que votre industrie est un des meilleurs éléments de la défense nationale. »

 

Les courses au trot avaient enfin su s’imposer à Paris, bien qu’il leur manquât encore l’essentiel : un hippodrome. Or, tous les champs de courses parisiens de l’époque étaient réservés aux galopeurs.

La Société du Demi-Sang, soucieuse de conserver son indépendance, se mit en quête d’un hippodrome, qui serait réservé aux trotteurs.

 

Léon Gambetta, qui venait d’être séduit par les courses au trot tout en étant conscient de leur utilité, apporta son aide à la jeune société sous forme d’un budget annuel de soixante mille francs.

 

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Léon Gambetta

 

 

 

Legoux-Longpré et Edmond Henry partirent à la recherche d’un hippodrome et finalement obtinrent du conseil municipal de Paris, qu’il leur louât le champ de courses désaffecté du Plateau de Gravelle.

Les courses avaient déjà eut droit de cité à Vincennes, sous le règne de Louis XVI, en 1781, où l’on y courait au galop et en plat, dans le parc du château.

La Révolution avait mis fin à ces loisirs jugés futiles.

Les courses réapparurent à Vincennes, en 1863, mais en obstacles.

La chute du Second Empire et la création de l’hippodrome d’Auteuil firent rapidement tomber les courses de Vincennes en désuétude. L’hippodrome devenu inutile servit alors de champ de manœuvre à l’armée, jusqu’au jour où la Société du Demi-Sang put s’en rendre locataire. Mais les travaux de rénovation étaient très importants, aussi la journée d’ouverture fut fixée assez tard dans l’année, le dimanche 7 septembre 1879.

De peur de ne pas attirer assez de monde, les organisateurs proposèrent un programme mixte, avec deux courses d’obstacle et quatre de trot. Les trotteurs français remportèrent les trois épreuves courues au trot monté, qui devenait une spécialité française par excellence.

Mais la course la plus attendue était le Grand Prix International, l’épreuve la mieux dotée de la journée disputée à l’attelé, et ouverte aux meilleurs trotteurs de tous les pays.

C’est ainsi que se présentèrent les fameux trotteurs de race Orlov, dont deux étalons : Polkantchik et Vorogey, un fils du célèbre Granit, qui étaient des champions renommés dans leur pays d’origine.

La course, dotée de 7 000 francs, se disputait sur la longue distance de 5 000 mètres.

La victoire revint à Polkantchik, un cheval âgé de 8 ans, appartenant au haras de Chambaudron et drivé par un certain Bazanoff. Ce magnifique Orlov à robe grise, né en 1871, avait trotté sur la longue distance de 5 000 mètres en 8’31’’1, pour devancer de dix secondes un autre trotteur Orlov à robe grise, Vorogey, le fils de Granit, né en 1871, et appartenant à M. Marais. Ces deux champions s’imposèrent à de nombreuses reprises dans les internationaux. Polkantchik courut en France durant deux années, remportant sept courses et 22 325 francs. Vorogey eut une carrière un peu plus longue dans notre pays, de 1877 à 1880. Il s’imposa à six reprises et fit gagner à son propriétaire la somme de 12 965 francs.

On peut donc considérer que la première grande course internationale de Vincennes, le Prix d’Amérique de l’époque fut gagné par un trotteur Orlov.

 

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Trotteur Orlov

 

 

 

Malgré ce premier succès, l’hippodrome de Vincennes végéta jusqu’en 1905, date à laquelle Philippe du Rozier prit les choses en mains. En 1906, il obtint la création d’un meeting d’hiver pour les trotteurs. C’était une idée excellente car à cette période de l’année les galopeurs prenaient leurs quartiers d’hiver dans leurs fiefs de Chantilly ou de Maisons-Laffitte. Le premier meeting d’hiver connut une grande réussite et l’on pense assez sérieusement qu’il sauva les courses au trot à Paris, qui avaient vraiment du mal à s’implanter. Mais la création du meeting d’hiver de Vincennes marqua aussi le déclin des courses en province. Alors qu’elles n’étaient qu’au nombre de 10 en 1905, les réunions de trot de Vincennes passèrent à 38 en 1910, puis 68 en 1925, et ce malgré la concurrence du nouveau champ de courses d’Enghien. La création du Prix d’Amérique, en 1920, puis celle du programme classique actuel accentuèrent le résultat de plus en plus bénéfique des courses au trot à Vincennes. Et les courses d’obstacles disparurent de cet hippodrome le 26 novembre 1934, date de leur dernière représentation.

 

Le Plateau de Gravelle ne souffrit pas trop du deuxième conflit mondial ; le Prix d’Amérique, interrompu en 1940 et 1941, put même se courir, durant l’occupation allemande, sous le nom de Grand Prix d’Hiver. Du 27 août 1944 au 4 décembre 1946, l’hippodrome de Vincennes devint une base de l’armée américaine.

Les courses se disputèrent alors à Enghien jusqu’au 17 novembre 1947, où elles reprirent leurs quartiers à Vincennes, après un sérieux nettoyage.

Les premières courses pour trotteurs de 2 ans apparurent en 1948, et un premier classique leur fut consacré à partir de 1955. Cette année-là, on édifia les gradins pour agrandir les tribunes. L’affichage électrique apparut en 1957. En 1958, l’hippodrome de Vincennes occupa également ses fonctions de salle de vente aux enchères pour yearlings.

A partir du 20 juin 1952, furent inaugurées les courses en nocturnes, qui attirèrent un nouveau public, celui des noctambules en mal de sensations inconnues.

 

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King Black, le premier vainqueur du Grand National du Trot

 

La création du Grand National du Trot, véritable tour de France des trotteurs, en 1982, devait relancer le succès des courses au trot en province.

Le premier écran géant fut inauguré à Vincennes en 1985.

Ephrem Houël

Ephrem Houël

Le renouveau du trot monté : Au début des années 2000, le jockey belge Philippe Masschaele a renouvelé le monde des courses au trot monté, en instaurant une nouvelle façon de monter, très proche de celle des jockeys du galop ; il s’inspirait sans doute de Yves Dreux, qui montait déjà en se penchant en avant, mais c’est Philippe Masschaele, qui instaura les étriers courts. Philippe Masschaele a fait des adeptes chez les jockeys, garçons et filles, qui ont suivi son exemple, contribuant ainsi à redynamiser et à rendre plus spectaculaire la discipline du trot monté.

Le trophée vert, créé en 2001, est un circuit composé de 14 étapes disputées sur les pistes en herbe. Même si elles sont moins spectaculaires (les trotteurs vont moins vite) les courses de trot sur l’herbe ont au moins le mérite de préserver les jambes des chevaux.

Le TGV : le trot a grande vitesse. Le challenge TGV (trot à grande vitesse), créé en 2012, tente de mettre à l’honneur le trot à grande vitesse. Il est vrai que les courses de vitesse pure sur la distance du mile (1609 mètres) sont encore trop rares en France et notamment à Vincennes, dans le temple du trot.

Il faut saluer ces nouvelles initiatives en ce début de 21 e siècle, qui tente de renouveler le monde du trot, et de développer sa popularité.

Le 2 juin 2010 a été inauguré le musée du trot dans le domaine du château de Grosbois, à Boissy-Saint-Léger. 

Le domaine de Grosbois à Boissy-Saint-Léger dans le Val-de-Marne (94)

Le domaine de Grosbois appartenait à Jean II dit Le Bon, qui aimait y chasser en l’an 1226, mais ce n’est qu’en 1580, que Raoul Moreau, trésorier de l’Epargne et propriétaire des lieux depuis 1562, fit achever le magnifique château.

Le centre d’entraînement des trotteurs de Joinville-le-Pont étant devenu trop petit et trop peu adapté aux exigences du monde du trotting alors en pleine expansion, René Ballière et son équipe de la S.E.C.F. se rendirent acquéreurs du domaine de Grosbois le 26 juillet 1962.

Ce domaine de Grosbois représente une infrastructure unique au monde, sur le plan sportif, et fait l’admiration de toute l’Europe.

 

Trotteurs en promenade au domaine de Grosbois, à Boissy-Saint-Léger. Gb2 photo collection Grosbois, Boissy-Saint-Léger.

Trotteurs en promenade au domaine de Grosbois, à Boissy-Saint-Léger. Gb2 photo collection Grosbois, Boissy-Saint-Léger.

Grosbois, 50 ans d'histoire

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 15:56

 

 

Le trot dans l’hémisphère Sud

 

 

 

Australie

 

Australian-Trot-Heritage.JPGLe trot est très pratiqué en Australie et en Nouvelle-Zélande, mais en réalité, il s’agit plutôt de l’amble !

 

 

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      Fritz, trotteur australien de légende.

 

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      Caduceus, ambleur légendaire en Nouvelle-Zélande

 

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Raider, champion australien double-gaited (à la fois trotteur et ambleur), capable de se distinguer au plus haut niveau dans les deux spécialités des courses attelées, au trot ou bien à l'amble.

 

 

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      David Moss, champion trotteur australien célèbre

 

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      Pure Steel, ambleur australien fameux

 

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       Maori’s Idol, fut pendant longtemps le seul trotteur ayant obtenu le titre de « Australian Harness Horse of the Year », presque toujours remporté par les ambleurs.

 

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 Maori’s Idol, fut pendant longtemps le seul trotteur ayant obtenu le titre de « Australian Harness Horse of the Year », presque toujours remporté par les ambleurs.

 

 

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       Paleface Adios, ambleur australien légendaire

 

 

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      Paleface Adios, ambleur australien légendaire, a droit à sa statue en couleurs, devant l’hippodrome de Sydney.

 

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      Lester Scot, champion trotteur australien

 

 

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      Jauriol, champion trotteur australien

 

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      Countessa Hest, championne trotteuse australienne

 

 

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       Kyvalley Road

 

 

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Skyvalley   

 

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      Sundons Gift

 

 

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      La renommée de Sundons Gift est parvenue jusqu'en Europe.

 

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Smouth Art 

 

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       Palmarès de l’Inter Dominion Trotting Championship

 

 

 

 

 

Nouvelle-Zélande

 

 

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      Trotteurs et Ambleurs de l’Année en Nouvelle-Zélande

 

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       Cardigan Bay, ambleur légendaire en Nouvelle-Zélande et en Australie, qui termina sa carrière aux Etats-Unis où il fut le premier Standardbred (demi-sang) a franchir le cap de 1 million de dollars de gains, mais il est enterré en Nouvelle-Zélande, son pays natal et sa tombe est un monument que l'on visite avec respect.

 

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      Stylish Major, champion trotteur de Nouvelle-Zélande, a participé au championnat du monde 1970 à New-York, se classant troisième derrière Fresh Yankee et Tidalium Pélo, mais devant Une de Mai.

 

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    Basil Dean

 

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      Scotch Notch

 

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      Easton Light

 

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        Hano Direct

 

 

 

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      Nigel Craig

 

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     No Response

 

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       Petite Evander

 

 

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    Uncle Petrika

 

 

 

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      Lyell Creek

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      Lyell Creek

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      Lyell Creek

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      Lyell Creek est célèbre même en Europe

 

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      Pride of Petite

 

 

Statue en couleurs de Paleface Adios

Statue en couleurs de Paleface Adios

Championnat du monde des drivers 2015 en Australie

Le Français (d’origine flamande) Pierre Vercruysse défend son titre. Tony Le Beller a également été sélectionné pour représenter la France dans ce grand tournoi international.

 

Pierre Vercruysse

Pierre Vercruysse

Le champion trotteur néo-zélandais I Can Doosit a remporté la finale de l'Inter Dominion Trotting Championship de Sydney, en 2011 et en 2012.

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Claudys Princess, championne des pouliches de 2 ans, championne des pouliches de 3 ans dans le Sud Australien.

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Les Gypsies Fair, fêtes folkloriques en Nouvelle-Zélande ! Gypsies-Fair-2103_20130609_00240

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Nigel Craig, Alias Ambro, Gold N Gold, No Response : champions trotteurs de Nouvelle-Zélande

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Scotch Tar, champion trotteur de Nouvelle-Zélande

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Stormy Morn, champion trotteur de Nouvelle-Zélande

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Take A Moment, grand champion trotteur de Nouvelle-Zélande, en 2001, 2002, 2003. Harness Racing New-Zealand.

Take A Moment, grand champion trotteur de Nouvelle-Zélande, en 2001, 2002, 2003. Harness Racing New-Zealand.

Take A Moment, champion légendaire en Nouvelle-Zélande.

Take A Moment, champion légendaire en Nouvelle-Zélande.

Palmarès de la Rowe Cup à Auckland (Nouvelle-Zélande)

 

ROWE CUP

(Handicap Race for Trotters, 3200m, $300,000)

 

Palmarès de la Rowe Cup

Palmarès de la Rowe Cup

Sundons Gift, champion trotteur australien, d'origine néo-zélandaise

Sundons Gift, champion trotteur australien, d'origine néo-zélandaise

Dexter Dunn, champion du monde des drivers 2015

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Jean-Etienne Dubois débute et gagne en Australie ! (Document Equidia Live)

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Maori's Idol, champion trotteur australien (Document Australian Harness Racing)

Maori's Idol, champion trotteur australien (Document Australian Harness Racing)

Maori's Idol, champion trotteur australien

Maori's Idol (1er septembre 1972 - 20 octobre 2006) était un cheval trotteur de course australien de la race des Standardbred (trotteur américain). Il a été le premier trotteur australien à descendre en dessous des deux minutes avec un temps de 1'59''3, le 19 novembre 1977, à Mooney Valley. Maori's Idol est devenu l'un des plus grands trotteurs de l'Australie, avec un record de 24 victoires consécutives en compétition, avant de se classer troisième, en 1978, dans la finale de l'Inter-Dominion, à Melbourne. Il est toujours le détenteur du record du trot avec 22 victoires en une saison. Il était tellement supérieur à ses adversaires qu'il aurait pu rester invaincu durant toute sa carrière, si ses proches avaient su mieux choisir ses engagements. Il a été étalon tête de liste et compte de nombreux champions des deux sexes parmi ses descendants. Il est aussi l'un des rares trotteurs qui pouvaient battre des ambleurs ; il a même battu le fameux Paleface Adios. Il a été le seul trotteur à obtenir le titre de "Harness Horse of the Year" australien, presque toujours remporté par des ambleurs.

 

Maori's Idol, champion trotteur australien (Document Australian Harness Racing)

Maori's Idol, champion trotteur australien (Document Australian Harness Racing)

 

A Brisbane, Maori's Idol a remporté deux manches du Championnat Sir Clive Uhr (maintenant Queensland Pacing Championship) contre les ambleurs, y compris une victoire sur le fameux Paleface Adios. Dans la finale, il a terminé deuxième de Rip Van Winkle. A la fin de la saison, il a été élu "Australian Harness Horse of the Year" ; c'était la seule et unique fois qu'un trotteur obtenait ce titre, jusqu'alors toujours remporté par les ambleurs.

Maori's Idol a remporté ses neuf premières courses, avant d'être battu avec un handicap de 60 mètres à Bendigo. Le 9 juillet 1977, il fit ses débuts à Moonee Valley. Au cours de cette saison, Maori's Idol a disputé 13 courses pour en remporter 11. Maori's Idol a gagné une course à Moonee Valley avec un handicap de 60 mètres. Le 19 novembre 1977, il est devenu le premier trotteur en Australie à descendre en dessous des deux minutes, en remportant le Summer Wine FFA en 1'59''3. A Adelaïde, Maori's Idol a remporté trois autres courses au cours du carnaval du Championnat australien. Il a également remporté une victoire en rendant 50 mètres dans la Coupe Hamilton contre des ambleurs. Maori's Idol a remporté 24 victoires consécutives, dont 12 à Moonee Valley, avant de terminer troisième dans la finale de l'Inter Dominion Trotting Championship, en 1978.

A Brisbane, Maori's Idol a remporté deux manches du Championnat Sir Clive Uhr (devenu le Queensland Pacing Championship) contre les ambleurs, y compris une victoire contre le fameux Paleface Adios. Dans la finale, il a fini deuxième de Rip Van Winkle. A la fin de la saison, il a été élu "Australian Harness Horse of the Year" ; c'était la seule et unique fois qu'un trotteur recevait ce titre, jusqu'alors toujours remporté par les ambleurs. En 1978, 1979, Maori's Idol a remporté quatre de ses cinq premières courses ; sa seule défaite fut contre les ambleurs dans la Coupe Kilmore. Ses victoires incluaient la Coupe Dullard, avec un handicap de 40 mètres, le 25 novembre, et la Coupe Freestone. Dans la Coupe Dullard, il a battu son propre record et celui de la piste. Le 9 décembre 1978, il a été grièvement blessé et n'a pu terminer une course à Moonee Valley. Ce fut sa seule défaite en huit courses à l'autostart contre les trotteurs.

Le 29 août 1981, Maori's Idol a fait ses adieux en battant le champion trotteur de la Nouvelle-Zélande, Cal Brydon, malgré un handicap de 40 mètres sur ses adversaires. En conclusion, au cours de sa carrière, Maori's Idol a disputé 46 épreuves pour en remporter 40, dont 8 contre les ambleurs, et quatre places. Ses gains s'élevaient à 98 821 $. Il a également remporté 16 des 18 épreuves qu'il a disputées à Moonee Valley. Maori's Idol détenait des records australiens sur six distances différentes, avec des départs à la volte et deux pour les départs à l'autostart. Il détient le record australien et néo-zélandais pour une séquence gagnante succéssive pour un trotteur, avec 24 victoires consécutives. Dans sa carrière, Maori's Idol a remporté 31 des 34 courses disputées contre les trotteurs. Maori's Idol a été le seul trotteur à être élu dans le top 10 australien d'après-guerre pour les Standardbred, dans un sondage mené par le magazine australien Standardbred et Harness Racing.

 

D'après Wikipedia et Records and Australian Harness Racing

 

Lyell Creek, champion trotteur de Nouvelle-Zélande (Document New-Zealand Harness Racing)

Lyell Creek, champion trotteur de Nouvelle-Zélande (Document New-Zealand Harness Racing)

Lyell Creek, champion trotteur de Nouvelle-Zélande

 

Lyell Creek (né le 30 novembre 1993) est l'un des meilleurs trotteurs Standardbred de Nouvelle-Zélande. Aussi connu sous le nom de "Creek The Freak", il a disputé 113 courses et remporté 56 victoires, dont certaines en Australie. Son record le plus rapide sur le mile (1609 mètres) était de 1'52''4. Il a gagné $ 2 950 224, ce qui est un record pour un trotteur, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Lyell Creek a remporté la finale de l'Inter Dominion Trotting Championship 2000 à Moonee Valley, hippodrome de Melbourne, pour une valeur de 295 000 $. Il a également remporté les deux plus grandes courses de trot en Nouvelle-Zélande, le Dominion Handicap et la Rowe Cup, cela en trois occasions. Durant la saison 1999-2000, Lyell Creek a remporté le Dominion Handicap, le Trophée Inter Dominion et la Rowe Cup, devenant le premier trotteur à remporter les trois courses dans la même saison. Au carnaval de l'Inter Dominion, à Melbourne, il a gagné quatre courses de groupe 1, comprenant le Championnat Australasian Trotters, la Coupe Dullard et le Millenium Mile, dans lequel il a réussi une performance remarquable après avoir été piégé au large de la corde. C'était sa seizième victoire consécutive. Il a gagné 20 courses consécutives, avant d'être battu en Nouvelle-Zélande durant une démonstration libre, l'année 2000. La défaite est survenue après qu'il est battu le record de Nouvelle-Zélande sur le mile pour un trotteur à Ashburton, en gagnant dans un temps de 1'55''6. Avant de courir dans l'hémisphère Nord, il a remporté sa deuxième Rowe Cup et le Bill Collins Mile à Melbourne.

 

Il a également couru en Europe et en Amérique du Nord, durant une longue campagne. Il a couru contre certains des meilleurs trotteurs dans le monde, y compris en Suède, contre le fameux Victory Tilly. Les points culminants de sa campagne nord-américaine comprenaient une victoire dans le Su Mac Lad Trot, une deuxième dans la Titan Cup, et une autre dans la finale de la Série Classique. En Europe, il a terminé troisième dans la Coupe de Copenhague. Il a participé à l'Elitloppet de Solvalla en 2001, mais n'a pu remporter la finale, gagnée par l'imbattable Varenne.

 

Une réussite remarquable de Lyell Creek a été de remporter 34 de ses 37 courses disputées, avant sa longue campagne dans l'hémisphère Nord. Ses seules défaites étant dues (plus d'un an avant son deuxième départ), lorsqu'il est parti hors de ses frontières, et durant la troisième campagne en 2000, dans le NZ Trotting Free-For-All. 

 

Après son retour en Nouvelle-Zélande, Lyell Creek a remporté sa troisième Rowe Cup, en gagnant par 7 longueurs 3/4. Puis, âgé de 11 ans, il a remporté la New-Zealand Trotting Free For All à Addington, en novembre 2004, établissant un record national sur 2600 mètres et le Dominion Handicap. Il a couru pour la dernière fois en 2005.

 

D'après Wikipedia et Records and New-Zealand Harness Racing

 

Sundon's Gift, champion trotteur australien, d'origine néo-zélandaise

Sundon's Gift, champion trotteur australien, d'origine néo-zélandaise

Sundon's Gift champion trotteur australien, d'origine néo-zélandaise

Le champion trotteur australien, d'origine néo-zélandaise, Sundon's Gift a écrit une page de l'histoire des courses au trot quand il a été élu "Australian Harness Horse of the Year" le vendredi 17 septembre 2010, comme seul Maori's Idol avant lui chez les trotteurs, ce titre étant presque toujours remporté par les ambleurs. La superstar de Chris Lang a rejoint Maori's Idol, True Roman, Noopy Kiosk et Knight Pistol, les seuls "Squaregaiters" à avoir remporté ce titre inauguré en 1973. Il a reçu le titre honorifique au Melton Tabcorp Park.

Le fils de Sundon a éclipsé les étoiles du Rythma Smoken Up, Make Mine Cullen et Villagem, quand il a été récompensé pour avoir été le premier trotteur entraîné en Australie à faire craquer $ 1 million d'enjeux durant une seule saison.

Sur 13 courses disputées en 2009/2010, il en a remporté 9 ; et il a fait inscrire deux fois la somme de 494 670 $ d'enjeux. Parmi ses victoires figure une deuxième finale de l'Inter Dominion Trotting Championship, une autre première pour un trotteur australien, alors qu'il est devenu le premier trotteur à gagner le Grand Prix du trotting australien trois années d'affilée.

Il a également battu les meilleurs trotteurs de Nouvelle-Zélande dans le groupe 1 Rowe Cup, et a remporté le groupe 1 Sunnyfield Trotters Mile à Ménangle, comptant pour le Championnat Inter Dominion le grand jour du tournoi.

 

Sundon's Gift a été l'un des deux trotteurs à être couronné deux fois "Trotteur Victorien de l'Année" ; et le seul à recevoir ce titre trois années consécutives.

Pendant la majeure partie de sa carrière, Sundon's Gift a été entraîné par Chris (CW) Lang, dont le père, Graeme Lang, a drivé Scotch Notch dans les années 1980, réalisant des performances de haut niveau, dont deux victoires dans l'Inter Dominion Trotting Championship.

 

Le propriétaire, Neven Botica, de Croation Fond, est basé à Perth, WA, où il a exploité une entreprise prospère, impliquée dans les systèmes d'éclairage miniers et mobiles. Ses liens familiers étroits avec le domaine des courses hippiques viennent des générations précédentes, comprenant des bookmakers et des actifs vivant du trotting. Leur implication dans les courses d'attelage (trot et amble) dans l'hémisphère Sud est dû à l'achat d'un Standardbred de course et de sa mère à la fin des années 1990. Il a ensuite été membre du syndicat de Mister DG (vainqueur de la Coupe Hunter 2004) et Take A Moment NZ, un grand champion entraîné et formé en Nouvelle-Zélande, vainqueur des trois courses de trot au carnaval de la NZ Cup en novembre 2000. Il a contribué au début de l'ascension de Take A Moment NZ, une autre vedette du Temple de la Renommée.

Neven Botica avait également acquis quelques ambleurs pour la course à Perth, WA. Y compris un intérêt, en 2006, de Dilingers, le gagnant des WA Oaks. Il a connu le succès dans les courses de pur-sang avec le galopeur intelligent Moatize et l'offre d'achat de connaisseurs inspirés du Royaume-Uni, de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. Le top entraîneur Bart Cummings et son contremaître Reg Fleming, qui sont responsables de Moatize, sont aussi de grands fans de Sundon's Gift.

L'intérêt de Botica pour les Standardbreds l'a conduit à l'Elitloppet de Solvalla, en Suède, quand Lyell Creek a couru et a suscité en lui un rêve d'avoir aussi un concurrent dans cette course prestigieuse. Il a acheté Sundon's Gift sur une impulsion aux ventes annuelles d'Auckland en 2004 après que le cheval ait accroché son œil au pré-défilé, bien qu'à l'époque il ne savait ce qu'était un trotteur. Cependant, cette coïncidence n'a pas apporté des résultats immédiats ; la carrière du hongre a commencé lentement en Nouvelle-Zélande avec six débuts non-placés, en grande partie en raison de mauvaises manières. En 2006, Botica a racheté les parts du cheval à ses partenaires, dans le cadre d'un déménagement en Australie, puis l'a confié à l'entraîneur Chris Lang.

Il avait pris contact avec Lang après avoir vu un documentaire dans lequel Lang parlait d'une maladie grave, qui avait menacé de mettre fin à sa carrière d'entraîneur de chevaux de course, et l'utilisation de thérapies naturelles dans son rétablissement. Botica avait également connu des problèmes de santé, et pouvait facilement comprendre l'histoire de Lang. Une mention de Sundon's Gift NZ dans une conversation entre les deux hommes a conduit Lang à dire : "Nous allons essayer de gagner une course avec lui".

Lang en ce temps-là connaissait un grand succès avec les trotteurs. Il a vu un peu de potentiel dans le cheval, et son expérience avec les trotteurs, dont les champions Kyvalley Road, Skyvalley, National Interest et Jauriol a suggéré que Sundon's Gift NZ, avec un peu de travail pour corriger ses mauvaises manières, avait de la vitesse à exploiter.

Il y avait aussi la présence de son pedigree que Lang connaissait et savait qu'il finirait par venir au premier plan. Lang avait remarqué que le pedigree immédiat du hongre était rempli de chevaux s'étant distingués dans l'Inter Dominion Trotting Championship, avec notamment son père, Sundon USA, au sommet des listes de Sires (étalons reproducteurs et chefs de race) du trot en Nouvelle-Zélande et en Australie, après une belle carrière en tant que jeune trotteur en Nouvelle-Zélande.

 

Sundon USA est arrivé en Nouvelle-Zélande comme poulain d'un an (yearling) appartenant à R. A. McKenzie avec son leader, Sungait Song USA, qui deviendra le leader de huit trotteurs, dont Sungait Reb (tr 1'57''2). Son père était Arndon USA (tr 1'54''), un descendant direct par huit générations de la lignée de Peter The Great.

Formé et piloté par W. F. Fletcher, Sundon USA a remporté ses onze premières courses à l'âge de deux ans, avec ses quatre premières victoires enregistrées avant qu'il ait atteint l'âge de deux ans (le 7/3/1986 aux USA). Son meilleur temps en tant que "deux ans" était de 2'06''2 sur une distance de plus de 2200 mètres.

Il remporta trois autres victoires à trois ans, avant de subir sa première défaite ; trois autres premières places ont porté le total de ses saisons de poulain à dix-sept victoires en dix-huit courses. Son succès le plus rapide de "trois ans" a été de 2'03''3 sur un mile à Ashburton.

 

Sundon USA a trouvé les courses ouvertes aux "chevaux d'âge" beaucoup plus difficiles, mais au moment où l'Inter Dominion Championship de 1990 est arrivé à Christchurch il était admissible à la compétition. Sa deuxième place et une victoire en challenge l'ont qualifié pour la grande finale, mais il a perdu dans un lot de quatorze chevaux. Etrangement, il a été par la suite disqualifié de ses performances en challenges, après que la série soit conclue, et son meilleur temps de 2'00''7 a été supprimé des tablettes.

Dans l'Inter Dominion Trotting Championship 1991, cette fois à Auckland, Sundon USA, drivé par un nouveau pilote, P. N. Jones, a remporté quatre courses dont une de 120 000 $ au carnaval de la NZ Cup à Christchurch.

Avec ses victoires dans deux manches du Championnat, Sundon USA est parti favori dans la finale, mais a fini presque dernier sans aucune explication. Au cours des deux autres saisons, il a remporté quatre courses de plus pour un total de vingt-sept victoires et huit places sur soixante courses disputées ; ses gains s'élevaient à 264 085 $ NZ.

Son record supprimé de 2'00''7 était le meilleur temps qu'il ait réalisé durant sa carrière, mais son record officiel est de 2'01''7 sur 2200 mètres dans la série 1990 du championnat à Auckland.

 

Au début de 2011, Sundon USA avait produit 641 gagnants individuels, dont 97 en deux minutes et dix en dessous de 1'55''. Son meilleur "produit" en Australie était Sundon's Gift NZ (tr 1'54''3), tandis qu'en Amérique du Nord son fils le plus rapide était Mighty Dragon NZ (tr 1'52''). Son descendant le plus riche à l'époque était son fils le plus fameux, Sundon's Gift NZ avec 1 198 968 $ AUD et One Over Kenny NZ $ 1 098 007.

Sundon's Gift NZ fait l'objet d'un croisement de reproduction représentant Peter The Great, X Axworthy en lignes de pères par Sundon USA et Landora's Gift NZ (tr 2'05''6) par Chiola Hanover (USA) (tr 1'57''8). La mère suivante est Landora's Pride NZ (tr 2'04''3) par Game Pride USA (tr 2'06'').

Elle a enregistré trente-quatre victoires et quarante places pour 472 842 $ NZ. Parmi ses victoires, il y avait la Coupe Dullard 1986 de VL à Moonee Valley pour John Langdon et deux manches de l'Inter Dominion Trotting Championship de 1988 également à Moonee Valley, alors qu'elle était drivée par Vin (VJ) Knight. Plus tôt, et entre deux voyages en Australie, Landora's Pride NZ avait remporté une manche de l'Inter Dominion Trotting Championship 1987 à Christchurch.

Plus loin en arrière, dans la famille maternelle, il y a une prépondérance de sang de Stimulation, à travers les sires, Stimulation Goodland USA, Meadow Chief USA, et Ringtrue NZ, avant de remonter au vieux temps du sang de lignes des trotteurs NZ.

C.T. et V.M. Allingham étaient les éleveurs de Landora's Pride et ceux de Sundon's Gift NZ.

Chris Lang était bien conscient de l'impressionnante fiche de Sundon's Gift NZ et dans une moindre mesure de son potentiel quand il a recommandé l'achat du hongre.

 

En août 2006, après une pause de six mois, Sundon's Gift NZ a repris la compétition (en Australie), avec son nouveau propriétaire, et un nouveau formateur et pilote. Ses succès sur plusieurs pistes à travers le Victoria lui ont donné un total de 13 victoires et 2 places en 19 courses pour la saison 2006/2007. Sa plus belle victoire a été le Damian Booth FFA à Moonee Valley en mai 2007, alors que son temps le plus rapide était sur la même piste, le 24/8/2007 sur 2575 mètres en 2'02''2.

Les résultats favorables ont continué durant sa deuxième saison de courses australiennes pour un trotteur de six ans. Dans un gain de 50% sur dix courses, Sundon's Gift NZ (simplifié en Sundons Gift, dont le surnom est "Bernie") a fait enregistrer un temps de 2'00''3 sur le mile (1609 mètres) lors d'une victoire FFA à Bendigo, et a gagné son premier groupe 1, le 100 000 Trotting Grand Prix à Moonee Valley, quand son propriétaire, Neven Botica, l'a vu courir pour la première fois. Le hongre avait manqué la série de l'Inter Dominion à cause d'une blessure, mais a gagné des récompenses au niveau national en tant que "Trotteur de l'Année (2008)".

 

Le succès continue durant la saison 2008/2009 et amène l'entraîneur/driver Chris Lang à regarder plus loin et à envisager la possibilité que le hongre soit à la hauteur de la norme internationale européenne. La course qu'il avait à l'esprit était l'Elitloppet de Solvalla Raceway, à Stockholm, en Suède, la course de trot dominant le Grand Circuit Européen, une course prestigieuse dans laquelle seulement 20 chevaux du monde entier sont invités à participer.

Les victoires en Coupe Freestone (Gr. 3), puis un deuxième Grand Prix (Gr. 1) ont été suivies par une première exceptionnelle dans la grande finale de 2009, dotée de 250 000 $ de l'Inter Dominion Trotting Championship à Moonee Valley, en 1'59''7 sur 2575 mètres, ce qui a amélioré son propre record sur la distance. Sundons Gift est passé en tête après un tour, mais son avance de six mètres a été considérablement réduite par la fin de course extrêmement dangereuse du favori, One Over Kenny NZ.

 

Ces résultats confirment l'opinion de Chris Lang selon laquelle le hongre aurait une chance contre les trotteurs français, italiens et suédois à Stockholm ; et une invitation à la grande course de Solvalla est rapidement arrivée après cette impressionnante victoire. Cela a également comblé le rêve que le propriétaire Neven Botica avait dans la tête depuis son voyage en Suède durant l'année 2000.

 

Sundons Gift à Solvalla (Solvalla Traber doc)

Sundons Gift à Solvalla (Solvalla Traber doc)

La carrière de course de "Bernie" comprenait à présent 25 victoires et 8 places en 41 courses disputées. Chris Lang a quitté l'Australie en suivant les traces de Kerryn Manning et Knight Pistol, qui ont fait le même voyage plusieurs années auparavant avec succès. D'autres trotteurs "downunder" (de l'hémisphère Sud), Lyell Creek (NZ) et Touch of Flair (Aust) avaient également fait le voyage en Amérique du Nord sans succès.

 

Arrivé à Stockholm en avril 2009, Sundons Gift a fait un premier essai à Solvalla le 13 mai dans une FFA, pour arriver sixième du nord américain Global Glide, qui a gagné sur plus de 1940 mètres, en 1'56''7. Sundons Gift s'est amélioré dès sa course suivante, le 23 mai, mais partant en deuxième ligne, ne pouvait faire mieux que 6e de Standpoint USA, qui a couru en 1'54''6 sur le mile (1609 mètres).

Dans sa batterie de qualification pour la finale de l'Elitloppet, le 31 mai, un numéro défavorable a contribué à une autre sixième place, cette fois derrière Jaded, un cheval européen, qui a trotté le mile en 1'52''2. N'étant pas qualifié pour la finale, Sundons Gift a été emmené au nord, à Boden, où il a couru pour une cinquième place derrière Global Glide USA ; et a ensuite été ramené en Australie.

Sundons Gift avait réalisé des temps de 1'57''9, 1'55''4, 1'53''8 et 1'57''4 lors de ses quatre courses en Suède, mais les mauvais numéros ont été les facteurs les plus importants où aucun avantage ne pouvait être accordé aux autres trotteurs de haut calibre. Cependant, "Bernie" a fait enregistrer son meilleur temps personnel de 1'53''8, et a acquis un nouveau couvre-chef, tandis que le formateur Lang a rapporté chez lui de nouvelles qualifications de formation, qui ont payé des dividendes assez rapidement.

 

De retour en Australie pour la saison 2009/2010, Sundons Gift a fait l'objet d'un examen minutieux, avec un certain souci que la forme de ses huit ans maintenant pourrait peser en défaveur sur le plateau de la balance.

Cependant, il s'est avéré être probablement dans sa meilleure année ; et peut-être que la courte période de course outre-mer contre des concurrents extrêmement expérimentés a donné au hongre un degré supplémentaire de ténacité en plus de la vitesse.

En 13 courses disputées dans la saison, il a obtenu 9 victoires et 2 places. Il est devenu le premier trotteur australien à remporter son troisième Grand Prix de 100 000 $ (Gr. 1), cette fois à Melton, puis le Trotters Mile de 50 000 $ à Menangle (Gr. 1), en 1'56''3, et la Coupe EB Cochran de 30 000 $ (Gr. 2). Le plus important de tous, c'est son deuxième Inter Dominion Trotting Championship de 250 000 $, et un temps de 2'01'' pour 2575 mètres, le 6 février 2010, après une victoire emphatique en demi-finale.

C'était la dernière réunion de courses attelées (trot et amble) organisée à Moonee Valley, et "Bernie" a surclassé ses adversaires pour marquer sa deuxième finale et se qualifier pour le Temple de la Renommée. Stablemate et Skyvalley ont terminé troisième et quatrième derrière la deuxième place de l'inattendu Ksyanov NZ. La sensationnelle vitesse de l'autostart a permis à Sundons Gift de prendre la tête, et il a pu ainsi remporter sa 29e victoire en 57 courses disputées durant sa carrière. Il a également rejoint la performance de Pride of Petite (USA), 1996/1997, en tant que vainqueur en tête-à-tête du Championnat de Trot. Peu de temps après, il s'est rendu en Nouvelle-Zélande pour gagner la NZD 250 000 $ de la Rowe Cup (Gr. 1), le 7/5/2010, et a juste rencontré une seule défaite à I Didnt Do It, en 13 courses au cours de l'année civile 2010. Il a été couronné "Cheval Victorien de l'Année", et Vancleve lui "Trotteur Australien de l'Année", tous les deux pour la troisième fois consécutive.

 

Le partenaire du trotteur, entraîneur/pilote, a continué en 2010/2011, avec une base à l'établissement de première classe à Nagambie, Victoria, où quatre pistes différentes proposent de grandes perspectives de formation. D'autres réalisations de haut niveau ont été rapidement enregistrées, en particulier dans les événements du Grand Circuit. Durant une première victoire dans le Bill Collins Trotters Mile contre le nouveau rival, Down Under Muscles, Sundons Gift a de nouveau montré une grande vitesse de départ, et dans le Trotters Mile à Menangle (novembre 2010), il est devenu le premier trotteur à obtenir un temps en dessous de 1'55'' en Australie, trottant le Mile Australasien et Mile Australien dans des temps de 1'54''3, abaissant respectivement ceux détenus par Lyell Creek (1'55''6 en 2000) et Earl Of Mot (1'56''2 en 2008). Le mois suivant, il a dominé par une tête après plusieurs défis pour gagner un quatrième Grand Prix Australien consécutif (2240 m), comme l'ont fait précédemment Pure Steel et Gammalite uniquement. Lang a déclaré que "c'est tout simplement incroyable".

Avec cinq victoires consécutives à la fin de 2010, à neuf ans, Bernie a été à la hauteur du titre de superstar "carré gaiter" et les résultats ont été tentant à la fois pour Lang et Botica d'envisager un autre voyage en Suède. Cependant, le défi de l'Inter Dominion à Auckland (mars/avril 2011) était la première priorité, pour tenter une troisième victoire consécutive dans le championnat des trotteurs, et les préparatifs commencèrent. Les progrès ont été entravés par la disparition du Championnat Australasien Trotters en raison de préoccupations handicapantes, tandis que deux défaites contre Lieutenant Let Me Thru (VL Dullard Cup et City of Sails Trot) ont suggéré que des séances d'entraînement supplémentaires étaient nécessaires.

 

ID 2011 a été transféré de Christchurch à Auckland après les dommages du tremblement de terre, et Sundons Gift a dû faire face à un tirage difficile dans sa première batterie (à l'intérieur de la deuxième ligne). Une fin décevante (11e) a conduit à des tests pour déceler une infection ou une blessure, mais rien n'a été détecté, et un tirage précieux à l'intérieur de l'autostart pour la prochaine batterie a laissé Lang optimiste. Cependant, le Destin est intervenu, le hongre s'étant repris après avoir tiré vers le haut ; il est revenu boiteux de son warm-up, et sa campagne s'est terminée avec un retour à la maison pour un répit.

En dépit de ce résultat, de bonnes nouvelles sont parvenues avec la récompense d'un deuxième titre successif de Champion du Grand Circuit Trotting, devant I Can Doosit, Let Me Thru et Monarch Elegant. Cela égalant des résultats similaires obtenus par Lyell Creek et Take A Moment, et l'entraîneur/pilote Lang a considéré que c'était "une accolade assez convenable". "Bernie" a également été nommé le Cheval d'Age du Trotting de Van Cleeve/Gelding pour 2011.

Il a délaissé la saison 2011/2012 pour une pause de quatre mois, et a repris le chemin du succès avec une deuxième victoire consécutive dans la Chris Howe Trotters Cup (G. 3), en novembre 2011, gagnant d'une tête dans une course laborieuse. Après des places mineures dans des courses de haut niveau, y compris le Trotters Mile et le Grand Prix, on a suggéré qu'il serait difficile pour Bernie de faire partie de l'Inter Dominion au début de 2012. Lang était optimiste, mais a reconnu que son champion était en fin de carrière.

ID12 était la dernière course du championnat de trot depuis la création de la série en 1948, et des épreuves ont été prévues à Shepparton et à Ballarat avant la finale à Melton (Victoria). Les classements initiaux ont vu Sundons Gift tirer le n° 1, mais il a été déplacé par le champion en titre I Can Doosit avant le début des séries, où les résultats limités (une deuxième place et une troisième) l'ont laissé au septième rang au départ de la finale. Malheureusement, la course s'est mal passée pour "Bernie" et il n'a pu suivre le vainqueur, le rapide I Can Doosit, qui a gagné au sprint, alors que le hongre finissait en queue de peloton.

 

Cela a confirmé ce que tout le monde pensait : c'est la fin de sa carrière de course ; Neven Botica a pris la décision de retirer le hongre de la compétition, et après un départ sentimental au stable, Sundons Gift a été déplacé à Aldebaran Park, dans une propriété à Nagambie appartenant à Chris Lang et Duncan McPherson. Cependant, il y avait un post-scriptum ajouté, quand "Bernie" est revenu brièvement en course au début de 2013, après quelques essais on a suggéré qu'il avait récupéré de la maladie qu'il avait contractée pendant la saison 2011/2012. Une bonne seconde prise sur Mister Zion dans le Championnat Australasian Trotting était prometteuse, mais les résultats suivants ont été décevants et son retour à la compétition a été abandonné en faveur de la retraite pour de bon. Néanmoins, ses performances se maintiendront, et la nomination d'une nouvelle installation d'observation des spectateurs au complexe Shepparton Racing donne une nouvelle reconnaissance à "une légende locale".

 

Le propriétaire Neven Botica pense que "Chris" (Lang) a fait un travail incroyable avec "le cheval", dont la vitesse et l'endurance ont contribué à en faire le premier trotteur australien entraîné en Australie à gagner plus d'un million de dollars en courses australiennes, et il fait partie des plus de 1 $ M Australasian Trotter Club, avec d'autres stars telles que Take A Moment, Lyell Creek et One Over Kenny NZ. Il a remporté 41 victoires sur 86 courses disputées durant sa longue carrière, avec $ M 1275 de gains et 10 victoires au niveau de groupe 1. Il a été le plus riche trotteur australien, et s'est bâti une solide réputation en Australie et en Nouvelle-Zélande ; son voyage d'invitation à l'étranger en 2009 a apporté un profil international positif pour l'élevage australien des Standardbreds.

 

 

(D'après Sundons Gift NZ records and Australian Harness Racing)

 

One Over Kenny, Australian Harness Racing

One Over Kenny, Australian Harness Racing

Temporale est le vainqueur de Rowe Cup 2017, la plus grande épreuve pour trotteurs en Nouvelle-Zélande.

Temporale est le vainqueur de Rowe Cup 2017, la plus grande épreuve pour trotteurs en Nouvelle-Zélande.

Inter Dominion Trotting Championship 2001

Inter Dominion Trotting Championship 2005

Inter Dominion Trotting Championship 1997 Pride of Petite

Inter Dominion Trotting Championship 1978 Derby Royale

Maori's Idol champion trotter

Maori's Idol champion trotteur australien de légende

Harness Racing - Rowe Cup 2005 Lyell Creek

Qui est Maori Time ?
Maori Time, un nouveau champion australien invité dans l'Elitloppet 2018 ! Un challenge impressionnant.

Maori Time, un nouveau champion australien invité dans l'Elitloppet 2018 ! Un challenge impressionnant.

Maori Time remporte le Tabcorp Pk à Menangle !

Habibti Ivy favori de la Rowe Cup 2018. Photo de Sharlene Mitchell

Habibti Ivy favori de la Rowe Cup 2018. Photo de Sharlene Mitchell

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 11:25

 

Le tour d’Europe du Trot

 

 

Autriche

 

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Graf Kalman Hunyady Gedenkrennen

 

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Heinrich et Nervus Rerum, deux champions légendaires en Autriche

 

 

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    Heinrich, trotteur autrichien légendaire
 

Walter Dear et Heinrich

Walter Dear et Heinrich

Nervus Rerum s'impose à Vincennes en 1934

Nervus Rerum s'impose à Vincennes en 1934

Krieau, hippodrome du Prater de Vienne

Krieau, hippodrome du Prater de Vienne

Striking Actions Autriche striking-actions_2011_05_1

Striking Actions Autriche striking-actions_2011_05_1

Stark Bi, vedette de l'hippodrome de Krieau

Stark Bi, vedette de l'hippodrome de Krieau

Le trot en Autriche

 

Une première mention concernant les sports hippiques à Vienne, en Autriche, datant de 1382, est attribuée au duc Albrecht de Habsbourgh III (1348 - 1395).

En 1874, mise en place d'une Association Viennoise du Trot, avec pour premier président, le comte Kalman Hunyady.

L'année suivante, 1875, création d'un club des amateurs de trot à Baden.

Le 29 septembre 1878, ouverture de l'hippodrome de Krieau au Prater de Vienne, une grande première en Europe.

En 1884, le premier vainqueur du Derby Autrichien des Trotteurs se nomme Andal.

En 1892, création de l'Association du Trot à Baden, avec 15 000 spectateurs enthousiastes et une superbe ambiance pour admirer l'une des plus belles pistes du monde.

1895 - 1913 : Le Championnat d'Europe, un tournoi international comprenant les plus importantes courses internationales en Europe, avec une prédominance autrichienne et hongroise. Le vainqueur de l'édition 1900 se nomme Caïd, et c'est un trotteur d'origine américaine. Il aura par la suite une forte influence sur l'élevage autrichien.

Dans les années 1900, les meilleurs trotteurs autrichiens, comme Caïd, Athanio, Bonatella et Wilburn M., appartiennent au colonel Kuser ; les meilleurs d'entre eux s'imposent sur l'hippodrome de Paris-Vincennes jusqu'en 1912.

En 1909, la jument américaine Lou Dillon a établi un record mondial à Baden. Jahr s'impose dans le Championnat de France, avant d'être stationné en Italie, où il deviendra un fameux étalon. Willy (1904) et Dora (1903), deux trotteurs autrichiens sont vendus aux Etats-Unis. Willy sera détenteur d'un record mondial.

1909 Le stud-book autrichien comprend 924 pages.

1912 - 1914 Trois tribunes d'honneur (les plus belles du monde) sont inaugurées sur l'hippodrome de Krieau.

1914 - 1918 L'assassinat de l'héritier au trône autrichien, Franz Ferdinand, à Sarajevo, provoque la Première Guerre mondiale. Le cheval de course devient un simple instrument de transport. Pour l'Autriche et la Hongrie c'est la fin de l'empire austro-hongrois, mais aussi une grosse perte pour l'élevage des trotteurs comme celui des pur-sang. Ce sera aussi la fin de la domination austro-hongroise sur le trot européen.

 

Heinrich par Carl Franz Bauer

Heinrich par Carl Franz Bauer

Heinrich et Nervus Rerum

 

1927, naissance d'Heinrich, le meilleur trotteur autrichien de tous les temps ; son record 1'18''3, établi en 1932 (record européen). Il a gagné le Derby autrichien en 1931, en 1'24''7 sur plus de 3300 mètres. Il a remporté 40 victoires, dont 25 en 1932. Heinrich a terminé deuxième du Prix de Belgique, mais, malheureusement cinquième dans le Prix d'Amérique en 1933. Il a aussi perdu le Graf Kalman Hunyady 1931, contre Walter Dear, qui le devançait de la longueur de son cou. Mais Heinrich prenait sa revanche dans l'édition 1932 de la même épreuve, le "Prix d'Amérique" autrichien.

L'Entre deux-guerres correspond à un sursaut provisoire pour le trotteur autrichien. Heinrich et Nervus Rerum (Nerf de la guerre) deviennent des champions légendaires en Autriche. Ils sont appelés à courir sur l'hippodrome de Paris-Vincennes. Heinrich, qui a remporté 25 victoires en 1932, compte parmi les favoris du Prix d'Amérique 1933. Mais il devra se contenter de la cinquième place, derrière Amazone B, Guy Fletcher, Net Worth et Plucky. Nervus Rerum, non placé en 1934, fera un peu mieux en 1935, terminant quatrième derrière Muscletone, Calumet Guy et Hazleton, que drive Otto Diefenbacher, un pilote autrichien, qui s'était imposé avec ce même Hazleton, en 1931 et 1932.

1928 : 50e anniversaire de l'Association du Trotteur de Vienne, avec un duel légendaire entre le trotteur américain Guy Bacon et la jument Uranie, trois fois victorieuse dans le Prix d'Amérique. La victoire sera pour la jument.

1939- 1945 Deuxième Guerre mondiale.

1938, l'Autriche a été annexée par l'Allemagne nazie. Entre 50 et 70 millions de personnes ont perdu la vie durant la Seconde Guerre mondiale. Le monde du Trot autrichien a été pratiquement détruit, presque entièrement. Heinrich et Nervus Rerum ont aussi disparu ; ils ne seront jamais retrouvés.

L'après guerre

 

1945, bien que 290 bombes soient tombées sur l'hippodrome de Krieau, durant les mois de janvier à mars, le club pourra être reconstitué après le 11 novembre. 13 000 visiteurs sont venus...

1949, première course à Baden après la Seconde Guerre mondiale.

1960 - 1990 : le trot et l'élevage se développent lentement mais sûrement. Adi Ubleiss a remporté le championnat d'Europe des drivers, puis la Coupe du Monde aux Etats-Unis, devant Billy Haughton (USA), Peter Wolfenden (Nouvelle-Zélande) et Hervé Filion (Canada). Adi Ubleiss a été nommé "Sportif de l'Année" en Autriche et a été reconnu en grande partie comme le principal responsable du retour croissant du trotting en Autriche.

Des chevaux comme Florestan et Meadow Road ont commencé leur carrière internationale à Vienne, dans le Graf Kalman Hunyady Gedenkrennen, qui a vu s'imposer bien d'autres champions comme Piper Cub, Queen L, Giesolo de Lou ou Opal Viking.

1973 : Quelques juments des Etats-Unis sont arrivées en Autriche, comme Daisy Hanover (par Speedy Count) ; c'est un apport phénoménal dans la course de reconstitution du trotting autrichien.

En 1980, l'électron Toto a été installé à Vienne. Les naissances de poulains trotteurs ont augmenté en 1991 de façon considérable, comme jamais depuis l'après-guerre.

L'étalon américain Proven Freight (par Hickory Smoke) est devenu l'étalon dominant de manière flagrante de l'élevage autrichien des trotteurs et a été tête de liste au classement des étalons au cours des décennies suivantes et bien après sa mort en 1987.

En 1999, la tribune de Krieau a été rénovée. La deuxième et la troisième tribune seront aménagées de manière constante.

Les années 2000

 

Depuis 1992, KR Johan Hochstaff développe au Tyrol son immense haras en République Tchèque de Bohème du Sud, nommé "Stall Vénus". De ce nombre sans cesse croissant de naissances de poulains va dépendre la survie des courses de trotteurs autrichiens. Depuis 2008, les éleveurs se fournissent dans ce haras d'où provient un grand nombre de champions trotteurs avec la marque "Vénus"-Traber.

2004 Le milliardaire austro-canadien Frank Stronach, propriétaire d'un grand nombre des plus grands hippodromes aux Etats-Unis, construit Magna Racino en associant le galop et le trot. L'hippodrome a ouvert le 04/04/2004. Après de lourdes pertes dans les premières saisons, depuis 2007, les courses sont en partie financées par le privé.

2011. Le vainqueur du Derby autrichien Striking Actions (par Oaklea Bluejay) est vendu par la Hollande à la France à la suite d'une série de victoires européennes. Avec un record de 1'10''1 établi à Solvalla, hippodrome de Stockholm, et ses gains en course de près de 500 000 euros, il est estimé comme l'un des plus rapides et des plus rentables des trotteurs autrichiens de tous les temps.

2012. Le quartier général de l'élevage et des courses de trotteurs en Autriche a signé une coopération avec la société de paris PMU français. La première course de cet accord se déroulera en mars 2013. En outre, à partir de 2012, des concerts en plein air sont organisés dans le Prater de l'hippodrome de Krieau.

La piste de Krieau est reconstruite et la norme internationale de 1000 mètres réajustée à 1100 mètres ; elle est aussi beaucoup plus rapide.

2013. Les deux premiers jours de courses PMU se sont passés avec succès en mars sur l'hippodrome de Krieau. Quatre concerts en plein air sont prévus à Krieau (Bon Jovi, les Médecins, Green Day, Robbie Williams), le produit de la recette assurera l'avenir du trotteur à Vienne... Gerhard Mayer domine désormais les professionnels du trot en Autriche et notamment à Salzbourg, où une piste moderne a été spécialement conçue pour la vitesse.

 

D'après les archives de l'histoire du trot en Autriche (résumé).

 

Tyrolean Dream remporte le Graf Kalman Hunyady Gedenkrennen 2017

Tyrolean Dream remporte le Graf Kalman Hunyady Gedenkrennen 2017

Tyrolean Dream remporte le Graf Kalman Hunyady 2017

Belgique

 

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Fideel, champion légendaire en Belgique, remporta le Grand Prix des Pays-Bas 1972, à La Haye, devant la grande Une de Mai, et le Prix des Géants 1973, à Hilversum, devant Vernet et Art Hill. Il gagna aussi à Kuurne (Grand Prix Martini 1972), à Mönchengladbach (Grand Prix de Mönchengladbach 1972), à Recklinghausen (Grand Prix de Recklinghausen 1972)… Mais il était déjà deuxième d’Une de Mai, devant Elsie, dans le Grand Prix Martini 1971.

 

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Fideel bat Une de Mai dans le Grand Prix des Pays-Bas 1972.

 

 

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Trojaan Darby, champion populaire en Belgique dans les années 1980.

 

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Jasoda et Geert Lannoo

 

 

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Athos du Boscail II n’a pas tenu les promesses faisant de lui un cheval de Prix d'Amérique, mais il a été l'un des meilleurs trotteurs de Belgique dans les années 2000.

 

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Vagabond II a été un des meilleurs trotteurs belges de son époque toute récente.

 

 

 

 

Pittman, champion populaire en Belgique

Pittman, champion populaire en Belgique

Olmo Holz

Olmo Holz

Norginio, champion trotteur belge, trois fois vainqueur du Prix des Géants à Wolvega.

Norginio, champion trotteur belge, trois fois vainqueur du Prix des Géants à Wolvega.

Norginio remporte le Prix des Géants 2011 à Wolvega.

Bold Eagle remporte le Grand Prix de Wallonie 2017

Bulgarie

Le dimanche 26 juin 2016, sur l'hippodrome de Paris-Vincennes, la Société du Cheval Français (LeTrot) et la Bulgarian National Horse-Breeding Association, ont signé une convention pour la production de chevaux "Trotteur Français" en Bulgarie... La Bulgarie devient ainsi le 29ème pays signataires de cette convention. Il y a aujourd'hui environ 60 courses au trot chaque année en Bulgarie sur quatre pistes différentes.

Les 28 autres pays signataires sont l'Afrique du Sud, l'Algérie, l'Allemagne, l'Australie, l'Autriche, la Belgique, le Canada, la Croatie, les Etats-Unis, l'Espagne, la Grande-Bretagne (Angleterre, Pays de Galle, Ecosse), la Hongrie, l'Irlande, la Lituanie, l'île de Malte, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, la Russie, la Serbie, la Slovénie, la Suisse et l'Ukraine.

Renseignements fournis par LeTrot (Société du Cheval Français)

Danemark

 

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Tarok, un champion légendaire au Danemark, gagna le Critérium Danois des Trotteurs, devant Torino et Tanja Vixi, en 1975, le Kosters Memorial, devant Seminent et Chaco S, en 1975, devant Wiretapper et Osman Bogo, en 1976, devant Super Mon et Pershing, en 1979, le Derby Danois des Trotteurs, devant Tulle Sogard, en 1976, le Championnat Européen des 5 ans, à Göteborg, devant Flight Boy et Gustavia, en 1977, le Championnat du Danemark en 1978 et 1980, et il fut deuxième de Pershing dans le Kosters Memorial 1977, deuxième de Sugarbowl Hanover dans le Kosters Memorial 1978, deuxième de Madison Avenue dans le Kosters Memorial 1980, deuxième de Madison Avenue dans le Championnat du Danemark 1979, deuxième d’Hadol du Vivier dans la finale du Grand Prix de Gelsenkirchen 1979, troisième de Ritha Lyngolm, derrière Seminent, dans le Championnat du Danemark 1977, troisième d’Hadol du Vivier, derrière Petite Evander, dans le Grand Prix d’Aby, à Göteborg, en 1979, quatrième d’Eléazar, derrière Grandpré et Gadamès, à Vincennes, dans le Prix d’Amérique 1980.

 

 

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      Tarok

 

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Tarok

 

 

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      Tarok et Jorn (Richard) Laursen ont rendu les courses au trot populaires dans tout le Danemark.

 

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Tarok photographié sur les bords du Limfjord, où il vécut toute sa vie et où il est désormais enterré.

 

 

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Statue du légendaire Tarok, une icône au Danemark.

 

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Mise en place de la statue de Tarok

 

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Nevele Pride a aussi fourni un champion au Danemark, My Nevele

 

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      Meadow Roland

 

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      Kjell Bjarne

 

 

 

Tumble Dust

Tumble Dust

Cruzado Dela Noche, vainqueur de la Copenhagen Cup 2017

Cruzado Dela Noche, vainqueur de la Copenhagen Cup 2017

Cruzado Dela Noche remporte la Copenhagen Cup 2017

Espagne

 

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Hippodrome de Son Pardo à Majorque

 

 

Hippodrome-de-Son-Pardo-a-Majorque--2--.jpgHippodrome de Son Pardo à Majorque

 

 

Hippodrome-de-Son-Pardo-trotting-race-corner.jpgHippodrome de Son Pardo à Majorque

 

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Trebol, icône de Son Pardo, à Vincennes

 

 

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Trebol gagne à Vincennes !

 

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Gabriel Angel Pou Pou

 

Le trot en Espagne en est encore à ses balbutiements et se développe surtout aux Baléares et notamment à Majorque, sur l’hippodrome de Son Pardo. Mais avec Trebol, le meilleur trotteur du pays, mené par le grand professionnel Gabriel Angel Pou Pou, il a déjà une icône, qui a d’ailleurs gagné à Vincennes, la veille du Grand Prix d’Amérique 2013.

 

 

Trebol revient à Son Pardo pour sa course d'adieu. Il gagne avec une supériorité écrasante le Critérium National sur une très longue distance. Document turf scoop inter.

Trebol revient à Son Pardo pour sa course d'adieu. Il gagne avec une supériorité écrasante le Critérium National sur une très longue distance. Document turf scoop inter.

L'adieu de Trebol à Son Pardo !

Trebol, le meilleur trotteur espagnol, icône de Son Pardo aux Baléares, met un terme à sa carrière à l'âge de 11 ans. Il termine en apothéose, remportant devant son public de Son Pardo, le Criterium Nacional (3150 m), le 30/09/2017, en 1'18''9, devant Biskit Silva et Burinot, tout en affichant une supériorité écrasante. Drivé et entraîné par Gabriel Angel Pou Pou, Trebol a disputé 70 courses au cours de sa brillante carrière, remportant 12 victoires pour 677 772 €. Il remporte sa première victoire à Vincennes dans le Prix de Chateaurenard, en 1'11''8, devant Tabriz du Gîte, Traveling Man, Orione Degli Dei, Unice de Guez. Le 27/06/2015, sur 2100 mètres, il remporte son premier Groupe 1, en Finlande, à Kouvola, dans le Kymi Grand Prix, en 1'11''8, devant Oasis Bi, Maven, Seabiscuit, Timoko... A Vincennes, le 30/01/2016, il remporte le Prix du Luxembourg (Groupe III), en 1'12''1 sur 2100 mètres, devant Anna Mix, Orione Degli Dei, Orient Horse, El Mago Pellini, Ave Avis, pour la plus grande joie de ses nombreux admirateurs espagnols, venus spécialement de leur pays pour l'acclamer. Le 15/05/2016, sur 2011 mètres, il se classe troisième derrière Your Highness et Spring Erom, dans la Copenhagen Cup, sur l'hippodrome de Charlottenlund, au Danemark. Le 18/06/2016, il renouvelle sa victoire à Kouvola, en Finlande, dans le Kymi Grand Prix, qu'il remporte cette fois en battant Univers de Pan et Timoko. Trebol appartenait à Monsieur O. C. Perez, il avait un record de 1'11'' à l'attelé et 1'18''9 au monté. C'était un cheval bai, né de Hot Blues et Sally Can Wait, en 2006.

Durag MP, nouvelle idole de Son Pardo ?

Durag MP, nouvelle idole de Son Pardo ?

Finlande

 

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Charme Asserdal et Heikki Korpi ont écrit ensemble l'une des plus belles pages de l'histoire des courses au trot en Finlande.

 

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Charme Asserdal gagne le Grand Prix des Pays-Bas 1978, à La Haye, devant Gamélia et Pershing

 

 

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CHARME ASSERDAL, la reine absolue du trot en Finlande, est née le 15 mars 1973 et morte le 9 août 2002. Cette jument trotteuse finlandaise, d’origine française, a été la gloire du trot en Finlande durant la fin des années 1970 ; elle était célébrée par la presse et la télévision, possédait son fan club, était connue par un très large public, en Finlande comme en Suède, et même en France, où elle souleva l’enthousiasme lorsqu’elle vint affronter le jeune prodige Hadol du Vivier sur son propre terrain, à Vincennes, dans le Critérium Continental 1977. Elle s’y classa bonne deuxième à distance du champion français de l’écurie Levesque, qui se révélait alors pratiquement invincible.

Charme Asserdal a été élevée par Erik Andersson, et avait été achetée par Timo et Eve Kila, propriétaires de l’écurie Nastola. Elle était entraînée et drivée par Heikki Korpi, le frère de Pekka Korpi, tous deux connaissant une grande réussite dans la profession en Finlande comme en Scandinavie. Durant toute sa carrière, Charme Asserdal a disputé 168 courses pour en remporter 82, se classer 21 fois seconde et 15 fois troisième. Parmi ses plus belles victoires figurent : le Festival de Conduite de Solvalla, le Grand Prix d’Aby à Göteborg, qu’elle gagna à 4 ans, le Championnat du Sprint Suédois, le Prix des Meilleurs de Munich, le Grand Prix de Bavière de Munich, le Grand Prix de Mönchengladbach, le Grand Prix des Pays-Bas à La Haye, le Grand Prix des Nations à Milan, qu’elle gagna en temps record, devant The Last Hurrah et Wayne Eden, la Coupe de Copenhague au Danemark, devant Pershing. Elle participa au Championnat du Monde, à New York, dans le Roosevelt International Trot 1978, dont elle se classa cinquième, et en 1979, finissant troisième derrière Doublemint et Express Gaxe. Lorsqu’elle termina sa carrière de course, elle était le plus riche de tous les trotteurs des pays nordiques avec 2 820 220 FIM de gains.

Elle n’a pas réussi au haras, ne nous laissant que 13 produits, dont un seul a survécu. Elle est morte en août 2002 et a été enterrée en place d’honneur sur le terrain de golfe du Jokimaa Trot Centre, à côté de la porte principale, où une statue commémorative indique l’endroit de sa sépulture.

 

 

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Charme Asserdal et Heikki Korpi

 

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Charme Asserdal et Heikki Korpi

 

 

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Charme Asserdal et Heikki Korpi

 

 

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Charme Asserdal gagne le Grand Prix des Nations 1978 à Milan San Siro, en temps record, devant The Last Hurrah et Wayne Eden

 

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Monument à la gloire de Charme Asserdal 

 

 

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Keystone Patriot a été champion de Finlande de 1981 à 1983, et a remporté le Grand Prix de la Loterie 1983 à Naples, ainsi que le Campionato Europeo de Cesena la même année ; son duel avec Idéal du Gazeau dans le Grand Prix de Finlande 1981 avait beaucoup impressionné les spectateurs présents ce jour-là à Helsinki. 

 

 

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Keystone Patriot remporte le Campionato Europeo 1983 à Cesena

 

 

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Express Ride, drivé par Heikki Korpi, a gagné le Grand Critérium de Vitesse de Cagnes 1990 devant son compatriote et compagnon d'entraînement Friendly Face

 

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Friendly Face, photographié ici à Garden State Park avec Johanna Soïnio, sa charmante soigneuse (lad ou lassie), a participé à la « course du siècle » opposant Ourasi à Mack Lobell, et a été sacré deux fois champion d’Europe, lauréat du Grand Circuit International Européen, en 1989 et 1990 ; on se souvient notamment qu’il battit Mack Lobell dans la finale du Prix des Géants à Hilversum en 1989.

 

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Friendly Face et Pekka Korpi à Vincennes

 

 

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Friendly Face et Pekka Korpi à Vincennes

 

 

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Simb Chaplin

 

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      Brad de Veluwe

 

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            Brad de Veluwe

 

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            Brad de Veluwe et Tuomas Korvenoja

 

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      Brad de Veluwe

 

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      Brad de Veluwe

 

 


 

 

 

Express Ride bat Friendly Face dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur

Express Ride bat Friendly Face dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur

Express Ride après sa victoire dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur

Express Ride après sa victoire dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur

Express Ride après sa victoire dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur

Express Ride après sa victoire dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur

Express Ride après sa victoire dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur

Express Ride après sa victoire dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur

D.d. s.' Hitman, vainqueur de la Finlandia Ajo 2017

D.d. s.' Hitman, vainqueur de la Finlandia Ajo 2017

D.d.s.' Hitman remporte la Finlandia Ajo 2017

Hollande – Nederland – Pays-Bas

 

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      Peterhof

 

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      Hairos II

 

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      Hairos II vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas

 

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      Hairos II remporte le Prix d'Amérique 1960 devant Tornese

 

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Hairos II remporte le Championnat du Monde 1960 à New York devant Crevalcore et Silver Song

 

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      Theo Messidor

 

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Quicksilver S, le populaire « Quickie », fut un champion légendaire aux Pays-Bas, sans doute le meilleur parmi les natifs du pays. Il gagna le Grand Prix des Pays-Bas 1964, le Gouden Zweep (le Fouet d’Or) en 1962, 1963, 1964, 1965, le Grand Prix du Nederland en 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, le Championnat des Chevaux Trotteurs Néerlandais en 1962 et 1963. Il gagna aussi en France (deux fois), en Allemagne (quatre fois), fut deux fois deuxième en Belgique, et une fois quatrième en Suède. A l’âge de 15 ans, il courut encore 41 fois, gagna 22 courses, se classa 9 fois deuxième, 7 fois troisième et une fois quatrième, pour se retirer de la compétition riche de 254 189 florins et 125 victoires. Il devenait ainsi le cheval le plus riche de Hollande devant Hairos II, Theo Messidor et Tornese. Il était entraîné par Jan Wagenaar Sr et drivé par Jan Wagenaar Jr.

 

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      Quicksilver S

 

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      Jens Protector

 

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      Speedy Volita

 

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            Speedy Volita

 

Udo-Quick-01.jpgUdo Quick

 

 

Uno-Hazelaar.jpgUno Hazelaar

 

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Action Skoatter

 

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Yellowa    

Caen Oldeson, champion trotteur hollandais, trois fois vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas.

Caen Oldeson, champion trotteur hollandais, trois fois vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas.

Coup Droit, champion trotteur hollandais, vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas 2017

Coup Droit, champion trotteur hollandais, vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas 2017

Your Love Lois vainqueur du Prix des Géants 2013.

Your Love Lois vainqueur du Prix des Géants 2013.

Your Love Lois remporte le Prix des Géants 2013

Ringostarr Treb s'impose à Wolvega dans le Prijs der Giganten 2017 éliminatoire

B.B.S. Sugarlight vainqueur du Prix des Géants 2017

B.B.S. Sugarlight vainqueur du Prix des Géants 2017

Tiger Danover vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas 2018 à Dunindight

Tiger Danover vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas 2018 à Dunindight

Rentrée victorieuse de Goofy Greenwood dans le Championnat des Trotteurs Hollandais, hippodrome de Victoria Park à Wolvega.

Goofy Greenwood, champion des trotteurs néerlandais en 2018.

Goofy Greenwood, champion des trotteurs néerlandais en 2018.

Hongrie

 

Au temps de la double monarchie austro-hongroise ("empire autro-hongrois"), la Hongrie partageait avec l'Autriche la suprématie sur le trot européen, notamment lors du Championnat d'Europe du Trot (1895 - 1913) dans lequel elle imposait plusieurs épreuves.

En 1971, la Hongrie devait proposer un Grand Prix de Hongrie (ou de Budapest) suffisamment doté pour intéresser des trotteurs étrangers du niveau de Pion (Pivoine), le meilleur Trotteur Orlov russe de tous les temps.

Aujourd'hui on dispose de peu ou pas d'informations sur le niveau actuel des courses au trot dans ce pays. La Hongrie a signé la Convention du 27/01/2007 à Paris.

Les renseignements fournis par l'U.E.T., de la rue d'Astorg, nous donnent les chiffres suivants : 1 hippodrome de trot, 478 chevaux à l'entraînement, 25 étalons reproducteurs, nombre de poulinières inconnu, 26 éleveurs, 52 propriétaires, 26 entraîneurs, 38 drivers.

 

 

Irlande

 

Les courses au trot existent en Irlande depuis plus d'un siècle, mais étaient surtout réservées aux ambleurs. Grâce à un accord avec LeTrot français autorisant l'importation de "TF" (trotteurs français) en 2014, les courses au trot vont pouvoir se développer sur l'Ile Emeraude, principalement dans les villes de Portmarnock Raceway près de Dublin (19 réunions en 2016), Annaghmore en Irlande du Nord (8 réunions en 2016), et Dundalk (4 réunions en 2016). Le dimanche 04 juin 2017, le jour du Jockey Club, une réunion se déroulera sur l'hippodrome de Dundalk, avec quatre courses Premium.

 

Renseignements fournis par LeTrot, 7 rue d'Astorg, 75008 Paris.

 

 

Malte (île de)

1 hippodrome (hippodrome de Marsa), 535 courses, dont 70 pour les trotteurs français, 798 chevaux à l'entraînement, 0 étalons, nombre de poulinières inconnu, nombre d'éleveurs inconnu, 2 entraîneurs, 329 drivers.

Renseignements fournis par LeTrot (7 rue d'Astorg, 75008 Paris)

 

 

 

 

 

 

Rex Rodney

Rex Rodney

Rex Rodney

Rex Rodney est un étalon trotteur norvégien, né le 21 février 1980, mort le 12 janvier 1995 ; il était le fils de l'étalon trotteur américain de race Standardbred, Doctor Rodney, et avait été considéré par beaucoup de passionnés comme le meilleur trotteur de tous les temps en Norvège. Il a gagné le Forus Open en 1986, 1987, 1989 et 1990, le Grand Prix d'Oslo en 1986 et 1987 ; et avait atteint l'apogée de sa carrière en remportant l'Elitloppet de Solvalla en 1986. Il a été champion de Norvège en 1986 et en 1990. Rex Rodney a gagné plus de 5,8 millions de kroners (couronnes norvégiennes) au cours de sa carrière. Rex Rodney a été élevé par Torleif Thu, il était entraîné et drivé par Kjell Hakonsen.

En 2010, Rex Rodney a été élu au Temple de la Renommée, au Musée Nordiska trot Arjäng. Il a disputé 179 courses au cours de sa carrière, pour en remporter 110, se classer 20 fois deuxième, et onze fois troisième.

 

D'après un article de Wikipedia, l'encyclopédie libre

 

Rex Rodney remporte l'Elitloppet 1986.

Norvège

 

 

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      Shan Rags

 

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      Habib

 

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      Rex Rodney

 

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      Rex Rodney

 

 

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      Sugarcane Hanover

 

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      Sugarcane Hanover et Gunnar Eggen

 

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      Steinlager

 

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      Yarrah Boko

 

 


 

Papagayo E remporte le Yonkers International Trot 2015 devant Timoko

Lionel, champion trotteur norvégien, qui battit Bold Eagle dans le Prix de Paris 2016

Lionel, champion trotteur norvégien, qui battit Bold Eagle dans le Prix de Paris 2016

Lionel bat Bold Eagle dans le Grand Prix de Paris 2016.

Looking Superb survole le Prix de l'Atlantique 2019.

Vitruvio remporte le Grand Prix d'Oslo 2019 à Bjerke.

Vitruvio remporte le Grand Prix d'Oslo 2019 à Bjerke.

Pologne

Le trot se développe en Pologne depuis le 09/09/2004, date de la signature de la convention à Grosbois. L'association LeTrot de la rue d'Astorg à Paris nous informe qu'en 2016, la Pologne proposait 50 courses réservées aux trotteurs français, avec 0,501 M€ sur 3 hippodromes. 80 chevaux étaient à l'entraînement dans ce pays, qui possédait alors 2 étalons (TF), 7 poulinières (TF), pour 12 éleveurs, 55 propriétaires, 35 entraîneurs, 95 drivers.

 Slovénie

Le trot se développe en Slovénie, qui compte huit hippodromes, pour 154 courses au trot, 202 chevaux à l'entraînement, 94 éleveurs, 141 propriétaires, 109 entraîneurs, 102 drivers, dont 14 professionnels. Le nombre des poulinières s'élève à 78, mais celui des étalons est inconnu.

Renseignements fournis par LeTrot de la rue d'Astorg à Paris.

Hanover de la Battiaz, le meilleur trotteur de Suisse, s'impose à Vincennes dans le Prix de St. Omer, le 24 janvier 1982.

Hanover de la Battiaz, le meilleur trotteur de Suisse, s'impose à Vincennes dans le Prix de St. Omer, le 24 janvier 1982.

Suisse

 

 

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      Hanover de la Battiaz

 

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      Ludwig du Matza

 

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      Napoleon de Bussy

 

 

Hanover de la Battiaz, icône du trot en Suisse. Chaque pays du trot a un champion légendaire, Hanover de la Battiaz est celui de la Suisse. © aprh.fr

Hanover de la Battiaz, icône du trot en Suisse. Chaque pays du trot a un champion légendaire, Hanover de la Battiaz est celui de la Suisse. © aprh.fr

Prix Hanover de la Battiaz 2017 à Avenches. On rend hommage à un trotteur légendaire en Suisse, pour lequel on ne dispose d'aucune photo. Il n'y a plus d'argent dans les banques suisses ?

Un Géant d'Amour bat le record de la piste d'Avenches : 1'11''6 (1'55''26 temps total) !!! au lieu de 1'55''27 (Swing d'Eronville en 2015).

Un Géant d'Amour. Le trot en Suisse.

Un Géant d'Amour. Le trot en Suisse.

Aubrion du Gers s'impose à Avenches (Suisse) dans le Prix du Président !
Monument à la gloire de Charme Asserdal

Monument à la gloire de Charme Asserdal

Express Ride bat Friendly Face dans le Grand Critérium de Vitesse 1990
Express Ride bat Friendly Face dans le Grand Critérium de Vitesse 1990

Express Ride bat Friendly Face dans le Grand Critérium de Vitesse 1990

Express Ride après sa victoire dans le Grand Critérium de Vitesse
Express Ride après sa victoire dans le Grand Critérium de Vitesse

Express Ride après sa victoire dans le Grand Critérium de Vitesse

Yarrah Boko remporte son épreuve de qualification pour la finale de l'Elitloppet 2012

Yarrah Boko remporte son épreuve de qualification pour la finale de l'Elitloppet 2012

Yarrah Boko. Avec Yarrah Boko, la Norvège rêve d'Amérique

Yarrah Boko. Avec Yarrah Boko, la Norvège rêve d'Amérique

Yarrah Boko remporte le Prix de Belgique pour la deuxième fois !

Yarrah Boko remporte le Prix de Belgique pour la deuxième fois !

Le norvégien Yarrah Boko sera très en vue dans le Grand Prix d'Amérique 2014.

Le norvégien Yarrah Boko sera très en vue dans le Grand Prix d'Amérique 2014.

Your Love Loïs vainqueur à Wolwega (Prix des Géants 2013)
Your Love Loïs vainqueur à Wolwega (Prix des Géants 2013)

Your Love Loïs vainqueur à Wolwega (Prix des Géants 2013)

République Tchèque et Slovaquie

Les courses au trot en République Tchèque

Les courses au trot en République Tchèque

Les courses au trot en République Tchèque

Les courses au trot en République Tchèque

Hippodrome de Prague – Velká Chuchle (Dostihové závodiště)

Hippodrome de Prague – Velká Chuchle (Dostihové závodiště)

Derby des Trotteurs de Prague en 2017.

Les courses au trot en Slovaquie

Les courses au trot en Slovaquie

Les courses au trot en République Tchèque

Les courses au trot en République Tchèque

Les courses au trot en Slovaquie

Les courses au trot en Slovaquie

Ukraine

255 courses au trot se disputent en Ukraine, dont 51 réservées aux trotteurs français (TF). Le nombre d'hippodromes est inconnu. 170 chevaux sont à l'entraînement. On dénombre 25 étalons, dont 4 trotteurs français, 20 poulinières, toutes françaises, 18 éleveurs, 49 propriétaires, 32 entraîneurs, 82 drivers, dont 48 professionnels.

Renseignements fournis par LeTrot, 7 rue d'Astorg, 75008 Paris.

Pittman, champion en Belgique

Pittman, champion en Belgique

Trabrennbahn Krieau Photo by: Jorgeroyan View license (Hippodrome de Krieau, Prater de Vienne, Autriche)

Trabrennbahn Krieau Photo by: Jorgeroyan View license (Hippodrome de Krieau, Prater de Vienne, Autriche)

Walter Dear et Heinrich à la lutte, Hunyady 1931

Walter Dear et Heinrich à la lutte, Hunyady 1931

Tumble Dust, un nouveau champion pour le Danemark, de dimension internationale, remporte le Critérium Continental 2014, lui ouvrant la voie du Grand Prix d'Amérique 2015, en janvier prochain. Document Ekstra Bladet Trav.

Tumble Dust, un nouveau champion pour le Danemark, de dimension internationale, remporte le Critérium Continental 2014, lui ouvrant la voie du Grand Prix d'Amérique 2015, en janvier prochain. Document Ekstra Bladet Trav.

Tumble Dust, un nouveau champion pour le Danemark, de dimension internationale, remporte le Critérium Continental 2014, lui ouvrant la voie du Grand Prix d'Amérique 2015.

Le Prix de la Côte d'Azur 2015 pour le champion trotteur belge Olmo Holz, drivé par Christophe Martens

Le Prix de la Côte d'Azur 2015 pour le champion trotteur belge Olmo Holz, drivé par Christophe Martens

Prix de la Côte d'Azur "Je suis Charlie" 2015.

Stark Bi, un champion à Krieau, hippodrome de Vienne, en Autriche.

Stark Bi, un champion à Krieau, hippodrome de Vienne, en Autriche.

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 10:05
Le trot en Allemagne

 

 

La première réunion hippique d’outre-Rhin consacrée aux courses de trotteurs eut lieu à Munich, à l’occasion de la Fête de la Bière, sorte de grande kermesse en Bavière, bien connue des amateurs et buveurs de bière. Ce fut un grand succès ; et les organisateurs renouvelèrent l’expérience, cette fois en attirant des chevaux étrangers renommés, comme le fameux trotteur de race Orlov, Gluck, qui était hongre. C’était en 1864. 

 

En 1867, la société bavaroise organisa une course attelée « à l’américaine », qui fut remportée par un trotteur Orlov, dont le nom a été oublié, bien qu’il réalisât un véritable exploit : sur la distance de 4 164 mètres, il fit afficher un temps de 7’02’’, soit 1’41’’3 au kilomètre. Les courses au trot continuèrent à se développer en Bavière, sans pourtant retenir un caractère officiel. 

Si bien que c’est à Hambourg, en 1887, que fut créée la première société de course allemande : « le Hambourg Traber-Club ».

Une réunion fut organisée la même année avec un programme très complet et varié de courses au trot : montées, attelées de un ou deux chevaux, et même des courses de poneys sur une piste de 1 700 mètres, avec des épreuves dotées de 300 à 400 marks. 

 

En 1877, le trot devint à la mode et gagna la capitale allemande. Les Berlinois passionnés pour ce nouveau sport fondèrent aussitôt le « Berliner Traber-Club ». 

L’hippodrome de Tonndorf fut inauguré en 1880. Tiger, le champion Orlov bien connu, gagna l’épreuve d’ouverture et le Grand Prix de Berlin

Anthony Mills, le père de Charley Mills, allait bientôt devenir un grand spécialiste de cet hippodrome, où il gagna si souvent.

 

Mais, en 1881, un décret interdit les courses de chevaux, qui semblaient pourtant promises à un bel avenir, dans tout l’empire allemand, en raison d’un scandale sur les paris venu ternir la belle image du monde du trotting. 

Ce fut une catastrophe pour les professionnels du trot, qui se retrouvèrent au bord de la faillite. Heureusement, le 30 août 1886, une loi vint abroger l’interdiction et les paris furent à nouveau autorisés. Un règlement commun fut imposé à toutes les sociétés de courses. 

 

En 1895 fut créé le Deutsches Traber Derby, réservé aux trotteurs de 3 ans, sorte de Critérium des 3 ans disputé en deux manches. Il s’agissait alors de l’épreuve la plus importante du calendrier hippique en Allemagne. 

 

A la veille de la première guerre mondiale, les courses de trot allemandes étaient en pleine effervescence, le monde du trot ne s’était jamais porté si bien. Ainsi, en 1913, la ville de Berlin inaugura l’hippodrome de Mariendorf, un des plus modernes d’Europe.

Le jour de l’ouverture, Charley Mills, alors âgé de 25 ans, remporta trois épreuves et devint ainsi une célébrité.

 

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Charley Mills en 1915

 

Mais la guerre 1914-1918 mit un frein à l’essor des courses en Allemagne comme en France ; et beaucoup de professionnels du trot ne revinrent jamais de ce sanglant conflit. 

 

La crise économique, qui suivit ce désastre, n’arrangea pas les choses, bien au contraire. Berlin perdit son monopole sur les courses au trot, qui revinrent se concentrer à Hambourg. Malheureusement, un terrible incendie détruisit l’hippodrome de Bahrenfeld et causa la mort de treize chevaux, dont Graphit, la gagnante du Derby de 1921. 

 

Des courses en nocturne furent alors instaurées sur l’hippodrome de Mariendorf, à l’aide d’un système d’éclairage électrique, en 1928. 

 

Les courses au trot reprirent de l’importance dans les années 1930, notamment grâce à des champions comme Muscletone, et surtout Walter Dear, qui gagna l’Hambletonian 1929, aux Etats-Unis, et, devenu allemand, sous la poigne de Charley Mills, le Prix d’Amérique 1934, en France. Il est à ce jour le seul cheval à avoir inscrit à son palmarès les deux plus grandes courses du monde pour trotteurs disputées de part et d’autre de l’Atlantique. 

Il fonctionna comme étalon en Allemagne jusqu’en 1945, donnant le jour, entre autres, au champion Probst, qui, mené par Charley Mills, partit favori du Prix d’Amérique 1939, mais se classa deuxième de De Sota, non sans avoir gêné Jezd, la préférée des Parisiens. 

Quant à Walter Dear, il disparut mystérieusement en 1945, sans doute enlevé par les soldats de l’armée russe.

 

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Walter Dear et Charley Mills

 

 

La chute du troisième Reich fut aussi celle des courses au trot allemandes. Le 15 janvier 1945, l’hippodrome de Mariendorf, à Berlin, organisa sa dernière réunion. Quelques semaines plus tard, les troupes soviétiques entraient dans la capitale. 

Beaucoup de trotteurs devinrent des bêtes de somme ; ce fut le cas de Missouri, qui avait pourtant gagné le Derby de 1942. 

 

Il faudra attendre les années 1950 pour voir un renouveau dans le domaine des courses au trot en Allemagne. 

Charley Mills et Hans Fröming furent à la pointe du combat, bientôt suivis par de nouveaux venus, plus jeunes et tout aussi ambitieux, Eddy Freundt et Gerhard Krüger.

 

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Charley Mills                                                      

 

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Hans Frömming

 

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Eddy Freundt

 

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Gerhard Krüger

 

Mais Berlin étant devenu une cité dangereuse en raison des tensions entre l’Est et l’Ouest, ce fut Munich qui reprit le flambeau dans le domaine des courses au trot. 

 

Un cheval venait à point nommé pour participer à ce renouveau, un certain Permit, dont le père Epilog était déjà un champion et aussi un grand étalon.

 

 

 

Permit

 

Permit fut le premier champion trotteur véritablement allemand à faire parler de lui hors des frontières de son pays. Il était né en 1945, de l’union d’Epilog et de Maienpracht. Son père Epilog avait réussi une belle carrière classique, avant de devenir un étalon tête de liste durant plusieurs années.

 

Permit a débuté sa carrière de course à trois ans, en 1948, à Hambourg-Bahrenfeld dans la Heinrich Heitmann Gedenkrennen Rennen. En 1949, il a déjà trois victoires de prestige à son actif, le Prix Hammonia, la Nationale Rennfahrer, et la Otto Nagen Gedenkrennen Rennen.

 

En 1950, Permit à cinq ans, il remporte pour la première fois l'Elite Rennen et la Rennen Held, qu'il gagnera aussi l'année suivante. Il remporte également la Gladiators Rennen 1950, ce qui le situe au sommet des trotteurs nationaux. Il a gagné 17 victoires en 21 courses disputées, ce qui rend son entourage particulièrement fier de lui.

 

Permit a continué à se faire un nom en Allemagne, en remportant les plus grandes courses allemandes et autrichiennes : Elite Rennen à Gelsenkirchen en 1950 et 1951, Grand Prix de Gelsenkirchen en 1950, Grand Prix des Matadors à Berlin en 1950, 1951 et 1952, Graf Kalman Hunyady Gedenkrennen à Vienne en 1952, devant Vanuka et Seebacherin, le meilleur trotteur autrichien de l’époque.

En 1952, Permit a gagné pour la troisième fois la Rennen Held (course aux héros), comme seuls Guy Bacon et Walter Dear, avant lui. 

 

Il devint célèbre au niveau international cette même année 1952, en remportant la première édition de l’Elitloppet à Stockholm, en 1’17’’3, devant Frances Bulwark, la championne du pays, meilleure jument en Scandinavie, et Rollo. Cette performance impressionna les Suédois. Il devait battre à nouveau Frances Bulwark, cette fois en Italie, à Milan, dans le Grand Prix d’Hiver 1952. Permit avait d’abord tenté sa chance dans le Prix d’Amérique 1952. Dès son arrivée à Paris, il s’est fait siffler, injurier, puis la course s’est mal passée pour lui : Walter Heitmann, le driver allemand de Permit a voulu partir vite, trop vite ; dans la montée, ils étaient déjà sans ressource. Permit a dû se contenter d’une cinquième place derrière la championne française Cancannière, le bon Cyrano II, Chambon, l’autre favori, et Scotch Thistle.

 

Mais en 1953, tout s’est bien passé pour Permit et Walter Heitmann et ils ont gagné ! C’était la première fois qu’un trotteur allemand né en Allemagne gagnait le Prix d’Amérique. En faisant afficher un temps de 1’23’’2, Permit s’imposait devant l’italo-américain Tryhussey et la championne française Cancannière, qui il est vrai, suivant le règlement en vigueur à cette époque, était contrainte de leur rendre 25 mètres, pénalité due à sa victoire de l’année précédente.

 

Certains ont boudé cette victoire de Permit à cause de cette pénalité imposée à Cancannière. Mais Permit a prouvé par la suite qu’il avait les moyens de gagner une telle course. Cancannière prit sa revanche sur Permit dans le Grand Prix des Nations à Milan, qu’elle remporta en 1’19’’6, devant l’italo-américain Mighty Song ; le champion allemand se classant troisième. Il devait s’imposer à nouveau sur ce même hippodrome, dans le Prix de la Foire de Milan 1953, qu’il gagna devant Karamazow et Birbone.

 

Entré au haras en pleine gloire, Permit succéda à son père Epilog, devenant comme lui étalon tête de liste en Allemagne, de 1962 à 1968.

Permit est mort en 1969. Il avait gagné 24 courses durant sa carrière, 458 620 DM, l'équivalent de 234 489 . Il a également produit cinq gagnants du Derby allemand : Errol (1960), Gutenberg (1962), Hadu (1963), Lord Pit (1967), et Manzanares (1968).

 

D'après Prestige des courses au trot et l'historique du trot en Allemagne 

 

 

 

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Epilog

 

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Permit et son père, Epilog

 

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Permit et Walter Heitmann

 

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Permit remporte la première édition de l’Elitloppet en 1952

 

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Permit vainqueur du Prix d’Amérique 1953

 

 

Mis à part Simmerl dans les années 1960, qui eut fort à faire dans l’Europe du Trot, face à des champions comme Roquépine, Toscan, Eileen Eden, Tidalium Pélo, peu de trotteurs allemands réussirent à se faire un nom hors des frontières de leur pays depuis Permit.  

On sentit un certain renouveau dans les années 1980 et 1990 avec l’apparition de champions allemands comme Prestadet, Megabucks, Lisas Boy, qui tomba pour dopage, Campo Ass, Ideal et Chergon ; ces deux derniers se classant premier et deuxième du Critérium Continental disputé à Vincennes en 1991, sans oublier General November. 

 

Le champion Sea Cove s’illustra sous couleurs allemandes, notamment en gagnant devant Vourasie (la sœur d’Ourasi) et Queen L un Prix d’Amérique d’anthologie ; il était mené de mains de maître par Jos Verbeeck. C’était en 1994. Mais, étant né au Canada, il ne pouvait être considéré comme un trotteur allemand. 

Toujours mené par Jos Verbeeck, Sea Cove gagna aussi deux Prix René Ballière (Championnat Européen), en 1993, devant Bonheur de Tillard et Coktail Jet, et en 1994, devant Abo Volo et Activity, tout en faisant afficher des temps de 1’13’’2 et de 1’12’’, ce qui constituait un record. Sea Cove gagna aussi le Prix de France 1993, en 1’13’’4, devant Autour d’Aunou et Ursulo de Crouay ; et, la même année, le Grand Critérium de Vitesse de Cagnes, en 1’12’’8, devant To The Gat et Lucky Tilly, puis l’Elitloppet de Solvalla, en 1’11’’9, dans la finale devant Nordin Hanover et Park Avenue Kathy.

 Sea Cove était un fils de Bonefish, donc (lui aussi) un petit-fils de Nevele Pride. 

 

Mais il faudra attendre le dimanche 26 janvier 2003, soit 50 ans après Permit, pour voir un deuxième trotteur allemand, né en Allemagne, gagner le Prix d'Amérique ; il s’agissait du champion Abano As, qui avait déjà fait parler de lui à l’âge de 4 ans, en 2001, année où  il gagna le Critérium Continental à Vincennes, et le Grand Prix de l’U.E.T. (éliminatoire et finale) à Caen. Auparavant, il s’était déjà illustré en Allemagne et en Italie, et cela dès l’âge de 2 ans, notamment en établissant un record du monde sur la distance de 2 000 mètres.  

 

 

 

Abano As

 

Abano As était plutôt bien né, puisque son grand-père maternel, le père d’Armbro Junction, n’était autre que le fameux Meadow Road, lui-même fils du champion Madison Avenue, et petit-fils du légendaire Nevele Pride. 

Abano As était donc particulièrement prédisposé pour devenir un roi de la vitesse.

 

Pourtant, malgré cette ascendance prestigieuse, il aura du mal à convaincre entraîneurs et acheteurs de ses réels moyens, ayant acquis une réputation de cheval compliqué, fantasque, insaisissable. Il changera souvent d’entraîneur, sera accidenté à deux reprises, tout en connaissant pourtant la consécration dès l’âge de 2 ans.

A cet âge, il remporte la Breeders Crown des 2 ans et finit la saison invaincu avec un record de 1’15’’9 établi sur la distance de 2 000 mètres à Gelsenkirchen : « - Il n’a pas de frein… », explique son entraîneur-driver d’alors, le Néerlandais Peter Strooper, à ceux qui s’étonnent de ses fins de courses époustouflantes en roue libre, loin devant tous ses rivaux.

 A 3 ans, il triomphe dans le Derby de Berlin, la Breeders Crown des 3 ans, le Saint Léger des trotteurs et le Grand Prix Orsi Mangelli, Championnat Mondial des 3 ans, disputé le 1er novembre à Milan. 

 

A partir de là, Abano As connaîtra des problèmes de croissance, changera d’entraîneur pour entrer chez l’un des maîtres de la spécialité en Europe, le fameux Suédois Stig H. Johansson. Ils gagneront ensemble, en 1’12’’7, sur 2 100 mètres, la finale du Grand Prix de l’U.E.T., disputé à Caen le 22 septembre 2001, battant Juliano Star, Eller, Aggas Filur, Skogans Joker, Energetic, Hilda Zonett…

Mais Abano As avait déjà gagné le Critérium Continental à Vincennes (devant son compatriote Freiherr As), mené à nouveau par Peter Strooper, et l’épreuve de qualification du Grand Prix de l’U.E.T., mené au pied levé par le Français Bernard Piton.

 

On l’attend alors avec impatience pour le meeting d’hiver de Vincennes, mais il se blesse au paddock durant l’automne et son retour dans le « temple du trot » est remis à plus tard.

 

Il fait sa réapparition en avril, mais ce n’est plus le même cheval : il sera battu dans l’Elitloppet, drivé par Stig H. Johansson dans sa batterie, puis par Tobjorn Jansson dans la finale, puisque son entraîneur a choisi de mener Victory Tilly, son meilleur cheval.

 

Alors, une nouvelle fois, Abano As change d’entraînement et part en Italie, chez les Gubellini (Eduardo, le père, et Pepino, le fils, qui le mènera en course), puis chez un nouveau venu dans le métier, installé depuis peu à son compte, le Danois Erik Bondo.

 

Mais la forme tarde à revenir et Abano As joue de malchance, étant à nouveau accidenté et blessé au cours du Grand Prix des Nations disputé à Milan, le 1er novembre 2002, deux ans jour pour jour après sa consécration dans le « Orsi Mangelli ».

Sa participation au meeting d’hiver de Vincennes semble à nouveau compromise.

 

Pourtant, Erik Bondo ne perd pas espoir ; il soigne son cheval et l’engage dans des courses faciles pour lui, afin de lui redonner le goût de la victoire, sans pour autant convaincre les observateurs, qui ne sauraient imaginer qu’ils ont devant les yeux le futur gagnant du prochain Prix d’Amérique.

 

La suite de l’histoire, on la doit à Jos Verbeeck.

Abano As a en effet été confié au fameux driver belge, le « diable de Vincennes », qui a déjà gagné trois Prix d’Amérique ; le premier avec Sea Cove en 1994, le deuxième avec Abo Volo en 1997, et le troisième avec Dryade des Bois en 1998. La pluie incessante avait rendue la piste très collante, ce qui ne devait pas plaire au crack Insert Gédé, le favori logique dans cette course dominée tour à tour par Scarlet Knight, Général du Pommeau, Gébrazac, Gigant Neo, Insert Gédé et finalement Abano As, qui devait l’emporter d’extrême justesse sur Insert Gédé ; celui-là finissant le plus vite en pleine piste, mais en se déportant sur la droite, ce qui devait lui coûter la victoire. 

 

Cinquante ans après Permit (1953), Abano As était donc le deuxième trotteur allemand né en Allemagne à s’imposer dans le Prix d’Amérique. (Sea Cove avait gagné sous couleurs allemandes, mais il était né au Canada). Abano As offrait ainsi une belle consécration à son célèbre propriétaire-éleveur Alwin Schockemöhle, un véritable « homme de cheval », qui fut deux fois médaillé olympique de jumping (concours hippique), (médaille d’or en 1964 à Tokyo et médaille d’argent en 1976 à Monréal).

 

Comme Campo Ass et Freiherr As, Abano As avait en effet été élevé par le fameux champion olympique de concours hippique allemand, qui en était l’heureux propriétaire avec les Néerlandais Julius Smit et Paul Wals.

 

Après sa victoire dans le Prix d’Amérique 2003, Abano As avait déjà gagné 1 738 444 €, ce qui faisait de lui le trotteur allemand le plus riche de tous les temps.

 

Il devait confirmer son retour au sommet en se classant deuxième d’Hilda Zonett, dans le Prix de France 2003, avant de se faire à nouveau oublier, pendant presque un an, puisqu’il sera encore à l’arrivée du Prix d’Amérique 2004, s’intercalant entre le brillant vainqueur Késaco Phédo et l’excellent troisième Jag de Bellouet.

 

Mais les exploits d’Abano As, comme ceux du crack-driver Heinz Wewering, n’ont pas suffi à sauver le monde du trotting en Allemagne, qui connaît toujours de grosses difficultés ; de belles épreuves, autrefois très convoitées, ont maintenant disparu. Parmi elles, le Prix des Meilleurs à Munich, que le champion français Jorky, véritable gloire de cet hippodrome, avait remporté à trois reprises, en 1980, 1981 et 1982.

 

D’autres pays du Trot, comme les Pays-Bas, la Suisse, la Belgique et même l’Italie, connaissent des difficultés. Chacun de ces pays avait pourtant son idole, un champion légendaire pouvant servir de « porte-drapeau » comme Quicksilver S en Hollande, qui gagna le Grand Prix des Pays-Bas en 1964, et quatre fois le Gouden Zweep (le Fouet d’Or). A l’époque d’Une de Mai, Fideel fut l’idole des turfistes belges. Hanover de la Battiaz était célébré en Suisse dans les années 1980…

 

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Abano As à Gelsenkirchen

 

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Abano As et sa meilleure amie, sa « Lad Girl Friend »

 

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Abano As drivé par Stig Johansson

 

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Abano As drivé par Peter Strooper

 

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Abano As remporte la finale du Grand Prix de l’U.E.T.2001, devant Juliano Star et Eller

 

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Abano As gagne le Prix d’Amérique 2003, aux dépens d’Insert Gédé, le vainqueur moral

 

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Abano As étalon

Abano As Prix d'Amérique 2003

Abano As remporte le Grand Prix de l'UET 2001.

Probst et Charlie Mills en 1937

Probst et Charlie Mills en 1937

Probst et Charlie Mills en 1937

 

 

 

 

 

 

 

Guy Bacon en 1929

Guy Bacon en 1929

Guy Bacon en 1929

 

 

 

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Fifi Beau Gosse et Eddy Freundt

 

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Valk

 

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Vanadis remporte le Derby devant Vitalis

 

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Vanadis

 

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Velduil

 

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Victor Emmanuel et Gélinotte

 

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Victor Emmanuel

 

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Van H

 

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Van H

 

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Vaja Con Dios

 

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Vico BS

 

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Vita Kinley et Eddie Freundt

 

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Violine remporte le Derby 1969

 

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Simmerl

 

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Kawartha Mystery

 

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Keystone Patrol

 

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Singing Clöving

 

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Singing Clöving

 

 

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Heinz Wewering

 

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 Diamond Way et Heinz Wewering

 

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Every Way à Enghien

 

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Indus à Vincennes

 

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Digger Crown

 

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Campo Ass remporte le Campionato Europeo à Cesena

 

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Chergon à Enghien

 

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Ideal à Enghien

 

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Sea Cove et Jos Verbeeck

 

 

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Sea Cove et Jos Verbeeck

 

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Sea Cove remporte la finale de l’Elitloppet 1993

 

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Sea Cove remporte le Prix d’Amérique 1994

Charley Mills en 1915

Charley Mills en 1915

Charley Mills

Charley Mills

Charley Mills à cheval

Charley Mills à cheval

Epilog

Epilog

Epilog

 

Epilog était un étalon trotteur allemand bai brun né en 1934 de Legality et de Mary H. Mort en 1965. Il appartenait à Friedrich Bölck. Son record était de 1'18''6 et ses gains en course s'élevaient à 380 455 Reichsmarks.

Dans l'histoire de l'élevage des trotteurs allemands nés au haras Lasbek, Epilog (1934 - 1965) a toujours occupé une place de premier plan. Son père était l'étalon américain Legality, mais sa mère, Mary H était une jument allemande de l'élevage national. Epilog s'est montré supérieur aux trotteurs américains de son époque, et son prodigieux palmarès le prouve. Grand Prix Anniversaire de la reproduction 1940, Grand Prix de Ruhleben 1940, Grand Prix de Mariendorf 1940, Prix des Matadors 1941, Grand Prix Alster 1941, Grand Prix de Hambourg en 1939, 1941, 1943 et 1944 figurent à son riche palmarès.

En 1942, Epilog reçut pour la première fois la visite de juments poulinières pour la reproduction. Ses trois premiers poulains ont été Abend 1'20''9, Spartaner 1'24''3 et la pouliche Lasbekerin 1'26''4. 

En 1944, quatre autres poulains d'Epilog ont été enregistrés, dont l'un avec un record de 1'22''7 sur le mile, dont la mère était une jument de la zone Est. Ce cheval s'appelait Merkur. 
 

A partir de 1945, les poulains issus d'Epilog ont commencé à voyager à l'étranger, rapportant plus d'un demi-million de DM à leur éleveur, mais aussi leur entraîneur, Walter Heitmann, qui allait même s'imposer dans le Prix d'Amérique 1953 avec Permit, le meilleur fils d'Epilog. 

11 poulains d'Epilog ont été inscrits au registre des naissances en 1946, y compris les vainqueurs de la course de l'élevage, comme Freund Werner (1'20''6), et Alücke (1'22''2), qui sont devenus étalons à leur tour, tandis que les juments les plus rapides comme Queen Pluto (1'21''7), devenaient des poulinières.

Parmi ceux nés en 1947, 21 fils d'Epilog ont été enregistrés, dont Rhapsody 1'19''8, Rastelli 1'23'', Romanus 1'20''4, Strahim 1'23''4, Rarität 1'21''8, Juan 1'21''8, Juschi 1'22''8.

L'année suivante, la production était inférieure à la fois en quantité et en qualité. Néanmoins, en 1950, Epilog était élu pour la première fois tête de liste des étalons. Ses 42 poulains compétitifs avaient déjà gagné 221 341 DM, alors que la marge limite était fixée à 79 200 DM au minimum.

Le nombre de descendants d'Epilog sur le circuit n'a cessé d'augmenter ; en 1961, le fils de Legality était clairement reconnu comme le plus grand étalon reproducteur de tous les temps en Allemagne, chez les trotteurs. Le plus fameux de ses fils étant Permit (1945), mais on peut citer aussi : Philopena, Horrido, Alfa Romeo, Eidelstedter, Paritätt et Robby, qui ont été vendus à des sommes élevées. En 1961, la dernière année de production pour Epilog, a été celle du très bon Emden.

Epilog a vraiment su tracer dans la race du trotteur allemand et il a amplement mérité son statut d'immortel. Epilog est mort très vieux, mais en pleine santé.

 

D'après l'historique des trotteurs allemands (Wikipedia)

 

Simmerl en 1968

Simmerl en 1968

Simmerl 

 

Simmerl était un étalon trotteur allemand, né en 1960, de Unic d'Arvor et de Sieglinde, mort en 1982. Il avait été élevé par son propriétaire, Ludwig Berger. Son record était de 1'15''6 et ses gains en course s'élevaient à 701 020 DM (358 426 ).

L'histoire de ce trotteur allemand, vedette des années 1960, n'est pas seulement celle d'un cheval classique de plus haut niveau, puisqu'il a commencé sa carrière de course dans des prix de séries en 1963, dans la ville bavaroise de Straubing, drivé et entraîné par son propriétaire, Heinrich Berger, pour terminer sa première saison avec seulement 4000 DM de gains.

Mais le nom de Simmerl, en 1964, a attiré l'attention du pays quand l'étalon a commencé à aligner des séries de victoires à Munich (Daglfing) dans les courses de quatre ans, y compris face aux étrangers, alors qu'il était à présent drivé par Rolf Luff. A Berlin, drivé par Bruno Cassirer, il a battu des chevaux comme Märzbube, ou Miravanuk dans le Prix Grandiosa.

En 1965, Simmerl a franchi un cap, pour s'imposer dans le Grand Prix de Basse-Bavière, en Bavière, et le Grand Prix d'Allemagne, ce qui va augmenter sa popularité. 

En 1966, Simmerl tente sa chance en Westphalie où il remporte plusieurs victoires, avant de s'attaquer à Nimble Boy dans l'Internationale Pinninger. Nimble Boy a conservé une légère avance, mais le public a applaudi Simmerl pour sa témérité.

En 1967, Simmerl a retrouvé Rolf Luff pour affronter Nimble Boy, Pickwick et Quibus V dans le Grand Prix de Bavière, dans lequel il termine deuxième de Quibus V. Il sera encore deuxième de Vinci, bien que battu de peu, dans le Championnat du Trot allemand.

En 1968, Simmerl débute sa saison par une deuxième place derrière Eileen Eden dans le Grand Prix de Bavière. Il convient tout de même de souligner qu'il devançait à cette occasion la grande Roquépine. Simmerl se consolera en remportant le Grand Prix de Basse-Bavière pour la deuxième fois, et le Championnat du Trot allemand.

Simmerl a été invité à New York pour disputer le Roosevelt International Trot et la Challenge Cup. Il se classera cinquième derrière Roquépine, Kentucky Fibber, Fresh Yankee et Ecumene dans l'International Trot. Puis sera deuxième de Train Bloc devant Kentucky Fibber dans le Prix des Meilleurs (Preis der Besten) pour son retour à Munich, par lequel il termine sa saison 1968. 

En 1969, alors qu'il a déjà neuf ans, Simmerl remporte 13 victoires en 18 tentatives, et porte son record à 1'16''3. Il sera troisième derrière Toscan et Eileen Eden dans le Grand Prix de Bavière, que Toscan remporte en temps record ; et deuxième du suédois Kentucky Fibber dans le Prix des Matadors à Berlin. Simmerl va ensuite aligner une série de neuf victoires consécutives pour terminer sa saison en beauté. 

Sur le mile de Recklinghausen disputé en deux manches, il va battre Felos et Sebald en 1'16''5 et 1'17''3. Puis Simmerl va remporter pour la deuxième fois le Championnat du Trot allemand, égalant ainsi Permit et Giant. Parvenu au sommet de sa forme, il triomphe également dans le Grand Prix d'Allemagne à Hambourg et aura droit à des éloges dans les journaux spécialisés. Il a battu des chevaux comme Quosiris D et Carolyn Sue, en 1'16''3 et il s'est frotté à Téthis IV, Toscan, Eileen Eden, sans être ridicule. 

Ses gains s'élevaient alors à 461 985 DM.

Mais Simmerl ne va pas en rester là. Il a décidé de terminer sa carrière en apothéose pour ses dix ans. Il va ajouter 189 500 DM à son compte en banque. Après deux victoires mineures à Munich, il échoue dans le Grand Prix de Mönchengladbach dans lequel il devait rendre 50 mètres à Claudia II et Jubilar. Il sera cinquième du Grand Prix de Bavière remporté par Fresh Yankee devant Dart Hanover et Tivaty Pélo. Mais il remporte le Grand Prix de Recklinghausen malgré l'avantage accordé à Rikitikitavi. Il sera battu par Eileen Eden et Allo Mannetot dans la course suivante, mais remportera pour la troisième fois le Championnat du Trot allemand, alors qu'il est drivé par Rolf Luff. Ensuite, il connaît une défaite inattendue contre Carolyn Sue à Hambourg, mais porte son record à 1'15''8. 

Ensuite, Simmerl s'impose trois grand défis pour terminer sa carrière en beauté : le Grand Prix d'Allemagne à Hambourg, l'Elite Rennen à Gelsenkirchen, et le Prix des Meilleurs à Munich. 

Le Grand Prix d'Allemagne se résume à une gigantesque bagarre à trois, entre Simmerl, Tidalium Pélo et Eileen Eden. Mais c'est Tidalium Pélo qui l'emporte d'un rien contre Eileen Eden, elle-même conservant un minime avantage sur Simmerl. Les deux premiers ont trotté sur le pied de 1'15''5 et Simmerl en 1'15''6. 

L'Elite Rennen disputée sur 2500 mètres à Gelsenkirchen revient à Uno devant Simmerl, malgré une superbe fin de course. Tony M a gagné devant Eileen Eden le Prix des Meilleurs de Munich.

Simmerl aura droit à un spectacle d'adieu à l'issue du Golden Horse à Dinslaken, dans lequel il signe ainsi la 82e victoire de sa carrière en 124 courses disputées.

 

D'après les courses au trot en Allemagne (Wikipedia)

 

Babesia et Heinz Wewering

Babesia et Heinz Wewering

Babesia

 

Babesia était une jument alezane, de race trotteuse allemande, née en 1976, d'Abido et de Babsi, chez son éleveur, Heinz Holtschneider, et morte en 1999. Elle avait un record de 1'13''8, et avait gagné 1 020 460 DM (521 753 €) de gains en course. 

Babesia a écrit avec ses sabots un chapitre de l'histoire du trot en Allemagne. Le 26 avril 1976, la fille d'Abido et de la jument allemande Babsi a vu pour la première fois la lumière du jour. Sept ans plus tard, le 10 juillet 1983, elle trottait en 1'13''8 à Gelsenkirchen, sur la distance du mile (1609 mètres), devenant le trotteur allemand le plus rapide de tous les temps. "Dans sa dernière saison sur les hippodromes de la République fédérale, la Reine (Babesia) a voulu faire honneur à ses admirateurs, en se montrant quasi imbattable, impressionnant le public par son action incroyable, se montrant meilleure que jamais. Un cheval de classe au zénith de sa haute compétence."

Elle a été élue "Trotteur de l'Année pour 1983" dans le livre des courses de trotteurs allemands. La jument a remporté sa dernière grande victoire avec Heinz Wewering dans la Breeders Cup allemande des trotteurs, le 9 octobre à Hambourg, où elle a gagné en 1'12''10, devant Sarna Hanover et le favori Liran, devenant ainsi millionnaire en DM. 

Babesia a commencé sa carrière de course en 1979, remportant 12 victoires en 14 courses, alors qu'elle était drivée et entraînée par Eddy Freundt. Mais ils devaient perdre dans le Derby allemand, de près de deux longueurs et demi.

En 1980, Babesia est la première jument a aligné une série de 10 victoires consécutives, en 14 courses disputées. Parmi ses victoires figurent le Grand Prix à Hambourg, la Coupe des 4 ans de Gelsenkirchen, la Coupe des 4 ans à Straubing, devant Keystone Nicole, alors qu'elle était drivée par Klaus Horn.

En 1981, Babesia à cinq ans, elle est à l'avant-garde de l'élite des trotteurs allemands. Pourtant, le 1er mai, Eddy Freundt avait contrôlé la jument pour obtenir la victoire dans le Golden Horseshoe. Dix jours plus tard, Heinz Wewering s'est vu confier les meilleurs trotteurs d'Allemagne. Différents points de vue divergeant ont conduit à une rupture entre le propriétaire/éleveur Heinz Holtschneider et Eddy Freundt.

Heinz Wewering s'est retrouvé au sulky de Babesia ; ils seront presque imbattables. La victoire commence le 8 juin dans le village de Berlin-Marie, avec la Course des Héros, bientôt suivie d'une série de 9 victoires consécutives au plus haut niveau. Le 5 juillet, Babesia a triomphé dans le Championnat du Trot allemand à Munich. Des éléments ont malheureusement été perdus pour avoir plus de détails. Babesia a gagné la Coupe de Gelsenkirchen, en 1'15''3, ce qui correspond à un record national allemand. Le 2 août à Gelsenkirchen, Babesia a remporté le Championnat allemand des cinq ans, devant Durazzo et Isenburgerin. Le 30 août, Babesia a remporté le Prix des Juments, à Recklinghausen, devant Sabinette et Jagina. Dans ces deux courses, Rolf Dautzenberg avait remplacé Heinz Wewering, indisponible, au sulky de Babesia. Les victoires ont suivies, avec la constellation de la Coupe Pils à Gelsenkirchen, devant Isenburg et Fabiant, et le Prix Hamburger, devant Janie et Sabinette. Babesia a aligné au total 17 victoires durant cette saison.

Babesia triomphe sur tous les hippodromes en Allemagne durant l'avant-dernière année de sa brillante carrière. Le 1er mai, la fille d'Abdo a gagné le Golden Horseshoe à Gelsenkirchen, devant Keystone Patrol et Esbartero, et trois semaines plus tard, à Hambourg-Bahrenfeld, bien que pénalisée de 20 mètres, Babesia a gagné le Grand Prix de Holsten Brauerei, devant Quotient et Pit Pan. Dans le Championnat allemand, elle a battu Ustrina.

Babesia s'est aussi imposée à Berlin-Mariendorf dans la Arthur Knauer course, à Vanquisher et à Recklinghausen.

La dernière année de sa carrière de course fut un vrai festival de victoires pour Babesia. Elle a remporté 12 victoires en 13 courses, entre le 21 mai et le 9 octobre. Ironie du sort, lors de la finale du Championnat allemand du Trot, la jument a échoué car le favori a commis une erreur précoce. Babesia a toutefois remporté le Grand Prix de Holsten Brauerei, devant Tannenprinz et Twain, et le Frenzösin und Futurity pour la deuxième fois. Le 10 juillet, dans l'Elite Rennen de Gelsenkirchen, alors qu'elle est drivée par Heinz Wewering, Babesia établi en 1'13''8 le nouveau record du trot allemand.

En 1983, Babesia et Heinz Wewering remportent ensemble la victoire la plus sensationnelle de leur carrière, en battant E. O. Brunn et le champion français Jorky, triple vainqueur de cette épreuve, dans le Prix des Meilleurs (Preis der Besten) à Munich.

Juste une semaine plus tard, Babesia obtient son triomphe comme on l'a déjà mentionné au début, dans la Coupe d'Allemagne, la dernière grande victoire de la jument la plus rapide du trot en Allemagne.

L'éleveur Heinz Holtschneider a repris Babesia dans son haras, mettant fin ainsi à sa carrière de course. Elle a été présentée à des étalons d'exception au haras Fostwald, donnant naissance à huit poulains, qui tous ont pris part à la course.

Les plus grands succès ont été enregistrés pour les fils nés en 1985 et 1986, dont Babesio 1'13''9, 158 424 €, Babeso Lad 1'13''8, 109 701 €, qui avaient Gridiron Lad pour père, et né en 1988, Babesius par Graf Zepplin, 1'16''7, 363 353 €, vainqueur de la Coupe de Gelsenkirchen 1992. Labesia et Canberra sont nées plus tard en Autriche, comme Faberge à ce jour sa meilleure fille. Elles ont gagné à elles trois près de 377 101 €.

Les origines de Babesia remontent en 1907 à des chevaux d'origine américaine, dont Ottaray Belle, importée en Allemagne en 1913. Il convient de noter qu'un certain nombre de bons ou très bons chevaux sont issus de cette famille, notamment les étalons Palmetto Watts, Oshima, Hermann W et Istis Darnoperle. 

 

D'après l'historique des trotteurs allemands

 

Diamond Way et Heinz Wewering

Diamond Way et Heinz Wewering

Diamond Way

 

Diamond Way est un étalon trotteur allemand bai, né en 1982 de Super Way et de Königskrone, chez Gregor Mai, mort en 2009.

Il avait un record de 1'14''5 et avait gagné 1 426 191 DM (729 200 €) de gains en course.

Sa carrière démarre le 13 juillet 1984 à Recklinghausen. Il a trotté en 1'23''8 lors d'un essai sur le mile (1609 mètres) et pourrait fournir le gagnant. Mais il est disqualifié. Ce sera sa seule défaite, avant ses prochaines 18 tentatives.

Diamond Way remporte sa première victoire le 26 juillet à Gelsenkirchen. Le 29 juillet, trois jours plus tard, Diamond Way remporte le Prix de l'Avenir à Mönchengladbach devant Rheinische. Il s'est imposé de trois longueurs, selon ce qui est notifié.

Le tour victorieux de Diamond Way sur les pistes de trot allemandes a commencé ! Straubing était la prochaine étape. Diamond Way s'impose en 1'20''4, nouveau record de la course. Son entraîneur n'en revient pas ; "Jamais un deux ans n'a été aussi vite", de l'avis unanime.

Dans le Prix de la Jeunesse, à Berlin-Mariendorf, il bat la pouliche Galante d'Alwin Schockemöle. Diamond Way et Heinz Wewering ont su repousser toutes les attaques de la redoutable pouliche. La troisième place est revenue à Calgary à une distance impressionnante des deux premiers luttant botte à botte.

Avec un peu de chance, Diamond Way a pu s'imposer dans le Prix Biennal allemand à Hambourg, avec un record des enjeux. Dans la course suivante, en début d'année, Diamond Way s'est trompé dans ses allures, et Heinz Wewering a provoqué un faux-départ. Le deuxième départ n'était pas beaucoup mieux, puisque Diamond Way a perdu près de 60 mètres. Malgré un magnifique retour, il sera battu par Sciara de la longueur de son cou.

La Gold Cup du 14 octobre 1984, à Gelsenkirchen, a donné lieu à un spectacle unique dans l'histoire des courses de trot allemandes. Le prix de la course s'élevait à environ un million de DM. 47 chevaux avaient été inscrits au départ, et les organisateurs de la course ont dû faire face à une tâche presque impossible, éliminant certains concurrents pour rendre le départ possible. 26 chevaux ont dû être éliminés, pour limiter la course à 21 partants, sur trois rangées. Diamond Way a hérité du numéro 19. Il était néanmoins le favori. Heinz Wewering étant obligé de driver Ivona Girl, Diamond Way a été confié au catch-driver Rolf Dautzenberg, qui se retrouve donc au sulky du favori. La jument gagnera d'une longueur. 

Diamond Way fit sa première apparition au niveau supérieur dans le Prix Abdell Toddington à Berlin Mariendorf, en vue de courir le Derby. Il a gagné en 1'16''8 sans jamais être menacé.

Le Grand Prix de Dinslaken fut l'étape suivante pour Diamond Way, qui le remporta tout aussi facilement. Doxy et Dissette ont dû se partager les places d'honneur.

La Buddenbrock Rennen à Berlin a donné lieu à un duel entre Diamond Way et Ideal Hanover. Les experts ont déclaré en voyant gagné Diamond Way : "C'est le gagnant du Derby."

Diamond Way a poursuivi sa série victorieuse dans le Trophée des trois ans, à Recklinghausen. Il a gagné en 1'17''7, devant Dissette et Campala. 

Il a triomphé dans le Derby du Trot allemand en 1'16'' sur 2000 mètres, battant l'ancien record de la course de 1,8 seconde ! 

La Bavaria Cup a suivie, avec une réduction de 1'14''8 pour Diamond Way. Le Saint-Léger du Trot, la revanche du classique Derby, a propulsé Diamond Way au sommet du trot allemand. Après sa victoire dans le Grand Prix d'Automne, Diamond Way était déjà le trotteur de trois ans le plus riche de tous les temps avec 1 036 900 DM.

Le 1er novembre 1985, à Milan, Diamond Way s'est imposé en 1'16''2, devant Window W, Indus et Junior Lobell, dans le Championnat des 3 ans. La finale, plus spectaculaire encore, a été remportée en 1'15''2 pour battre le vainqueur du Derby italien Ercole Ac. 

Comparé à Permit, le vainqueur du Prix d'Amérique 1953, Diamond Way a été élu "Trotteur de l'Année", une formalité.

Au printemps de 1986, Diamond Way a été utilisé pour la première fois en tant qu'étalon pour la reproduction, et a effectué son retour sur les pistes de course, le 3 juillet. 10 jours plus tard, il gagnait la Coupe de Gelsenkirchen en 1'15''8 sur 2000 mètres devant Reado. Ourasi venait de s'imposer un peu plus tôt dans l'Elite Rennen, et les deux champions ont été comparés.

Diamond Way a gagné à Berlin-Mariendorf le Grand Prix de Ruhleben dans le temps record de 1'15''2 sur 1900 mètres. Dans le Critérium des quatre ans, à Munich-Daglfing, Diamond Way a gagné en 1'16''8 sur 2600 mètres, de six longueurs devant Reado et douze longueurs devant Dizam Speed. Ce qui lui a valu un nouveau dossier.

Le 23 août, Diamond Way était à Paris-Vincennes, au départ du Critérium Continental, que remportait Quadrophénio devant Quito de Couronne, alors que Diamond Way devait se contenter de la troisième place, subissant ainsi sa première défaite de l'année. Il devait échouer aussi dans le Gran Premio Continentale de Bologne où il a paru mal à l'aise.

Après exactement une pause d'un an, Diamond Way est revenu à la compétition, le 20 septembre 1987 à Gelsenkirchen. La victoire est revenu à Vlado dans une course de 20 partants. 14 jours plus tard, Diamond Way tentait de prendre sa revanche sur le sort. Il a remporté la première manche du Grand Prix de Hambourg dans le temps record de 1'13''8 sur 1609 mètres, devant le suédois Super Play. Mais, dans la finale, il a terminé quatrième, pour être finalement disqualifié, car il a franchi le poteau au galop.

Désormais, pour Diamond Way, le retour au haras devenait définitif. 

Son premier poulain est né en 1987. Ses descendants de deux ans ont dominé le trot allemand en 1989, rapportant près de 1 169 746 DM. C'était jamais arrivé auparavant. Un an plus tard, Diamond Way a pris la troisième place dans les listes d'étalons reproducteurs. Et, en 1992, il a pris la première place. Son règne devait durer de 1992 à 2009, obtenant ainsi 18 titres de meilleur étalon reproducteur. Ce qui ne s'était jamais vu.

Ses descendants ont gagné près de 65 millions d'euros, plus de 120 parmi eux ont gagné plus de 100 000 euros au cours de leur carrière de course.

Parmi eux : Campo Ass (1 299 805 euros), Freiherr As (également euro-millionnaire avec en prime un record de 1'10''2, qui fait de lui le trotteur allemand le plus rapide de tous les temps), Sunset Lane, vainqueur du Derby, et Unforgettable.

L'insémination artificielle a permis l'utilisation de Diamond Way reproducteur au niveau de toute l'Europe. Ainsi Diamond Way est-il représenté par sa descendance dans d'autres pays, comme l'Italie, avec Avril et Bluam Lb, le vainqueur du Derby italien, et Cannoniera, la gagnante des Oaks italiens en 2002.

La progéniture de Diamond Way est estimée à plus de 2500 poulains. Même sur le plan continental, la réussite de Diamond Way en tant qu'étalon reproducteur est gigantesque. 

Aucun étalon en Allemagne n'avait connu une telle réussite.

 

D'après l'historique du trot en Allemagne

 

General November

General November

General November

 

General November était un étalon bai brun foncé par Valley Victory et Florida Dame, né en 1993, chez Michael Schröer, mort en 2006. Il avait un record de 1'11''4 et ses gains en course s'élevaient à 2 315 056 DM (1 183 659 €).

Bien que General November ait débuté sa carrière de course en novembre 1996, il réussit une saison presque parfaite avec 10 victoires remportées au plus haut niveau en 11 tentatives, après déjà quatre succès que ne laissait présager aucune étoile favorable. Au début de mars, alors que la plupart des espoirs du Derby avaient déjà terminé leurs séances d'entraînement, General November est tombé gravement malade, durant 14 jours dans l'écurie. Fièvres de plus de 40 degrés, écoulement nasal lourd, inflammation purulente, tous les symptomes, qui devaient retarder le fils de Valley Victory dans sa préparation. Au printemps, il a fallu repartir presque de zéro avec General November, difficile d'avoir des ambitions sérieuses sur le Derby. L'entraîneur Veijo Kivijoja l'a rappelé. Le temps nous a semblé fuir.

Pourtant, après une course de préparation à Recklinghausen, le 21 juillet, la décision est prise. Rolf Dautzenberg se voit confier le poulain, fils de Valley Victory, et, contre toute attente, General November remporte le Derby du Trot Allemand, en 1'15''3, sur 1900 mètres, devant Fazimo à Berlin-Mariendorf.

La domination de General November est aussitôt confirmée avec la Coupe de Bavière, qu'il remporte de cinq longueurs, devant Firabella et Fazimo, le Saint-Léger de Hambourg, qu'il gagne d'une courte tête devant Famous Lad.

Bien qu'ayant débuté son année de quatre ans par une victoire attendue, General November va essuyer trois défaites, l'une dans le Grand Prix d'Europe de Milan, une autre dans le Critérium de Recklinghausen, la troisième à Gelsenkirchen dans la A+M Cup. Suite à ces trois échecs, General November a été confié au Finlandais Pekka Korpi, qui a d'abord conduit le poulain à la victoire à Enghien dans le Prix de Genève disputé le 12 juillet. Après une deuxième place sur le même hippodrome dans le Prix de Milan, la répétition pour le Grand Prix de l'U.E.T. et le Critérium Continental ont suivis sans succès. La question était de savoir si le cheval n'avait pas contracté un virus, ou bien peut-être avait-il une aversion pour Vincennes et son grand cortège, qui avait même critiqué General November. Le cheval lui-même allait fournir sa réponse. Il remporte une victoire éclatante le 28 septembre, dans la finale du Grand Prix de l'U.E.T., disputée sur l'hippodrome de Paris-Vincennes, en 1'13''2, alors qu'il est drivé par Pekka Korpi, et entraîné par Veijo Kivijoja.

Après une victoire facile dans le Prix Ariste Hémard, en décembre, General November a été tout spécialement préparé pour courir le Prix d'Amérique 1998. Bien que devancé par Dryade des Bois, Echo, Capitole, Défi d'Aunou et Zoogin, il prendra une honorable sixième place. Il confirmera cette bonne impression en gagnant le Prix Roederer 14 jours plus tard. General November va réaliser ensuite une grande performance dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur, en se classant deuxième d'Echo, devant Moni Maker, tout en trottant sur le pied de 1'12''. Il va se distinguer ensuite par des victoires ou des places d'honneur au plus haut niveau des courses européennes, comme le Charlie Mills Memorial à Berlin et dans le Gala du parc Gelsentrab. Dans le Prix de l'Atlantique d'Enghien, General November a réalisé le même temps que Défi d'Aunou, luttant avec Echo pour la deuxième place. Dans le Prix de Bourgogne, Moni Maker et Capitole ont été les seuls à devancer le fils de Valley Victory. Il était prévu qu'il retente sa chance dans le Prix d'Amérique, mais sa préparation a été retardée par quelques ennuis mineurs, et il a finalement choisi le Prix de France pour sa rentrée, terminant troisième de Moni Maker, derrière Défi d'Aunou.

Le 18 avril, le Premio Renzo Orlandi à Modène a été l'occasion d'une nouvelle victoire pour General November alors qu'il était drivé par Wilhelm Paal. Il s'est ensuite classé deuxième de Tome de Sousa. Puis il a été dirigé sur le Grand Prix de la Loterie de Naples 14 jours plus tard, mais a dû se contenter d'une quatrième place. Il tente sa chance en Hollande à Wolvega et à Duindigt, s'imposant en 1'12''6 devant Drewgi, puis en 1'13''3 devant Intact Hornline, alors qu'il est drivé par Thomas Panschow, puis par Michael Schmid.

Le 27 juin, à Berlin-Mariendorf, une course de 220 000 DM était au menu du jour. General November a été l'espoir de l'élevage allemand. Il s'est imposé dans le temps record de 1'12''1, devant Nuke it Linsay. Puis, à Gelsenkirchen, le 11 juillet dans l'Elite Rennen, General November est parti favori, pour terminer seulement quatrième. 14 jours plus tard, le Hugo Abergs Memorial à Malmö, a permis à General November de trotter en 1'11''4 sur 1609 mètres, mais il n'était que troisième derrière Fridhems Ambra et Indian Silver. Le 12 septembre, il a tenté sa chance pour sa seule et unique fois à Krieau en Autriche dans le Graf Kalman Hunyady pour terminer troisième derrière Giesolo de Lou et Demon Sid. Un peu plus tard, la carrière de course de ce grand cheval a pris fin avec 23 victoires en 50 courses disputées, pour 1 183 659 € de gains. 

General November a commencé une carrière d'étalon reproducteur en 2000 à la ferme Flevo des Pays-Bas, puis en Suède jusqu'en 2006, avant l'Italie où l'étalon a ralenti sa production de façon inattendue. Pour cette raison, sa descendance n'est pas très nombreuse en Allemagne. Néanmoins, General November a cependant produit Russel November 1'09''8, son fils le plus réussi et le plus rapide trotteur allemand de tous les temps.

 

D'après l'historique du trot en Allemagne

 

General November

General November Grand Prix de l'UET

General November 1996

Russel November (1'09''8), le trotteur allemand le plus rapide de tous les temps !

Russel November (1'09''8), le trotteur allemand le plus rapide de tous les temps !

Abano As remporte le Critérium Continental 2001

Abano As Prix d'Amérique 2003

Permit Prix d'Amérique 1953

Permit Prix d'Amérique 1953

Permit Elitloppet 1952

 Nu Pagadi

Nu Pagadi

Brioni, champion trotteur allemand, entraîné en Suède

Brioni, champion trotteur allemand, entraîné en Suède

Brioni

Brioni

Brioni

Brioni

 Thor Boshoeve

Thor Boshoeve

Mermaid As

Mermaid As

Orso November et Heinz Wewering

Orso November et Heinz Wewering

Abano Boy, aussi bon que son père Abano As ?

Abano Boy, aussi bon que son père Abano As ?

Duke of Greenwood s'impose à Vincennes, document Equidia

Duke of Greenwood s'impose à Vincennes, document Equidia

Tsunami Diamant (Traber Derby)

Tsunami Diamant (Traber Derby)

Deutsches Traberderby 2017 - TSUNAMI DIAMANT (Robin Bakker)

Diamanten remporte le Sprintermästaren 2017 à Solvalla.

Diamanten remporte le Sprintermästaren 2017 à Solvalla.

Diamanten, le vainqueur du Grand Prix d'Allemagne 2017 à Hambourg.

Diamanten, le vainqueur du Grand Prix d'Allemagne 2017 à Hambourg.

Bird Parker a remporté le Grand Prix de Gelsenkirchen 2017.

Bird Parker a remporté le Grand Prix de Gelsenkirchen 2017.

Charlie Mills, le cocher des dieux

Charlie Mills, le cocher des dieux

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 09:29

 

Le trot en Suède

 

Le trot en Suède est considéré comme le sport le plus populaire après le football, mais avant le ski et le tennis. Il est aussi virulent qu’en Italie, mais encore plus prospère. Seuls les Etats-Unis et la France peuvent encore devancer la Suède dans le domaine du trotting. Cette passion pour le trot a d’ailleurs envahi d’autres pays scandinaves : la Norvège, le Danemark ; et s’est aussi développé en Finlande, qui n’est pas un pays scandinave, mais souvent assimilé comme tel. Il était plus facile dans un pays froid d’élever et d’entraîner des trotteurs à la fois rustiques et robustes, plutôt que des pur-sang, de santé plus fragile. 

Les premières courses disputées en Suède étaient d’ailleurs consacrées à une race de trotteurs à « sang froid », appelées « Kallblod » c’est-à-dire « sang froid ». Ces Kallblod travaillaient une partie de l’année dans les champs et le restant du temps s’affrontaient dans des courses attelées organisées exprès pour eux. Cette race de petits chevaux très puissants, aux membres courts et poilus, existe toujours et possède son propre stud-book mais dispute des épreuves qui lui sont réservées, car les « sang-froid » sont beaucoup moins rapides que les « trotteurs modernes », et sont aussi très différents, beaucoup plus rustiques et moins esthétiques au regard d’un habitué des hippodromes d’aujourd’hui.

La star des « kallblod » s’appelle Järvsöfaks, un mâle drivé et entraîné par Jan-Olov Perssson, qui a remporté 42 victoires consécutives et a été élu « Trotteur de l’Année » en Suède, en 2003, 2004 et 2005 ! 

 

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Järvsöfaks, champion des trotteurs à « sang froid », drivé et entraîné par Jan-Olov Perssson, a remporté 42 victoires consécutives. 

 

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Järvsöfaks, champion des trotteurs à « sang froid », a été élu « Trotteur de l’Année » en Suède, en 2003, 2004 et 2005.

 

 

Les courses de trot prirent de l’importance en Suède, en Norvège et en Finlande à la fin du XIXe siècle. La société de courses au trot la plus ancienne fut créée en 1882, dans la petite ville d’Arvika, près de la frontière norvégienne. Elle organisait des épreuves, qui se couraient surtout l’hiver sur la glace des lacs environnants. 

Deux ans plus tard, en 1884, une première réunion de courses au trot se déroula à Stockholm, sur le lac de Brunnsviken, devant de nombreux spectateurs. Cet exemple se répéta et les courses au trot se multiplièrent bientôt en Suède, attirant des concurrents suédois, mais aussi norvégiens, finlandais et russes. 

Une Société Suédoise du Trot fut inaugurée le 20 décembre 1900, pour établir des règles et instaurer des conditions de courses valables dans tout le pays. La construction d’un hippodrome s’imposait, mais l’argent manquait ; un premier projet de piste en sable à Stockholm fut abandonné. C’est à Malmö, une ville de l’extrême sud de la Suède, en 1907, qu’un circuit digne de ce nom vit le jour, car le climat plus clément empêchait la glace des lacs de s’épaissir suffisamment pour soutenir le poids des lourds trotteurs de l’époque. 

Il faudra pourtant attendre 1923 et le vote par le Parlement d’une loi autorisant le pari-mutuel pour que le trot puisse vraiment prendre son envol, au point de devenir un sport national. Désormais, tout va aller très vite. L’hippodrome de Solvalla est inauguré le 31 juillet 1927. Il est bientôt suivi de Bergsaker en 1932, Aby, Färjestad, Östersund en 1936, Gävle en 1938… La Suède compte bientôt trente-deux hippodromes, dont trois seulement sont réservés aux courses de galop. C’est donc le trot qui domine et règne dans ce pays. 

Les « trotteurs modernes » ont remplacé les « Kallblod », même s’ils n’ont pas complètement disparu. Comme la Russie, les Etats-Unis, la France, l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche, la Suède a aussi ses gloires locales, telle la championne Frances Bulwark, qui vient aussitôt à l’esprit des amateurs de trotting. Ces nouveaux trotteurs sont appelés « Varmblod » ou « sang chaud » par opposition au « Kallblod » ou « sang froid ». Ce « Varmblod » n’est pas vraiment un trotteur de race à part entière, mais plutôt le produit d’un métissage entre Orlov de Russie, Standardbred américain et demi-sang trotteur normand (trotteur français). 

La Suède a en effet fait appel à des étalons français renommés, dont les plus connus sont Tibur, Utah IX, Pluvier III, qui gagna le Championnat du Monde aux Etats-Unis pour le compte de la Suède, et finalement un certain Idéal du Gazeau, père du crack His Majesty et de la championne suédoise Lovely Godiva.

Idéal du Gazeau s’était couvert de gloire en France comme aux USA, en Suède, en Allemagne, en Finlande, en Italie, aux Pays-Bas, au Danemark, partout où l’on court au trot ! 

 

La plus grande course suédoise est l’Elitloppet, qui se dispute en deux manches : une épreuve de qualification et une finale pour les chevaux qualifiés, ou une consolation pour les non qualifiés, sur l’hippodrome de Solvalla, dans la banlieue de Stockholm. Toutes les manches se disputent sur la distance du « mile » (1 609 mètres). 

Permit, le champion trotteur le plus connu en Allemagne, fut le premier à y inscrire son nom en 1952. Il s’imposait devant la championne du pays Frances Bulwark et Rollo. Frances Bullwark devait prendre sa revanche sur Permit dès l’année suivante. 

Cette course a aussi réussi à de nombreux trotteurs français, dont le nom figure au prestigieux palmarès : Gutemberg A en 1955, la fameuse Gélinotte en 1956 et 1957, Io d’Amour en 1958, Jamin en 1959, Honoré II en 1960, Kracovie en 1962, Ozo en 1963, Roquépine en 1966 et 1967, Tidalium Pélo en 1971, Dimitria en 1976, Eléazar en 1977, Hadol du Vivier en 1978, Idéal du Gazeau en 1980 et 1982, Jorky en 1981, Ianthin en 1983, Coktail Jet en 1996, L’Amiral Mauzun en 2007, Timoko en 2014 et 2017.

Depuis quelques années, les trotteurs français ont plus de mal à s’imposer, en raison des progrès des trotteurs scandinaves et parce que les trotteurs français sont peu habitués à disputer deux courses dans la même journée. Abo Volo et Général du Pommeau y ont pourtant brillé en opposant une belle résistance, l’un à Copiad, l’autre à Victory Tilly, qui sont des gloires du trot en Suède, comme aussi Dart Hanover, vainqueur en 1972, Ego Boy, vainqueur en 1973, Pershing, vainqueur en 1979, The Onion, vainqueur en 1984, Meadow Road, vainqueur en 1985, Utah Bulwark, vainqueur en 1987, Remington Crown, vainqueur en 1999 (mais pour le compte de la France, car appartenant à Madame la Marquise de Moratalla), From Above, vainqueur en 2003, Gidde Palema, vainqueur en 2004, Torvald Palema, vainqueur en 2009, Commander Crowe, vainqueur en 2012 (mais pour le compte de la France car racheté par un propriétaire français et désormais entraîné par Fabrice Souloy). A noter que Copiad s’est imposé deux fois, en 1994 et 1995. Quant à Dart Hanover et Pershing, ce ne sont pas vraiment des trotteurs suédois, mais de purs américains, nés aux Etats-Unis ; l’un rival, l’autre fils de Nevele Pride.

Les Etats-Unis ont aussi fourni de nombreux vainqueurs dans cette épreuve prestigieuse, qui n'est pas sans rappeler l'Hambletonian, dont : Elma (1965), Eileen Eden (1968 et 1970), Dart Hanover (1972) déjà cité, Timothy T (1974 et 1975), Pershing (1979) déjà cité, Mack Lobell (1988 et 1990), Napoletano (1989), Peace Corps (1991), Gum Ball (1997), Moni Maker (1998), Magic Tonight (2015), Nuncio (2016).

 

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Scotch Fez remporte le Prix d’Amérique 1950

 

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Scotch Fez

 

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Frances Bulwark et Soren Nordin

 

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Frances Bulwark première grande championne de Suède chez les « sang chaud »

 

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Tibur

 

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Tibur, étalon d’origine française, a donné beaucoup de champions à la Suède, dont Piper Cub et Callit…

 

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Smaragd

 

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Gay Noon

 

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Earl Bulwark

 

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Locomite

 

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Adept

 

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Julienne

 

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Julienne

 

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Pluvier III, bien que français de naissance, a remporté le Championnat du Monde de New York pour le compte de la Suède

 

 

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Kentucky Fibber

 

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Lyon

 

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Ego Boy

 

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Ego Boy remporte la finale de l’Elitloppet 1973

 

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Grain

 

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Wiretapper

 

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Madison Avenue

 

 

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Pershing remporte la finale de l’Elitloppet 1979, devant Hadol du Vivier, Express Gaxe, Madison Avenue, Charme Asserdal

 

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Pershing et Bernd Lindstedt

 

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La belle tête de Pershing

 

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Pershing

 

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Pershing

 

 

       

Pershing

 

Pershing, un fils de Nevele Pride, remporta le Grand Circuit International Européen 1979, et fut le trotteur le plus riche de Suède avec 3 709 925 SKR de gains. 

A l’âge de 3 ans, en 1976, alors qu’il était encore « américain », il gagna le Horseman Futurity, à Indianapolis en 1’58’’ sur le mile (1’13’’3 au kilomètre). 

A 4 ans, il battait déjà à départ égal des champions de la trempe de Bellino II, Dauga, Equiléo, Madison Avenue, notamment dans l’Elite Rennen à Gelsenkirchen et dans le Prix des Meilleurs à Munich. On se souvient aussi de son duel fameux avec Hadol du Vivier dans la Greyhound Rennen, à Mönchengladbach, qui tourna à l’avantage du trotteur français. C’est aussi à cet âge qu’il gagna pour la première fois le Grand Prix des Nations à Milan. 

 

Durant l’année 1979, Pershing fut, avec 2 012 320 SKR (soit 2 009 798 francs) de gains, tête de liste de tous les trotteurs stationnés en Europe. Il avait notamment remporté le Grand Prix de Recklinghausen, le Goldenes Bild Hufeisen, le Grand Prix de l’Elite Internationale (l’Elitloppet) à Stockholm (éliminatoire et finale), le Grand Prix des Pays-Bas à La Haye, le Campionato Europeo de Cesena (première manche et finale), le Grand Prix de Dinslaken, le premier éliminatoire du Prix des Géants à Hilversum, le Grand Prix des Nations à Milan pour la deuxième fois... Battu d’un nez, il se classa aussi deuxième de Charme Asserdal dans la Coupe de Copenhague 1979, deuxième d’Express Gaxe dans le Hugo Abergs Memorial, deuxième de Charme Asserdal dans le Grand Prix de Mönchengladbach, troisième du Kosters Memorial à Copenhague derrière Tarok et Super Mon. Mais il avait déjà remporté la Coupe de Copenhague, le Hugo Abergs Memorial et le Kosters Memorial, ainsi que le C. Th. Ericssons Memorial en 1978. 

 

 

Meadow Road

 

Meadow Road, un fils de Madison Avenue, et petit-fils de Nevele Pride, mérite d’être mentionné à part. A 3 ans, il dispute huit épreuves pour en remporter sept ; à 4 ans, il s'octroie quatre victoires en quatre tentatives ; à 5 ans, il court vingt fois, gagne treize fois, se classe une fois second et une fois troisième ; à 6 ans, il triomphe dix fois sur onze essais, tout en établissant un record du monde de 1’11’’1 ! 

Il gagna le Graf Kalman Hunyady Gedenkrennen, épreuve reine en Autriche. Il fit mieux à Milan dans le Grand Prix des Nations (2 100m), qu’il remporta en 1’15’’, devant Micado C (le tenant du titre), Victoria S, Larabello, réalisant le second meilleur temps de l’épreuve après celui de la championne finlandaise Charme Asserdal (1’14’’7 en 1978). 

Le lundi 27 mai 1985, lundi de Pentecôte, Meadow Road s’octroyait un triomphe historique dans l’Elitloppet (1 609 m) sur l’hippodrome de Solvalla, à Stockholm, qui permettait à deux trotteurs français de se distinguer. 

Trottant sur le pied de 1’11’’9, Mon Tourbillon s’impose en battant le record du monde de la distance de 1 609 mètres sur piste de 1 000 mètres.

Mais son record ne va tenir qu’une demi-heure. Trente minutes plus tard, Minou du Donjon, trottant sur le pied de 1’11’’5, bat le record de Mon Tourbillon, pour s’imposer devant Brandy Hanover, Rosalind’s Guy et le favori Meadow Road, l’un des animateurs de la course, qui se qualifiait de justesse. 

Mais, dans la finale, les deux trotteurs français, sans doute fatigués par leurs exploits, vont s’écrouler tour à tour, et laisser Meadow Road s’imposer impérial dans le temps remarquable de 1’11’’6 (nouveau record de l’épreuve) devant Rosalinds’ Guy, Brandy Hanover, Mon Tourbillon, Viroid, The Onion… Ce jour-là Solvalla a vécu une journée historique. 

 

Forts de leurs exploits scandinaves, Mon Tourbillon, Minou du Donjon et Meadow Road s’affrontent à nouveau dans la première épreuve du The Statue of Liberty (Mile and Half) Trot (2 413 m) à Meadowlands, aux Etats-Unis. Cette épreuve avait retenu douze trotteurs connus pour leur grande vélocité : Meadow Road, Star of Goldstar, Sandy Bowl (un fils de Super Bowl), Babe Kosmos, Mon Tourbillon, Minou du Donjon, Scotch Notch, Ellizar Hanover, Garland Lobell, Manfred Hanover, Toyota Moulin et Rosalind’s Guy. 

Mais cette fois, Meadow Road se montrait intraitable pour gagner avec une grande facilité, dans la réduction excellente de 1’13’’6, devant un courageux Mon Tourbillon, le tout bon Toyota Moulin, lui aussi à la hauteur de sa réputation, Sandy Bowl (le meilleur trotteur d’âge américain), Rosalind’s Guy, Scotch Notch (meilleur trotteur de Nouvelle-Zélande), Garland Lobell, Minou du Donjon, Ellizar Hanover, Manfred Hanover, Star of Goldstar et Babe Kosmos. 

 

La seconde épreuve du The Statue of Liberty Trot, disputée sur le « mile » (1 609 m), était prévue le lundi suivant et Jean-Pierre Viel, avec Mon Tourbillon, comptait bien prendre sa revanche sur Meadow Road. Minou du Donjon et Sandy Bowl étaient encore présents parmi les chevaux les plus en vue, avec aussi Rosalind’s Guy, dont on disait beaucoup de bien. 

Mais Meadow Road, confirmant sa place parmi les trotteurs de légende, se montrait invincible pour s’imposer en 1’11’’, devant Sandy Bowl, Mon Tourbillon, Scotch Notch, Babe Kosmos, Rosalind’s Guy, Toyota Moulin, Manfred Hanover, Garland Lobell, Ellizar Hanover, Minou du Donjon et Star of Goldstar. En digne petit-fils de Nevele Pride, il venait d’établir le nouveau record de la piste de Meadowlands et approchait de 6 dixièmes le record du monde sur la distance. Au classement général du The Statue of Liberty Trot, Meadow Road prenait, bien sûr, la première place, devant Mon Tourbillon et Sandy Bowl.

 

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Meadow Road

 

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Meadow Road remporte la finale de l’Elitloppet 1985

 

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Meadow Road

 

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Meadow Road étalon

 

 

 

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Scotch Fez Prix d'Amérique 1950

Ego Boy remporte l'Elitloppet 1973

Pershing Elitloppet 1979

Meadow Road remporte le Grand Prix des Nations 1984 à Milan

Meadow Road remporte le Grand Prix des Nations 1984 à Milan

Parmi les champions suédois qui se distinguèrent en France ou ailleurs en Europe, il faut citer dans les années 1950 : Scotch Fez, qui gagna le Prix d’Amérique 1950, Scotch Thistle, Frances Bulwark déjà nommée, Smaragd, Gay Noon, puis Julienne, qui fut quatre fois « Trotteur de l’Année » en Suède dans les années 1960 ; la plupart étant des trotteurs d’origine américaine. 

 

Plus récemment, Express Gaxe clôturait l’année 1980 avec 2 434 205 SKR de gains, devenant ainsi le troisième trotteur le plus riche de Suède, derrière les deux illustres fils de Nevele Pride : Pershing (3 709 925 SKR) et Madison Avenue (2 549 660 SKR), mais Expresse Gaxe était le premier trotteur né en Suède à atteindre une telle somme.

Mustard trotta à la vitesse de 1’15’’5 sur 1 640 mètres à 3 ans et remporta le Prix du Fer d’Or à Helsinki en 1’16’’5. Il gagna aussi le St Léger et le Derby des trotteurs.

Le hongre Legolas fut aussi un champion renommé, gagnant le Grand Prix d’Aby 1983, à Göteborg, devant Snack Bar et Idéal du Gazeau. Le Grand Prix d’Aby étant la plus grande épreuve disputée sur l’hippodrome d’Aby, à Göteborg, l’autre grande ville de Suède. 

Express Gaxe l’avait d’ailleurs gagné en 1980, devant Lionel Minbar et Ianthin.

 

Callit, un fils de Tibur, remporta le Roosevelt International Trot – Championnat du Monde  des trotteurs 1988, devant Potin d’Amour, et participa au fameux March of Dimes Trot de Garden State Park, qui opposait Ourasi à Mack Lobell. Il fut aussi deux fois champion de Suède, en 1987 et 1988.

 

Queen L, une pouliche bien connue en France, gagna le Prix d’Amérique 1993 et le Prix de France 1995, menée par son entraîneur, le fameux Stig H. Johansson, qui conduisit à la victoire d’autres grands champions comme : The Onion, Utah Bulwark, Mack the Knife, Piper Cub, Napoletano, Peace Corps, Kosar, Victory Tilly, et aussi le trotteur allemand Abano As, auquel il fit gagner le Grand Prix de l’U.E.T., qu’il avait déjà remporté en 1985 avec Mack the Knife, un fils de Pershing. Ce Mack the Knife, fils de Pershing, fut d’ailleurs le premier cheval à inscrire son nom au palmarès du Grand Prix de l’U.E.T. Il devait aussi remporter deux fois de suite, le Grand Prix des Pays-Bas de La Haye.

 

Ina Scot elle permit à Helen Ann Johansson d’être la première femme à gagner le Prix d’Amérique, c’était en 1995. Elle confirma son exploit en gagnant aussi le Grand Prix de la Loterie à Naples la même année. Auparavant, Ina Scot s’était distinguée en Suède, alignant une longue série de victoires, dont une dans le Svenskt Trav Kriterium 1992. Elle devait gagner aussi le Grand Prix de l’U.E.T. 1993. 

 

Atas Fighter L a gagné le Prix de France 1992, devant Ultra Ducal, avant de s'imposer aussi à New York, dans le Yonkers International Trot - Championnat du Monde, aux dépens notamment d'Ursulo de Crouay (3em). 

Copiad

Copiad, né le 2 juillet 1989, de Texas et de Bibbi Girl, petit-fils d’Elma et de Super Bowl, arrière petit-fils de Star’s Pride, entraîné et drivé par Erik Berglöf, fut un très grand champion sur les pistes de Suède et des autres pays scandinaves, comptant 50 victoires en 80 courses disputées, dont deux fois l’Elitloppet, en 1994 et en 1995, devant Zoogin, Abo Volo et Shan Rags dans la finale, ainsi que le Grand Prix d’Oslo 1994, le Finlandia Ajo 1994, l’Olympiatravet 1995 et 1996, le Prix des Meilleurs 1995 à Munich, totalisant pas moins de 15 861 650 couronnes suédoises de gains en compétition.

Zoogin

Zoogin, fils de Zoot Suit et de Ginjette, petit-fils de Nevele Pride, arrière petit-fils de Star’s Pride, né le 3 juin 1990, a gagné le Svenskt Travkriterium (Critérium des 3 ans) 1993, le Grand Prix d’Aby 1995 devant Copiad et celui de 1996, le Grand Prix d’Oslo 1997, l’Elite Rennen 1996 à Gelsenkirchen, le Hugo Abergs Memorial 1997, le Finlandia Ajo 1997, soit un total de 25 346 330 couronnes suédoises en courses.

 

Lovely Godiva et Hilda Zonett, deux autres juments, ont gagné le Prix de France. Lovely Godiva fut aussi deuxième de Moni Maker dans le Prix d’Amérique 1999. Västerbo Daylight, une jument de 8 ans, a trotté en 1’11’’1 au trot monté à Vincennes, avant de s’imposer dans le Grand Critérium de Vitesse de Cagnes-sur-Mer, en cette même année 2005.

 

Parmi les mâles, il faut parler de Gigant Neo, troisième et deuxième du Prix d’Amérique, qui gagna le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur, à Cagnes-sur-Mer, avant de devenir « sur le tapis vert » le vainqueur heureux du Prix d’Amérique 2006, après la disqualification tardive de Jag de Bellouet.

 

Naglo, un fils de Coktail Jet, fit jeu égal avec Késaco Phédo dans un Prix de Belgique d’anthologie, avant de gagner deux fois le Prix de France. Il avait gagné aussi le Grand Prix de l'U.E.T. en 2003.

 

Scarlet Knight fut le premier trotteur entraîné en Suède, et même en Europe, à gagner le fameux Hambletonian, mais il était né aux Etats-Unis. Monté intelligemment par la brillante cavalière Nathalie Henry, il se classa aussi deuxième du grandissime favori Jag de Bellouet pour ses débuts au trot monté dans un Prix de Cornulier à l’arrivée très romantique, puisque le gagnant était monté par Matthieu Abrivard, le compagnon de Nathalie.

Gidde Palema 

Gidde Palema, né le 9 avril 1995 d’Alf Palema et de Rosie Palema, une fille d’Idéal du Gazeau, a remporté le Grand Prix d’Oslo en 2003 et 2004, le Grand Prix d’Aby en 2003, la Coupe de Copenhague en 2003, l’Elitloppet de Solvalla en 2004, l’Olympiatravet en 2003 et 2005, le Hugo Abergs Memorial en 2005, le Grand Circuit de Suède en 2003 et 2005, et gagné en courses l’équivalent de 3 526 263 $.

Copiad Elitloppet 1994

Copiad Elitloppet 1995

Victory Tilly

Victory Tilly, fils de Quick Pay et d’Icora Tilly, fut avec Varenne le meilleur trotteur d’Europe au début des années 2000. Mais, étant hongre, il ne vint jamais à Vincennes, les plus belles épreuves lui étant interdites, malgré les origines françaises de sa mère, une fille de Fakir du Vivier. Victory Tilly descend donc lui aussi du grand Kerjacques. Il fut élu « Trotteur de l’Année » en Suède en 2000, 2001 et 2002. Avec Stig H. Johansson, son célèbre entraîneur-driver, il remporta l’Elitloppet 2000 devant Général du Pommeau et Fan Idole, le Grand Prix d’Aby 2000 à Göteborg, à nouveau devant Général du Pommeau. Il fut deux fois champion d’Europe (lauréat du Grand Circuit International Européen en 2000 et 2001). Il gagna un second Grand Prix d’Aby à Göteborg en 2002 et s’imposa aussi aux Etats-Unis, dans le Nat Ray 2002 à Meadowlands, en 1’8’’9, établissant ainsi le nouveau record du monde sur le mile (1 609 mètres).

 

Commander Crowe, le fils de Juliano Star, hongre lui aussi en dépit de sa beauté, a été élu « Trotteur de l’Année » en Suède en 2007 et 2008, avant d'être acheté par une écurie française et confié au célèbre entraîneur Fabrice Souloy, qui lui fera gagner l’Elitloppet 2012, mené par son nouveau pilote, le très bon driveur belge Christophe Martens.

 

Maharajah, après avoir gagné brillamment le Prix de Belgique, a donné chaud au grand favori Ready Cash dans le Prix d’Amérique et le Prix de France 2012, avant de renouer avec la victoire dans le Prix de Paris. Il finira par gagner le Prix d'Amérique en 2014.

Kadett CD a battu Timoko dans le Grand Prix de l’U.E. T. 2011.

 

Il y a donc de grands professionnels du trot en Suède, comme Bernd Lindstedt, qui conduisit à la victoire : Dart Hanover, Pershing, Kosar ; Olle Goop, qui mena le champion français Minou du Donjon et aussi Grades Singing. Cette pouliche, d’origine canadienne, devint une grande championne en Suède, après avoir déjà brillé aux Etats-Unis et au Canada. 

Certains comme Stig Enberg, Ulf Nordin, Anders Lindqvist ont choisi de faire carrière en France, avec la réussite qu’on leur connaît. 

 

Soren Nordin, le père d’Ulf Nordin, avait gagné le Prix d’Amérique 1950 avec Scotch Fez. C’est aussi lui qui conduisait à la victoire la grande Frances Bulwark, avec laquelle il gagna le Grand Prix d’Aby 1950, le Grand Prix des Nations 1952, l’Elitloppet 1953, et se classa deuxième de Feu Follet X dans le Prix d’Amérique 1954. 

 

Stefan Hultman affiche une grande réussite avec des champions comme From Above (Elitloppet) et Naglo (deux Prix de France), qui ont pourtant connu des problèmes de santé. 

Stefan Melander entraîna avec succès Scarlet Knight (Hambletonian), Gigant Neo et Iceland (Elitloppet). 

 

Malgré cette réussite, les épreuves restent pour la plupart très mal dotées en Suède, et les grands professionnels ont de plus en plus de mal à couvrir leurs frais ; c’est pourquoi, depuis une trentaine d’années environ, beaucoup de ces « nouveaux Vikings » vont tenter leur chance aux Etats-Unis, en Italie ou en France.

 

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Express Gaxe a été le plus riche des trotteurs nés en Suède

 

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Mustard a été le « 3 ans » le plus rapide d’Europe

 

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Dartster F

 

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Snack Bar

 

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Legolas

  

Liste des "Trotteurs de l'Année en Suède"

Liste des "Trotteurs de l'Année en Suède"

Liste des "Trotteurs de l'Année en Suède"

 

 

 

 

 

 

 

 

Grande Frances

Grande Frances

Grande Frances

 

 

 

 

 

 

 

 

Utah Bulwark

Utah Bulwark

Utah Bulwark

 

 

 

 

 

 

 

Mack the Knife, premier lauréat du Grand Prix de l’U.E.T.

Mack the Knife, premier lauréat du Grand Prix de l’U.E.T.

Mack the Knife, premier lauréat du Grand Prix de l'U.E.T. en 1985.

 

 

 

 

 

 

 

 

Piper Cub

Piper Cub

Piper Cub

 

 

 

 

 

 

 

Callit

Callit

Callit

 

 

 

 

 

 

 

Callit de retour des USA avec son titre de Champion du Monde

Callit de retour des USA avec son titre de Champion du Monde

Callit de retour des USA avec son titre de Champion du Monde

 

 

 

 

 

 

 

Callit remporte le Roosevelt International Trot 1987

Atas Fighter L à Solvalla

Atas Fighter L à Solvalla

Atas Fighter L à Solvalla

 

 

 

 

 

 

 

Atas Fighter L

Atas Fighter L

Atas Fighter L

 

 

 

 

 

 

 

Copiad remporte la finale de l’Elitloppet 1994, devant Abo Volo et Shan Rags

Copiad remporte la finale de l’Elitloppet 1994, devant Abo Volo et Shan Rags

Copiad remporte la finale de l'Elitloppet 1994, devant Abo Volo et Shan Rags.

 

 

 

 

 

 

 

 

Zoogin

Zoogin

Zoogin

 

 

 

 

 

 

 

Viking Kronos

Viking Kronos

Viking Kronos

 

 

 

 

 

 

 

 

Queen L à Grosbois

Queen L à Grosbois

Queen L à Grosbois

Queen L

 

Queen L était petite par la taille mais grande par le talent. Cette petite jument baie, avec une large liste en tête, a fait la gloire du trot en Suède et en Europe. Avec Vourasie et Sea Cove, elle a formé un trio magique dans les années 1990 ; elle était entraînée et drivée par le célèbre professionnel suédois, Stig H. Johansson. Son père était l'étalon américain Crowntron et sa mère la jument franco-suédoise Attila L. Très populaire en France, où elle s'est fait admirer par son trot élégant, ses allures rasantes, étonnamment efficaces, et ses victoires dans le  Prix de Belgique 1993, le Prix d'Amérique 1993, le Prix de Belgique 1994, le Prix de France 1995, ainsi que ses places d'honneur, dans les mêmes courses et aussi le Prix de Paris. 

Déjà, en 1990, elle s'était fait remarquer en donnant une bonne réplique à Ultra Ducal dans le Grand Prix de l'U.E.T. Elle s'est fait connaître en gagnant contre les pouliches suédoises de quatre ans, le Sto Championatet. Dans le Derby des 4 ans, elle se permet de battre aussi les mâles, bien qu'ayant perdu un terrain considérable suite à un mauvais départ. 

A cinq ans, elle remporte le Gävle Stora Pris et le Svenskt Mästerkap.

A six ans, elle participe au Prix de Belgique 1992, à Vincennes, et prend une probante troisième place derrière Ultra Ducal et The Big Apple. Dans le Prix d'Amérique, elle laisse Verdict Gédé et Ultra Ducal s'entrebattre pour la victoire et termine à nouveau troisième.

Retournée en Suède, elle s'octroie un second Gävle Stora Pris, et le Harpers Hanover Lopp, sur 3 200 mètres, confirmant son aptitude pour les longues distances. 

En 1993, elle remporte le Prix de Belgique, malgré 25 mètres de handicap, devant Sea Cove et Vourasie. Elle confirme en gagnant aussi le Prix d'Amérique 1993, devant Ukir de Jemma, Vourasie et Sea Cove. Elle fait l'impasse sur le Prix de France, mais se classe troisième du Prix de Paris, derrière Vourasie et Uno Atout, malgré ses cinquante mètres de pénalisation.

Elle poursuit ses succès dans son pays, remportant l'Olympiatravet, la Jubileumspokalen, le Aby Stora Pris, et pour la deuxième fois le Svenskt Mästerkap.

A huit ans, elle revient en France et gagne à nouveau le Prix de Belgique. Puis elle se classe troisième du Prix d'Amérique derrière Sea Cove et Vourasie. Elle se classe deuxième de Vourasie dans les Prix de France et de Paris.

Dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Arur, à Cagnes-sur-Mer, elle doit se contenter de la deuxième place derrière l'américain Giant Force, ce qui est méritoire, quand on sait qu'elle n'est pas à l'aise sur les courtes distances comme le mile (1 609 mètres).

Elle devient le premier trotteur à gagner deux fois l'Olympiatravet, et remporte une troisième fois le Svenskt Mästerkap.

A neuf ans, elle échoue dans le Prix d'Amérique, mais triomphe pour la première fois dans le Prix de France, avant de donner une formidable réplique à Vourasie dans le Prix de Paris.

Avec 46 victoires en 87 courses disputées, Queen L devient le plus riche de tous les trotteurs suédois.

 

D'après Wikipedia

Queen L Prix d'Amérique 1993

Ina Scot et Helen Ann Johansson, le Prix d’Amérique au féminin

Ina Scot et Helen Ann Johansson, le Prix d’Amérique au féminin

Ina Scot et Helen Ann Johansson, le Prix d'Amérique au féminin

Ina Scot

 

Ina Scot est née le 22 juin 1989 et morte le 21 décembre 2013 ; c'était une jument trotteuse de course suédoise, née d'Allen Hanover et de Lovina Grefgard, une fille de Mad Scot.

Elle a remporté de nombreuses victoires, dont certaines prestigieuses, comme le Svenskt Travkriterium 1992 (Critérium Suédois des Trotteurs de 3 ans), le Svenskt Travderby 1993 (Derby Suédois des 4 ans), le Grand Prix de l'U.E.T. 1993, le Prix d'Amérique 1995, le Grand Prix de la Loterie 1995 à Naples, le Grand Prix d'Oslo 1996 à Bjerke.  

A la fin de sa carrière de course, Ina Scot avait gagné 2 963 019 $, dont 31 victoires consécutives, entre le 28 avril 1992 et le 7 mars 1994, un record mondial à l'époque.

Ina Scot a été élue cheval de l'année en Suède pour 1992, 1993 et 1995. 

Ina Scot a été découverte et achetée en tant que pouliche par le propriétaire-éleveur Kjell P. Dahlström, pour son écurie de Hassangarden, près de Tranas, en Suède. Dahlström était l'entraîneur de la jument au cours de sa carrière, et se partageait avec son épouse, Helen A. Johansson, le pilotage en tant que driver, soit au total durant 90 courses. 

Ina Scot a débuté à deux ans, le 26 août 1991, près de chez elle, à Mantorp. Elle a gagné d'entrée de jeu, ainsi que trois autres épreuves en 1991. Cette année-là, elle a participé au Svensk Uppfödningslöpning, dont elle a terminé cinquième.

En 1992, à trois ans, elle a remporté l'une de ses trois premières courses, avant d'aligner sa première série victorieuse, du 28 avril 1992 au 7 mars 1994, ce qui correspond à un record mondial. Parmi ses plus belles victoires à cet âge, citons le Färjestads Nordiska Trearingspris et la Breeders Crown réservée aux pouliches de 3 ans.

En 1993, à 4 ans, elle a remporté le Drottning Silvias Pokal, le Stochampionatet, le Trotting Derby Suédois, le Grand Prix de l'U.E.T. (première victoire hors de ses frontières), la Breeders Crown des juments de 4 ans, soit 17 courses en 17 sorties.

Ina Scot a gagné 1 0030789 $ en 1993.

En 1994, à 5 ans, le 7 mars, dans une épreuve secondaire, à Mantorp, près de chez elle, la série victorieuse d'Ina Scot  a pris fin. Le 16 avril, elle a participé à l'Olympiatravet à Aby, mais a dû se contenter d'une quatrième place. Elle s'est rattrapée en Norvège en gagnant le Forus Open. Elle n'a pas réussi à se qualifier pour la finale de l'Elitloppet à Solvalla. Mais elle a gagné en Finlande, à Mikkeli. Elle a perdu de nouveau à Solvalla dans le Jubileumspokalen, et à Munich, en Allemagne, dans le Prix des Meilleurs (Preis der Besten). Elle s'est rachetée en partie, en gagnant quelques petites courses nationales, soit 10 victoires et 291 384 $.

En 1995, à 6 ans, Ina Scot a couru sans succès dans le Prix de Belgique. Mais, quinze jours plus tard, elle s'offre une victoire historique dans le Prix d'Amérique, la plus prestigieuse des courses au trot en France et peut-être aussi dans le monde, qu'elle remporte en temps record, devant Vourasie et Abo Volo, tout en permettant à Helen A. Johansson, d'être à la fois la première femme à gagner et à courir cette épreuve fabuleuse.

Ina Scot devait confirmer cette victoire à Naples, en gagnant le Gran Premio della Lotteria (Grand Prix de la Loterie) à Agnano, hippodrome de Naples, en Italie. Elle va décevoir ensuite, d'abord à Solvalla, où elle ne parvient pas à se qualifier pour la finale de l'Elitloppet, puis dans l'Olympiatravet, le Hugo Abergs Memorial et le Jubileumspokalen. Elle déçoit également à Oslo, à Gelsenkirchen, et finalement à Milan.

En 1995, Ina Scot a couru 23 fois pour remporter 8 victoires, dont 967 627 $.

En 1996, à 7 ans, Ina Scot tente sa chance dans le Prix de Belgique, sans succès, le Prix d'Amérique, mais en vain cette fois, terminant quatrième pourtant, mais elle échoue aussi dans le Prix de France. Après une période de repos, elle tente à nouveau sa chance dans le Grand Prix d'Oslo, en vain, dans l'Elitloppet, à nouveau en vain. On décide alors de mettre fin à sa carrière de course. Elle a couru six fois pour une seule victoire en 1996, ce qui ne l'empêche pas d'être le plus riche des trotteurs suédois avec 2 963 019 $ de gains.

Ina Scot a alors commencé une carrière de poulinière, donnant le jour à Ambassador Brunn, en avril 1998, puis à Nordic Gold November en 2000, en Allemagne, Oscar November en 2001, Paul November en 2002, Michael November (2007, record des ventes avec 66 000 $, aux Pays-Bas). Ina Scot, après avoir été vendue à l'éleveur allemand Michael Schröer, a été achetée par le courtier néerlandais Ger Visser.

Elle est morte le 21 décembre 2013, la même année que Queen L et Ourasi.

 

D'après Wikipedia

 

 

Ina Scot remporte le Prix d'Amérique 1995

Kosar

Kosar

Kosar 

 

 

 

 

 

 

 

Lovely Godiva, digne fille d’Idéal du Gazeau

Lovely Godiva, digne fille d’Idéal du Gazeau

Lovely Godiva, digne fille d'Idéal du Gazeau

 

 

 

 

 

 

 

Remington Crown

Remington Crown

Remington Crown

 

 

 

 

 

 

 

Hilda Zonett

Hilda Zonett

Hilda Zonett

 

Hilda Zonett

Hilda Zonett est une jument trotteuse suédoise, née le 16 juin 1997, qui a remporté plusieurs victoires dans les courses classiques. Hilda Zonett a également participé au Prix d'Amérique et au Prix de France, à Vincennes, en France, et a remporté entre autres une grande victoire dans le Prix de France, en 2003, devant Abano As et Général du Pommeau. Hilda Zonett a terminé sa carrière de course en 2005, avec un total de gains s'élevant à 15 434 377 SEK. Hilda Zonett a aussi participé au Grand Prix de l'U.E.T. 2001, remporté par Abano As. Elle a été élevée par Tomas et Peter Wiklund. Elle était entraînée et drivée par Robert Bergh. Parmi ses principales victoires figurent : le Juliennes lopp 2000, le Svenskt Travkriterium 2000, la Breeders' Crown 2000, le Drottning Silvias Pokal en 2001, le Svenskt Travderby en 2001, le Sto-SM (Championnat Filly) en 2003 et 2004, le Frances Bulwark lopp 2003, le Prix de France 2003.

 

D'après Wikipedia et le Svenskt Trav (Trotting suédois)

 

 

Naglo

Naglo

Naglo

 

 

 

 

 

 

 

Scarlet Knight a gagné l’Hambletonian pour le compte de la Suède, mais il était né aux USA

Scarlet Knight a gagné l’Hambletonian pour le compte de la Suède, mais il était né aux USA

Scarlet Knight a gagné l'Hambletonian pour le compte de la Suède, mais il était né aux USA.

 

 

 

 

 

 

 

Gigant Neo

Gigant Neo

Gigant Neo

 

 

 

 

 

 

 

From Above remporte la finale de l’Elitloppet 2003

From Above remporte la finale de l’Elitloppet 2003

From Above remporte la finale de l'Elitloppet 2003

 

 

 

 

 

 

 

From Above et Orjan Kihlström

From Above et Orjan Kihlström

From Above et Orjan Kihlström

 

 

 

 

 

 

 

From Above Elitloppet 2003

Gidde Palema

Gidde Palema

Gidde Palema

Gidde Palema

Gidde Palema

Gidde Palema

Gidde Palema « l’enfant chéri de la victoire »

Gidde Palema « l’enfant chéri de la victoire »

Gidde Palema "l'enfant chéri de la victoire"

Gidde Palema remporte la finale de l’Elitloppet 2004

Gidde Palema remporte la finale de l’Elitloppet 2004

Gidde Palema remporte la finale de l'Elitloppet 2004.

 

 

 

 

 

 

 

Gidde Palema Elitloppet 2004

Majesty of Rock

Majesty of Rock

Majesty of Rock

Majesty of Rock. La robe grise de leurs fameux ancêtres Orlov réapparait de temps à autres chez certains champions trotteurs scandinaves, comme le populaire Majesty of Rock, un fils de His Majesty, donc un petit-fils d'Idéal du Gazeau du côté paternel.

Majesty of Rock. La robe grise de leurs fameux ancêtres Orlov réapparait de temps à autres chez certains champions trotteurs scandinaves, comme le populaire Majesty of Rock, un fils de His Majesty, donc un petit-fils d'Idéal du Gazeau du côté paternel.

Majesty of Rock. La robe grise de leurs fameux ancêtres Orlov réapparaît de temps à autres chez certains champions scandinaves, comme le populaire Majesty of Rock, un fils de His Majesty, et donc un petit-fils d'Idéal du Gazeau du côté paternel. 

 

 

 

 

 

 

 

Triton Sund

Triton Sund

Triton Sund

 

 

 

 

 

 

 

Opal Viking

Opal Viking

Opal Viking

 

 

 

 

 

 

 

Commander Crowe

Commander Crowe

Commander Crowe

 

 

 

 

 

 

 

Torvald Palema

Torvald Palema

Torvald Palema

 

 

 

 

 

 

 

Maharajah

Maharajah

Maharajah

 

 

 

 

 

 

 

Kadett C.D.

Kadett C.D.

Kadett C.D.

 

 

 

 

 

 

 

Raja Mirchi

Raja Mirchi

Raja Mirchi

 

 

 

 

 

 

 

Sebastian K

Sebastian K

Sebastian K

 

 

 

 

 

 

 

La passion pour le trot s'éveille très tôt en Suède !

La passion pour le trot s'éveille très tôt en Suède !

La passion pour le trot s'éveille très tôt en Suède !

 

 

 

 

 

 

 

Nahar vainqueur surprise de la finale de l'Elitloppet 2013

Nahar vainqueur surprise de la finale de l'Elitloppet 2013

Nahar, vainqueur surprise de la finale de l'Elitloppet 2013

 

 

 

 

 

 

 

Nahar et Robert Bergh après leur exploit

Nahar et Robert Bergh après leur exploit

Commander Crowe remporte la finale de l'Elitloppet 2012

Commander Crowe remporte la finale de l'Elitloppet 2012

Commander Crowe remporte la finale de l'Elitloppet 2012

Commander Crowe remporte la finale de l'Elitloppet 2012

Commander Crowe remporte la finale de l'Elitloppet 2012

Commander Crowe remporte la finale de l'Elitloppet 2012

 

 

 

 

 

 

 

Nealy Lobell à Solvalla lors de l'Elitloppet 1990

Nealy Lobell à Solvalla lors de l'Elitloppet 1990

Nealy Lobell à Solvalla lors de l'Elitloppet 1990

 

 

 

 

 

 

 

Queen L remporte le Prix d'Amérique 1993, devant Ukir de Jemma, Vourasie et Sea Cove

Queen L remporte le Prix d'Amérique 1993, devant Ukir de Jemma, Vourasie et Sea Cove

Queen L remporte le Prix d'Amérique 1993, devant Ukir de Jemma, Vourasie et Sea Cove.

 

 

 

 

 

 

 

Ina Scot, drivée par Helen Ann Johansson, rempote le Prix d'Amérique 1995, devant Vourasie et Abo Volo

Ina Scot, drivée par Helen Ann Johansson, rempote le Prix d'Amérique 1995, devant Vourasie et Abo Volo

Ina Scot, drivée par Helen Ann Johansson, remporte le Prix d'Amérique 1995, devant Vourasie et Abo Volo.

 

 

 

 

 

 

Helen Ann Johansson, première femme à courir et à remporter le Prix d'Amérique, en 1995

Helen Ann Johansson, première femme à courir et à remporter le Prix d'Amérique, en 1995

Helen Ann Johansson, première femme à courir et à remporter le Prix d'Amérique, en 1995.

 

 

 

 

 

 

 

L'adieu à Queen L, disparue en décembre 2013

L'adieu à Queen L, disparue en décembre 2013

L'adieu à Queen L, disparue en décembre 2013.

 

 

 

 

 

 

 

Stig H. Johansson, le grand entraîneur driver, qui mena à la victoire quelques-uns des plus grands champions : The Onion, Utah Bulwark, Mack the Knife, Napoletano, Peace Corps, Piper Cub, Queen L, Victory Tilly, Abano As, Digger Crown, Yourworstnightmare...

Stig H. Johansson, le grand entraîneur driver, qui mena à la victoire quelques-uns des plus grands champions : The Onion, Utah Bulwark, Mack the Knife, Napoletano, Peace Corps, Piper Cub, Queen L, Victory Tilly, Abano As, Digger Crown, Yourworstnightmare...

Stig H. Johansson, le grand entraîneur-driver suédois, qui mena à la victoire quelques-uns des plus grands champions : The Onion, Utah Bulwark, Mack the Knife, Napoletano, Peace Corps, Piper Cub, Queen L, Victory Tilly, Abano As, Digger Crown, Yourworstnightmare...

 

 

 

 

 

Big Spender

Big Spender

Big Spender

 

 

 

 

 

 

 

Ina Scot a rejoint Queen L, mais aussi Ourasi, Poroto... au paradis des chevaux.

Ina Scot a rejoint Queen L, mais aussi Ourasi, Poroto... au paradis des chevaux.

Ina Scot a rejoint Queen L, mais aussi Ourasi, Poroto... au paradis des chevaux.

 

 

 

 

 

 

 

Maharajah... enfin !

Maharajah... enfin !

Maharajah... enfin !

Maharajah... enfin !

Maharajah... enfin !

Maharajah remporte enfin son Grand Prix d'Amérique, alors que le co-favori Up and Quick termine deuxième après avoir mené et que Ready Cash est disqualifié.

Maharajah remporte enfin son Grand Prix d'Amérique, alors que le co-favori Up and Quick termine deuxième après avoir mené et que Ready Cash est disqualifié.

Maharajah remporte enfin son Grand Prix d'Amérique, alors que le co-favori Up and Quick termine deuxième après avoir mené et que Ready Cash est disqualifié.

 

 

 

 

 

 

Noras Bean

Noras Bean

Noras Bean

Noras Bean et Bjorn Goop remportent le Grand Prix de France 2014

Noras Bean et Bjorn Goop remportent le Grand Prix de France 2014

Noras Bean et Bjorn Goop remportent le Grand Prix de France 2014.

 

 

 

 

 

 

 

Panne de Moteur, drôle de nom pour un champion ?

Panne de Moteur, drôle de nom pour un champion ?

Panne de Moteur, drôle de nom pour un champion ?

 

 

 

 

 

 

 

Sebastian K trotte en 1'07''07 à Pocono Downs ! Il est désormais le trotteur le plus rapide du monde.

Sebastian K trotte en 1'07''07 à Pocono Downs ! Il est désormais le trotteur le plus rapide du monde.

Sebastian K trotte en 1'07''07 à Pocono Downs ! Il est désormais le trotteur le plus rapide du monde.

Commander Crowe se retire par la grande porte !

Après une deuxième place à Yonkers, dans l’International Trot, il remporte la Breeders Crown 2014 à Meadowlands.

Le champion suédois Commander Crowe, fils de l’étalon français Juliano Star et de Somack, (une fille du crack américain Mack Lobell), surnommé Big Commander Crowe, ou « le Grand Jaune », (ou encore le Grand Blond), a remporté brillamment la Breeders Crown 2014 sur l’hippodrome de Meadowlands, à l’âge de 11 ans. Le champion suédois, entraîné en France par Fabrice Souloy, a donc réussi magnifiquement ses adieux.

Commander Crowe, drivé par le Suédois Orjan Kihlström, remporte la Breeders Crown 2014, à Meadowlands, à l'âge de 11 ans, et se retire ainsi de la compétition par la grande porte. Document Hambletonian Society

Commander Crowe, drivé par le Suédois Orjan Kihlström, remporte la Breeders Crown 2014, à Meadowlands, à l'âge de 11 ans, et se retire ainsi de la compétition par la grande porte. Document Hambletonian Society

Commander Crowe, drivé par le Suédois Orjan Kihlström, remporte la Breeders Crown 2014, à Meadowlands, à l'âge de 11 ans, et se retire ainsi de la compétition par la grande porte.

Document Hambletonian Society

Ce cheval alezan châtaigner de 11 ans, drivé par le Suédois Orjan Kihlström, est devenu le plus vieux vainqueur de la Breeders Crown

Commander Crowe, champion d’origine suédoise, né d’un père français (Juliano Star) et d’une fille de Mack Lobell, a remporté 61 des 106 courses disputées durant sa carrière et a gagné $ 5,09 millions ; il remportait sa première Breeders Crown, après s’être déjà classé troisième de cette épreuve en 2011 et en 2012, sur l'hippodrome de Woodbine, à Toronto. Il était devenu le quatrième trotteur le plus riche de l’histoire des courses au trot, après sa victoire dans l’Elitloppet 2012.

Maven, qui tentait de devenir la première jument depuis Moni Maker en 1998 à remporter la Breeders Crown Open Trot, a dû se contenter de la deuxième place devant Creatine et Flanagan Memory.

Commander Crowe a remporté 23 courses consécutives en étant invaincu. La série a été interrompue le 11 octobre 2008 par Triton Sund. Commander Crowe a remporté l’Elitloppet en 2012 et est arrivé deuxième de la Coupe de Copenhague, à Charlottenlund, au Danemark le 9 Juin 2013 dans une réduction de  1’11’’7.

Le 10 Juin 2008, il était le détenteur du record du nombre de victoires en étant invaincu, reléguant ainsi Legolas à la deuxième place. Commander Crowe a reçu le titre de Cheval de l'année pendant deux années consécutives (en 2007 et en 2008).

Parmi ses plus belles victoires figurent : l'Elitloppet, l'Olympiatravet, le Grand Prix d'Oslo, le Kimy Grand Prix, le Forus Open, le Hugo Abergs Memorial.

C’est un fils de l’étalon français Juliano Star et d’une fille du crack américain Mack Lobell, nommée Somack. 

 

D'après Wikipedia et l'Hambletonian Society

 

Nuncio, un nouveau champion en Suède, originaire des USA. Notamment vainqueur de l'Elitloppet 2016 !

Nuncio, un nouveau champion en Suède, originaire des USA. Notamment vainqueur de l'Elitloppet 2016 !

Nuncio, un nouveau champion en Suède, originaire des USA. Notamment vainqueur de l'Elitloppet 2016 !

Propulsion

Propulsion

Propulsion, un rival pour Nuncio ou Bold Eagle ?

Call Me Keeper

Call Me Keeper

Call Me Keeper, un bon suppléant pour Propulsion

 

 

 

 

 

A ne pas manquer, le grand rendez-vous de Solvalla, hippodrome de Stockholm, le dimanche 28 mai 2017, avec Bold Eagle, Nuncio, le tenant du titre, et Timoko, un ancien vainqueur !

A ne pas manquer, le grand rendez-vous de Solvalla, hippodrome de Stockholm, le dimanche 28 mai 2017, avec Bold Eagle, Nuncio, le tenant du titre, et Timoko, un ancien vainqueur !

A ne pas manquer, le grand rendez-vous de Solvalla, hippodrome de Stockholm, le dimanche 28 mai 2017, avec Bold Eagle, Nuncio, le tenant du titre, et Timoko, un ancien vainqueur !

Bold Eagle, Nuncio, Timoko : le trio de choc !

Bold Eagle, Nuncio, Timoko : le trio de choc !

Delicious, la belle américaine en challenger !

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Elitloppet 28/05/2017 : les partants des deux batteries.

Elitloppet 28/05/2017 : les partants des deux batteries.

Bold Eagle remporte brillamment sa batterie de qualification, établissant ainsi le record d'Europe sur 1609 mètres autostart, en 1'08''4 ! Document Equidia

Bold Eagle remporte brillamment sa batterie de qualification, établissant ainsi le record d'Europe sur 1609 mètres autostart, en 1'08''4 ! Document Equidia

Nuncio remporte sa batterie de qualification en 1'10''1, et rassure ainsi ses partisans. Le trot suédois Elitloppet document.

Nuncio remporte sa batterie de qualification en 1'10''1, et rassure ainsi ses partisans. Le trot suédois Elitloppet document.

Timoko impérial dans la finale ! Bjorn Goop au sommet de son art ! Ils remportent ensemble pour la deuxième fois l'Elitloppet de Solvalla, après leur victoire en 2014. Document Scoopdiga Le Parisien.

Timoko impérial dans la finale ! Bjorn Goop au sommet de son art ! Ils remportent ensemble pour la deuxième fois l'Elitloppet de Solvalla, après leur victoire en 2014. Document Scoopdiga Le Parisien.

Timoko remporte la finale de l'Elitloppet 2017 !

Timoko remporte la finale de l'Elitloppet 2017 !

Propulsion deuxième de la finale de l'Elitloppet 2017.

Propulsion deuxième de la finale de l'Elitloppet 2017.

Resolve troisième de la finale de l'Elitloppet 2017.

Resolve troisième de la finale de l'Elitloppet 2017.

Les finalistes de l'Elitloppet 2017, Nuncio, Bold Eagle, Propulsion, Resolve, Timoko, D.D.S.'Hitman, In Vain Sund, Spring Erom.
Les finalistes de l'Elitloppet 2017, Nuncio, Bold Eagle, Propulsion, Resolve, Timoko, D.D.S.'Hitman, In Vain Sund, Spring Erom.
Les finalistes de l'Elitloppet 2017, Nuncio, Bold Eagle, Propulsion, Resolve, Timoko, D.D.S.'Hitman, In Vain Sund, Spring Erom.
Les finalistes de l'Elitloppet 2017, Nuncio, Bold Eagle, Propulsion, Resolve, Timoko, D.D.S.'Hitman, In Vain Sund, Spring Erom.
Les finalistes de l'Elitloppet 2017, Nuncio, Bold Eagle, Propulsion, Resolve, Timoko, D.D.S.'Hitman, In Vain Sund, Spring Erom.
Les finalistes de l'Elitloppet 2017, Nuncio, Bold Eagle, Propulsion, Resolve, Timoko, D.D.S.'Hitman, In Vain Sund, Spring Erom.
Les finalistes de l'Elitloppet 2017, Nuncio, Bold Eagle, Propulsion, Resolve, Timoko, D.D.S.'Hitman, In Vain Sund, Spring Erom.
Les finalistes de l'Elitloppet 2017, Nuncio, Bold Eagle, Propulsion, Resolve, Timoko, D.D.S.'Hitman, In Vain Sund, Spring Erom.

Les finalistes de l'Elitloppet 2017, Nuncio, Bold Eagle, Propulsion, Resolve, Timoko, D.D.S.'Hitman, In Vain Sund, Spring Erom.

Timoko vainqueur de la finale de L'Elitloppet 2017.

Timoko vainqueur de la finale de L'Elitloppet 2017.

Readly Express, un nouveau champion pour la Suède déjà comparé à Maharajah !

Readly Express, un nouveau champion pour la Suède déjà comparé à Maharajah !

Readly Express, fils de Ready Cash, un nouveau champion pour la Suède déjà comparé à Maharajah !

Readly Express, le fils suédois de Ready Cash, confirme sa suprématie dans le Championnat Européen des 5 ans.

Readly Express, le fils suédois de Ready Cash, confirme sa suprématie dans le Championnat Européen des 5 ans.

Readly Express, le fils suédois de Ready Cash, remporte de bout en bout le Prix Ténor de Baune, et se qualifie brillamment pour le Grand Prix d'Amérique. Treasure Kronos prend la deuxième place à distance respectable, devant Charly du Noyer, Carat Williams et Twister Bi, le nouveau champion du monde, déjà qualifié aux gains (comme le vainqueur, d'ailleurs) pour le grand rendez-vous de fin janvier.

Readly Express, le fils suédois de Ready Cash, remporte de bout en bout le Prix Ténor de Baune, et se qualifie brillamment pour le Grand Prix d'Amérique. Treasure Kronos prend la deuxième place à distance respectable, devant Charly du Noyer, Carat Williams et Twister Bi, le nouveau champion du monde, déjà qualifié aux gains (comme le vainqueur, d'ailleurs) pour le grand rendez-vous de fin janvier.

Propulsion remporte pour la deuxième fois le Hugo Abergs Memorial et bat le record d'Europe en 1'08'' !

Propulsion remporte pour la deuxième fois le Hugo Abergs Memorial et bat le record d'Europe en 1'08'' !

Propulsion (6) résiste facilement à un très bon Bold Eagle (7). Malgré un numéro en deuxième ligne, Briac Dark (15) se qualifie également en terminant troisième.

Propulsion (6) résiste facilement à un très bon Bold Eagle (7). Malgré un numéro en deuxième ligne, Briac Dark (15) se qualifie également en terminant troisième.

Readly Express (8) revient battre un merveilleux Bold Eagle (18) dans le Grand Prix d'Amérique 2018. Photo Scoopdyga

Readly Express (8) revient battre un merveilleux Bold Eagle (18) dans le Grand Prix d'Amérique 2018. Photo Scoopdyga

Readly Express (8) bat Bold Eagle (18) à l'issue d'une magnifique lutte fratricide. Photo Scoopdyga

Readly Express (8) bat Bold Eagle (18) à l'issue d'une magnifique lutte fratricide. Photo Scoopdyga

Readly Express, vainqueur du Grand Prix d'Amérique 2018, devant Bold Eagle, Propulsion et Bélina Josselyn.

Readly Express, vainqueur du Grand Prix d'Amérique 2018, devant Bold Eagle, Propulsion et Bélina Josselyn.

Readly Express

Readly Express est un champion trotteur suédois mâle, étalon, né en France, au Haras Montmirel, près de Lisieux, en Pays d'Auge, en 2012 ; sa robe est baie.

Son père est le grand étalon et champion français Ready Cash. Sa mère est la poulinière Caddie Dream, une fille de Viking Kronos et de Fatima Lavec. Cette Fatima Lavec étant elle-même une fille de Sugarcane Hanover et d'une sœur de Mack Lobell, Margit Lobell. Readly Express est donc particulièrement bien né !

Readly Express est le vainqueur du Grand Prix d'Amérique 2018, la plus grande course internationale pour trotteurs dans le monde. Il a battu, à cette occasion, le champion français, tenant du titre et double vainqueur de cette épreuve (2016 et 2017), Bold Eagle, revenu à son meilleur niveau. Or, ce Bold Eagle est lui-même un fils du formidable Ready Cash. Tous descendent du non moins formidable Kerjacques, reconnu comme l'étalon du 20e siècle en France. Les deux premiers, Readly Express et Bold Eagle, ont égalé le record de l'épreuve (1'11''2) établi par Bold Eagle en 2017. Ils ont également dominé le troisième favori, le champion trotteur d'origine américaine, Propulsion, un fils de Muscle Hill, et la jument alezane de Jean-Michel Bazire, Bélina Josselyn, qui gagnera le Grand Prix de France. 

La plus mauvaise performance de Readly Express est une troisième place derrière Bird Parker et Bold Eagle, (deux fils de Ready Cash), dans le Grand Prix de Belgique 2018, dernière course préparatoire au Grand Prix d'Amérique, alors qu'il avait raté son départ, tout en revenant finir sur la même ligne que les deux premiers. C'est donc en réalité une performance plutôt prometteuse. 

Parmi les victoires de Readly Express on compte le Grand Prix de l'U.E.T. (éliminatoire et finale), dont la finale s'est disputée sur l'hippodrome de Paris-Vincennes en nocturne (grande et petite pistes), en 2016.

Toutes les performances de Readly Express sont aussi à mettre à l'actif de son brillant entraîneur, Timo Nurmos, un Finlandais installé en Suède depuis plusieurs années. Les premières performances de Readly Express sont également dues en partie à son driver, un autre Finlandais, le fameux Jorma Kontio, avant qu'il ne passe le relais au Suédois Björn Goop, le fils d'Olle Goop, maintenant libéré de son partenariat avec Timoko, le crack trotteur français, qui vient de prendre sa retraite, ayant atteint l'âge limite de ses dix ans. 

Readly Express lui-même appartient à l'écurie de courses Bro Byggnads AB, casaque rouge, brassards et écharpe (en diagonale) jaunes.   

 

Le trot en Suède

Parmi ses autres victoires importantes, il faut citer le Prix Ténor de Baune 2017, pour ses débuts sur la Grande Piste de l'hippodrome de Paris-Vincennes, qui lui a permis de se qualifier pour le Grand Prix d'Amérique 2018. Egalement le Svenskt Travderby (Critérium des 4 ans) 2016, le Svenskt Travkriterium (Critérium des 3 ans) 2015, le Jubileumspokalen 2017, en temps record (1'09''9 sur 2140 mètres), et le Championnat Européen des 5 ans, disputé sur l'hippodromme de Solvalla. Toutes ces victoires étant établies dans des Groupes 1 ou Groupes 2, c'est-à-dire au plus haut niveau classique.

 

D'après Paris-Turf, Turf Info et Wikipedia

Pedigree de Readly Express

Pedigree de Readly Express

Readly Express remporte le Prix d'Amérique 2018 devant Bold Eagle, Propulsion, Bélina Josselyn, Briac Dark, Bird Parker...

Readly Express Svenskt Travderby 2016

Readly Express Prix Ténor de Baune 2017

Malheureusement, Readly Express, victime d'un problème à un pied, ne sera pas au départ de l'Elitloppet 2018, donc pas d'éventuelle revanche pour Bold Eagle...
mais la partie promet d'être belle avec Bold Eagle, Propulsion, Ringostarr Treb, Amiral Sacha, Up and Quick et... Maori Time, un champion venu d'Australie !!!
Maori Time, un nouveau champion australien au départ de l'Elitloppet 2018, un challenge impressionnant...

Maori Time, un nouveau champion australien au départ de l'Elitloppet 2018, un challenge impressionnant...

Elitloppet 2018

1ere Batterie

1 - Dreammoko - Björn Goop (France)

2 - Rajesh Face - Lufti Kolgini (Suède)

3 - Lionel - Göran Antonsen (Norvège)

4 - Volstead - Stefan Melander (USA)

5 - Bold Eagle - Franck Nivard (France)

6 - Maori Time - Todd McCarty (Australie)

7 - Takethem - Steen Juul (Danemark)

8 - Up and Quick - Jorma Kontio (France)

Elitloppet 2018

2eme Batterie

1 - Ringostarr Treb - Wilhelm Paal (Italie)

2 - Cokstile - Lars Anvar Kolle (Norvège)

3 - Orlando Jet - Rudolf Haller (Allemagne)

4 - Propulsion - Örjan Kilström (USA)

5 - Nadal Broline - Ulf Ohlsson (Suède)

6 - Pastore Bob - Johan Untersteiner (Suède)

7 - Uza Josselyn - Erik Adielsson (Suisse)

8 - Amiral Sacha - Gabriele Gelormini (France)

Elitloppet 2018 (1609 mètres) 1ère Batterie

1er Lionel - G. Antonsen 1'52''1 (1'09''7) (Norvège)

2em Dreammoko - B. Goop 1'52''5 (1'09''9) (France)

3em Up and Quick - J. Kontio 1'52''5 (1'09''9) (France)

4em Takethem - S. Juul 1'52''8 (1'10''1) (Danemark)

5em Volstead - S. Melander 1'53'' (1'10''2) (USA)

6ème Maori Time - T. McCarthy 1'57''1 (1'12''8) (Australie)

dai Rajesh Face - Lufti Kolgini (Suède)

dai Bold Eagle - Franck Nivard (France)

 

Elitloppet 2018 (1609 mètres) 2ème Batterie

1er Ringostarr Treb - W. Paal 1'53''9 (1'10''8) (Italie)

2em Propulsion - Ö. Kihlström 1'53''9 (1'10''8) (USA)

3em Nadal Broline - U. Ohlsson 1'54''1 (1'10''9) (Suède)

4em Pastore Bob - J. Untersteiner 1'54''2 (1'11'') (Suède)

5ème Uza Josselyn - E. Adielsson 1'54''2 (1'11'') (Suisse)

6em Amiral Sacha - G. Gelormini 1'54''6 (1'11''2) (France)

7em Cokstile - L.-A. Kolle 1'55''5 (1'11''8) (Norvège)

8em Orlando Jet - R. Haller 1'59''4 (1'14''2) (Allemagne)

 

Elitloppet 2018 (1609 mètres) Finale

1er Ringostarr Treb - W. Paal 1'51'' (1'09'') (Italie)

2em Propulsion - Ö. Kihlström 1'51''2 (1'09''1) (USA)

3em Nadal Broline - U. Ohlsson 1'51''7 (1'09''4) (Suède)

4em Dreammoko - B. Goop 1'51''7 (1'09''4) (France)

5em Lionel - G. Antonsen 1'51''8 (1'09''5) (Norvège)

6em Up and Quick - J. Kontio 1'52'' (1'09''6) (France)

7em Takethem - S. Juul 1'52''1 (1'09''7) (Danemark)

8em Pastore Bob - J. Untersteiner 1'54''1 (1'10''9) (Suède)

 

Les records tombent à Meadowlands chez les 3 ans : 1'08''4 et 1'08''2 dans la même soirée pour le poulain Six Pack (favori du prochain Hambletonian), qui a trotté en 1'08''4, avant que sa compagne d'entraînement Plunge Blue Chip n'abaisse ce record en un fantastique 1'08''2 ; tous les deux sont entraînés par le Suédois Ake Svanstedt.

Le record absolu lui est toujours détenu par Sebastian K en 1'07''7 !

Rentrée victorieuse de Readly Express !

 

Le samedi 9 juin 2018, le champion Readly Express, tombeur de Bold Eagle dans le Grand Prix d'Amérique, mais plus revu en piste depuis cet exploit, effectue une rentrée victorieuse dans le Jämslands Stora Pris à Östersund en Suède. Bien que contraint de s'élancer avec le numéro 10 derrière l'autostart, Readly Express s'est imposé en grand seigneur, comme à ses plus beaux jours, dans la réduction plutôt impressionnante de 1'10'' sur 2140 mètres.

Rentrée victorieuse du champion Readly Express.

Readly Express battu de peu par Propulsion dans le Grand Prix d'Aby !

 

On aura besoin de la photographie pour départager les deux champions à l'arrivée du Grand Prix d'Aby (Aby Stora Pris) 2018, Propulsion prenant ainsi sa revanche sur son grand rival. 

Propulsion bat de peu Readly Express dans le Aby Stora Pris 2018.

Readly Express déçoit pour la première fois !

 

Après un mauvais parcours, il ne sera que cinquième du Sundsvall Open Trot 2018 à Bergsaker, lui qui n'avait connu que des victoires et des deuxièmes places, plus une seule troisième place (dans le Grand Prix de Belgique). 

Readly Express seulement cinquième du Sundsvall Open trot 2018 à Bergsaker.

Who's Who et O. Kihlström remportent le Svenskt Travderby 2018 à Jagersrö (Malmoe)
Who's Who et O. Kihlström remportent le SVENSKT TRAVDERBY 2018 à JAGERSRO (MALMOE).

Who's Who et O. Kihlström remportent le SVENSKT TRAVDERBY 2018 à JAGERSRO (MALMOE).

1er     5    Who's Who          O. Kihlström     1.7    (1'12''0)

2e      1   Chianti                  B. Goop           7.7     (1'12''2)

3e      4   Son of God          J. Untersteiner  23.2   (1'12''3)

4e      8    Speedy Face       C. Erksson       37.8    (1'12''6)

5e      2    Transcendence    R. Bergh            8.5    (1'12''6)

6e     6     Spickleback Face  C. Eriksson      37    (1'12''6)

7e    12    Alcoy                   P.Untersteiner   10.7  (1'12''7)

8e    7   The Buckett List F.  T.O. Eriksson  19.1  (1'12''7)

Who's Who et O. Kihlström remportent le SVENSKT TRAVDERBY 2018 à JAGERSRO (MALMOE).

Propulsion (USA) remporte la finale de l'U.E.T. Masters Series à Ostersund (Suède)

Readly Express est un courageux troisième

Face Time Bourbon et Björn Goop

Face Time Bourbon et Björn Goop

Face Time Bourbon et Björn Goop survole le Critérium des 3 ans !

Face Time Bourbon et Björn Goop survole le Critérium des 3 ans !

Readly Express survole le Grand Prix de France 2019

Readly Express remporte le Grand Prix de France 2019. Photo Patrice Mérien.

Readly Express remporte le Grand Prix de France 2019. Photo Patrice Mérien.

Readly Express (5) remporte le Grand Prix de France 2019, devant Uza Josselyn (2), Bold Eagle (6), Dijon (7). Photo de Patrice Mérien.

Readly Express (5) remporte le Grand Prix de France 2019, devant Uza Josselyn (2), Bold Eagle (6), Dijon (7). Photo de Patrice Mérien.

Readly Express remporte le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur 2019 à Cagnes-sur-Mer, en égalant le record de Bold Eagle !

Readly Express remporte le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur 2019 à Cagnes-sur-Mer, en égalant le record de Bold Eagle !

Readly Express ajoute la Finlandia Ajo 2019 à son riche palmarès !
Readly Express ajoute la Finlandia Ajo 2019 à son riche palmarès ! D5vCRUzXsAAw-hi

Readly Express ajoute la Finlandia Ajo 2019 à son riche palmarès ! D5vCRUzXsAAw-hi

L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !
L'Elitloppet 2019 ranime les passions !

L'Elitloppet 2019 ranime les passions !

Elitloppet 2019. Batterie 1

1- Makethemark - Ulf Ohlsson (Petri Salmela)

2- Disco Volante - Jorma Kontio (Stefan Melander)

3- Double Exposure - Erik Adielsson (Daniel Redén)

4- Next Direction - Iika Nurmonen (Timo Hulkkonen)

5- Looking Superb - Ake Svanstedt (Jean-Michel Bazire)

6- Uza Josselyn - Gabriele Gelormini (René Aebischer)

7- Readly Express - Björn Goop (Timo Nurmos)

8- Sorbet - Carl Johan Jepson (Daniel Redén)

 

Elitloppet 2019. Batterie 2

1- Aubrion du Gers - Joseph Verbeeck (Jean-Michel Bazire)

2- Milligan's School - Ulf Eriksson (Stefan Melander)

3- Bahia Quesnot - Junior Guelpa (Junior Guelpa)

4- Day Or Night In - Johan Unstersteiner (Johan Unstersteiner)

5- Propulsion - Örjan Kihlström (Daniel Redén)

6- Milliondollarrhyme - Fredrik B Larsson (Fredrik B Larsson)

7- Heavy Sound - Kenneth Haugstad (Daniel Redén)

8- Dijon - Romain Derieux (Romain Derieux)

Elitloppet 2019

Readly Express, le grandissime favori, remplit son contrat en s'imposant en 1'10''2, malgré son numéro 7, dans la première Batterie.

Présenté sans bonnet, Readly Express, le grandissime favori, fournit un superbe effort devant les tribunes pour prendre le commandement des opérations et mener la course jusqu'au poteau de la victoire, qu'il franchit sur le pied de 1'10''2 pour sa course d'adieu. Looking Superb se rapproche en troisième épaisseur et semble bientôt assuré de la deuxième place, quant il se fait coiffer à la fin par Makethemark, qui a couru dans le dos du vainqueur. On a besoin de la photo-finish pour savoir qui de Next Direction ou de Uza Josselyn a pris la quatrième place. Celle-ci revient finalement au concurrent finlandais, Next Direction, qui est donc le dernier qualifié de la première Batterie.

Qualifiés pour la finale (1ere Batterie) :

1- Readly Express

2- Makethemark

3- Looking Superb

4- Next Direction

Aubion du Gers impérial s'impose dans la seconde Batterie, également en 1'10''2 ! Malgré son numéro 8, tout à l'extérieur, Dijon prend la troisième place.

Alors qu'on se demandait si le numéro 1 à la corde n'était pas un piège pour Aubrion du Gers, le fameux hongre mené par Jos Verbeeck prend un superbe départ derrière l'autostart, pour se porter en tête et mener pratiquement de bout en bout, franchissant le poteau de la victoire également en 1'10''2. Propulsion finit bien à la deuxième place, alors que Dijon se rapproche progressivement pour terminer bon troisième malgré son numéro 8. Le suédois âgé de cinq ans, Milliondollarrhyme termine quatrième et est donc le dernier qualifié de la deuxième Batterie, alors que Bahia Quesnot a cédé sous l'effort, tout comme Heavy Sound.  

Qualifiés pour la finale (2eme Batterie) :

1- Aubrion du Gers

2- Propulsion

3- Dijon

4- Milliondollarrhyme

Finale de l'Elitloppet 2019 (les partants) :

1- Aubrion du Gers (France)

2- Readly Express (Non partant)

3- Propulsion (USA)

4- Makethemark (Suède)

5- Dijon (France)

6- Looking Superb (Norvège)

7- Milliondollarrhyme (Suède)

8- Next Direction (Finlande)

Dijon remporte l'Elitloppet 2019 devant Aubrion du Gers ! Un doublé franco-français à l'arrivée.

Dijon remporte l'Elitloppet 2019 devant Aubrion du Gers ! Un doublé franco-français à l'arrivée.

Comme Hadol du Vivier et Eléazar en 1978, Dijon et Aubrion du Gers finissent premier et deuxième de la finale de l'Elitloppet, 41 ans après !

Tombé boiteux peu avant le départ, Readly Express est déclaré non-partant et présenté à la foule, qui réserve une ovation à son champion.

La finale de l'Elitloppet 2019 s'annonçait palpitante avec un grand duel au sommet entre Readly Express, le champion suédois, et Aubrion du Gers, le fameux hongre français. Mais après deux essais, Readly Express, muni cette fois d'un bonnet fermé, se révèle boiteux et est finalement présenté par Björn Goop à la foule, qui lui réserve une ovation mouillée de larmes. Certes, on aurait préféré une meilleure fin de carrière pour ce grand champion, fils de Ready Cash, et vainqueur du Grand Prix d'Amérique 2018, qui est donc déclaré non-partant dans la Finale.

Avec Readly Express, le favori suédois en moins, ils ne sont plus sept derrière l'autostart ; et c'est Dijon, muni cette fois d'un bonnet, qui se montre le plus rapide. Il a réussi à prendre le meilleur sur Aubrion du Gers. Propulsion rejoint Dijon à un tour du but. Commandé par Jos Verbeeck, Aubrion du Gers brûle la politesse à Next Direction le concurrent finlandais pour se placer dans le dos de Propulsion (ce qui suscitera une enquête des commissaires). Dans le dernier tournant, Dijon mène facile en tête alors que Looking Superb se montre fautif. L'affaire semble conclue pour Dijon, quand Aubrion du Gers lance une superbe attaque en pleine piste. Jusqu'au bout, Dijon contient l'assaut de son rival et compatriote. Mais on annonce une double-enquête après l'arrivée. Une pour le changement de ligne d'Aubrion du Gers, une autre pour les allures de Dijon, le vainqueur, qui était à l'amble peu après le poteau d'arrivée. C'est Makethemark qui prend la troisième place, devant Propulsion, Milliondollarrhyme et Next Direction, alors que Looking Superb est disqualifié. Le résultat est finalement maintenu après enquête et les deux français prennent donc les deux premières places, comme Hadol du Vivier et Eléazar en 1978, 41 ans plus tôt ! (Quel beau souvenir et quel bel hommage à ces deux champions). Hélas, on regrettera encore le forfait de dernière minute du favori, Readly Express...

Résultat de la Finale de l'Elitloppet 2019 :

1er - 5 Dijon (France) - R. Derieux                            1'10''3

2eme - 1 Aubrion du Gers (France) - J. Verbeeck       1'10''3

3eme - 4 Makethemark (Suède) - U. Ohlsson             1'10''5

4eme - 3 Propulsion (USA) - Ö. Kihlström                 1'10''7

5eme - 7 Milliondollarrhyme (Suède) - F. Larsson      1'10''8

6eme - 8 Next Direction (Finlande) - I. Nurmonen     1'11''1

Dijon remporte l'Elitloppet 2019 !

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 14:45

Le trot en Italie

 

011-Pelops-et-Hippodamie-1-.jpgLes courses de chars ont inspiré les courses au trot, notamment en Italie

 

 

Les Romains, les Italiens de l’Antiquité, aimaient déjà les courses de chars attelés de chevaux rapides, héritage qu’ils devaient aux Grecs. Il est donc quasi-normal que les Italiens d’aujourd’hui se passionnent pour les courses de trotteurs attelés, héritage des courses de chars romains. N’ayant pas d’élevage de race italienne à proprement parlé, pendant de longues années, ils ont importé des Etats-Unis des trotteurs de race Standardbred, dont certains furent d’authentiques champions : Hazleton, Muscletone, De Sota, Mighty Ned, qui tous gagnèrent à deux reprises le fameux Prix d’Amérique, avant que l’on commence à parler de véritables trotteurs italiens, comme Mistero, vainqueur du Prix d’Amérique 1947, Oriolo, Tornese et Crevalcore, trois trotteurs légendaires en Italie.

Comme les Scandinaves et les Allemands, qui se passionnent aussi pour le trot, les Italiens eurent l’idée de croiser des trotteurs américains avec des trotteurs français, histoire d’allier la vitesse et la précocité des Standardbred, à l’endurance et la longévité des demi-sang trotteurs normands. C’est ainsi que naquit une race encore mal définie de « trotteur européen », dont Permit, en Allemagne, Tornese, en Italie, ont été pendant longtemps les exemples types les plus réussis.

 

Avec la création de l’U.N.I.R.E. et de l’E.N.C.A.T., équivalent en Italie de l’U.S.T.A. aux Etats-Unis et de la S.E.C.F. (Société d’Encouragement à l’Elevage du Cheval Français) en France, l’expansion, la gestion et l’organisation de programmes de courses pour trotteurs vont pouvoir se développer dans toute la Péninsule.

Les courses de trot telles qu’on peut les imaginer aujourd’hui apparaissent très tôt en Italie, dès 1808, à Padoue, un certain 13 août. Elles prirent de l’ampleur dans cette ville à partir de 1832. Les voitures servant alors de sulky pour ce genre de course étaient appelées « padovanelle ». Mais elles pesaient un poids énorme, près de 300 kg ; il n’était donc pas question de parler de « sulky ». L’harnachement lui-même pesait près de 30 kg. Dans ces conditions, il n’était pas encore question non plus de battre des records de vitesse.

 

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La « padovanelle »

 

 

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Le « biroccino »

 

Mais les courses se modernisèrent rapidement. En 1865, un nouveau type de voiture appelé « biroccino » apparut. Le siège du conducteur était placé plus haut et permettait de recevoir deux personnes. Les distances parcourues en course étaient de 2 000 à 2 400 mètres.

Le sénateur Breda eut le premier l’idée de créer une race de chevaux mieux adaptée pour courir au trot. Il fit d’abord appel aux fameux chevaux de race Orlov de Russie, qui étaient les plus rapides à l’époque. Il fit venir aussi des étalons des Etats-Unis, d’autres de Russie et aussi d’Autriche. En 1875, il acheta un trotteur Orlov du nom de Nagrad, qui descendait du fameux Bars I, le chef de race. En 1882, il augmenta son effectif en important d’autres trotteurs originaires des Etats-Unis.

Son exemple allait être suivi par le comte Orsi Mangelli au siècle suivant.

En 1929 fut créée « l’Association Nazionale Allevatori Del Cavallo Trottare » (l’A.N.A.C.T.). A partir de cette date sont inaugurés la plupart des grands hippodromes italiens comme : San Siro à Milan en 1925, Villa Glori à Rome en 1925, Agnano à Naples en 1935…

Dans les années 1930, les éleveurs italiens dominèrent le Prix d’Amérique, grâce aux trotteurs américains, qu’ils faisaient venir des Etats-Unis : Hazleton, vainqueur en 1931 et 1932, Muscletone, vainqueur en 1935 et 1937, De Sota, vainqueur en 1938 et 1939.

Le comte Paolo Orsi Mangelli lui-même, qui avait créé son élevage à partir de 1930, vit ses couleurs triompher avec De Sota, puis avec Mighty Ned, vainqueur en 1948 et 1951, mais aussi Mistero, vainqueur en 1947, qui lui était né en Italie.

 

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Hazleton à Cesena

 

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Muscletone à Cesena

 

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Muscletone remporte le Prix d’Amérique 1935

 

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De Sota

 

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Mistero

 

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Mighty Ned

 

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Mighty Ned remporte le Prix d’Amérique 1948

Vandale ou Vandalo

Le premier champion trotteur italien à faire parler de lui hors de son pays s’appelait Vandale (Vandalo en italien). Il était né en 1862, de l’union de The Huntsman (un pur-sang anglais) et de Cassandra. A 17 ans, il battit les champions Orlov des écuries autrichiennes au Prater de Vienne, et remporta sa dernière victoire à l’âge de 24 ans. Il est à l’origine d’une expression devenue fameuse « filer comme Vandale ». Certains l’ont comparé à Garibaldi ou à Verdi.

 

C’est en 1952 que l’élevage italien produisit son premier grand « champion moderne » ; il s’appelait Tornese et avait un père français : Tabac Blond. En Italie, c’était un cheval de légende. Ses duels avec le « noir » Crevalcore, autre champion de légende, qu’il affronta à 60 reprises, passionnèrent les tifosi. Il fut surnommé « l’alezan volant », en raison de sa robe alezane et de sa vitesse légendaire.

 

 

 

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Tornese « l’alezan volant », né de Tabac Blond et de Balboa, le 13 juillet 1952 ; certainement avant Varenne, le plus fameux des trotteurs italiens, quatre fois vainqueur du Championnat d’Italie : en 1958, 1959, 1960, 1961.

 

 

 

Tornese (1952-1966)

 

 

A l’époque où la France se glorifiait de posséder Jamin, l’Italie pouvait tout autant s’enorgueillir de lui opposer un crack de même dimension : Tornese. Il était né le 13 juillet 1952, de l’union de l’étalon français Tabac Blond avec la jument italienne Balboa, une fille de De Sota. Doué d’un tempérament exceptionnel, il disputa 221 courses pour en gagner 130, durant sa longue carrière, de 3 à 10 ans. Il ne fut que 20 fois non placé, et récolta la somme de 341 503 100 lires, l’équivalent de 2 750 000 francs. A 3 ans, il trottait déjà en 1’22’’2 ; à 4 ans, il passait le cap des 1’20’’, étant chronométré en 1’19’’6 ; à 5 ans, il établissait un record de 1’18’’ ; et le 18 mai 1958, sur la piste d’un demi-mile de Florence, il réussit l’exploit de trotter en 1’15’’7. Il égala ce temps à deux reprises, en remportant ses deux victoires dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur (1 609m), à Cagnes-sur-Mer, en 1960 et 1961. Dans le Critérium International d’Enghien, qui l’opposait à Jamin, il ne fut battu que d’un minime avantage, avant d’être disqualifié de la deuxième place, au profit d’Infante II, pour avoir franchi le poteau au galop, alors que Jamin était crédité d’un temps de 1’14’’4, ce qui constituait le record d’Europe à cette époque.

Le 28 septembre 1958, il établit un record de 1’18’’ sur 2 500 mètres à Trieste ; et le 25 avril 1960, à Milan, il trotta à la vitesse de 1’17’’1 sur la distance de 2 130 mètres. Surnommé « l’alezan volant », il réussit une carrière d’autant plus exceptionnelle qu’il était constamment opposé à des champions de la trempe de Crevalcore, Jamin, Jariolain, Icare IV,  Hairos II…

 

Sa réussite dans le Campionato Europeo de Cesena, couru en deux manches, fut particulièrement remarquable. Il le disputa à six reprises, de 1957 à 1962, pour le remporter quatre fois : en 1957, devant Oriolo et Scotch Harbor ; en 1958, devant Double Scotch et Oriolo ; en 1961, devant Quick Song et Corsaire Hanover ; en 1962, devant Quick Song et Guiglia. Et il s’y classa deux fois deuxième de Crevalcore ; en 1959, devant Icare IV, et en 1960, devant Nievo.   

 

 

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 Tornese sur la piste de Cesena

 

 

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 Tornese lors d’un de ses triomphes dans le Campionato Europeo de Cesena.

 

 

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 Tornese et son célèbre entraîneur-driver, Sergio Brighenti

 

 

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La rivalité de Tornese et Crevalcore nous rappelle celle de Gino Bartali et Fausto Coppi. 

 

 

 

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Crevalcore, le grand rival de Tornese

 

 

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Crevalcore, le  jour d’un de ses triomphes à Cesena

 

 

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Crevalcore de retour de son exploit aux Etats-Unis.

 

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La rivalité de Tornese et Crevalcore a fasciné les tifosi.

 

Toutes les plus grandes épreuves italiennes ou presque figurent au palmarès de Tornese ; ainsi, il remporta trois fois le Grand Prix de la Loterie Nationale (1 600m) de Naples ; en 1957, devant la grande Gélinotte et Assisi ; en 1958, devant Orco et Crevalvore ; et en 1962, devant Crevalcore et Quick Song. Il s’y classe deux fois deuxième ; en 1960, derrière La Charmeuse, mais devant Icare IV ; et en 1961, derrière Kracovie, mais devant Quick Song. Il gagna aussi deux fois le Grand Prix des Nations (2 100m) à Milan ; en 1956, devant Smaragd et Oriolo ; et en 1959, devant Jamin et Icare IV. Et il ne fut dominé que par Crevalcore en 1957, alors qu’il devançait Gélinotte ; Icare IV en 1958, alors qu’il précédait Double Scotch ; et Quick Song en 1961, alors qu’il dominait Mick d’Angérieux.

Il gagna le Grand Prix de la Foire Internationale de Milan en 1960, alors qu’il s’y classait deuxième de Crevalcore en 1957 ; le Grand Prix de la Flèche d’Europe à Naples en 1957, 1958 et 1962, dont il fut également deuxième de Nievo en 1960 et troisième derrière Kracovie et Hickory Fire en 1961. Parmi ses autres victoires, citons encore : le Grand Prix de la Victoire à Bologne en 1958 ; le Grand Prix de Rome en 1957 et 1960, (dont il se classait deuxième d’Icare IV en 1958) ; le Grand Prix d’Hiver de Milan en 1957 ; le Grand Prix Tor Di Valle à Rome en 1959, 1960 et 1961.

Il fut également quatre fois lauréat du Championnat d’Italie : en 1958, 1959, 1960 et 1961.

 

Un champion de cette envergure ne pouvait manquer de porter l’étendard de l’Italie à l’étranger et il courut à 23 reprises en dehors de la Péninsule, et notamment en France où l’on sait déjà qu’il y remporta deux fois le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur (1 609m), à Cagnes-sur-Mer ; en 1960, devant Hairos II et Jamin ; et en 1961, devant La Charmeuse et l’américain Hickory Fire. Il sera aussi lauréat du Grand Circuit International Européen 1961 ; et se classera deuxième de Jamin, devant Trader Horn et Icare IV, dans le premier Championnat du Monde disputé aux Etats-Unis, à Roosevelt Raceway, en 1959.

Il occupa aussi les places d’honneur dans le Prix d’Amérique, dont il se classa troisième derrière Jamin et Icare IV en 1959, deuxième d’Hairos II en 1960, et deuxième de Masina en 1961, alors qu’il était le grandissime favori.

Tornese s’éteignit en 1966, à l’âge de 14 ans.

 

 

 

Crevalcore Grand Prix des Nations 1957 Milan

Tornese Grand Prix de la Loterie 1962 Naples

Tornese Prix Gaetano Turilli 1959 Rome

Delfo et Varenne devaient se charger de remporter à sa place les deux grandes épreuves qui lui échappèrent de peu ; ainsi, Delfo remporta le Championnat du Monde 1977 devant le grand Bellino II, et Varenne le Prix d’Amérique, à deux reprises ; en 2001, devant Fan Idole et Général du Pommeau, et en 2002, devant Général du Pommeau et Insert Gédé.

 

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Delfo fut champion du monde à New-York, l’année 1977, en battant Bellino II

 

Mis à part Delfo, entre Tornese et Varenne, ce furent le plus souvent des trotteurs d’origine américaine, qui se firent applaudir sous couleurs italiennes : la fameuse Eileen Eden, grande rivale de Roquépine, puis d’Une de Mai ; Timothy T, un vainqueur du célèbre Hambletonian, qui gagna aussi le Prix de Paris à Vincennes, l’Elitloppet de Solvalla à deux reprises (comme aussi Eileen Eden), le Grand Prix des Nations à Milan deux fois aussi, le Grand Prix de la Foire de Milan, le Grand Prix de la Flèche d’Europe à Naples ; The Last Hurrah, un pur « miler », qui gagna deux fois le Grand Prix de la Loterie Nationale à Naples (dont une fois devant High Echelon) ; Gibson ; Gator Bowl (un fils de Super Bowl)...

 

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Homer

 

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Birbone

 

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Steno

 

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Cheer Honey

 

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Eileen Eden

 

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Agaunar

 

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Timothy T et Giancarlo Baldi

 

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Duke Iran

 

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Delfo remporte le Grand Prix d’Hiver 1978 à Milan

 

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Delfo remporte le Grand Prix de la Foire 1978 à Milan

 

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The Last Hurrah

 

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The Last Hurrah remporte le Campionato Europeo 1978 à Cesena

 

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The Last Hurrah remporte le Grand Prix de la Loterie 1978 à Naples

 

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The Last Hurrah remporte le Grand Prix de la Côte d’Azur 1978 à Turin

 

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The Last Hurrah remporte le Grand Prix du Golfe 1978 à Naples

 

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The Last Hurrah remporte le Prix Renzo Orlandi 1978

 

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Wayne Eden

 

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Gibson remporte le Grand Prix de Rome 1978

 

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Zimmermann remporte le Prix de la Victoire 1978 à Bologne

 

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Doringo remporte le Grand Prix d’Europe 1978 à Milan

 

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Doringo remporte le Grand Prix Tino Triossi 1978 à Rome

 

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Gator Bowl

 

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Gator Bowl s’impose à Cesena dans le Campionato Europeo 1981

 

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Super Bowl, Gator Bowl, Jef’s Spice et Napoletano

 

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Idéal du Gazeau, Jorky et Gator Bowl dans le Grand Prix des Nations 1981 à Milan

 

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Song and Dance Man s’impose à Cesena

 

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Jef’s Spice

 

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Esotico Prad

 

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Esotico Prad à Garden State Park

 

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Hollyhurst

 

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Indro Park

 

 

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Indro Park

 

 

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Indro Park bat Mack Lobell dans le Grand Prix des Nations 1989 à Milan San Siro

 

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Crowning Classic remporte le Campionato Europeo de Cesena

 

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Crowning Classic remporte le Campionato Europeo de Cesena

Mais le seul à pouvoir soutenir la comparaison avec Tornese, le seul à prétendre l'égaler, fut incontestablement Varenne, le champion des années 2000.

 

 

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Varenne, né de Waikiki Beach et d’Ialmaz, élevé par le Français Jean-Pierre Dubois, entraîné par le Finlandais Jori Turja, drivé par l’Italien Giampaolo Minnucci, grâce auxquels il deviendra le plus grand champion trotteur italien depuis Tornese, vainqueur de deux Prix d’Amérique, deux Elitloppet, trois Grand Prix de la Loterie

 

 

 

Varenne

 

 

Varenne est né en Italie, à Ferrara, en 1995, mais a été élevé en France, dans le département de l’Orne, par Jean-Pierre Dubois, grand professionnel bien connu des turfistes de Vincennes, à la fois propriétaire, éleveur, entraîneur et driver, deux fois vainqueur du Prix d’Amérique, avec High Echelon en 1979, et avec Hymour en 1982.

Varenne est l’exemple d’un champion très « cosmopolite » ; son éleveur est Français, son père un trotteur américain, Waikiki Beach, ancien challenger de Mack Lobell, sa mère une poulinière italienne, fille de Zebu ; en outre, son propriétaire, Enzo Giordano, un avocat passionné de chevaux, est Italien, son entraîneur, Jori Turja, Finlandais, et son driver, Giampaolo Minnucci, Italien aussi. Son nom de « Varenne » lui vient du fait que l’ambassade d’Italie à Paris se trouve rue de Varenne.

 

Enzo Giordano, l’avocat napolitain passionné de chevaux, a su écouter les conseils de Giampaolo Minnucci et du vétérinaire Pio Iannarelli, qui lui ont conseillé d’acheter Varenne malgré ce « chip », ce petit bout de cartilage qui se déplaçait et créait une enflure à son boulet. Détail qui avait rebuté bon nombre d’acheteurs.

En 1999, Varenne est vendu par Jean-Pierre Dubois à la Scuderia Dany, pour 500 000 francs. Une impressionnante série de victoires attire l’attention du SNAI, l’équivalent italien du PMU, qui a besoin de Varenne pour sa « publicité » ; une offre de 11 millions de francs pour 50 % des gains du champion est faite à Enzo Giordano, qui l’accepte.

Varenne, surnommé « Il Capitano », n’arrête pas de gagner. Sur 40 courses disputées, il en remporte 30, dont la Breeders Crown des chevaux d’âge à Meadowlands, aux Etats-Unis, avec un record du monde de 1’9’’1 à l’appui, et le Trot Mondial à Montréal, au Canada, en 1’12’’3 sur 2 212 mètres, devant Magician, Latest Chapter, Fan Idole, Dream Vacation…

 

Pour racheter les 50 % de Varenne vendus à la SNAI, les Américains, à leur tour très intéressés, font une offre de 70 millions de francs à Enzo Giordano, qui cette fois la refuse.

Varenne « Il Capitano » devient l’idole de tout un peuple. La télévision lui rend hommage. Il est l'invité d'honneur de plusieurs émissions qui lui sont consacrées. Il est sacré « meilleur athlète de l’année » à San Remo. La belle Iina Rastas, sa soigneuse finlandaise aux cheveux blonds, est aussi à l’honneur. Des clubs de « fans », les « Varennes Clubs » naissent un peu partout en Italie. Une chanson lui est dédiée par Enzo Jannacci. Elle devient un hymne à la victoire, que l’on diffuse chaque fois que le champion entre en piste, à Rome ou à Milan.

Il n’a que 4 ans, en 1999, lorsqu’il remporte en 1’13’’7 le Grand Prix des Nations sur 2 100 mètres à Milan, devant la grande championne américaine Moni Maker et Nuke it Linsay.

Il n’a que 5 ans lorsqu’il court son premier Prix d’Amérique, en janvier 2000 ; il s’y classe troisième derrière Général du Pommeau et Galopin du Ravary, malgré un parcours exécrable. Il prendra sa revanche dès l’année suivante, remportant le Prix d’Amérique 2001, en 1’13’’7, devant Fan Idole, Général du Pommeau et Ipson de Mormal ; et l’édition 2002, cette fois en 1’12’’9, devant Général du Pommeau, Insert Gédé et à nouveau Ipson de Mormal.

 

Le 8 octobre de la même année, à Rome, Varenne triomphe dans le Grand Prix du Jubilé (2 100 m), en 1’13’’, devant Remington Crown, Igor Brick, Tome de Sousa, First de Retz, Giant Cat, Général du Pommeau, alors que Fan Idole est disqualifiée. Et le 26 décembre, sur le même hippodrome, il remporte en 1'15’’3 sur 2 100 mètres, le Grand Prix Tor di Valle – Gaetano Turilli, devant Remington Crown, Tisfattista, Zucchero OM…

 

Durant l’année 2001, il restera invaincu en 14 tentatives, s’imposant à Milan, à Rome, à Vincennes, à Modène, à Naples, à Stockholm, à Gelsenkirchen, à Meadowlands, à Montréal, réalisant ainsi un véritable tour du monde victorieux sur tous les hippodromes où il se produit. Il s’impose à Naples, en éliminatoire et en finale, à trois reprises consécutives dans le Grand Prix de la Loterie Nationale (1 600 m) ; en 1’12’’4 l’année 2000, en 1’12’’6 l’an 2001, devant Zambezi Bi, Fan Idole, Frisky Frazer, Zenor Lb ; et dans le temps record de 1’10’’8 en 2002, devant Legendary Lover K, le champion suédois Victory Tilly et Fan Idole.

 

Il triomphera également deux fois de suite dans l’Elitloppet (1 609 m) de Solvalla, en éliminatoire et en finale ; d’abord en 1’10’’7, dans la finale 2001, devant Solar Effe, Victory Tilly, Frisky Frazer ; puis dans le temps record de 1’10’’2, dans la finale de 2002, devant le champion HP Paque et le jeune prodige Scarlet Knight, un vainqueur de l’Hambletonian.

Le 8 juillet 2001, il s’octroie l’Elite Rennen (2 011 m), de Gelsenkirchen, en 1’13’’7. Il ajoutera à son prestigieux palmarès le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur, disputé à Cagnes-sur-Mer sur 1 609 mètres, le 10 mars 2002, qu’il remporta dans le temps record de 1’9’’6, devant Fan Idole, Flambeau des Pins, Grâce Ducal, Jackhammer..

 

Lorsqu’il fait ses adieux à Vincennes dans la finale de la Coupe du Monde de Trot, le samedi 24 août 2002, il s’octroie en 1’10’’8 le record absolu de la piste (2 100 mètres), laissant à distance Kiss Melody et Fan Idole s’entrebattre pour les places d’honneur. Jamais un trotteur n’avait imposé une telle domination sur ses rivaux à Vincennes depuis Ourasi. On comprend qu’après son retrait de la compétition pour rentrer au haras en 2003, Varenne ait laissé un grand vide derrière lui dans le monde du trot italien.

 

Jacques Pauc, grand journaliste hippique et grand historien des courses au trot à Paris-Turf a dit de lui qu’il était le plus grand trotteur de tous les temps ; or, à ma connaissance, il ne sait jamais trompé dans son domaine.

Les courses de chars ont inspiré les courses au trot, notamment en Italie

Les courses de chars ont inspiré les courses au trot, notamment en Italie

Micron Hanover pendant le défilé du Prix d'Amérique 1986, dont il se classera troisième derrière Ourasi et Mon Tourbillon.

Micron Hanover pendant le défilé du Prix d'Amérique 1986, dont il se classera troisième derrière Ourasi et Mon Tourbillon.

Varenne remporte son premier Prix d’Amérique en 2001, devant Fan Idole, Général du Pommeau et Ipson de Mormal

Varenne remporte son premier Prix d’Amérique en 2001, devant Fan Idole, Général du Pommeau et Ipson de Mormal

Varenne remporte son premier Prix d’Amérique en 2001, devant Fan Idole, Général du Pommeau et Ipson de Mormal

Varenne remporte son premier Prix d’Amérique en 2001, devant Fan Idole, Général du Pommeau et Ipson de Mormal

Varenne remporte son deuxième Prix d’Amérique en 2002

Varenne remporte son deuxième Prix d’Amérique en 2002

Varenne et Iina Rastas

Varenne et Iina Rastas

Varenne immortalisé

Varenne immortalisé

Varenne au haras

Varenne au haras

Varenne remporte l'Elitloppet 2001

Breeders Crown Open Trot 2001. Varenne

Varenne Prix d'Amérique 2002

Zinzan Brooke Tur, le champion trotteur italien, qui sous la férule de Marco Smorgon tenta de nous faire oublier Varenne.

Zinzan Brooke Tur, le champion trotteur italien, qui sous la férule de Marco Smorgon tenta de nous faire oublier Varenne.

 Alesi OM

Alesi OM

Alesi OM, drivé par Giampaolo Minucchi, le successeur de Varenne ?

Alesi OM, drivé par Giampaolo Minucchi, le successeur de Varenne ?

Alesi OM

Alesi OM

Alien Chip

Alien Chip

Exploit Caf

Exploit Caf

Lisa America, la fille de Varenne, qui tenta de voler sur les traces de son père ; elle fut la lauréate du Grand Circuit International Européen en 2010.

Lisa America, la fille de Varenne, qui tenta de voler sur les traces de son père ; elle fut la lauréate du Grand Circuit International Européen en 2010.

Lana Del Rio, la fille de Varenne, qui tenta de faire aussi bien que son père dans le Prix d’Amérique 2011, et brilla dans le Prix de France la même année.

Lana Del Rio, la fille de Varenne, qui tenta de faire aussi bien que son père dans le Prix d’Amérique 2011, et brilla dans le Prix de France la même année.

Miele d’Alfa, un fils de Varenne tout blanc, a connu des débuts prometteurs avant de baisser de régime, mais il a tout de même gagné à Vincennes !

Miele d’Alfa, un fils de Varenne tout blanc, a connu des débuts prometteurs avant de baisser de régime, mais il a tout de même gagné à Vincennes !

Libeccio Grif et Marco Smorgon

Libeccio Grif et Marco Smorgon

Equinox Bi a gagné la Breeders Crown Open Trot à Montréal et le Maple Leaf Trot à Toronto en 2007. Scuderia GINA  BIASUZZI snc di M.Biasuzzi & C.

Equinox Bi a gagné la Breeders Crown Open Trot à Montréal et le Maple Leaf Trot à Toronto en 2007. Scuderia GINA BIASUZZI snc di M.Biasuzzi & C.

Robert Bi

Robert Bi

Une victoire de Princess Grif, fille de Varenne

Une victoire de Princess Grif, fille de Varenne

Nesta Effe dans le Grand Prix d'Amérique 2014, dimanche 26 janvier

Nesta Effe dans le Grand Prix d'Amérique 2014, dimanche 26 janvier

Mack Grace Sm défendra les couleurs de l'Italie dans le Grand Prix d'Amérique 2014. Mais il est plus confirmé sur les courtes distances.

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Pascia' Lest affronte Roxane Griff, Tiégo d'Etang, Timoko, le tenant du titre, et le favori Univers de Pan dans le Prix de l'Atlantique 2014 à Enghien !  http://www.portametronia.it/

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Vandalo et Ricciardo Bonetti en 1881

Vandalo et Ricciardo Bonetti en 1881

Vandalo, comme Garibaldi, un héros légendaire

 

Le premier champion trotteur italien à faire parler de lui hors de son pays s'appelait Vandale (Vandalo en italien). Il était né en 1862, de l'union de The Hunstman (un pur-sang anglais) et de la jument Norfolk Cassandra. A 17 ans, il battit les champions Orlov des écuries autrichiennes au Prater de Vienne, et remporta sa dernière victoire à l'âge de 24 ans. Il est à l'origine d'une expression fameuse "filer comme Vandale". Certains l'ont comparé à Garibaldi ou à Verdi.

150 ans avant le célèbre Varenne, Vandalo enthousiasmait déjà les foules de tifosi. C'est lui qui a fait du trotting un sport populaire en Italie. Il y a des moments historiques où même un cheval peut inspirer au peuple un esprit de revanche. Ce fut le cas aux USA, après la Grande Dépression de 1929, avec le pur-sang Seabiscuit, un cheval disgracieux, avec des membres fragiles et un caractère difficile, mais capable de susciter des passions chez ses admirateurs grâce à sa vitesse incroyable. Durant les années 1930, les Américains se ruaient sur les hippodromes pour voir courir Seabiscuit et oublier ainsi leurs problèmes existentiels.

En Italie, Vandalo (Vandale) a fait la même chose. Avant Gino Bartali, avant Fausto Coppi, le cheval Vandalo a été l'athlète favori des Italiens, qui n'hésitaient pas à en faire un héros, comparable à Garibaldi, pour son goût de la victoire, et à Verdi pour sa musique enthousiasmante, qui nous rappelle que ce fils du vent, "Vandalo" (Vandale) "filait comme Vandalo" selon l'expression devenue fameuse. Il est, avant Mistero, avant Tornese, le premier trotteur italien à avoir battu les trotteurs étrangers en dehors de son pays, notamment les plus rapides champions Orlov au Prater de Vienne, en Autriche. Il aurait gagné près de 300 courses, bien qu'officiellement on en ait enregistrées que 200 ou 226. Il a fait du trot le premier sport populaire en Italie, tout simplement parce qu'au moment de sa naissance, en 1862, l'Italie n'avait qu'un an d'existence, et avait grand besoin d'un esprit patriotique.

Alfonso Gatto a dit que de tous les Italiens, qui avaient œuvré pour "le Risorgimento" (la renaissance italienne), comme Garibaldi, comme Verdi, Vandalo mérite tout autant d'être cité, car il arrive à leur hauteur. Il est le cheval du "Risorgimento". Lorsque Vandalo subjuguait les foules en battant les trotteurs Orlov russes, les Italiens agitaient leurs drapeaux patriotiques.

Le roi Victor Emmanuel II avait été son premier propriétaire, mais l'écurie royale ne fut pas une expérience heureuse pour Vandalo à cause de son caractère indomptable, qui lui fit encaisser bien des coups de fouet, avant d'être renvoyé à son éleveur, pour cause d'indocilité le rendant inutilisable. Mais Vandalo allait devenir le roi du trot, tout d'abord en servant de relais entre Ferrara (la ville où est né Varenne), Bologne et Modène, là où sont nés d'autres rois (ou reines) de la vitesse (Ferrari, Maserati, Lamborghini, Ducati)... tout un symbole.

 

D'après "Veloce come Vandalo" de Mario Natucci

 

Veloce come Vandalo de Mario Natucci

Veloce come Vandalo de Mario Natucci

Vandalo (1862 - 1888)

 

De nos jours la lettre "V" pour référencer un cheval italien signifie plutôt "Varenne", mais dans la fin des années 1800, la lettre "V" était plutôt associée à un autre trotteur de légende, "Vandalo" (ou Vandale pour les Français), le fameux cheval qui courait aussi vite que le vent. Le poète Alfonso Gatto a écrit qu'en faveur de l'unification de l'Italie, Vandalo (Vandale) en avait fait presque autant que Garibaldi et Verdi. : "Dans le domaine des courses au trot attelé, Vandalo était déjà une légende au temps de mon grand-père. Sa renommée, de Padania, avait couru les basses terres du royaume. Sa célébrité était à la hauteur de celle de Garibaldi ou de Verdi ; c'était un beau cheval gris pommelé, d'une hauteur de 1,68 m au garrot, né du pur-sang anglais The Hunstman et de la jument Norfolk italienne Cassandra, le 14 avril 1862, au domaine dell' Equinero de son éleveur, le marquis Giovanni Constabili, qui possédait ce domaine à Trombone Consandolo. Vandalo a vécu jusqu'en 1888, avant de mourir dans les champs, qui l'ont vu naître, parce que le marquis Constabili venait de le retirer d'une carrière de courses, qui avait durée près de 24 ans, et avait voulu le racheter pour lui donner enfin un repos bien mérité".

 

Patrizia Carrano a raconté, dans un écrit publié par le Musée historique du Trot, que le roi Victor Emmanuel II, de retour de Padoue, au printemps 1866, après la prise de possession de la Vénétie, à la suite de la troisième guerre d'indépendance victorieuse, pour célébrer sa victoire dans la ville, a eu l'idée d'organiser des courses au trot, et pour cela d'acheter un cheval gris pommelé, pour former un attelage double avec sa belle pouliche Rosina.

Le marquis Constabili lui a alors vendu Vandalo. Mais le cheval était plutôt indiscipliné et peu fiable, surtout dans les mains d'une femme, et il a tout de suite été transféré au baron Falzoni Gallerani di Centro, qui, avec l'aide de son cocher, Luigi Annovi, et à force de patience, a réussi à lui donner un ordre de départ. Le cheval avait des muscles puissants, des tibias à consolider, mais des sabots très solides. Il faisait preuve d'une ardeur indomptable et l'on avait beaucoup de mal à le garder au trot. Il avait besoin de galoper car il avait en lui le sang de ses ancêtres pur-sang anglais.

Sa spécialité était le démarrage foudroyant, qui le menait instantanément en tête de la course, sans que jamais un autre cheval ne puisse le rejoindre.

Avec pour driver-pilote Luigi Annovi, Vandalo a fait ses débuts à Modène, pour remporter le premier prix de 1.000 lires, dans une course au trot attelé sur la distance de 1800 mètres. C'était au temps où les courses se disputaient en trois batteries de trois chevaux chacune, et se terminaient par une épreuve finale réunissant les trois chevaux gagnants. Le premier remportait, en plus de la somme gagnée, un drapeau de soie, brodé à son nom, symbolisant sa valeur de champion.

Sur un total de 226 courses disputées durant sa carrière de 1869 à 1886, Vandalo a remporté 200 victoires et 26 places. Mais aucun élément ne peut le prouver de façon certaine. Alors, cette fois à Paris, Vandalo et son pilote ont tenté leur chance dans le Grand Prix du Conseil Municipal de la Ville, et ils ont gagné ! Jamais un cheval n'avait fait mieux. On peut donc comprendre à quel point chacun ressentait la gloire d'acquérir un tel cheval, et comment la passion du trotting s'était répandu rapidement dans tout le pays. Le retour triomphal de Vandalo a été annoncé dans tous les journaux italiens avec un lyrisme enthousiasmant, et des consonances étranges que le monde du trot inspire invariablement.

Compte tenu de la longue carrière sans précédent de Vandalo, ses propriétaires et ses pilotes ont changé au fil du temps. Tout le monde le voulait, même à des coûts très élevés. Alors Falzoni Gallera a réussi en tant que propriétaire de la Société Bolognèse du Trot en 1872 ; en 1873 Ricciardo Bonetti a pris le relais, puis Vincenzo Mazzarini en 1875. D'autres propriétaires ont été Rossi et Nicolesco en 1880, Giuseppe Vellani en 1882, Nicola Malpezzi en 1883, et Biagio Oppi en 1884.

Vandale a aussi remporté de nombreuses courses à l'étranger : à Paris, à Vienne, à Boulogne sur Mer en 1876, et à Nice en 1880. Merci à ces victoires étrangères, pour le trotteur italien, qui n'a cessé d'évoluer, de progresser, même au sens technique, et qui a su inspirer d'autres vocations dans d'autres nations européennes.

 

D'après Il Trotattore Italiano

 

Mistero champion trotteur né en Italie

Mistero champion trotteur né en Italie

Mistero (1940 - 1962)

Champion trotteur italien, né en Italie

 

Mistero a été le premier trotteur de niveau international produit par l'élevage italien. Durant les premières années qui ont marqué sa carrière de course a commencé la Seconde Guerre mondiale ; il a couru, en fait, de 1942 à 1948.

 

L'année suivante, en 1943, quand il a commencé à courir, deux de ses fils, Bayard (1946 - 1'18''1) et Mandorlo (1946 - 1'21''8), avaient déjà trois ans ; et Mandorlo avait battu les meilleurs trotteurs de sa génération dans le Derby Italien des Trotteurs. 

 

En 1945, Mistero a profité de l'arrêt des courses pour couvrir plusieurs juments, dont Primavera, et les mères de ces deux grands poulains.

C'était la première fois qu'on voyait un champion trotteur italien courir en même temps que ses enfants, le plus souvent de façon concluante, puisque tous connurent la victoire au plus haut niveau.

 

En 1948, à l'âge de huit ans, Mistero a gagné à Milan en temps record sur 2100 mètres, dans une réduction de 1'19'' au km, ce qui lui a valu un dossier honorifique, et un autre record celui des sommes gagnées au cours de sa carrière de courses par un trotteur italien.

 

Mistero avait débuté sa carrière à deux ans, avec deux victoires, dont l'une sur 4000 mètres. L'année suivante était pleine des lauriers de la gloire, puisqu'il a gagné les plus belles courses au niveau classique, dont le fameux Derby Italien des Trotteurs, sur l'hippodrome de Villa Glori, à Rome, alors qu'il était drivé par le grand Ugo Bottoni. Il devait également rendre victorieusement 60 mètres à certains de ses adversaires.

 

Le 4 novembre 1945, Mistero a gagné à Bologne le Prix de la Fondation Breda.

 

En 1946 a commencé le défi international pour Mistero, avec notamment le Prix d'Amérique, couru cette année-là à Enghien, en deux batteries de qualifications et une finale, en raison du grand nombre des participants. Ovidius Naso, le tenant du titre, devait gagner la première épreuve devant Sammy, Lord Maire et Profane, le gagnant de 1944. Quick Williams remportait la seconde devant Mistero, Quick Star, Qui Qui IV, O Lapize, Rosa Bonheur...

La finale, disputée par temps de pluie, revenait à nouveau à Ovidius Naso, devant Ri, Quick Star, Lord Maire, Mistero, qui n'avait pas apprécié la piste alourdie par la pluie.

 

L'année suivante, 1947, en l'absence d'Ovidius Naso et de Sammy, l'italien Mistero devient le favori de la presse spécialisée pour le Prix d'Amérique, qui se court encore à Enghien, car Vincennes est toujours occupé de façon amicale par l'armée américaine. Romolo Ossani a remplacé Ugo Bottoni au sulky de Mistero, qui va pouvoir s'imposer pour la plus grande joie des Italiens, en 1'25''7, devant Quick Star, Sa Bourbonnaise, Siky du Padouin, Tamisot, Parisien, Quick Williams, Priola et Pharaon, alors que Train Bloc est disqualifié. C'est la première fois qu'un trotteur italien, né dans un élevage italien en Italie, remporte le Prix d'Amérique !

 

L'année suivante, en raison de sa victoire de 1947, Mistero doit rendre 25 mètres à son compatriote, d'origine américaine, Mighty Ned, ce qui paraît difficile, mais pas impossible, d'autant que Mistero part sur les chapeaux de roues, refaisant très vite son handicap, mais il s'accroche avec Tamisot ; les deux chevaux sont arrêtés. Mighty Ned en profite pour gagner le premier de ses deux Prix d'Amérique, devant Qui Qui IV et Lord Maire.

Cette année-là, Mistero se distingue sur l'hippodrome d'Enghien, remportant le Prix de La Haye, sur 2975 mètres, en 1'22''9, et le Prix d'Europe d'Enghien sur 2700 mètres en 1'22''. Il remportera deux autres victoires importantes, à Vincennes, le Prix de Paris 1948, et le Prix de Copenhague, la même année. Dans cette dernière épreuve il a battu le record des chevaux nés en Italie sur 2100 mètres.

 

En 1949, il est entré au Haras, définitivement, alors que son fils Bayard était toujours invaincu en dix courses disputées. Parmi ses victoires figure le Grand Prix National, remporté devant Sagunto, son dauphin habituel.

 

Mistero est mort en 1962, après avoir fait la monte dans l'élevage San Bassiano, à Rivolta d'Adda, et plus tard à Torlino Vimercati, alors qu'il était certainement attendu à Budrie, où il était né.

Sa production était excellente, outre Bayard et Mandorlo, déjà mentionnés, citons encore : Barbablù (1963- 1'16''5), Urubù (1958 - 1'17''), Gebel (1952 - 1'17''4), Orco (1952 - 1'17''5), Dosso Bello (1946 - 1'18''2), Mister Taro (1953 - 1'18''2), Bordo (1951 - 1'18''6)...

Il a produit 278 trotteurs pour la-plupart excellents ou très bons, car il avait droit, en tant que crack et grand étalon, aux meilleures juments poulinières.

 

Son éleveur était P. Orsi Mangelli, ses propriétaires P. Orsi Mangelli, F. Mecheri, M. Gutmann, de la Scuderia Fanfulla.

Ses pilotes (drivers) ont été V. Antonellini, U. Bottoni et R. Ossani.

 

Ses victoires les plus prestigieuses ont été le Derby Italien des Trotteurs (1943), le Prix Giovanardi (1943), le Prix Italia (1943), le Grand Prix National (1943), le Grand Prix de Naples (1943), le Prix d'Hiver (1946), le Prix Encat (1946 et 1947), le Prix d'Europe (1947), le Prix d'Amérique (1947), le Prix de Paris (1948), le Prix de Copenhague (1948), le Premio della Republica (1948)...

 

 

D'après Il Trotattore Italiano

 

Mighty Ned (Puissant Ned) cheval (Standardbred) puissant en Italie comme en France !

Mighty Ned (Puissant Ned) cheval (Standardbred) puissant en Italie comme en France !

Mighty Ned (1942)

 

Mighty Ned était un cheval trotteur de race Standardbred (trotteur américain) particulièrement puissant et gigantesque, né en 1942 aux USA. Il a été importé en Italie en 1945, l'année où il a participé à l'Hambletonian, remporté par Titan Hanover, dont il a terminé quatrième.

 

Le cheval a eu quelques problèmes, notamment au niveau des jarrets ; il souffrait d'un pied, manifestant de grandes douleurs, causant une grande déception à son nouveau propriétaire italien, M. F. Tondini, qui l'a revendu au comte Paolo Orsi Mangelli.

 

Mighty Ned a été envoyé au paddock pour un certain temps, avant d'être essayé sur la piste annexée par le grand éleveur à Budrie. Son pied a été soigné, si bien reconstitué, qu'il a remporté sa première course européenne disputée à Turin, en octobre 1947, dans une réduction de 1'22'' au km, devant Austin Hanover.

 

Mighty Ned a confirmé aussitôt cette victoire en enlevant l'important Prix d'Hiver de Milan, en 1'21'' au km. En 1948, il s'est imposé à Rome, sur l'hippodrome de Villa Glori, remportant le Prix Viminale (2520 m) ; il a rendu 80 mètres à Giaur da Brivio, et jusqu'à 100 mètres à d'autres adversaires, faisant afficher une réduction de 1'21'' au km.

 

Mais son plus grand succès, cette année-là, en 1948, il le remporte à Vincennes, en France, dans le Prix d'Amérique (2 600 m), qu'il remporte en 1'24'', devant Qui Qui IV, Lord Maire, Train Bloc, Sammy, Reine Pédauque II, Quassia, Pharaon, Volontaire, alors que Mistero et Tamisot ont été arrêtés suite à un accrochage. Mais il gagne aussi à Enghien, l'important Prix d'Europe. En 1949, il retente l'aventure dans le Prix d'Amérique mais ne pourra rendre 25 mètres à Venutar, qui gagnera aussi le Prix de Cornulier au trot monté, mais en affichant un dead-heat avec Atus II, le père de la future Roquépine.

 

En Italie, Mighty Ned s'impose à nouveau à Rome, à Milan, mais aussi à Modène et à Cesena où il triomphe dans le fameux Campionato Europeo, en faisant afficher une réduction de 1'19'' au km, pour battre le redoutable Scotch Fez.

 

En 1951, il retourne à Vincennes, pour remporter son deuxième Prix d'Amérique, en 1'22'', devant Scotch Thistle, Chambon, Banco III... Mais il déçoit à Naples dans le Grand Prix de la Loterie où il ne parvient pas à se qualifier pour la finale, mais remporte la consolation. La même année, il est deuxième à Cesena, dans le Campionato Europeo enlevé par Birbone. Mighty Ned lui a terminé quatrième au premier tour, troisième au second tour, avant de remporter le quatrième. Alors que Birbone s'est classé 3em, 1er, et 2em !

 

En 1952, Mighty Ned a encore enregistré d'excellents résultats, avec notamment des records de 1'18'', et 1'16''.

 

Il est entré au Haras cette année-là, produisant 342 trotteurs, dont 85 en 1'20'' et 1'21''. Parmi ses fils les plus illustres, il faut citer Gladio (1963 - 1'15''7), Crevalcore (1953 - 1'16''), qui sera le grand rival de Tornese, Gualdo  (1957 - 1'16''7), Blera (1960 - 1'17''), Checco Pra (1952 - 1'17''8), Qualto (1960 - 1'18''), Fra Diavolo (1951 - 1'18''1), Alfredo (1958 - 1'18''4), et Valganna (1961 - 1'18''5).

 

Mighty Ned est mort à vingt-huit ans, en 1970.

 

Il avait été élevé par la Noyer Hall Farm.

Ses propriétaires étaient Joseph Burke et Earl P. Orsi Mangelli.

Ses pilotes (drivers) ont été T. Berry, Alexandre Finn et V. Antonellini.

Parmi ses victoires les plus prestigieuses on peut rappeler : la Reading Foire Futurity (1945), le Prix d'Hiver (1948), le Prix d'Europe (1948), les Prix d'Amérique (1948 et 1951), le Grand Premio de la Foire (1948 et 1949), le Prix Ghirlandina (1949), le Campionato Europeo (1949 et 1950).

 

D'après les grands Standardbred d'Italie et Wikipedia

 

Crevalcore

Crevalcore

Crevalcore (1953)

 

Crevalcore est né le 1er janvier 1953, un an après Tornese, son grand rival. Son père était l'étalon trotteur américain Mighty Ned, deux fois vainqueur du Prix d'Amérique, sous couleurs italiennes, celles du comte Orsi Mangelli, en 1948 et en 1951. La mère de Crevalcore était la jument italienne Taggia, une fille d'Inverno. Crevalcore avait un record de 1'16''0. Tornese était le "blond" (l'alezan) et Crevalcore le "brun" (le noir). Crevalcore a fait partie de l'écurie Orsi Mangelli, mais a été vendu, en 1959, à la scuderia Val Serchio de Licia Giusti.

 

Quelqu'un les avait appelés les Dioscures du trot. Mais on ne comprend pas bien cette allusion à Castor et Pollux, les jumeaux mythiques de la mythologie grecque, d'autant que Tornese et Crevalcore étaient plutôt des "frères ennemis", comme Etéocle et Polynice ou Atrée et Thyeste.

 

Cette fameuse rivalité entre Tornese et Crevalcore commence en 1957, avec le Grand Prix des Nations sur 2100 mètres à Milan - San Siro. Au départ, il y a neuf postulants pour la victoire, dont la célèbre Gélinotte. Tornese est toutefois le favori, car il reste sur 22 victoires et deux deuxièmes places en 24 courses. Crevalcore n'a que quatre ans, ce qui ne va pas l'empêcher de s'imposer devant Tornese, alors que la grande Gélinotte, très désavantagée par un mauvais numéro en deuxième ligne, doit se contenter de la troisième place. Crevalcore a pris un départ incroyablement rapide pour se porter tout de suite en tête et contrôler toute la course, tout en maintenant son adversaire à distance.

 

Mais Tornese veut sa revanche sur ce même hippodrome, pourtant il doit à nouveau s'incliner devant son jeune et ambitieux rival, qui se montre intraitable pour s'imposer cette fois dans le Grand Prix de la Foire Internationale.

 

Lorsque l'on compare leurs palmarès, on s'aperçoit en fait que Crevalcore battait souvent Tornese. Pourtant, les Italiens préfèrent Tornese "le blond", qui était doux et amical, alors que Crevalcore "le noir" était ombrageux, et "bizarro" (bizarre) selon certains.

 

Sergio Brighenti, le pilote de Tornese, peut-être le plus célèbre des drivers italiens en ce temps-là, a juré qu'il aurait sa revanche. Et cette revanche a bien eu lieu, à Naples, dans le Grand Prix de la Loterie Nationale (1600 m), en 1958, que Tornese remporte devant Orco, alors que Crevalcore n'est que troisième.

 

Les anciens admirateurs de Tornese se souviennent de cette année 1958, comme de "l'année Tornese". On se rappelle notamment de son fameux record établi à Florence dans le Prix du Duomo, sur 2100 mètres, en 1 minute 15 secondes et 7/10e, un dimanche de mai. Alors que dans la même course, Crevalcore, au galop, était disqualifié !

 

C'est à la suite de cet échec, que le comte Paolo Orsi Mangelli, convaincu que Crevalcore était inférieur à Tornese, a décidé de le vendre à Mme Giusti pour l'année 1959.

 

Crevalcore a été confié à une autre "légende du trot italien", l'entraîneur Vivaldo Baldi, qui a immédiatement repéré un problème chez le cheval noir ; il était trop massif et a été condamné à perdre soixante-dix livres dans son centre d'entraînement, à Morello.

 

Ainsi, Crevalcore a-t-il pu terminer deuxième de Jariolain, dans le premier Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur (1609 m), à Cagnes-sur-Mer, précédant Henribote, alors que le gagnant avait trotté en 1'15''7. Il faut dire que Jariolain avait déjà battu Crevalcore à quatre ans, dans le Grand Prix d'Europe de Milan. Alors qu'à Bologne, dans le Grand Prix Continental, c'était Jamin qui devançait Crevalcore. Mais à Rome, sur l'hippodrome Tor di Valle, Crevalcore a gagné le Gran Premio Tino Triossi, en 1'22''4, devant Capriccio et Brigantino, alors que l'année précédente, Tornese avait été battu par Checco Pra dans la même course.

 

Mais avec Vivaldo Baldi, Crevalcore ne va pas tarder à redevenir l'égal de Tornese, alignant 27 victoires en 31 courses. Confié à Marcello Baldi, Crevalcore a défié Tornese dans le Campionato Europeo de Cesena disputé en deux manches. La première manche avait été palpitante, la finale allait être "homérique". Crevalcore a commis une erreur au départ et a dû être remis au trot par Marcello Baldi, perdant près de 30 mètres. Tornese lui était drivé par Gioacchino Ossani, qui avait remplacé Sergio Brighenti depuis quelques temps, à la demande du propriétaire Sebastiano Manzoni. Ossani s'est montré prudent, peut-être trop...

Crevalcore devait battre deux fois Tornese dans le Campionato Europeo de Cesena ; en 1959, alors qu'Icare IV prenait la troisième place ; et en 1960, alors que Nievo finissait troisième.

 

Le Grand Prix des Nations 1960 à Milan - San Siro, toujours sur 2100 mètres, est l'occasion d'un nouveau et dernier duel entre Tornese et Crevalcore, le blond et le brun. Mais les deux adversaires vont se livrer un duel si acharné, qu'ils finiront par le perdre au profit de Nievo, Tornese finissant toutefois deuxième, et Crevalcore quatrième derrière le français Mick d'Angérieux.

 

En 1962, Tornese retrouve Crevalcore dans le Grand Prix de la Loterie de Naples (1600 mètres), sur l'hippodrome d'Agnano. Ce dernier match tournera en faveur du blond Tornese. Crevalcore finissant honorable deuxième devant Quick Song. Dans le Prix Ghirlandina, que remporte Guiglia, devant Tornese, la même année, à Modène, Crevalcore n'est que troisième.

 

Crevalcore défia Tornese également à Bologne, dans le Prix de la Victoire, en 1958, mais dut se contenter de la troisième place, la jument Sultanina, s'intercalant entre Tornese, brillant vainqueur et son noir rival. Alors qu'en 1960, c'était Erro qui battait Crevalcore dans la même course ; et qu'en 1961, il devait se classer troisième derrière Hickory Fire et Guiglia. 

 

Crevalcore devait se distinguer également à New York, où il fut invité à disputer le Roosevelt International Trot 1960, (l'officieux championnat du monde des trotteurs), dont il se classa deuxième d'Hairos II, devant Silver Song. Il devait également établir un record sur la piste de Yonkers.

 

Crevalcore, le rival de Tornese, était un magnifique cheval noir, au tempérament fougueux. Il est né noble dans le célèbre élevage Orsi Mangelli, et visiblement il en était fier. Magnifique et capricieux, il a causé bien des soucis à ses soigneurs, ce qui a dû contribuer à son départ dans une autre écurie. Il a terminé en Toscane, à la "Valserchio", où il a été vénéré comme une idole. Il a été confié à Vivaldo Baldi, qui le drivait aussi en alternance avec son frère Marcello. La queue de Crevalcore venait cingler le visage des frères Baldi. Les victoires de Crevalcore sont finalement moins nombreuses que celles de Tornese. Vivaldo Baldi, avec sa main inégalée, avait su dompter le fougueux démon noir italien, et Marcello au sulky de Crevalcore a pu battre Tornese dans le Campionato Europeo de Cesena. Marcello a célébré son triomphe sur la piste. La rivalité était telle, qu'en 1959, le propriétaire de Crevalcore a lancé un défi en public, puis en écrivant une lettre au journal "Trottatore". Avec 5 millions à gagner, sur la piste de Mulina, lieu choisi par le clan Tornese, le défi est lancé. Crevalcore a pris la tête et Tornese l'a attaqué tout au long du parcours. Aucun des deux n'a gagné ! Crevalcore, chaos, a dû être arrêté. Tornese a terminé la course, laborieusement, sa crinière blonde battant le vent, finissant troisième, loin derrière Nievo et Erro.

 

Crevalcore a été élevé par le comte Paolo Orsi Mangelli, avant d'être vendu à la scuderia Val Serchio de Licia Giusti.

Son entraîneur était Vivaldo Baldi, son pilote Vivaldo Baldi ou Marcello Baldi.

Parmi ses principales victoires figurent le Gran Premio Tino Triossi (1957), le Grand Prix des Nations (1957), le Grand Prix de la Foire Internationale (1957), le Campionato Europeo (1959 et 1960)...

 

 

D'après Il Trottatore Italiano

 

Crevalcore Grand Prix des Nations 1957 Milan

Delfo a battu le grand Bellino II à New York (Roosevelt International Trot) en 1977.

Delfo a battu le grand Bellino II à New York (Roosevelt International Trot) en 1977.

Delfo (1971)

 

Ce cheval a été sans aucun doute l'un des plus grands champions trotteurs italiens nés en Italie. Il s'est même payé le luxe de battre le grand Bellino II à New York, en 1977, dans un championnat du monde (Roosevelt International Trot). La carrière de Delfo est cependant inégale, sans doute en raison de son physique délicat et son caractère difficile (hérité de son père Cinquale), qui l'a souvent conduit à se tromper dans ses allures, au début ou bien au moment crucial de la course.

 

Pour compliquer le tout, Delfo ne disposait pas d'une piste d'entraînement conforme à son aptitude.

Il a débuté à deux ans, à Montecatini, sous l'entraînement de R. Nesti, par une seconde place, et a obtenu sa première victoire fin novembre à Florence en 1'22''9 au km. En 1974, Delfo a suivi une séance d'entraînement chez Bellei, qui débutait avec S. Matarazzo Jr., puis S. Milani sans pouvoir exprimer pleinement ses chances.

 

Delfo a finalement été attribué à Sergio Brighenti, qui avait connu la gloire avec le grand Tornese. Ensemble, Delfo et Sergio Brighenti ont remporté le Grand Prix de la Foire de Milan, en battant Timothy T et Delmonica Hanover, mais avec cependant un avantage de 30 mètres. Toujours en 1975, à Rome, Delfo a remporté le Premio Tino Triossi, en 1'17''3, sur l'hippodrome de Tor di Valle, le Premio de la Ville de Turin, et le Prix San Gennaro. En hiver, à Milan, il a gagné le Prix d'Hiver, en 1'19'' au km, devant Dosson et Wayne Eden, confirmant ainsi ses quatre meilleures années. En 1976, à Padoue, il a gagné le Prix Ivone Grassetto, en 2'00''14/6 sur une piste d'un 1/2 mile. Seul Carosio avait fait mieux que lui sur cette piste. En Suède, à Solvalla, il s'est classé troisième derrière Ego Boy et Flower Child dans le fameux Elitloppet sur piste de 1000 mètres. En 1976, il alterne les résultats positifs et négatifs, en partie à cause des trotteurs américains, qu'il doit affronter constamment. Il retourne en Italie pour suivre une nouvelle formation avec Vivaldo Baldi.

 

Dans le Campionato Europeo de Cesena, il a remporté la première manche, mais a perdu la deuxième contre Wayne Eden, qui l'avait attaqué vivement sans jamais se laisser surmonter. Delfo a cependant gagné à Milan le Prix Unissent, et les deux premiers tours du Prix de la Victoire à Bologne. Il conclut l'année par une victoire à Rome dans le Prix Tor di Valle.

 

En 1977, Delfo a tenté sa chance dans le Prix d'Amérique, remporté par Bellino II, devant un excellent Eléazar, puis à distance Franca Maria, Fakir du Vivier, Colomba II, Dimitria, Eringa, Ecu de Retz, pour être finalement disqualifié, comme Dauga, Feinte et Feu Viollet, alors qu'Equiléo, Carlo d'Orsay, Ejakval, Catharina, El Moro sont au nombre des vaincus.

Dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur (1609 mètres), Delfo n'a pas réussi à gagner, mais a fini deuxième d'Eléazar, qui a établi le nouveau record de la course en 1'15''. Durant cette même année, 1977, il a gagné le Premio Capannele, une batterie du Grand Prix de la Loterie à Naples, le Prix Ghirlandina à Modène. Il est deux fois non placé dans le Prix de la Foire, que remporte Jean-René Gougeon. Mais, confié à nouveau à Sergio Brighenti, Delfo remporte le Prix Regione Siciliana, devant Granit, et le Premio Unissent en 1'15''7, après quoi il subit deux défaites, dans le Prix Mirafiori à Turin, et le Prix Toscane à Florence, alors qu'il est mené dans les deux courses par M. Ventura.

 

Il remporte pour la troisième fois le Prix du Duomo à Florence, juste avant de partir pour les Etats-Unis, où il va remporter la plus extraordinaire des gloires, en signant la plus belle victoire de sa carrière, dans le Roosevelt International Trot à Roosevelt Raceway, hippodrome de New York, en battant le grand champion français Bellino II, en 2'35'', avant de terminer deuxième de Kash Minbar, dans la Challenge Cup, mais toujours devant Bellino II, qui ne doit pas se plaire à New York.

 

Après un échec en Italie, dans le Grand Prix de Montecatini, il s'impose à Rome dans le Prix Tor di Valle, le 11 septembre, battant Kash Minbar sur 1600 mètres, mais il prendra sa revanche dans l'épreuve suivante.

En 1978, Delfo a encore remporté de grandes épreuves, comme le Prix Capannelle, et le Prix d'Hiver. En 1979, il a terminé sa carrière dans le Grand Prix de la Foire et une dernière victoire à Rome, pour ses adieux.

Après cela, il a fini non placé plusieurs fois, alors qu'il était mené par A. Fontanesi ; il n'a jamais fait mieux que troisième. En 1980, Delfo a commencé sa carrière d'étalon avec également un certain succès.

 

Son éleveur était O. Ulivieri.

Son propriétaire était R. Bacci de la Scuderia Del Triangolo, et la Scuderia Little Toy.

Ses pilotes (drivers) ont été successivement, R. Nesti, A. Carrara, N. Bellei, S. Matarazzo Jr., S. Milani, S. Brighenti, V. Baldi, J. R. Gougeon, M. Ventura, A. Fontanesi...

 

Parmi ses victoires les plus prestigieuses figurent : le Premio Tino Triossi (1975), le Premio d'Inverno (1975 et 1978), le Gran Premio della Fiera (1975 et 1979), le Campionato Europeo (1976), le Premio Tor di Valle (1976), le Premio della Vittoria (1976), le Premio Unire (1976 et 1977), le Roosevelt International Trot (1977), le Premio Ghirlandina (1977), le Premio Capannelle (1977 et 1978), le Premio Australia (1977 et 1979).

 

D'après Il Trotattore Italiano

 

Delfo Roosevelt Internatioanl Trot 1977

Oasis Bi vainqueur du Grand Prix de la Loterie 2016 à Naples, hippodrome d'Agnano (Trottatore Italiano)

Oasis Bi vainqueur du Grand Prix de la Loterie 2016 à Naples, hippodrome d'Agnano (Trottatore Italiano)

Traders, le fils italien de Ready Cash ; il a battu Bold Eagle, mais reste un cheval peu fiable, à cause de ses problèmes d'allure, notamment corde à droite.

Traders, le fils italien de Ready Cash ; il a battu Bold Eagle, mais reste un cheval peu fiable, à cause de ses problèmes d'allure, notamment corde à droite.

Timone Ek (Il Trottatore italiano). Le vainqueur surprise du Grand Prix de la Loterie 2017.

Timone Ek (Il Trottatore italiano). Le vainqueur surprise du Grand Prix de la Loterie 2017.

Timone Ek remporte la finale du Grand Prix de la Loterie 2017 à Naples, hippodrome d'Agnano. e86f0fadfc9f85a8bc45c245c3e57351

Timone Ek remporte la finale du Grand Prix de la Loterie 2017 à Naples, hippodrome d'Agnano. e86f0fadfc9f85a8bc45c245c3e57351

Tony Gio (Il Trottatore italiano)

Tony Gio (Il Trottatore italiano)

Treasure Kronos (Il Trottatore italiano)

Treasure Kronos (Il Trottatore italiano)

Vivid Wise As (photo trottatore italiano)

Vivid Wise As (photo trottatore italiano)

Twister Bi, un champion italien, fils de Varenne, entraîné en Suède. Il sera redoutable à Vincennes si il améliore ses départs.

Twister Bi, un champion italien, fils de Varenne, entraîné en Suède. Il sera redoutable à Vincennes si il améliore ses départs.

Twister Bi, un champion italien, fils de Varenne, entraîné en Suède. Il sera redoutable à Vincennes si il améliore ses départs...

Trotteurs de légende. Les dix meilleurs trotteurs du monde : 1 - Varenne, 2 - Greyhound, 3 - Bold Eagle, 4 - Ourasi, 5 - Bellino II, 6 - Jamin, 7 - Roquépine, 8 - Gélinotte, 9 - Nevele Pride, 10 - Tornese et Idéal du Gazeau ex æquo.

Varenne Grand Prix de la Loterie 2000 Naples

Varenne Grand Prix de la Loterie 2001 Naples

Varenne Elitloppet 2001 Solvalla

Varenne Grand Prix de la Loterie 2002 Naples

Varenne Elitloppet 2002 Solvalla

Prix d'Amérique 2001, Varenne

Twister Bi, le fils de Varenne, nouveau champion du monde !

Twister Bi, le fils de Varenne, nouveau champion du monde !

YONKERS INTERNATIONAL TROT 2017 (2011 mètres, 1.000.000 $)

 

1er Twister Bi (Italie) M5, 1'10''7 (2'22''10) C. Erickson (driv.) J. Riordan (ent.)

2e Marion Marauder (Canada) M4, 1'11''2 (2'23''10) S. Zeron (dr.) Paula Wellwood (ent.)

3e Oasis Bi (Italie) M9, 1'11''3 (2'23''30) K. Eriksson (driv.) S.-P. Petersson (ent.)

 

4e Tripolini VP (Danemark) H7, 1'11''3 (2'23''40) J. Juel (driv.) J. Juel (ent.)

5e On Track Piraten (Suède) H9, 1'11''8 (2'24''40) J. Takter (driv.) H.-R. Stromberg (ent.)

6e Resolve (USA) M6, 1'12''2 (2'25''20) A. Svanstedt (driv.) A. Svanstedt (ent.)

7e Shadow Woodland (Pays-Bas) H8, 1'12''3 (2'25''40) T. Tetrick (driv.) R. Lijendahl (ent.)

8e In Secret (USA) H5, 1'12''7 (2'26''20) G. Brennan (driv.) R. Burke (ent.)

9e Dreammoko (France) M4, 1'12''7 (2'26''20) G. Gelormini (driv.) R. Westerink (ent.)

10e Midnight Hour (Finlande) H6, 1'12''7 (2'26''20) I. Nurmonen (dr.) O. Nurmonen (ent.)

Yonkers International Trot 2017, Twister Bi

Valchiria Op

Valchiria Op

Traders, le fils italien de Ready Cash, survole le Prix de Cornulier 2018. Record 1'11''3 !!!

Traders, le fils italien de Ready Cash, survole le Prix de Cornulier 2018. Record 1'11''3 !!!

Urlo dei Venti (La dritta di Amario)

Urlo dei Venti (La dritta di Amario)

Urlo dei Venti remporte la finale du Gran Premio della Lotteria à Agnano, hippodrome de Naples (Napoli)

Traders survole le Prix Kerjacques et établit le nouveau record de la piste !

Traders survole le Prix Kerjacques et établit le nouveau record de la piste de Vincennes ! 05/05/2018

Ringostarr Treb remporte la finale de l'Elitloppet 2018

Ringostarr Treb nouveau roi de la vitesse !

Il remporte l'Elitloppet 2018 en éliminatoire et en finale ! Il est le nouveau roi de Solvalla. Il a su dominer son principal rival, le redoutable Propulsion, fils de Muscle Hill, mais aura profité des malheurs de Bold Eagle, le favori français, disqualifié dans sa batterie à la suite d'une série de cauchemars.

 

1er Ringostarr Treb - W. Paal (1'09'') 1'51'' (Italie)

2em Propulsion - Ö. Kihlström (1'09''1) 1'51''2 (USA)

3em Nadal Broline - U. Ohlsson (1'09''4) 1'51''7 (Suède)

 

Face Time Bourbon, un nouveau champion franco-italien ! un autre fils du fabuleux Ready Cash...
Face Time Bourbon, un fils de Ready Cash et de Vita Bourbon, appartenant à l'écurie italienne Scuderia Bivans, déjà vainqueur de 9 vicoires en 10 sortis, dont le classique Critérium des 3 ans (Groupe 1) et le Championnat Européen des 3 ans (Groupe 2).

Face Time Bourbon, un fils de Ready Cash et de Vita Bourbon, appartenant à l'écurie italienne Scuderia Bivans, déjà vainqueur de 9 vicoires en 10 sortis, dont le classique Critérium des 3 ans (Groupe 1) et le Championnat Européen des 3 ans (Groupe 2).

Face Time Bourbon

Face Time Bourbon

Face Time Bourbon survole le Critérium des 3 ans !

Face Time Bourbon survole le Critérium des 3 ans !

Jean-Michel Bazire et Bel Avis remportent le Grand Prix de la Loterie de Naples, hippodrome d'Agnanno.

Jean-Michel Bazire et Bel Avis remportent la finale du Grand Prix de la Loterie de Naples, hippodrome d'Agnano, 39 ans après Hillion Brillouard.

ZACON GIO remporte le Grand Prix d'Europe de... Modène, devant FACE TIME BOURBON, signant ainsi sa huitième victoire consécutive.

 

FACE TIME BOURBON n'est pas le plus fort en Italie... 

Zacon Gio remporte le Grand Prix d'Europe de... Milan à Modène, signant ainsi sa huitième victoire consécutive malgré Face Time Bourbon, qui doit se contenter de la deuxième place.

Zacon Gio remporte le Grand Prix d'Europe de... Milan à Modène, signant ainsi sa huitième victoire consécutive malgré Face Time Bourbon, qui doit se contenter de la deuxième place.

Face Time Bourbon battu !... par Zacon Gio dans le Grand Prix d'Europe... disputé cette année à Modène.

Face Time Bourbon battu !... par Zacon Gio dans le Grand Prix d'Europe... disputé cette année à Modène.

Zacon Gio bat Face Time Bourbon dans le Grand Prix d'Europe de... Modène !

Zacon Gio bat Face Time Bourbon dans le Grand Prix d'Europe de... Modène !

Zacon Gio, la nouvelle star du trot italien.

Zacon Gio, la nouvelle star du trot italien.

Zacon Gio, la nouvelle star du trot italien.

Zacon Gio, la nouvelle star du trot italien.

Zacon Gio, champion du monde à Yonkers !

Zacon Gio, champion du monde à Yonkers !

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 10:47

 

 

Les trotteurs américains

 

 

Les trotteurs et ambleurs américains descendent de deux étalons chefs de race légendaires : Messenger et Hambletonian (10). Ils appartiennent à la race appelée Standardbred, qui se divise en trotteurs (trotters) et ambleurs (pacers). Il existe en effet aux Etats-Unis, et aussi au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, et même en Angleterre, des courses de chevaux ambleurs. Aux Etats-Unis, ces courses de "pacers" prennent d'ailleurs l'ascendant sur les courses de trotteurs, car, même s'il est moins esthétique au regard, l'ambleur, qui court le plus souvent entravé, ne commet (généralement) pas de faute et va plus vite que le trotteur, ce qui plaît davantage aux "parieurs". Il est aussi plus facile à entraîner.

 

En France, les courses d'ambleurs sont interdites, l'amble étant d'ailleurs une allure sanctionnée comme une faute du trotteur, au même titre que le galop.

(Au moyen Age, pourtant, on dressait des chevaux à l'amble pour les belles dames, qui montaient "en amazone").

 

Messenger, le chef de lignée des trotteurs américains, était un pur-sang anglais né en 1780. Il fut importé aux Etats-Unis, à Philadelphie, à l'âge de huit ans. Ce Messenger descendait en droite ligne par son père d'un certain Sampson, qui est à l'origine de la plupart des races de trotteurs dans le monde, et notamment des trotteurs français, auxquels il transmettait ses qualités et son aptitude pour le trot.

C'est de Messenger que descend, à la troisième génération, Hambletonian 10, né en 1849, dont sont issus, en lignée mâle, tous les trotteurs américains actuels ; les autres chefs de race, comme Mambrino (lui aussi issu de Messenger), Clay, Morgan... n'ayant pas réussi à se créer une descendance en lignée mâle.

Hambletonian 10 engendra mille-trois-cents fils, dont trois seulement perpétuèrent la race en quatre lignées de reproducteurs : Happy Medium (né en 1863), dont descend la lignée de Peter the Great ; Electioneer (né en 1868), chef de file de la lignée de Blingen ; et enfin George Wilkes (né en 1856), dont sont issues les lignées de Axworthy, de McKinney, mais aussi d'un certain The Great McKinney, qui s'illustra en France.

 

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Messenger, étalon pur-sang anglais, à l’origine de la race des trotteurs américains

 

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Hambletonian ou Hambletonian (10), ancêtre de tous les trotteurs et ambleurs américains

 

Le trotteur américain, souvent de couleur bai foncé, se caractérise par sa détente fulgurante, due à des sélections très poussées sur courte distance, le mile (1 609 m), et sa précocité ; il atteint la plénitude de ses moyens dès l'âge de trois ans. Aussi, les plus grandes courses : Hambletonian, Kentucky Futurity et Yonkers Trot, formant la Triple Couronne des trotteurs américains, ainsi que le World Trotting Derby, se courent à l'âge de trois ans. 

 

Le trotteur américain le plus fabuleux est sans conteste le hongre gris Greyhound, qui, en 1938, trottait déjà le mile en 1'11''6. Ce record devait durer trente et un ans et ne fut battu qu'en 1969, par le fameux Nevele Pride, qui fit afficher une réduction de 1'11''1. Prakas à son tour réalisa 1'10''5, en 1985, avant que Mack Lobell n'abaisse ce record en 1'9''7, en 1987.

En 2004, à Du Quoin, le trotteur américian Tom Ridge, âgé de 3 ans, a parcouru la distance du mile (1 609 m) en 1'8''6, effaçant des tablettes la réduction kilométrique de 1'8''9 réalisée lors d'un essai par Pine Chip en octobre 1994.

 

Greyhound fut le dernier trotteur à pouvoir devancer les ambleurs ; son record toute catégorie sera d'ailleurs battu par l'ambleur Billy Direct quelques heures plus tard.

 

Scott Frost, en 1955, fut le premier à remporter la Triple Couronne (Yonkers Trot-Hambletonian-Kentucky Futurity) ; cet exploit fut égalé par Speedy Scot, en 1963, mais il triompha aussi dans le Roosevelt International 1964 (l'officieux Championnat du Monde des Trotteurs), que gagnèrent aussi son fils Speedy Crown, en 1972, et sa fille la belle Classical Way, en 1980. (Cette épreuve, créée en 1959, n'existait pas du temps où courait Scott Frost).

Le destin de Scott Frost est cependant unique pour un cheval de course ; s'étant révélé stérile au haras, il se retrouva dans un ranch de Californie avec des chevaux de western, et termina sa vie dans les montagnes avec les hardes de mustangs sauvages.

 

Super Bowl fut pendant longtemps le dernier trotteur à avoir inscrit à son palmarès la Triple Couronne, celle de 1972, que gagnèrent aussi Ayres, en 1964, Nevele Pride, en 1968, et Lindy's Pride, en 1969. Mais ils ont été rejoints par Windsong's Legacy, en 2004, puis par Glidemaster, en 2006, dans ce grand challenge. En 2016, dix ans après Glidemaster, c'est au tour de Marion Marauder, un fils de Muscle Hill, d'entrer dans ce Panthéon des meilleurs trotteurs américains ayant réussi à s'imposer dans la Triple Couronne.

 

Star's Pride est quant à lui l'étalon le plus renommé pour avoir engendré le plus grand nombre de gagnants dans l'Hambletonian, dont, Ayres, Nevele Pride, Lindy's Pride et Super Bowl, quatre vainqueurs de la Triple Couronne.

(Son sang s'est également répandu en France par l'intermédiaire de son fils Florestan, né de son union avec la championne Roquépine).

 

Greyhound, Nevele Pride et Mack Lobell se virent tour à tour qualifiés de "Trotteur du Siècle", titre que l'on s'accorde généralement à conserver pour le premier nommé.

 

Les premiers champions trotteurs américains à faire parler d'eux au niveau national furent d'abord, comme souvent lorsque se crée une race de chevaux des femelles : Lady Suffolk, Flora Temple, Goldsmith Maid, Maud S, Sunol, Nancy Hanks, Lou Dillon... auxquelles on peut toutefois ajouter quelques mâles : Rarus, St Julien, Dexter, Uhlan, Peter Manning.

 

Dan Patch, Star Pointer, Billy Direct, Adios, Caduceus, Adios Butler, Bret Hanover, Albatross, Abercrombie, Rambling Willy, Most Happy Fella, Niatross, Nihilator... furent tous des ambleurs prodigieux et tout aussi légendaires. Seul le hongre néo-zélandais Cardigan Bay, un cheval mythique en Nouvelle-Zélande (comme le fut aussi Caduceus en Australie), peut leur être comparé. Il termina d'ailleurs sa très longue carrière aux Etats-Unis, et ses duels fameux contre le jeune prodige Bret Hanover passionnèrent le monde du "turf" américain. Sa tombe est un monument que l'on visite religieusement en Nouvelle-Zélande.

Adios, Bret Hanover, Rambling Willy, Niatross furent statufiés de leur vivant. C'est avouer que l'Amérique, comme l'Australie et la Nouvelle Zélande, préfère les ambleurs aux trotteurs.

(James Scott, Caduceus, Paleface Adios, Pur Steele, en Australie, Lord Module, en Nouvelle-Zélande, étaient aussi des ambleurs adulés des foules de turfistes).

Maori's Idol fut l'un des rares trotteurs australiens, avec Fritz et Gramel, à faire concurrence aux ambleurs sur le plan de la célébrité.

Ces courses d'ambleurs ont pourtant un grave inconvénient : elles sont dangereuses, parfois mortelles, notamment aux Etats-Unis, et les accidents sont fréquents, surtout en Australie, où les sulkys plus étroits incitent les "pilotes" à s'approcher davantage de leurs concurrents.

 

Il existe toutefois de très rares chevaux, les Double-Gaited, capables de se distinguer au trot comme à l'amble ; le plus fameux étant sans doute Steamin Demon, qui possédait des records impressionnants dans les deux spécialités, histoire de réconcilier les trotteurs avec les ambleurs. L'Australie nous a conservé le nom de Raider, autre Double-Gaited renommé. 

 

Bâti pour la vitesse, le trotteur américain se reconnaît à son aspect compact, son large poitrail, ses membres courts, sa puissante musculature, surtout au niveau des épaules et de la croupe, et sa taille plutôt petite (1,45 m à 1,65 m au garrot) ; sa robe est le plus souvent baie ou baie foncée, sa peau est fine.

 

 

Lady Suffolk

 

La première gloire du trot américain dont on ait retenu le nom était Lady Suffolk, une jument grise, celle qu’on surnommait « The Lady of Long Island ». Elle était née en 1835, à Long Island, mais ce n’est qu’à l’âge de dix ans, le 13 octobre 1845, qu’elle établit son record de 2’29’’ ½ (1’32’’9), sur l’hippodrome de Hoboden à New York.

Sous l'entraînement du célèbre Hiram Woodruff, elle disputa 162 courses tout au long de sa carrière, aussi bien au trot monté, qu'au trot attelé, et mourut en mars 1854, âgée de 19 ans. C'était une véritable idole, dont la renommée s'étendait bien au-delà des hippodromes. On a tant dit et écrit à son sujet, avec beaucoup d'affabulation, qu'il est impossible aujourd'hui de retracer avec exactitude ses réels exploits.

 

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Lady Suffolk, « The Lady of Long Island », la légendaire jument grise

 

 

Flora Temple

 

Flora Temple lui succéda dans le cœur des turfistes. Cette petite jument baie, incroyablement véloce, fut incontestablement la reine du trot dans les années 1850.

Un certain George E. Perrin s'en rendit acquéreur pour une somme de 350 $. Confiée au grand Hiram Woodruff, Flora Temple disputa 103 épreuves, pour en remporter 83, battant à cinq reprises le record du monde de vitesse au trot sur une distance d'un mile (1 609 m).

Le 7 octobre 1859, à Cincinnati dans l'Ohio, elle parcourut le mile en 2'19'' 3/4 (1'26''8), ce qui constitua son record absolu alors qu'elle avait déjà 14 ans. Elle se produisit dans tous les Etats-Unis, d'Est en Ouest et du Nord au Sud, se faisant applaudir et acclamer partout, comme une véritable étoile de la piste. Sa renommée était fabuleuse.

 

Le but des éleveurs de trotteurs américains était alors de produire un Two Minutes, un trotteur capable de courir un mile en deux minutes, soit 1'14''6 au kilomètre.

Lou Dillon, en 1903, fut la première à réaliser cet exploit.

 

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Flora Temple, une jument baie légendaire

 

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La « Two Minutes » Lou Dillon

 

 

 

Greyhound (1932-1965)

 

Mais tous les passionnés du trot, comme tous les grands professionnels américains ou autres, s’accorderont à reconnaître en Greyhound le véritable trotteur du XXe siècle, du moins aux U.S.A. Il fut d’ailleurs le dernier trotteur à pouvoir damer le pion aux ambleurs, aussi bien sur les pistes que dans le cœur des parieurs.

Il fut un temps où les trotteurs et les ambleurs couraient ensemble. Ce qui n'est plus possible aujourd'hui. Greyhound lui-même vit son record fantastique de 1'55'' 1/4 (1'11''6 au km) battu par le champion ambleur Billy Direct, quelques heures seulement après son exploit.

 

Lorsque le magazine « The Horseman » lui demanda quels étaient les dix meilleurs trotteurs du siècle aux U.S.A., le grand entraîneur-driver Stanley Dancer donna le classement suivant :

1- Greyhound, 2- Nevele Pride, 3- Mack Lobell, 4- Continentalvictory, 5- Super Bowl, 6- Moni Maker, 7- Peace Corps, 8- Speedy Crown, 9- Scott Frost, 10- Speedy Scot.

 

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Greyhound, trotteur du XXe siècle aux U.S.A et sans doute au-delà

 

Ses origines obscures (par Guy Abbey et Elisabetha) et sa robe grise, inhabituelle chez un trotteur américain à cette époque, avaient conduit ses éleveurs à le castrer, avant même qu’il ne soit vendu yearling pour la somme de 900 $ au colonel E. J. Baker de St Charles dans l’Illinois. Greyhound fut confié au célèbre entraîneur-driver Sep Palin, qui lui fera gagner l'Hambletonian, la plus prestigieuse des courses au trot aux Etats-Unis, l'été de ses 3 ans, c'est-à-dire l'été de l'année 1935, sur la piste de 800 mètres de Goshen, en 2'22'' 1/4, soit 1'16'' au kilomètre, devant Warwell Worthy. D'autres performances tout aussi remarquables commencèrent à attirer l'attention des habitués des hippodromes sur Greyhound, qui se vit qualifier de « cyclone volant » et d’autres sobriquets du même genre.

A 2 ans, il avait déjà remporté 12 victoires en 18 tentatives. Avec l'âge, Greyhound progressa en force et en vitesse. A 4 ans, en 1936, il établit un record de 1'57'' 1/4 (1'12''9 au kilomètre), qui ne sera battu que par Matastar en 1962 (1'55'' 4/5, soit 1'12'' au kilomètre), puis par Speedy Scot en 1963 (1'56'' 3/5), soit 1'12''5 au kilomètre. A 5 ans, en 1937, Greyhound réalisa un temps de 3'2'' 1/2 (1'15''6) sur la distance de 2 413 mètres ; et, à 6 ans, en 1938, il parcourut les 2 miles (3 218 m) en 4'6''6, soit un 1'17''7 au kilomètre. Toutes ces performances encouragèrent Sep Palin à s'attaquer avec Greyhound au record du monde absolu de vitesse au trot.

En 1912, Uhlan avait atteint 1'58'' sur le mile (1'13''3 au kilomètre), et dix ans plus tard, Peter Manning avait abaissé ce record à 1'56'' 3/4 (1'12''9 au kilomètre).

Le 29 septembre 1938, sur la piste d'un mile de Lexington, le Red Mile, Greyhound entra dans la légende en réalisant le record fantastique de 1'55'' 1/4 soit le kilomètre en 1'11''6, record qui tenait toujours lorsqu'il mourut en 1965, et qui ne sera battu que trente et un ans plus tard, par Nevele Pride. Celui-ci réalisa 1'54'' 4/5, soit 1'11''1 au kilomètre, en 1969, année de sa défaite contre Une de Mai dans un Championnat du Monde resté légendaire.

 

Avec ce record mondial de 1'55'' 1/4 (1'11''6 au kilomètre), Greyhound venait bien sûr de réaliser la plus sensationnelle de toutes ses performances, mais il n'en resta pas là.

A 7 ans, en 1939, à Indianapolis, attelé en double avec la fameuse championne Rosalind, gagnante de l'Hambletonian 1936, Greyhound parcourut le mile en 1'57''2 (1'13'' au kilomètre). Enfin, à 8 ans, en 1940, monté par Miss Frances Dodge Johnson, Greyhound trotta en 1'15''6 au kilomètre.

De quoi faire regretter à ses éleveurs mal inspirés cette opération prématurée, qui l'empêchera de faire souche.

 

Greyhound, surnommé « The Grey Ghost » (le Fantôme gris), était un beau cheval très majestueux, mais qui faisait peur à tous ses adversaires. Ainsi, Stanley Bergstein, grand journaliste hippique, raconta que les propriétaires italiens du fameux Muscletone, un trotteur d’origine américaine, qui faisait alors fureur en Europe à cette époque, notamment en gagnant deux Prix d’Amérique (1935 et 1937), demandèrent à voir Greyhound, qu’ils voulaient défier avec leur champion pour son retour aux Etats-Unis. Mais ils sont repartis blêmes et sans demander leur reste ; c’est pourquoi la fameuse confrontation n’eut jamais lieu.

Lorsque Greyhound mourut en 1965, à l’âge très avancé pour un cheval de 33 ans, il était toujours aussi majestueux et sa robe grise était devenue aussi blanche que la neige. Il n’avait disputé que 82 courses, mais en avait remporté 71. A la fin de sa carrière plus personne n’osait l’affronter, aussi se consacra-t-il uniquement aux records. Il fut ainsi titulaire de 14 records du monde de vitesse à l’attelage et d’un record de 1’15’’6 au trot monté. 

 

John Cashman, président de la Castleton Farm, devait dire de lui : - Tous les chevaux ont un défaut, un point faible. Greyhound, lui, n’en avait aucun.

 

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Greyhound bat le record du monde sur le mile de Lexington.

 

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Greyhound et Rosalind établissent le record du double attelage en 1939

 

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Greyhound bat le record du monde sur le mile de Lexington, aidé par un cheval au galop.

 

 

 

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Greyhound a vécu assez vieux pour être photograpié en couleur.

 

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Greyhound dans un trot impressionnant

 

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Greyhound par R. H. Palenske

 

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Monté par Miss Dodge Johnson, en 1940, Greyhound a trotté le kilomètre en 1’15’’6

 

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Greyhound a laissé un souvenir impérissable

 

 

 

 

 

Nevele Pride

 

 

Le premier trotteur à avoir battu le record fabuleux de Greyhound fut Nevele Pride. Il était fils de Star’s Pride et sa mère s’appelait Thankful. Comme Greyhound, c’était aussi un champion d’exception, au caractère bien trempé.

 

Stanley Dancer l'avair acheté à l'amiable pour 20 000 $. Il avait été syndiqué pour 3 millions de dollars (environ 1 milliard 500 millions de francs). Retiré de la compétition après son fantastique record de 1'54'' 4/5, soit 1'11''1 au kilomètre, suite à une boiterie, il fit la monte au haras de Stower Creek, à Lexington, dès le printemps suivant.

Il était alors détenteur de 16 records du monde et de 837 238 $ de gains en courses. 

Il fut élu « Harness Horse of the Year » (meilleur cheval de course à l’attelage, trot et amble confondus), en 1967, 1968 et 1969. Il avait inscrit à son palmarès la fameuse Triple Couronne des trotteurs américains (Yonkers Trot – Hambletonian – Kentucky Futurity) en 1968. 

 

Ayant gagné l'American Championship 1969, en 1'16''1, devant Snow Speed et Earl Laird, Nevele Pride partit grandissime favori dans le Roosevelt International Trot 1969, (l'officieux Championnat du Monde des Trotteurs), quand il fut battu contre toute attente par la fameuse Une de Mai, la championne du trot français, que pilotait son célèbre entraîneur Jean-René Gougeon. Nevele Pride se classait deuxième à distance respective de la jument française, devant la championne canadienne Fresh Yankee, qui devait gagner la revanche. 

Nevele Pride était lui-même mené par son entraîneur, le célèbre Stanley Dancer, qui expliqua la défaite inattendue de son champion : il lui manquait une semaine de préparation à cause d'une blessure, qui l'empêcha de l'entraîner comme il le voulait.

Cette année-là, pourtant, en 1969, à Saratoga, sur une piste de 800 mètres, Nevele Pride avait déjà remporté une course importante pour trotteurs dans un temps plus rapide que le phénoménal ambleur Bret Hanover, vainqueur de la meilleure épreuve des ambleurs disputée le même jour sur le même hippodrome.

 

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Nevele Pride, fils de Star’s Pride et de Thankful, né en 1965, entraîné et drivé par Stanley Dancer, sera le premier à battre le record du monde absolu établi par Greyhound trente et un ans plus tôt.

 

Mais Nevele Pride ne devait pas en rester là, puisqu’il allait s’attaquer avec succès au record fantastique de Greyhound établi en 1938, à Lexington, soit trente et un ans plus tôt.

Son record de 1'54''4 (1'11''1 au kilomètre), établi le 31 août 1969 lors d'un essai à Indianapolis, sera d'abord égalé en course par Lindy's Crown en 1980, avant d'être battu par Arndon, qui l'abaissa à 1'53''9 (1'10''8 au kilomètre) en 1982.

 

Nevele Pride avait déjà couru 29 fois à 2 ans, pour remporter 26 victoires. C'était un cheval dur, voire caractériel, qui découragea trois de ses soigneurs, dont un auquel il avait croqué un doigt, avant de s'en choisir un à sa convenance. Il était débordant d'énergie et il lui arrivait de travailler en quatre heats, soit quatre courses dans la même journée !

Sur les 67 courses qu'il disputa dans sa carrière, il en remporta 57, se classa quatre fois deuxième et trois fois troisième.

Il avait aussi établi 16 records du monde et gagné 837 238 $.

Sa première année de monte s'avéra bénéfique, puisque ce fut celle de Bonefish, qui gagna aussi l'Hambletonian. Il devait également donner à la Suède deux de ses plus fameux champions trotteurs : Madison Avenue (2 549 660 SKR de gains), et surtout Pershing, lauréat du Grand Circuit International Européen 1979, qui sera le trotteur le plus riche de Suède avec 3 709 925 SKR de gains.

 

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Le crack Nevele Pride en action

 

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Stanley Dancer

 

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Nevele Pride était assez populaire pour voir sa légende immortalisée dans un livre par Donald P. Evans

 

Stanley Dancer, pour sa part, aura eu l'honneur de mener la carrière américaine du fameux champion ambleur néo-zélandais Cardigan Bay, auquel il fera franchir le cap de 1 million de dollars de gains, ce qui sera la première fois pour un cheval de race Standardbred. Il devait gagner également la Triple Couronne des ambleurs avec Most Happy Fella.

 

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Cardigan Bay et Stanley Dancer ; ils ont franchi le cap d’un million de dollars. 

 

 

Greyhound trotteur de légende

Nevele Pride trotteur de légende

Nevele Pride record mondial

Super Bowl

 

Avec Super Bowl, qu'il acheta aux enchères, il trouvera un autre champion de la trempe de Nevele Pride, avec lequel il gagnera aussi la Triple Couronne, dont l'Hambletonian en temps record, ainsi que 601 006 $, dont 436 258 $ en 1972, et 23 victoires en 28 tentatives.

Super Bowl battait régulièrement parmi les chevaux de sa génération une certaine Delmonica Hanover, qui sera deux fois « championne du monde » et gagnera aussi le Prix d’Amérique 1974, devant Axius, Casdar et Une de Mai.

Stanley Dancer affirma d'ailleurs que Super Bowl aurait pu gagner le Prix d'Amérique, car il était bien meilleur que Delmonica Hanover et savait garder des ressources pour finir ses courses. Super Bowl devint un grand reproducteur ; il engendra de nombreux champions, dont Gator Bowl, Sandy Bowl, Jef's Spice et Napoletano, le rival de Mack Lobell.

 

 

Super Bowl, aussi bien que Scott Frost, Speedy Scot et Nevele Pride !

Super Bowl, aussi bien que Scott Frost, Speedy Scot et Nevele Pride !

Super Bowl, aussi bien que Scott Frost, Speedy Scot et Nevele Pride !

 

Super Bowl fut pendant longtemps le dernier trotteur à avoir inscrit à son palmarès la Triple Crown, celle de 1972, que gagnèrent aussi Ayres, en 1964, Nevele Pride, en 1968, et Lindy’s Pride, en 1969, avant d’être rejoints par Windsong’s Legacy, vainqueur de ce grand challenge en 2004, puis par Glidemaster, en 2006. Super Bowl gagna l’Hambletonian en temps record, ainsi que 23 victoires en 28 tentatives soit 601 006 $, dont 436 258 $ en 1972. Il battait régulièrement parmi les chevaux de sa génération Delmonica Hanover, qui sera deux fois « championne du monde » et gagnera aussi le Prix d’Amérique 1974. Il ridiculisa Une de Mai à Hollywood Park dans le Pacific Trot 1972, vengeant ainsi Nevele Pride. Entré au haras, il devint un grand étalon, engendrant de nombreux champions, dont Gator Bowl, Sandy Bowl, Jef’s Pice et Napoletano, le rival de ... Mack Lobell !

Super Bowl fut pendant longtemps le dernier trotteur à avoir inscrit à son palmarès la Triple Crown, celle de 1972, que gagnèrent aussi Ayres, en 1964, Nevele Pride, en 1968, et Lindy’s Pride, en 1969, avant d’être rejoints par Windsong’s Legacy, vainqueur de ce grand challenge en 2004, puis par Glidemaster, en 2006. Super Bowl gagna l’Hambletonian en temps record, ainsi que 23 victoires en 28 tentatives soit 601 006 $, dont 436 258 $ en 1972. Il battait régulièrement parmi les chevaux de sa génération Delmonica Hanover, qui sera deux fois « championne du monde » et gagnera aussi le Prix d’Amérique 1974. Il ridiculisa Une de Mai à Hollywood Park dans le Pacific Trot 1972, vengeant ainsi Nevele Pride. Entré au haras, il devint un grand étalon, engendrant de nombreux champions, dont Gator Bowl, Sandy Bowl, Jef’s Pice et Napoletano, le rival de ... Mack Lobell !

Super Bowl fut pendant longtemps le dernier trotteur à avoir inscrit à son palmarès la Triple Crown, celle de 1972, que gagnèrent aussi Ayres, en 1964, Nevele Pride, en 1968, et Lindy’s Pride, en 1969, avant d’être rejoints par Windsong’s Legacy, vainqueur de ce grand challenge en 2004, puis par Glidemaster, en 2006. Super Bowl gagna l’Hambletonian en temps record, ainsi que 23 victoires en 28 tentatives soit 601 006 $, dont 436 258 $ en 1972. Il battait régulièrement parmi les chevaux de sa génération Delmonica Hanover, qui sera deux fois « championne du monde » et gagnera aussi le Prix d’Amérique 1974. Il ridiculisa Une de Mai à Hollywood Park dans le Pacific Trot 1972, vengeant ainsi Nevele Pride. Entré au haras, il devint un grand étalon, engendrant de nombreux champions, dont Gator Bowl, Sandy Bowl, Jef’s Pice et Napoletano, le rival de ... Mack Lobell !

Mack Lobell, par Mystic Park et Matina Hanover, né en 1984 à la Lana Lobell Farm ; après Greyhound et Nevele Pride, certainement le plus fameux de tous les trotteurs américains, et le meilleur de son époque, vainqueur de l’Hambletonian 1987 en temps record, élu « Harness Horse of the Year » en 1987 et 1988. Dean Hoffman USTA photo

Mack Lobell, par Mystic Park et Matina Hanover, né en 1984 à la Lana Lobell Farm ; après Greyhound et Nevele Pride, certainement le plus fameux de tous les trotteurs américains, et le meilleur de son époque, vainqueur de l’Hambletonian 1987 en temps record, élu « Harness Horse of the Year » en 1987 et 1988. Dean Hoffman USTA photo

Mack Lobell, par Mystic Park et Matina Hanover, né en 1984 à la Lana Lobell Farm ; après Greyhound et Nevele Pride, certainement le plus fameux de tous les trotteurs américains, et le meilleur de son époque, vainqueur de l’Hambletonian 1987 en temps record, élu « Harness Horse of the Year » en 1987 et 1988. 

Mack Lobell

 

 

Après Super Bowl, la race des Standardbred produisit d’autres champions prodigieux comme Pershing, un fils de Nevele Pride, champion de Suède et d’Europe, Green Speed (17 records du monde battus ou égalés), Classical Way, championne du monde, qui battit le record de la piste de Vincennes, Burgomeister, Prakas, qui gagna l’Hambletonian et le World Trotting Derby en temps record ; et Mystic Park, auteur d’un exploit dans l’American Trotting Championship 1982 (âgé seulement de 3 ans, il avait ridiculisé les meilleurs trotteurs d’âge du pays, avant de tomber boiteux) : il est le père d’un certain Mack Lobell.

Ce Mack Lobell aurait pu tout gagner et être considéré comme l'égal de Greyhound et de Nevele Pride si des incartades au départ ne lui avaient fait perdre toute chance dans le World Trotting Derby 1987, et l'Elitloppet 1989, les deux fois au profit de Napoletano, son meilleur challenger dans sa génération, une génération d'ailleurs excellente, puisque c'était aussi celle de Go Get Lost, Friendly Face, Spotlite Lobell, Beseiged et quelques autres. 

En 1986, à l'âge de 2 ans, Mack Lobell disputa 20 épreuves, pour en remporter 10, dont la Breeder's Crown des poulains de 2 ans, et trotta les 1 609 mètres de la piste du Red Mile à Lexington en 1'55''6 (1'11''8 au kilomètre), établissant ainsi le nouveau record du monde des 2 ans. A cet âge, il avait déjà gagné la somme de 674 665 $.

 

Il débuta son année de 3 ans par une victoire époustouflante devant Sir Taurus dans le Yonkers Trot, la première épreuve de la Triple Couronne, qu'il remporta en temps record (pour un 3 ans - 1'57''8, soit 1'13'' au kilomètre sur une piste de 800 mètres), laissant le troisième Go Gest Lost à plus de sept longueurs ! Or ce Go Get Lost venait tout juste de battre les meilleurs trotteurs d'âge américains.

Dans la Beacon Course Trot, à Meadowlands, il triompha aisément de dix adversaires, dans un temps de 1'54'', soit 1'10''8 au kilomètre. Puis ce fut son triomphe en temps record dans l'Hambletonian, maintenant disputé à Meadowlands, qui le vit s'imposer en 1'54'' (1'10''8 au kilomètre), devant Spotlite Lobell et Beseiged dans le premier heat, avant qu'il ne gagne la finale en 1'53''3 (1'10''2 au kilomètre) devant Napoletano (le vainqueur du deuxième heat en 1'56''2), Spotlite Lobell, Go Get Lost, Cotton Hanover, Beseiged, Skywatch Lobell, Action Factor, C Lewis Lauxmont et Waikiki Beach.

Or, quelques semaines plus tard, Mack Lobell devenait le trotteur le plus rapide de tous les temps en trottant les 1 609 mètres du Review Futurity, à Springfield dans l'Illinois, en 1'52''2 (soit 1'9''7 au kilomètre). Il effaçait ainsi le record de Prakas établi en 1'53''4 (1'10''4 au kilomètre) deux ans plus tôt.

 

 

 

Départ de l’Hambletonian 1987

Départ de l’Hambletonian 1987

Départ de l’Hambletonian 1987

Le clan Mack Lobell célèbre son triomphe dans l’Hambletonian 1987. Document USTA

Le clan Mack Lobell célèbre son triomphe dans l’Hambletonian 1987. Document USTA

Le clan Mack Lobell célèbre son triomphe dans l’Hambletonian 1987.

 

Mack Lobell remporte l'Hambletonian 1987

 

Pourtant, peu après cet exploit, Mack Lobell, fautif, sera battu par Napoletano, le fils de Super Bowl, dans les deux manches du World Trotting Derby, qui les opposeront.

Bien qu'ayant gagné le premier heat du Kentucky Futurity en 1'55'', Mack Lobell ne put inscrire son nom parmi les légendaires vainqueurs de la Triple Couronne, étant battu d'un rien dans la finale par son grand rival Napoletano, déjà vainqueur du deuxième heat.

Mais Mack Lobell, surnommé « Big Mack », prenait une éclatante revanche dans le Colonial Trot, battant par la même occasion le record de la piste de Rosecroft Raceway.

Puis, pour finir l'année en beauté, il s'adjugeait en temps record (1'54'', soit 1'10''8 au kilomètre) la Breeder's Crown des poulains de 3 ans, disputée à Pompano Beach, en Floride.

En cette année 1987, il avait amassé pas moins de 1 204 133 $ de gains.

Napoletano, le fils de Super Bowl, empêcha son grand rival Mack Lobell d’inscrire son nom parmi les légendaires vainqueurs de la Triple Couronne en le battant de peu dans la finale du Kentucky Futurity 1987. Document USTA

Napoletano, le fils de Super Bowl, empêcha son grand rival Mack Lobell d’inscrire son nom parmi les légendaires vainqueurs de la Triple Couronne en le battant de peu dans la finale du Kentucky Futurity 1987. Document USTA

Napoletano, le fils de Super Bowl, empêcha son grand rival Mack Lobell d’inscrire son nom parmi les légendaires vainqueurs de la Triple Couronne en le battant de peu dans la finale du Kentucky Futurity 1987.

 

 

En 1988, à 4 ans, Mack Lobell, toujours entraîné par Chuck Sylvester et Jerry Riordan, et drivé par John Campbell, remporta en temps record la plus grande course suédoise, l’Elitloppet de Solvalla (éliminatoire en 1’12’’ devant Nealy Lobell et Grades Singing, puis la finale en 1’11’’3, devant Sugarcane Hanover et Napoletano). Il gagnera aussi le Championnat du Monde des trotteurs, rebaptisé Yonkers International (car disputé cette année-là à Yonkers Raceway), en 1’15’’ sur 2 011 mètres, devant A. J. Speed et Go Get Lost.

C'est alors que son célèbre propriétaire, le courtier Lou Guida imagina de l'opposer au champion français Ourasi, déjà vainqueur de trois Prix d'Amérique, et dont la renommée avait traversé l'Atlantique. Jean-René Gougeon et Ourasi relevèrent le défi, mais à une condition : que la course se dispute sur une piste d'un mile (1 609 m). Cette confrontation au sommet devait captiver toute l'Europe, mais pas l'Amérique, où le trot connaissait alors un regrettable déclin. La course se disputerait sur une piste de 1 609 mètres, sur l'hippodrome de Garden State Park, à Cherry Hill, dans le New Jersey, pas très loin de Philadelphie.

En plus de Mack Lobell et d'Ourasi, huit autres trotteurs de qualité devaient compléter le lot des dix partants : les américains Go Get Lost et Scenic Regal (seule femelle de la course), Napoletano, devenu suédois, Sugarcane Hanover, devenu norvégien, Friendly Face, devenu finlandais, le suédois Callit, l'italien Esotico Prad et le canadien No Sex Please, benjamin de l'épreuve avec ses 3 ans. (Le jeune champion russe Sorrento avait même été sollicité initialement, avant qu'il ne déclare forfait devant l'ampleur de sa tâche).

Mack Lobell remporte l'Elitloppet 1988

Greyhound par R. H. Palenske

Greyhound par R. H. Palenske

Mack Lobell et John Campbell

Mack Lobell et John Campbell

Lou Guida, le célèbre courtier, et son champion Mack Lobell

Lou Guida, le célèbre courtier, et son champion Mack Lobell

Mack Lobell à Garden State Park pour la « course du siècle »

Mack Lobell à Garden State Park pour la « course du siècle »

Mack Lobell sur la piste de Garden State Park

Mack Lobell sur la piste de Garden State Park

Ourasi sur la piste de Garden State Park

Ourasi sur la piste de Garden State Park

Sugarcane Hanover peu avant son exploit

Sugarcane Hanover peu avant son exploit

Sugarcane Hanover, Ourasi et Mack Lobell dans The March of Dimes Trot

Sugarcane Hanover, Ourasi et Mack Lobell dans The March of Dimes Trot

Sugarcane Hanover bat Ourasi et Mack Lobell dans The March of Dimes Trot

Sugarcane Hanover bat Ourasi et Mack Lobell dans The March of Dimes Trot

Mack Lobell et John Campbell par Janet Griffin Scott

Mack Lobell et John Campbell par Janet Griffin Scott

Mack Lobell au haras

Mack Lobell au haras

Les conditions de course avantageaient Mack Lobell par rapport à Ourasi, qui n’était pas un « miler » ni un « débouleur » derrière l’autostart, au contraire de son rival. Mais la grande classe d’Ourasi pouvait suffire à compenser ce handicap dans la « course du siècle », baptisée The March of Dimes Trot, en l’honneur d’une association caritative au profit des enfants handicapés, à laquelle seraient versés une partie des bénéfices de la recette, grâce à un sweepstake, le 17 novembre 1988.

(Peu avant cette course, Ourasi, qui ne voyageait pas souvent à l’étranger, s’était fait très applaudir en Suède, à Göteborg, dans le Grand Prix d’Aby, qu’il remportât aux dépens d’un certain Sugarcane Hanover, ce dernier se désunissant même sous l’effort trop violent lorsque le champion français était venu l’attaquer dans la phase finale). 

Mais on allait voir que Sugarcane Hanover, qui avait été élu « meilleur trotteur d’âge » aux U.S.A. en 1988, avant de devenir norvégien, n’avait pas dit son dernier mot.

La fameuse course de Garden State Park fut dominée presque de bout en bout par son favori Mack Lobell, qui avait pris un départ « volant » derrière l’autostart, comme il aime à le faire… jusqu’au moment où Ourasi venait l’attaquer dans le dernier virage, dans un style éblouissant. La lutte que se livrèrent les deux champions dans la dernière ligne droite fut de toute beauté ; mais ils n’en furent guère récompensés, car Sugarcane Hanover, qui avait couru « en embuscade » dans le dos d’Ourasi, venait le coiffer au poteau, alors qu’il avait enfin pris nettement le meilleur sur Mack Lobell. Sugarcane Hanover l’emportait donc en 1’11’’5, devant Ourasi, Mack Lobell, Napoletano, Scenic Regal, Go Get Lost, No Sex Please, Esotico Prad, Callit et Friendly Face, qui se classaient dans cet ordre.

En 1989, Mack Lobell, qui n’était plus « invincible », connut des fortunes diverses sous les nouvelles couleurs de l’écurie suédoise, qui l’avait acheté à Lou Guida. Il remporta quelques victoires avec une supériorité écrasante, comme le Hugo Abergs Memorial à Jägersro, le Grand Prix d’Allemagne à Hambourg, le Campionato Europeo de Cesena, mais connut aussi de sévères déconvenues : disqualifié au départ de l’Elitloppet 1989, qu’il laissera à son ex-rival Napoletano, troisième du Championnat du Monde à Yonkers, derrière Kit Lobell et Indus. Mais il gagnera la revanche une semaine plus tard. Il sera aussi battu par Friendly Face dans la finale du Prix des Géants à Hilversum, et par le jeune prodige italien Indro Park (lequel ne se remettra jamais de cette victoire il est vrai) dans le Grand Prix des Nations à Milan.

Le dernier exploit mémorable de Mack Lobell aura lieu le dimanche 27 mai 1990, en Suède, à Solvalla, dans le fameux Elitloppet, qu’il remportait pour la deuxième fois, tout en améliorant son propre record. Il s’imposa dès la première épreuve qualificative, en 1’13’’2, devant Express Ride, Jet Ribb, Beseiged, No Sex Please… (Florida Jewel devait remporter la seconde épreuve qualificative, en 1’13’’, devant Peace Corps, Nealy Lobell, Atas Fighter L, l'italien Evann C, l’ex-canadienne Grades Singing…). Enfin, dans la finale, en affichant une incroyable supériorité, dans un style aérien et presque irréel, Mack Lobell s’imposait dans le temps fabuleux de 1’11’’1, devant Peace Corps (1’11’’5), Florida Jewel (1’11’’6), Beseiged, Nealy Lobell, Jet Ribb, Express Ride, alors qu’Atas Fighter L avait déclaré forfait. Ce jour-là on venait de retrouver le grand Mack Lobell.

 

Il aura des successeurs dignes de lui sur les pistes américaines : Armbro Goal, vainqueur de l’Hambletonian 1988, Peace Corps, gagnante de l’Elitloppet 1991 et d’autres grandes courses en Europe comme aux U.S.A., Moni Maker, lauréate de l’Hambletonian des pouliches, mais aussi des Prix d’Amérique et de France, à Vincennes, Continentalvictory, qui laissera un souvenir impérissable à ceux qui la virent s’imposer dans l’Hambletonian, enfin Windsong’s Legacy et Glidemaster, qui rejoindront dans la légende les Scott Frost, Speedy Scot, Ayres, Nevele Pride, Lindy’s Pride et Super Bowl, en inscrivant comme eux la Triple Couronne (Yonkers TrotHambletonianKentucky Futurity) à leur palmarès en 2004 et 2006.

Muscle Hill, le vainqueur de l’Hambletonian 2009, était aussi un champion qu’on a comparé à Mack Lobell.

Mack Lobell remporte l'Elitloppet 1990

Calumet Delco

Calumet Delco

Occident, le trotteur de Leland Stanford

Occident, le trotteur de Leland Stanford

 Guy McKinney et Nat Ray

Guy McKinney et Nat Ray

 Nat Ray. Nathaniel D. Ray et Guy McKinney

Nat Ray. Nathaniel D. Ray et Guy McKinney

 Spencer

Spencer

 Walter Dear

Walter Dear

Walter Dear

 

Walter Dear est le seul trotteur qui possède à son palmarès l'Hambletonian Stake et le Prix d'Amérique, autrement-dit les deux plus grandes épreuves pour trotteurs courues de part et d'autre de l'Atlantique !

Walter Dear était un des chevaux les plus fameux de sa génération. Il a été élevé par son propriétaire, William H. Cane, de l'écurie Good Time Stable à Goshen, New York. Walter Dear a été entraîné et drivé par Walter Cox. Après une saison réussie à deux ans, Walter Dear a failli rester invaincu à trois ans. Une semaine après sa victoire dans le Kentucky Futurity 1929, Walter Dear a remporté le quatrième Hambletonian Stake, qui se disputait aussi à Lexington, dans le Kentucky, à l'époque. Walter Dear battait alors le légendaire Volomite dans les deux séries qui les ont opposés. Le temps de 4'05'' a été le plus rapide des deux séries jamais couru, à la fois en 2'02'' 3/4, à un quart de seconde du record établi par le fameux Spencer l'année précédente. Deux mois plus tard, William Cane vendait Walter Dear, âgé de trois an, pour 25 000 $ à Charlie Mills, un entraîneur-driver connu comme excentrique mais très estimé aux USA et ailleurs dans le monde, qui habitait un château en Allemagne. Il avait dépensé la plus grosse somme jamais payée pour l'achat d'un cheval de race américaine à l'époque. Walter Dear poursuivit sa carrière en Europe, devenant ainsi l'un des plus fameux Standardbred. En 1934, il a gagné le Prix d'Amérique, sans doute la course au trot la plus prestigieuse dans le monde. Jusqu'à ce jour, Walter Dear est le seul trotteur à avoir remporté le Prix d'Amérique et l'Hambletonian. Walter Dear a continué à courir sous l'occupation de l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler. Mais il devait disparaître pendant la prise de Berlin, sans doute capturé par les soldats de l'armée russe. En 1939, Charlie Mills a tenté de gagner un autre Prix d'Amérique avec Probst, le propre fils de Walter Dear, mais a dû se contenter de la deuxième place derrière De Sota, non sans avoir gêné Jezd, la préférée des joueurs parisiens.

Le père de Walter Dear était The Laurel Hall, et sa mère Blitzie, une fille de Walnut Hall.

 

D'après l'U.S.T.A. et Wikipedia

 

 Lord Jim

Lord Jim

Rosalind

Rosalind

Rosalind

Rosalind

Greyhound et Rosalind

Greyhound et Rosalind

Rosalind, héroïne d’un Best Seller pour la jeunesse de Marguerite Henry

Rosalind, héroïne d’un Best Seller pour la jeunesse de Marguerite Henry

Rosalind

 

Rosalind était une jument de trotting de race Standardbred, née le 5 mai 1933. Son père était Scotland et sa mère Alma Lee, par Lee Worthy. Scotland a été engendré par Peter Scott, fils de Peter The Great, qui était lui-même le fils de Pilot Medium, un fils de Happy Medium, par Hambletonian 10. Alma Lee était aussi une arrière-arrière-arrière-arrière-petite-fille de Hambletonian 10.

Propriété de Gibson White, formée et entraînée par son père Benjamin F. White, Rosalind a remporté l'Hambletonian en 1936 sur l'hippodrome de Good Time Park, à Goshen, Etat de New York. Son meilleur mile était de 2'01''3/4, une référence à l'époque. En 1939, Rosalind a couru en double attelage, attelée avec le fameux hongre gris Greyhound. Rosalind a établi un record du monde de 1'56'' 3/4 et a gagné vingt-sept courses au cours de sa carrière.

Marguerite Henry a raconté son histoire remaniée et adaptée pour la jeunesse, en lui consacrant un roman imagé, illustré par Wesley Dennis,  Born to Trot.

 

D'après Wikipedia

 

 Titan Hanover

Titan Hanover

Hoot Mon

Hoot Mon

 Demon Hanover

Demon Hanover

Miss Tilly

Miss Tilly

Lusty Song

Lusty Song

Star’s Pride fut l’étalon le plus renommé aux USA pour avoir engendré le plus grand nombre de gagnants dans l’Hambletonian, dont, Ayres, Nevele Pride, Lindy’s Pride et Super Bowl, quatre vainqueurs de la Triple Crown. Son sang s’est également répandu en France par l’intermédiaire de son fils Florestan, né de son union avec la championne Roquépine. Star’s Pride était lui-même un champion, qui remporta le Kentucky Futurity 1950, et se classa deuxième de Lusty Song dans l’Hambletonian la même année.

Star’s Pride fut l’étalon le plus renommé aux USA pour avoir engendré le plus grand nombre de gagnants dans l’Hambletonian, dont, Ayres, Nevele Pride, Lindy’s Pride et Super Bowl, quatre vainqueurs de la Triple Crown. Son sang s’est également répandu en France par l’intermédiaire de son fils Florestan, né de son union avec la championne Roquépine. Star’s Pride était lui-même un champion, qui remporta le Kentucky Futurity 1950, et se classa deuxième de Lusty Song dans l’Hambletonian la même année.

Star's Pride

Star's Pride a été l'étalon du siècle aux USA ; il est célèbre pour avoir engendré le plus grand nombre de gagnants dans l'Hambletonian, dont Ayres, Nevele Pride, Lyndy's Pride et Super Bowl, quatre vainqueurs de la Triple Crown. Son sang s'est également répandu en France, par l'intermédiaire de son fils Florestan, né de son union avec la championne Roquépine. Star's Pride est aussi le père du champion Matastar.

Star's Pride était lui-même un champion, qui a gagné le Kentucky Futurity 1950, et s'est classé deuxième de Lusty Song dans l'Hambletonian la même année.

Il était né en 1947. Son père était Worthy Boy et sa mère Stardrift, par Mr. McElwin.

 

D'après l'USTA et Wikipedia

 

 Scott Frost, en 1955, fut le premier trotteur à remporter la Triple Crown (Yonkers Trot – Hambletonian – Kentucky Futurity). Son destin est unique pour un cheval de course ; s’étant révélé stérile au haras, il se retrouva dans un ranch de Californie avec des chevaux de western, et termina sa vie dans les montagnes avec les hardes de mustangs sauvages. Elu « Harness Horse of the Year » en 1955 et 1956 ; il figure parmi les dix meilleurs trotteurs du XXe siècle aux USA, à la neuvième place, selon le grand entraîneur-driver Stanley Dancer : 1- Greyhound, 2- Nevele Pride, 3- Mack Lobell, 4- Continentalvictory, 5- Super Bowl, 6- Moni Maker, 7- Peace Corps, 8- Speedy Crown, 9- Scott Frost, 10- Speedy Scot.

Scott Frost, en 1955, fut le premier trotteur à remporter la Triple Crown (Yonkers Trot – Hambletonian – Kentucky Futurity). Son destin est unique pour un cheval de course ; s’étant révélé stérile au haras, il se retrouva dans un ranch de Californie avec des chevaux de western, et termina sa vie dans les montagnes avec les hardes de mustangs sauvages. Elu « Harness Horse of the Year » en 1955 et 1956 ; il figure parmi les dix meilleurs trotteurs du XXe siècle aux USA, à la neuvième place, selon le grand entraîneur-driver Stanley Dancer : 1- Greyhound, 2- Nevele Pride, 3- Mack Lobell, 4- Continentalvictory, 5- Super Bowl, 6- Moni Maker, 7- Peace Corps, 8- Speedy Crown, 9- Scott Frost, 10- Speedy Scot.

Scott Frost

 

Scott Frost (1952 - 1983) était un trotteur américain de race Standardberd produit par la Frost Hill Farm, qui fut formé, entraîné et drivé par Joe O'Brien, de l'écurie Hall of Fame. Il est célèbre pour avoir été le premier trotteur à remporter la triple couronne (Hambletonian - Yonkers Trot - Kentucky Futurity) en 1955, ce qui lui vaudra d'être élu "Harness Horse of the Year".  Mais déjà, en 1954, il a été élu meilleur trotteur de 2 ans sur l'ensemble de ses performances. En 1956, à 4 ans, il obtient pour la deuxième fois le titre de "Harness Horse of the Year". C'est la première fois que le même cheval obtient cet honneur deux années de suite.

Scott Frost a été élevé par la Tanglewood Farm, à Clemmons, en Caroline du Nord, propriété de William N. Reynolds. A sa mort, en 1951, ses héritiers ont vendu la production de l'élevage à Roy Amos, propriétaire de Frost Hill Farm à Edimbourg, en Indiana.

Scott Frost a été élevé dans cette ferme, avant d'être vendu aux ventes de yearlings de Tattersalls, en 1953, pour 8, 200 $ au camp de Saull, propriétaire des fermes de camp de S. A. de Shaffer, en Californie.

Parmi les principales victoires de Scott Frost figurent l'American Trotting Classic de Hollywood Park, Californie, en 1955 et 1956, l'U. S. Trotting Triple Crown (triple couronne américaine)  : (Hambletonian (1955), Yonkers Trot (1955), Kentucky Futurity (1955).

En 1957, Scott Frost se révéla stérile pour la reproduction et fut dirigé vers un ranch de Californie, avec des chevaux de western.

Les circonstances de sa mort varient suivant les récits. Selon certains, il fut relâché dans la montagne, pour terminer sa vie avec les hordes de mustangs sauvages, selon d'autres, il serait mort de vieillesse en 1983.

Il fut honoré de l'United States Harness Racing Hall of Fame (1984).

 

D'après l'USTA (Wikipedia)

 

 

Hickory Smoke

Hickory Smoke

Emily’s Pride

Emily’s Pride

Diller Hanover

Diller Hanover

Blaze Hanover

Blaze Hanover

 Matastar

Matastar

Harlan Dean

Harlan Dean

 Su Mac Lad

Su Mac Lad

AC’S Viking

AC’S Viking

Speedy Scot, en 1963, renouvela l’exploit de Scott Frost, en remportant la Triple Crown (Yonkers Trot – Hambletonian –Kentucky Futurity). Il triompha aussi devant Su Mac Lad, Pick Wick et Ozo, dans le Roosevelt International Trot – Championnat du Monde des Trotteurs 1964, que gagnèrent aussi son fils Speedy Crown, en 1972, et sa fille Classical Way, en 1980. Mais Ozo prit sa revanche sur lui dans la Challenge Cup, qu’elle gagna en temps record. Il fut élu « Harness Horse of the Year » en 1963. Il figure parmi les dix meilleurs trotteurs du XXe siècle aux USA, à la dixième place, selon le grand entraîneur-driver Stanley Dancer.

Speedy Scot, en 1963, renouvela l’exploit de Scott Frost, en remportant la Triple Crown (Yonkers Trot – Hambletonian –Kentucky Futurity). Il triompha aussi devant Su Mac Lad, Pick Wick et Ozo, dans le Roosevelt International Trot – Championnat du Monde des Trotteurs 1964, que gagnèrent aussi son fils Speedy Crown, en 1972, et sa fille Classical Way, en 1980. Mais Ozo prit sa revanche sur lui dans la Challenge Cup, qu’elle gagna en temps record. Il fut élu « Harness Horse of the Year » en 1963. Il figure parmi les dix meilleurs trotteurs du XXe siècle aux USA, à la dixième place, selon le grand entraîneur-driver Stanley Dancer.

Speedy Scot

 

Speedy Scot a marqué l'histoire de l'Hambletonian, en 1963, abaissant le record de l'épreuve de presque une seconde, avec un temps de 1'57''3, qui avait fait sensation à l'époque. Florlis, son rival en ce temps-là, n'a pu soutenir la comparaison. Outre Florlis, Speedy Scot avait battu Elma, la meilleure pouliche de l'année. Speedy Scot a été élevé dans la ferme Castleton de Lexington, au Kentucky. Son père était Speedster et sa mère Scotch Love. A deux ans, il avait gagné 14 des 19 courses auxquelles il avait participé. En 1963, il devait renouveler l'exploit de Scott Frost en gagnant à son tour la triple couronne (Hambletonian, Yonkers Trot, Kentucky Futurity). Il sera élu "Harness Horse of the Year" cette année-là. Il s'est fait un nom en battant des champions comme Su Mac Lad et Duke Rodney. Il devait aussi remporter le Roosevelt International Trot (l'officieux championnat du monde des trotteurs) 1964, devant Su Mac Lad, Pick Wick et Ozo, comme le feront aussi son fils Speedy Crown, en 1972, et sa fille Classical Way, en 1980.

Speedy Scot est mort  en 1990 à l'âge de 30 ans.

 

D'après l'USTA et l'Hambletonian Society (Wikipedia)

 

Ayres

Ayres

Elaine Rodney

Elaine Rodney

Noble Victory

Noble Victory

 Elma à Solvalla en 1965

Elma à Solvalla en 1965

Elma remporte l’Elitloppet 1965

Elma remporte l’Elitloppet 1965

Elma bat Elaine Rodney dans la finale de l’Elitloppet 1965 à Solvalla

Elma bat Elaine Rodney dans la finale de l’Elitloppet 1965 à Solvalla

Elma avec Lawrence B. Sheppard et Jonel Chyriacos

Elma avec Lawrence B. Sheppard et Jonel Chyriacos

Lindy’s Pride

Lindy’s Pride

Timothy T

Timothy T

Timothy T

 

Timothy T est l'un des rares trotteurs à avoir réussi aussi bien en Amérique du Nord et en Europe. Bien qu'il soit souvent considéré comme un trotteur italien, Timothy T est en réalité un pur américain, fils d'Ayres et de Flicka Frost, entraîné et drivé par John Simpson Sr., qui le menait en course, en alternance avec son fils John Simpson Jr.

A deux ans, à Springfield, Timothy T remporte le Greyhound Trot, le Hoosier Futurity à Indianapolis, le Bluegrass Trot à Lexington, sur la fameuse piste du Red Mile.

A trois ans, il devient célèbre en gagnant la Founders Gold Cup à Vernon, l'Hanover Colt Stake à Laurel, le Review Futurity à Springfield, l'Hambletonian à Du Quoin, le Kentucky Futurity à Lexington, soit deux épreuves de la triple couronne.

Vendu en Italie après deux saisons de monte, il reprend du service et, drivé et entraîné par Giancarlo Baldi, remporte le Prix Tor DiValle à Rome, le Prix de Paris à Vincennes, en France, (devant Casdar). Il se classe deuxième de Top Hanover dans le Grand Prix de la Loterie à Naples. Mais il remporte le Grand Prix de la Foire Internationale de Milan, le Grand Prix du Lido di Roma à Rome, la finale de l'Elitloppet à Solvalla en Suède, (devant Amyot et Equiléo), le Grand Prix de la Flèche d'Europe à Naples, le Grand Prix des Nations à Milan, le Grand Prix Tor di Valle à Rome pour la deuxième fois. Il s'est aussi classé deuxième d'Amyot dans le Grand Prix de Bavière à Munich, et deuxième de Bellino II dans le Prix René Ballière à Vincennes.

Cette année-là, en 1974, il est le lauréat du Grand Circuit International Européen.

En 1975, Timothy T remporte pour la deuxième fois l'Elitloppet, mais aussi le Grand Prix de Bavière de Munich, qui lui avait échappé en 1974, le Grand Prix de Rome, et le Grand Prix des Nations à Milan, pour la deuxième fois également.

 

En 1970, l'année de sa victoire dans l'Hambletonian, il avait permis à son driver, John Simpson Jr., d'être le plus jeune gagnant de l'Hambletonian, à 27 ans. 

 

D'après l'USTA et Standardbred story

 

Speedy Crown

Speedy Crown

Speedy Crown

 

Speedy Crown était un grand cheval de course et un grand étalon reproducteur. Il a été élevé et formé par la Hall of Famer de Howard Beissinger ; il était né de Speedy Scot, et de Missile Toe, par Florican. Il a été confié à Ann Beissinger, qui était aussi sa propriétaire à Hamilton, dans l'Ohio. Au printemps de son année de deux ans, Speedy Crown a été acheté par Thomas et Franck Antonacci de la Crown Stable. Beissinger continua à l'entraîner et aussi à le driver en course. Cette année-là, il court peu, mais remporte quatre des huit courses, qu'il a disputées, gagnant 2 025 $. En 1971, il domine les grandes épreuves pour trois ans, remportant quinze des vingt-quatre épreuves auxquelles il participe. La plus belle étant l'Hambletonian. Il a aussi établi un record mondial de 1'59''2 à Delaware, dans l'Ohio, en remportant le Old Oaken Bucket, et fixe son propre record en 1'57''1 sur le Red Mile à Lexington, Kentucky. Toutes ces performances lui vaudront d'être élu Trotteur de l'Année.

L'année 1972, Speedy Crown devient un champion de renommée internationale. Il a gagné plus de 350 000 $, et a été élu meilleur trotteur de quatre ans. A Roosevelt Raceway, il s'octroie pour la première fois dans l'histoire des courses au trot, l'American Trotting Championship, le Roosevelt International Trot, et la Challenge Cup, dans laquelle il bat la championne française Une de Mai, qui avait été interdite dans l'International Trot, pour une raison demeurée obscure. En 2'32''1, Speedy Crown s'est imposé devant Une de Mai et la meilleure jument d'Amérique du Nord, la canadienne Fresh Yankee. Il a trotté trois secondes plus vite que dans l'International Trot. La même année, Speedy Crown a égalé le record de Nevele Pride en 1'58''. Avec un total de gains de 545 495 $, Speedy Crown a pris sa retraite comme le sixième étalon trotteur le plus riche de l'histoire.

 

D'après le Temple de la Renommée et l'article de Dan Learytitled "Harnais Racing Hall of Fame Inductees et Wikipedia

 

 Delvin Miller

Delvin Miller

Delvin Miller et Delmonica Hanover

Delvin Miller et Delmonica Hanover

Delmonica Hanover

Delmonica Hanover

Delmonica Hanover remporte le Prix d’Amérique 1974 devant Axius

Delmonica Hanover remporte le Prix d’Amérique 1974 devant Axius

Christopher T

Christopher T

 Savoir

Savoir

Equiléo bat Bellino II dans le Roosevelt International Trot 1976

Equiléo bat Bellino II dans le Roosevelt International Trot 1976

Keystone Pioneer

Keystone Pioneer

Green Speed

Green Speed

Green Speed

Green Speed

Green Speed (photo USTA)

Green Speed (photo USTA)

Green Speed

 

Green Speed était un trotteur américain mâle, de la race des Standardbred, né le 18 décembre 1974, et mort le 27 juin 1983. Il appartenait à Mme Beverly Loyds, et avait été formé, entraîné et drivé en course par Billy Haughton. Bien que non qualifié pour disputer le Kentucky Futurity, il a remporté deux étapes de la Triple Crown (Triple Couronne) : le Yonkers Trot et l'Hambletonian, en 1977. Durant sa campagne de trois ans, en 1977, Green Speed a terminé la saison en remportant treize records mondiaux, incluant un temps record de 1'55'' 3/5, ce qui faisait de lui le trotteur de trois ans le plus rapide de l'histoire. En conséquence, il sera élu "Harness Horse of the Year" 1977. En 2014, Green Speed a été intronisé au Hall of Fame of Harness Racing des USA. 

Green Speed a été élu comme Immortel en 2013, l'année où il est également élu dans le Temple de la Renommée. Il était détenteur de plusieurs records, dont : 2'22''01, 3'1'' 55/3, 4'1'' 56/4. Ses gains en courses s'élevaient à 953 013 $. Son père était Speedy Rodney, sa mère Peridot, une fille de Hickory Pride. Green Speed a été élevé par Lloyd S. Lloyd de Palm Beach, en Floride. Il a été offert en cadeau à son épouse, Beverly. Avec Billy Haughton, son entraîneur-driver, il obtiendra un record à vie de 1'56'' 37 4/6.

A l'âge de deux ans, Green Speed a remporté cinq épreuves des New York Sire Stakes, une division du Westchester Trot, et une étape du Hanover Colt Stake, dans laquelle il a établi le record du monde des poulains trotteurs de deux ans. A cet âge, en 1976, il a été le deuxième plus gros gagnant de deux ans avec 99 781 $ de gains.

En 1977, Green Speed âgé de trois ans remporte deux étapes de la Triple Couronne du Trot (alors qu'il n'était pas éligible pour le Kentucky Futurity). Il remporte cependant de nombreuses victoires au plus haut niveau, dont les Sire Stakes de Yonkers, le trophée Currier & Ives Trot (2 records mondiaux pour les courses de trot sur une piste de 5/8em de mile), la Beacon Course Trot à Meadowlands, le Batavia Downs Colt Trot à Yonkers, l'Hambletonian à Du Quoin, le Colonial Trot (record des enjeux), l'Hanover Colt Stake et le Leland Stanford Stakes en égalant le record de l'épreuve. Durant cette campagne de trois ans, Green Speed a remporté 16 des 21 courses qu'il a disputées, pour 584 405 $ de gains, ce qui correspond au record des sommes gagnées par un Standardbred tout âge confondu, et de tous les temps. Il a terminé sa saison avec treize records du monde et a rejoint dans la légende l'immortel Noble Victory en étant comme lui le trotteur le plus rapide de tout âge et de tous les temps, avec un record de 1'55''3. Il a été élu à la fois, "Harness Horse of the Year" (Cheval de l'Année), Trotteur de l'Année, et Trotteur de trois ans de l'Année.

Green Speed, âgé de quatre ans, a terminé 18 fois dans l'argent, dont 13 fois gagnant en 20 sorties, pour 268 827 $ de gains. Parmi les victoires qu'il a remportées à cet âge, on peut citer le Marquis de Lafayette Trot et l'American National Stake dans lequel il a établi un record de 1'57''3 pour les trotteurs de tous les âges, aussi bien que pour les trotteurs d'âge. Il a pris sa retraite en tant que meilleur étalon trotteur de tous les temps et détenteur de onze records mondiaux.

Green Speed a passé toute sa carrière d'étalon au Pine Hollow Stud. Il a produit le vainqueur milliardaire de l'Hambletonian 1983, une pouliche, Duenna, élue Trotteur de l'Année et Trotting Filly de l'Année avec un record de 3'1''56/3 et 1 131 920 $ de gains. Green Speed est mort d'un coecum rompu à Pine Hollow, le 27 juin 1983. Il n'avait que neuf ans.

Green Speed (Vitesse verte) était un poulain né pour la vitesse, la vitesse brute, qui a permis a Billy Haughton de remporter son premier Hambletonian après vingt tentatives. Green Speed était un fils de l'étalon Speedy Rodney. Billy Haughton s'était aussi fait connaître pour ses exploits à moto, en 1977. Green Speed a trotté les deux miles en 1'55''3, battant le record de Noble Victory, celui de Super Bowl et celui de Steve Lobell de presque une seconde entière. Il a battu un autre trotteur estimé, Texas, mais était toutefois le grandissime favori. Il devait battre ou égaler 17 records du monde. Tombé boiteux par la suite, Green Speed ne pourra pas participer à l'American Trotting Championship, ouvrant la voie au Roosevelt International Trot 1978, et sera remplacé par son compagnon d'entraînement Cold Comfort, qui s'imposera à sa place devant la jument néo-zélandaise Petite Evander, les français Hadol du Vivier (le favori), et Eléazar dans l'officieux championnat du monde des trotteurs.

 

D'après le Temple de la Renommée et l'article du 6 juillet 2014 de Dan Learytifled "Harnais Racing Hall of Fame Inductee et Wikipedia

 

Green Speed remporte l'Hambletonian 1977

Speedy Somolli

Speedy Somolli

Kash Minbar

Kash Minbar

Cold Comfort

Cold Comfort

Cold Comfort remporte le Roosevelt International Trot 1978

Doublemint champion du monde 1979

Doublemint champion du monde 1979

Doublemint remporte le Roosevelt International Trot 1979

Classical Way

Classical Way

Classical Way

 

Classical Way était une jument trotteuse américaine, née le 2 mars 1976, élue au rang des champions immortels en 2011, à celui de Trotteur (à titre symbolique) de l'Année en 2005, ayant détenu des records de 1'59''4, 1'57''4, et 1'55''2 sur le mile (1609 mètres). Elle a gagné 715 499 $. Son père était le grand champion Speedy Scot, "Harness Horse of the Year", vainqueur de la triple couronne (Hambletonian - Yonkers Trot - Kentucky Futurity), sa mère Kerry Way, une fille de Star's Pride, qui avait elle aussi triomphé dans l'Hambletonian. Elle appartenait à Clarence F. Gaines, le fondateur de la Gainesway Farm à Lexington, Kentucky, et a été confiée durant toute sa carrière à John F. Simpson Jr., pour l'entraînement et la drive. A deux ans, Classical Way a remporté 7 victoires en 17 courses disputées, 11 distinctions, pour 39 489 $ de gains.

En 1979, à trois ans, Classical Way a remporté 16 des 20 courses qu'elle a disputées, et 217 025 $ de gains. En juillet, lors d'une épreuve du Grand Circuit de Blue Bonnets à Montréal, elle a établi un record mondial pour les trotteurs de 3 ans sur piste de 5/8em de mile en 1'58''4. Durant l'été, au Waymon, elle remporte les Arden Downs Stake sur la piste de The Meadows à Meadowlands. En octobre, elle devient la première pouliche à remporter le Kentucky Futurity depuis douze ans environ, en battant les meilleurs poulains de l'année, Chiola Hanover, Lindy's Crown et Legend Hanover, le vainqueur de l'Hambletonian. Elle est élue Trotteur de l'Année 1979 et meilleur Trotteur de Trois Ans.

A l'âge de quatre ans, en 1980, Classical Way a remporté l'American Trotting Championship, lui donnant droit de représenter les Etats-Unis dans le Roosevelt International Trot (l'officieux championnat du monde des trotteurs), qu'elle remporte également, avant de confirmer dans la revanche, la Challenge Cup, qu'elle s'octroie facilement, réussissant ainsi un fameux exploit en s'adjugeant le tryptique de Roosevelt Raceway (New York), comme l'avaient fait aussi avant elle Speedy Crown et Savoir. Le mois suivant, elle a abaissé le record du mile sur piste de 5/8em de mile, en 2'11''3, en remportant les trois manches de l'American Trotting Classic à Hollywood Park, en Californie. En octobre, elle réalise le meilleur temps de la piste du Red Mile, avec un nouveau record mondial de 1'55''2 pour les juments de tout âge sur le mile. Elle obtient le titre de Trotteur de l'Année 1980 et celui de meilleure Jument de l'Année. Sélectionnée pour disputer le Prix d'Amérique 1981 sur l'hippodrome de Paris-Vincennes, en France, elle s'y classe troisième derrière les champions français Idéal du Gazeau et Jorky, en perdant près de cinquante mètres au départ, mais prend une éclatante revanche dans le Prix de France, qu'elle remporte en temps record, tout en battant le record de la piste de Vincennes. 

Contrairement à ce qu'espérait son entraîneur, elle entre au Haras, à la demande de son propriétaire, Monsieur Clarence Gaines, qui est âgé et veut la voir pouliner, pour y être présentée au légendaire Nevele Pride. Elle a pris sa retraite en tant que pouliche et jument la plus rapide de tous les temps. Elle va produire six poulains, dont cinq pouliches. La meilleure étant Celestial Way (1'57''3 et 61 527 $ de gains) par Bonefish. Celestial Way a produit à son tour, Columbus Hanover (1'53''4 et 469 078 $ de gains).

Classical Way a été euthanasiée à l'Hunterton Farm de Stoner Creek, Kentucky, à l'âge de 29 ans, en raison des infirmités dues au vieillissement. Elle a été enterrée au cimetière de Stoner Creek Stud, près de Meadow Skipper et de Nevele Pride. Au moment de sa mort, Classical Way était la propriété de Margareta Wallenius-Kleberg de Menhammar Stuteri AS en Suède.

 

D'après l'USTA et Wikipedia

 

Classical Way remporte le Prix de France 1981 en temps record.

 Burgomeister

Burgomeister

Burgomeister

 

Burgomeister, appartenant à Peter Haughton, a gagné les deux manches de l'Hambletonian 1980, alors qu'il était drivé par Billy Haughton, le père de Peter, qui venait de se tuer au volant de sa voiture. Il s'imposait en 1'56''3, devant Devil Hanover et Noble Hustle, dans la première épreuve. Devant Nevele Impulse et Thor Viking, en 1'58'', dans la seconde.

Burgomeister était le favori logique sur l'ensemble de ses performances. Il a gagné de presque trois longueurs. Devil Hanover et Noble Hustle ont suivi à distance. C'était une victoire émouvante, un hommage que Billy rendait à son fils tragiquement disparu.

Burgomeister devait participer à l'Elitloppet de Solvalla, en Suède, mais il s'est blessé en montant dans l'avion, ce qui ne l'a pas empêché de remporter son épreuve de qualification en temps record, devant Jorky, le champion français mené par Leopold Verroken, qui devait s'imposer dans la finale, également en temps record.

Burgomeister fut grièvement accidenté durant l'American Trotting Championship 1981, qui ressemblait étrangement à un règlement de comptes entre driveurs.

 

D'après l'Hambletonian Society et Standardbred US

 

Burgomeister remporte l'Hambletonian 1980

Mystic Park

Mystic Park

Duenna

Duenna

 Prakas

Prakas

Prakas 

 

Prakas a permis à Bill O'Donnell d'obtenir sa première victoire dans l'Hambletonian, en 1985, tout en battant le record de l'épreuve, durant cette 60e édition, courue en 1'54''3, un temps fabuleux à l'époque. La deuxième manche s'est courue un peu moins vite, en 1'55''. Prakas s'était permis de battre facilement Speedy Somolli et Florida Pro. Torway avait remporté la première manche en 1'55''2, avec Howard Beissinger. Piggvar était au nombre des vaincus. L'Hambletonian s'élevait alors à 1 272 000 $, et Prakas a rapporté 636 000 $ à ses propriétaires, Hans Enggren, Iain MacKenzie et Carl Vizzi. Hans Enggren était l'éleveur de Prakas. Il était entraîné par Per Eriksson, qui venait de Suède, et avait été formé par Soren et Jan Nordin. Prakas s'était également permis de battre Mark Six, le gagnant du Canadian Trotting Derby à Greenwood. Pour certains observateurs, notamment des français, la façon dont Bill O'Donnell a drivé son cheval aurait pu nécessiter une enquête, voire une disqualification. Les juges aux allures semblent avoir été gentils avec lui. Prakas devait aussi remporter le World Trotting Derby en temps record.

 

D'après l'Hambletonian Society et Standardbred US

 

Prakas remporte l'Hambletonian 1985

Nuclear Kosmos

Nuclear Kosmos

Billy Haughton

Billy Haughton

Billyjojimbob. Billyjojimbob remporte l’Elitloppet 1992

Billyjojimbob. Billyjojimbob remporte l’Elitloppet 1992

Pine Chip

Pine Chip

 Scenic Regal

Scenic Regal

Scenic Regal et Go Get Lost

Scenic Regal et Go Get Lost

Sugarcane Hanover

Sugarcane Hanover

Sugarcane Hanover

Sugarcane Hanover

Sugarcane Hanover

 

Sugarcane Hanover est demeuré célèbre à jamais la nuit où il a battu Ourasi et Mack Lobell, dans "la course du siècle" (the March of Dimes Trot), la nuit du 28 novembre 1988, à Garden State Park, dans la petite ville de Cherry Hill, pas très loin de Philadelphie. Il était alors drivé et entraîné par Gunnar Eggen, pour le compte de propriétaires norvégiens. Avant cela, Sugarcane Hanover s'était distingué comme meilleur trotteur norvégien, en détrônant l'ancien leader, Rex Rodney. Il avait remporté en temps record le Grand Prix d'Oslo à Bjerke, hippodrome d'Oslo. Il s'était distingué dans d'autres épreuves en Scandinavie, mais Ourasi l'avait ridiculisé à Göteborg dans le Grand Prix d'Aby (Aby Stora Pris). Avant d'être naturalisé "novégien", Sugarcane Hanover avait été élu meilleur cheval d'âge aux USA. Sugarcane Hanover était engagé dans le Prix d'Amérique 1989, et il était aussi question qu'il court le Prix de France, mais il ne viendra jamais à Vincennes, son entourage ayant préféré le chemin du Haras pour leur champion ; on peut d'ailleurs regretter qu'ils n'aient pas tenu leur promesse de revanche, alors qu'ils avaient usé de ruse et de stratégie pour battre Ourasi dans cette fameuse "course du siècle".

Sugarcane Hanover était un fils de Florida Pro et de Sugar Hanover, par Super Bowl.

 

D'après Standardbred US

 

Sugarcane Hanover remporte le Mach of Dimes Trot 1988 devant Ourasi et Mack Lobell

Napoletano à Garden State Park

Napoletano à Garden State Park

Napoletano remporte l'Elitloppet 1989

Go Get Lost à Garden State Park

Go Get Lost à Garden State Park

Armbro Goal

Armbro Goal

La championne Peace Corps remporta l’Elitloppet 1991 à Solvalla, ainsi que bien d’autres grandes courses internationales, aussi bien en Europe qu’aux USA.

La championne Peace Corps remporta l’Elitloppet 1991 à Solvalla, ainsi que bien d’autres grandes courses internationales, aussi bien en Europe qu’aux USA.

Peace Corps

 

Peace Corps a été la plus riche jument Standardbred de l'histoire et une multiple championne du monde. Ses gains nord-américains et européens s'élèvent à plus de 5,5 millions de dollars, et pourraient ne jamais être éclipsés. A deux ans, Peace Corps a remporté 15 des 19 courses qu'elle a disputées, et a été élue cheval trotteur de l'année et meilleur deux ans. Elle a gagné notamment la Breeders Crown des deux ans, et le Merrie Annabelle. A trois ans, elle a remporté 16 des 19 courses qu'elle a disputées, un total s'élevant à plus de 1 000 000 $. Parmi ses victoires, citons la Breeders Crown des 3 ans, le World Trotting Derby et le Kentucky Futurity, les deux dernières épreuves en battant les poulains. Cette année-là encore, elle est élue Trotteur de l'Année.

Peace Corps a couru en Amérique du Nord et en Europe avec le même succès. Elle a gagné deux autres Breeders Crown, devenant ainsi le premier trotteur à en gagner quatre. Elle a gagné le Yonkers International Trot, et a été élue meilleure jument d'âge à cinq et six ans. En Europe, Peace Corps a remporté l'Elitloppet 1991, après s'être déjà classée deuxième de cette épreuve derrière Mack Lobell, son ancien compagnon d'écurie. Elle a gagné également le Premio Costa Azzura à Turin, le Grand Prix de la Loterie Nationale à Naples, le Prix Renzo Orlandi, à Rome, le Grand Prix Momarken, le Grand Prix Jarsberg en Norvège. Peace Corps est restée la reine du monde du trotting pendant plusieurs années et a battu quelques-uns des plus fameux trotteurs du monde au cours de sa carrière. Elle est retournée aux Etats-Unis en 1995, mettant au monde son premier poulain, une pouliche.

Elue dans le Living Hall of Fame en 1999, Peace Corps est morte sur l'île de Majorque au large de la côte espagnole à la fin de 2012. Son père était Baltic Speed et sa mère Worth Beein, une fille de Super Bowl.

 

D'après Hall of Fame Award et Wikipedia

Peace Corps remporte l'Elitloppet 1991

Continentalvictory : meilleure pouliche de 2 ans en 1995, meilleure pouliche de 3 ans en 1996, trotteur de l’année aux USA en 1996, aussi souple qu’un chat selon les connaisseurs, fut élue au quatrième rang des trotteurs du XXe siècle aux USA ; elle gagna la Breeders Crown des 2 ans en 1995, le Yonkers Trot 1996, l’Hambletonian réservé aux pouliches 1996, l’Hambletonian toute catégorie 1996…

Continentalvictory : meilleure pouliche de 2 ans en 1995, meilleure pouliche de 3 ans en 1996, trotteur de l’année aux USA en 1996, aussi souple qu’un chat selon les connaisseurs, fut élue au quatrième rang des trotteurs du XXe siècle aux USA ; elle gagna la Breeders Crown des 2 ans en 1995, le Yonkers Trot 1996, l’Hambletonian réservé aux pouliches 1996, l’Hambletonian toute catégorie 1996…

Continentalvictory

 

Continentalvictory s'est fait un nom, le 3 août 1996, en devenant la 13e pouliche à gagner l'Hambletonian, la plus prestigieuse des courses au trot américaines. Il s'agissait de la 71e édition. Rares sont les pouliches qui ont osé défier les poulains, plus rares encore celles qui sont parvenues à les battre. Continentalvictory est vraiment une jument d'exception. Continentalvictory ne s'est pas contenté de défier et de battre les poulains, elle les a effacés du livre. En réalisant un temps de 1'52''1 elle effectuait le temps le plus rapide de l'Hambletonian et elle égalait celui réalisé par Mack Lobell. Après la finale qu'elle courut en 1'52''4, elle faisait afficher un temps total de 3'45'', plus d'une seconde de mieux que l'ancien record.

Continentalvictory a remporté 10 des 17 courses qu'elle a disputées, pour 432 810 $ de gains. Ses victoires comprenaient l'éliminatoire et la finale de la Breeders Crown, avec un record de 1'55''3, les Review Stakes, une division de l'American National, le New Jersey Sire Stake. Elle a été élue Cheval du mois (Octobre) à la Foire du Trotting et meilleur trotteur de deux ans en 1995.

A l'âge de trois ans, Continentalvictory a remporté 9 des 12 courses qu'elle a disputées, pour une somme de 1 178 360 $ de gains. Cela faisait d'elle le Standardbred le plus riche en Amérique du Nord, et la pouliche la plus riche en une saison simple. Elle a remporté l'Hambletonian en 1996, en 1'52''1, égalant ainsi le record de Mack Lobell pour le mile le plus rapide jamais réalisé. Son temps additionné étant de 3'45'', ce qui équivalait à un nouveau record mondial. Parmi ses autres victoires, il faut citer le Yonkers Trot, en 1'56''2, l'American National en 1'56''4, et la finale des Sire Stakes du New Jersey. Elle a remporté le World Trotting Derby, en 1'52''3, établissant un record du monde pour trois séries en 5'42''2.

La saison 1996 de Continentalvictory lui a valu d'être nommée par l'USTA cheval de l'année et pouliche trotteuse de 3 ans de l'année. Elle était également New Jersey Standardbred de l'année. 

Continentalvictory a été élevée par la Brittany Farms de Versailles, Kentucky. Elle était entraînée par Ron Gurfein et pilotée par Mike Lachance. Elle appartenait autrefois à la Scuderia Bolgheri de Bolgheri, en Italie. Elle a été achetée en 2008 par la Diamond Creek Farm. Continentalvictory a engendré neuf poulains, le plus réussi étant le modeste Gastine 1'56''4 (100, 424 $). 

 

D'après Standardbred US

 

Continentalvictory remporte l'Hambletonian 1996

 Malabar Man

Malabar Man

Muscles Yankee

Muscles Yankee

Moni Maker, grande championne de classe internationale, remporta l’Hambletonian des pouliches, ainsi que le Prix d’Amérique et le Prix de France à Vincennes, alors qu’elle était menée par le grand professionnel français, Jean-Michel Bazire.

Moni Maker, grande championne de classe internationale, remporta l’Hambletonian des pouliches, ainsi que le Prix d’Amérique et le Prix de France à Vincennes, alors qu’elle était menée par le grand professionnel français, Jean-Michel Bazire.

Moni Maker

 

Moni Maker est une jument de course américaine de race Standardbred (Trotteur américain), née le 23 février 1993 et morte le 2 mai 2014. Cette jument fut l'une des meilleures parmi les trotteurs dans le monde à la fin des années 1990.

Moni Maker est une fille du grand étalon Speedy Crown et de la bonne Nan's Catch, qui avait gagné la Breeders Crown des 2 ans et l'Hambletonian des pouliches. Elle a été achetée pour 87 000 $. Elle effectue une brillante carrière dans son pays, dominant les pouliches de son âge en 1996, avec 19 victoires et une seconde place en 20 tentatives. Sa plus belle victoire, elle l'obtient dans l'Hambletonian Oaks (l'Hambletonian réservé aux pouliches de trois ans). Elle confirme sa suprématie en tant que jument d'âge à 4 et 5 ans, gagnant le Nat Ray en 1997 et 1998, la Breeders Crown en 1998 et le Trot Mondial à Montréal, au Canada.

En 1997 et 1998, elle se partage entre l'Europe et l'Amérique du Nord, triomphant dans l'Elitloppet de Solvalla en Suède, en 1998, dont elle termine deuxième l'année suivante ; en France, elle gagne le Prix d'Amérique et le Prix de France, en 1999. Elle termine sa brillante carrière aux USA, où elle remporte le Nat Ray, pour la troisième fois. Avec près de 5,5 millions de dollars de gains, elle est désormais la plus riche des juments de l'histoire des courses au trot. Pour le sport, elle fit un essai au trot monté, avec la cavalière Julie Krone, et réalisa une réduction de 1'11'' sur le mile, ce qui était le record du monde dans cette discipline du trot monté. En France, Moni Maker a aussi remporté le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur à Cagnes-sur-Mer ; en Italie, le Grand Prix des Nations à Milan ; au Danemark, la Coupe de Copenhague ; en Finlande, la Fina Cup. Elle s'est aussi classée deuxième du Grand Prix d'Oslo, en Norvège, et troisième du Grand Prix de la Loterie à Naples. Ses gains s'élevaient à 5 589 256 $ et son record était de 1'09''7. Elle a été élue cheval de l'année en Europe en 1998 et 1999.

 

D'après Wikipedia

 

Moni Maker remporte le Prix d'Amérique 1999

Scarlet Knight, premier trotteur entraîné en Europe à remporter l’Hambletonian

Scarlet Knight, premier trotteur entraîné en Europe à remporter l’Hambletonian

Tom Ridge

Tom Ridge

 Tom Ridge

Tom Ridge

Vingt-deux ans après Super Bowl, Windsong’s Legacy, élu trotteur de l’année en 2004, a rejoint dans la légende Scott Frost, Speedy Scot, Ayres, Nevele Pride, Lindy’s Pride et Super Bowl en gagnant comme eux la Triple Crown des Trotteurs (Hambletonian – Yonkers Trot – Kentucky Futurity) en 2004.

Vingt-deux ans après Super Bowl, Windsong’s Legacy, élu trotteur de l’année en 2004, a rejoint dans la légende Scott Frost, Speedy Scot, Ayres, Nevele Pride, Lindy’s Pride et Super Bowl en gagnant comme eux la Triple Crown des Trotteurs (Hambletonian – Yonkers Trot – Kentucky Futurity) en 2004.

Windsong's Legacy remporte l'Hambletonian 2004

Vivid Photo

Vivid Photo

Glidemaster, élu « Harness Horse of the Year » en 2006, a renouvelé l’exploit de Windsong’s Legacy deux ans après.

Glidemaster, élu « Harness Horse of the Year » en 2006, a renouvelé l’exploit de Windsong’s Legacy deux ans après.

Glidemaster Hambletonian 2006

Brillant vainqueur de l’Hambletonian 2009, élu « Harness Horse of the Year » la même année, Muscle Hill a été comparé à Mack Lobell.

Brillant vainqueur de l’Hambletonian 2009, élu « Harness Horse of the Year » la même année, Muscle Hill a été comparé à Mack Lobell.

Lucky Jim, vainqueur du Nat Ray  2010, élu meilleur trotteur d’âge la même année.

Lucky Jim, vainqueur du Nat Ray 2010, élu meilleur trotteur d’âge la même année.

Donato Hanover, « Harness Horse of the Year » en 2007, avant de devenir un excellent trotteur d’âge.

Donato Hanover, « Harness Horse of the Year » en 2007, avant de devenir un excellent trotteur d’âge.

Arch Madness a brillé aux USA, au Canada et aussi en Europe en remportant le Grand Prix d’Oslo 2011.

Arch Madness a brillé aux USA, au Canada et aussi en Europe en remportant le Grand Prix d’Oslo 2011.

 American Standardbred

American Standardbred

American Harness Horses of the Year

American Harness Horses of the Year

American Harness Horses of the Year

American Harness Horses of the Year

Triple Crown of Harness Racing for Trotters

Triple Crown of Harness Racing for Trotters

San Pail, le grand champion du Canada, a remporté la Breeders Crown Open Trot à Montréal et le Maple Leaf Trot à Toronto en 2011 et 2012.

San Pail, le grand champion du Canada, a remporté la Breeders Crown Open Trot à Montréal et le Maple Leaf Trot à Toronto en 2011 et 2012.

Chapter Seven « Harness Horse of the Year » 2012.

Chapter Seven « Harness Horse of the Year » 2012.

Archangel

Archangel

Mister Herbie

Mister Herbie

Market Share

Market Share

Market Share remporte l’Hambletonian 2012 devant Guccio

Market Share remporte l’Hambletonian 2012 devant Guccio

Royalty For Life

Royalty For Life

Bee A Magician

Bee A Magician

Broad Bahn vainqueur de l'Hambletonian 2011

Broad Bahn vainqueur de l'Hambletonian 2011

Pastor Stephen

Pastor Stephen

Les trotteurs canadiens

 

Tie Silk

Tie Silk

Tie Silk (Cravate de Soie)

Les amateurs de courses au trot disent souvent que la vue d'un groupe de trotteurs en pleine vitesse dans un virage final s'étirant sur la largeur de la piste est le plus beau moment que l'on puisse apprécier dans ce sport. Et l'un des "plus beaux trotteurs" de l'histoire des courses au trot canadiennes était Tie Silk, appartenant à Adrien et Gérard Miron de Saint-Augustin Deux Montagnes, au Québec. Ce fils de Rodney et Pure Silk, une jument issue de Volomite, a beaucoup couru dès son plus jeune âge, progressant à travers le tronçon, la tête haute, pour passer à l'extérieur et saisir la part du gagnant de la bourse.

Il connut son plus grand triomphe en 1962, l'année où Tie Silk est devenu le premier trotteur canadien à remporter le Roosevelt International Trot à Westbury, New York. Il s'agissait de l'officieux championnat du monde des trotteurs en Amérique du Nord. Il était drivé par Ron Waples, avec lequel il a fait presque toute sa carrière. Cette course annuelle attirait à l'époque les meilleurs trotteurs du monde, français, italiens, suédois, norvégiens, danois, finlandais, russes, allemands, américains, canadiens, australiens, néo-zélandais...

Tie Silk a remporté 365 804 $ au cours de sa carrière, qui a duré sept ans, et il a pris sa retraite après la saison 1964. Il a été honoré par le premier ministre du Canada pour avoir si brillamment défendu les couleurs de son pays et remporté tant de belles victoires. Il a remporté trois fois le Trot de la Feuille d'Erable à Greenwood et le Trot Provincial à Blue Bonnets, avec Marcel Dostie. Tie Silk est entré au haras de la Ferme Miron Farms, Inc., la ferme d'élevage des frères Miron au Québec, en 1965.

Tie Silk était né en 1956 à la Walnut Hall Farm de Lexington. Il a couru deux ou trois fois sous la direction du Canadien Ralph Baldwin. Il s'est classé deuxième de l'Hambletonian 1959, derrière Diller Hanover. Il a obtenu son meilleur temps de 2'00'' 2/5 sur une piste d'un mile (1609 mètres). A la fin de sa saison de 3 ans il a été vendu aux enchères aux frères Miron pour 40 000 $. Ses premières années étaient comme celles de la plupart des jeunes trotteurs, il avait des problèmes d'allure et du mal à rester au trot. Mais sa vitesse de base fit bientôt oublier ces premiers faux pas. Plus tard, dans sa carrière, Tie Silk s'établit et les redoutables "x", qui pointaient sur le tableau des performances passées, pour indiquer les disqualifications, apparaissaient de plus en plus rarement.

 

D'après Canadian Harness Racing et Standardbred

 

Armbro Flight

Armbro Flight

Fresh Yankee

Fresh Yankee

Fresh Yankee

Fresh Yankee

Fresh Yankee et Une de Mai

Fresh Yankee et Une de Mai

Fresh Yankee et Joe O'Brien

Fresh Yankee et Joe O'Brien

Fresh Yankee, jument de légende

 

Si un scénariste avait à écrire l'histoire de Fresh Yankee pour en faire un film, les chances seraient grandes que le public prenne cela pour de la pure fiction. Ce genre d'histoire de réussite, diront-ils, se produit rarement dans la vie réelle. Combien de fois avez-vous entendu parler qu'un investissement de 900 $, vous rapporte plus d'un million de dollars en bourses, à l'époque où cette jument trotteuse incroyable, s'est révélée si éblouissante devant d'innombrables fans à travers l'Amérique du Nord et en Europe ? Ses victoires sont aujourd'hui évaluées à plus de 3 millions de dollars.

La réalité est souvent plus étrange que la fiction, surtout dans la saga de Fresh Yankee, qui a commencé assez innocemment quand Duncan MacDonald de Sydney, N.S., est sorti de chez lui pour aller acheter un cheval de passe-temps. Il voulait un cheval qu'il pourrait chevaucher, façon jogging, et peut-être s'entraîner dans sa ville natale du Cap-Breton. Lors des ventes annuelles de 1964 à Harrisburg, Pennsylvanie, il a payé 900 $ pour une fille de Hickory Pride, qui avait été consignée aux ventes par l'ancien joueur de football des Yankees de New York, Charley Keller. Il semblait réaliser une transaction assez innocente à l'époque pour MacDonald, jusqu'à ce que le frugal Écossais ait appris qu'il lui coûterait plus cher d'expédier la pouliche à Sydney, qu'elle ne lui a coûté en premier lieu. Il a trouvé une solution. Il a confié la pouliche au cavalier vétéran Sanders Russell, qui avait une place pour elle dans sa camionnette, ainsi que pour un yearling supplémentaire à prendre à sa ferme de l'Alabama. MacDonald a partagé la propriété de la pouliche avec Richard et Dorothy Logue, également de Sydney, jusqu'à ce qu'il assume la propriété exclusive en 1968.

Sanders, qui a formé et entraîné Fresh Yankee à ses débuts, l'a abandonnée peu après sa campagne de 3 ans. Il avait 69 ans et ne voulait pas faire face au rythme épuisant prévu pour la jument de course en 1969. MacDonald a repris sa jument précieuse pour la placer dans l'écurie de Joe O'Brien, qui a développé aussitôt un rapport spécial avec la jument, jouant un rôle majeur quand elle est devenue le premier trotteur de race nord-américaine (Standardbred) à gagner 1 million de dollars. Le résumé de ses huit années de carrière : 89 victoires, 44 secondes places et 24 troisièmes places en 191 courses disputées, pour 1,2 million de dollars, tout en établissant ou en égalant cinq records du monde contre les meilleurs trotteurs des deux sexes, dans le monde. Ses Prix et Championnats rempliraient une page : l'USTA a décerné les honneurs à la jument Fresh Yankee durant l'année 1972, comme Jument Trotteuse de l'Année quatre fois, de 1969 à 1972. La CTA l'a nommée Cheval de l'Année en 1970, ainsi que Trotteur d'Age de l'Année, durant le chiffre record de six fois, de 1968 à 1972. Chaque année, elle a abaissé ses records du monde dans les épreuves qu'elle a disputées, aussi bien dans des courses classiques que des courses ordinaires, sur diverses distances, sur pistes de mi-mile à mile. Sa marque ultime était un contre la montre de 1'57''1, en 1967, quand elle est devenue la jument la plus rapide dans l'histoire du trotting. Quand elle a remporté la consolation de l'American Trotting Classic, en 1'58'', en 1968, elle a aussi égalé le record du monde pour les juments d'âge au trot. L'année suivante, elle a battu le Cheval de l'Année (Harness Horse of the Year) le fameux Nevele Pride, en 1'59''2, un record mondial pour les juments d'âge sur piste de 5/8em de mile, un record qu'elle a abaissé en 1'58''4 l'année suivante.

La grandeur de Fresh Yankee a été définie par ses performances dans le Roosevelt International Trot, qui a rassemblé les meilleurs trotteurs dans le monde. Elle y a représenté le Canada en six éditions. Après ses défaites frustrantes face aux juments françaises Roquépine (deux fois) et Une de Mai, elle a finalement triomphé en 1970. En Europe, elle a remporté le Grand Prix de Bavière, à Munich, et le Grand Prix de l'Elite Internationale (Elitloppet) à Solvalla, hippodrome de Stockholm. Sa carrière a pris fin en 1972. MacDonald l'a transférée à Halifax Sackville Downs pour un adieu émotif avec son entraîneur de la première heure, Sanders Russell, tenant les rênes. Sa retraite était maintenant officielle quand ses chaussures ont été enlevées au milieu d'acclamations et de quelques yeux secs. Elle a pris sa retraite en tant que deuxième trotteur le plus riche du monde et elle est morte en 1991 à l'âge de 28 ans.

 

D'après Sandardbred Hall of Famme Inductee, 1976 (Wikipedia)

Bridger

Bridger

Bridger, champion trotteur canadien

 

Bridger a été élu Trotteur de l'Année en 1983 par le scrutin annuel du CTA. Il s'agit d'un des meilleurs trotteurs canadiens dans les années 1980. Il a participé au championnat du monde et son illustre campagne de quatre ans en a fait le favori de nombreux fans partout où il a couru, à la fois pour sa capacité et sa fiabilité. Bridger était un fils de Armbro Jet et de la fille de Speedy Crown, Mygal Haw Lea. Il est né en 1979. Il a été élevé par William Stuart, d'Ilderton, en Ontario, et appartenait à Martin Starr de Toronto et Lawrence Ball d'Oakville.

Il a représenté deux fois le Canada dans le Roosevelt International Trot de Roosevelt Raceway à New York, qui a rassemblé les trotteurs les plus fameux dans le monde. Bridger a cependant réservé ses plus grands exploits aux amateurs locaux de Greenwood, où il a remporté le Maple Leaf Trot en 1983, remportant son épreuve de qualification et la finale avec John Campbell, en 1984. Il a remporté les deux manches du Ron Waples. Dans l'édition 1984, il a établi un record de 3'56''3 pour le temps combiné de deux séries sur une piste de cinq-huitième de mile. En 1984, il a établi son record et celui de la piste de Greenwood en 1'57''2. Bridger a non seulement couru et gagné partout dans le pays, mais il l'a fait en temps record. Quand il a pris sa retraite après la saison de 1984, son nom a été enregistré sur les disques à Hawthorne, à Chicago, Greenwood, Mohawk, Elmira, London et Sudbury. Sur 88 courses disputées durant sa carrière il en a remporté 42 pour un bénéfice de 512 172 $. A deux ans, Bridger a remporté l'OSS Evenements à Elmira et le Kawartha Downs. A trois ans, il a remporté plusieurs victoires à Flamboro, les Harem Horsens de l'Ontario et les épreuves de l'OSS à London, Windsor, Sudbury, Kingston et Kawartha Downs. A cinq ans, il a remporté le Dygert Memorial et deux manches de la série Tie Silk. Bridger était vraiment l'une des premières stars internationales produites par le programme Ontario Sires Stakes.

 

 

D'après Standardbred Inductee du Temple de la Renommée, 1988 (Wikipedia)

 

Grades Singing

Grades Singing

Grades Singing à Vincennes

Grades Singing à Vincennes

Grades Singing, la petite championne au grand cœur

Un article de magazine parlant de la carrière incroyable de Grades Singing a décrit avec précision la fameuse jument du trotting canadien comme : "Un cheval de course unique, qui ravit le cœur de tous ceux qui l'observent, avec la résolution de gagner dans n'importe quelles conditions, et une vitesse à vous couper le souffle". Elle est certainement l'une des plus fameuses juments trotteuses élevées au Canada ; son père était Texas, et sa mère la jument baie de la Baie Chantante, Singing Bay, une fille de Duke Rodney, et a été élevée par la ferme Bay Jean et Stable Ltd., des Cedres, au Québec.

Grades Singing a fait campagne dans presque tous les pays du monde où les trotteurs peuvent courir, jusqu'à sa retraite en 1991 ; elle avait remporté 87 victoires, pour un total de gains de 2 190 872 $, un chiffre à ce moment-là dépassé uniquement par Peace Corps, alors la jument la plus riche dans l'histoire du trot. Les points culminants de sa carrière sont considérables : trois championnats de la Breeders Crown, sept records mondiaux et de nombreux titres de championnats canadiens et de l'USTA.

En 1984, à l'âge de deux ans, elle a été vendue à Gratien Deschenes de St. Basile-le-Grand, au Québec. Grades Singing a connu un succès immédiat, gagnant 17 des 20 courses disputées, certaines avec 34 longueurs, tout en faisant campagne presque exclusivement au Québec. Elle a remporté huit circuits du Québec et quatre Loto Perfecta. Elle a terminé la saison avec un record de 2'20''2 et a été élue par le CTA "Deux Ans Trotting Filly" (meilleure pouliche de 2 ans). A trois reprises, elle a remporté 20 victoires en 25 sorties, la plus rapide en 1'58''2, dans les New York Sires Stakes à Roosevelt Raceway ; elle a gagné aussi à Yonkers, à Saratoga, dix étapes du Circuit de Québec et un au titre de Meilleure Pouliche de 3 ans de la CTA. Sa saison la plus riche est celle de 1986 quand elle a couru 41 fois, finissant première ou deuxième en 34 occasions pour 606 544 $ de gains. Ses victoires principales cette année-là ont été une Breeders Crown à Scioto Downs, le Maple Leafe Trot de Toronto (hippodrome de Greenwood), l'American Trotting Championship, et la World Cup, une course dans laquelle elle a établi un record mondial de 1'57''4 sur une piste d'un demi-mile. Elle s'est permis de devancer des concurrents qui étaient tous à l'amble. Elle a été le trotteur canadien qui a gagné le plus d'argent cette année-là, et a été élue Cheval de l'Année par le CTA et Trotteur de l'Année par l'USTA. Elle était alors drivée et entraînée par Hervé Filion.

En 1987, Grades Singing a été vendue à une écurie suédoise pour 1 million de dollars, et confiée à l'entraîneur-driver Olle Goop. En quatre manches, aux Etats-Unis, elle a remporté la Breeders Crown de Northfield Park. En Europe, elle a remporté une batterie de l'Elitloppet de Solvalla en Suède, le Prix Gaetano Turilli et le Grand Prix des Nations à Milan, en Italie, la Vermo Cup et la Finlandia Cup en Finlande, le Prijs der Giganten (Prix des Géants) à Hilversum, en Hollande. Dans la Coupe Vermo, elle a établi un record mondial de 1'56''1 pour les juments trotteuses sur une piste de 5/8em de mile. Elle a couru également en France, où elle a étonné le public français par sa petite taille, mais l'a séduit par l'élégance, la souplesse et la légèreté de sont trot ; elle s'est classée deuxième du grand champion Ourasi, dans le Prix d'Amérique, et le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur à Cagnes-sur-Mer. Elle a été de nouveau élue par le CTA comme la "Jument d'Age" de l'Année. Sa campagne européenne de 1988 comportait une victoire dans le Gran Premio della Lotteria (Grand Prix de la Loterie) à Naples, en Italie. Elle est retournée au Canada en 1989 et a remporté une autre Breeders Crown, cette fois à Blue Bonnets. Au cours d'une carrière, qui a duré sept ans, Grades Singing a couru 148 fois dans neuf pays différents.

 

D'après Standardbred Intégrité du Temple de la Renommée, 1996

 

No Sex Please et sa charmante lad à Garden State Park

No Sex Please et sa charmante lad à Garden State Park

No Sex Please à Solvalla

No Sex Please à Solvalla

No Sex Please

 

En 1990, No Sex Pease est devenu le premier trotteur canadien à gagner un million de dollars et une Breeders Crown, un exploit qu'il a accompli tout en établissant son record de 1'55'' de Pompano Park, en Floride. A l'âge de sept ans, il a de nouveau dominé les trotteurs d'âge, remportant sa deuxième Breeders Crown, cette fois à Mohawk, l'hippodrome de Montreal. Il a également établi trois records mondiaux en tant que hongre âgé en 1989 et en 1990 et a été élu O'Brien Awards, en tant que meilleur cheval trotteur âgé du Canada.

No Sex Please a appartenu à Ron Waples Jr., de Hillsburgh, en Ontario, qui a confié une grande partie de la carrière de son cheval à son père. No Sex Please a gagné 1 884 392 $. Il est né en 1985, de Brisco Hanover et de Gay Ann Herbert, une jument élevée par la Hall of Famer Make Believe. Dans sa jeunesse, à 3 ans, No Sex Please avait couru contre Ourasi, Mack Lobell, Sugarcane Hanover, Napoletano, Scenic Regal dans la "course du siècle", le Marh of Dimes Trot à Garden State Park, près de Philadelphie. L'année suivante, il a couru en Europe, participant sans succès à l'Elitloppet de Solvalla, en Suède.

Parmi les records du monde qu'il a établis figurent celui du plus rapide trotteur d'âge sur une piste de 5/8em de mile, en gagnant le Prix de la Feuille d'Erable 1989 à Greenwood, également le temps le plus rapide du Speedy Scot Trot 1990 sur le mile du Red Mile à Lexington, Kentucky, le record des hongres d'âge sur piste de cinq-huitième de mile, en remportant à Pompano Park sa 51eme victoire en 137 courses disputées durant une carrière de huit ans. En 1987, à l'âge de deux ans, No Sex Please a gagné l'OSS de Mohawk, celui de Greenwood, celui de Barrie. A trois ans, il a remporté le Simcoe, sa première course ouverte à ses aînés, la Breeders Crown de Flamboro, l'OSS de Greenwood. Il a terminé deuxième du World Trotting Derby. A quatre ans, il a battu les meilleurs trotteurs d'âge dans le Trot de la Feuille d'Erable, le Titan Trot, et une manche de la Su Mac Lad Series à Meadowlands.

A cinq ans, il a remporté la Breeders Crown Open Trot, le Maple Leaf Trot pour la deuxième fois, le Jazzman Trot, le Speedy Scot Trot et deux manches de la série Su Mac Lad, et a terminé deuxième de l'International Trot à Yonkers. A six ans, il a remporté une manche de la Su Mac Lad Series. A sept ans, il a gagné une deuxième Breeders Crown. A huit ans, sa dernière année, il a gagné une manche des Horsemens Trot et également une étape de la Su Mac Lad Series.

 

D'après Standardbred Hall of Fame Inductee, 1993

 

Sea Cove

Sea Cove

Sea Cove

 

Sea Cove est né au Canada, en 1986, mais c'est loin de son pays natal, en Europe, que ce grand cheval de 1,74 m au garrot, s'est révélé, et plutôt tardivement. Il est l'inoubliable vainqueur du Prix d'Amérique 1994, avec Jos Verbeeck, qui va connaître grâce à lui une gloire universelle. Durant sa jeunesse, Sea Cove a appartenu à des propriétaires norvégiens, qui l'ont cédé à des Allemands. Confié à l'entraîneur Harald Grendel, et au français Jean-Lou Peupion, avec le concours du driver belge Jos Verbeeck, Sea Cove réalise deux années incroyables, en 1992 et 1993, remportant pratiquement toutes les plus grandes courses européennes pour chevaux d'âge à travers l'Europe du trot. En 1992, il gagne le Grand Prix d'Oslo en Norvège, l'Elite Rennen, à Gelsenkirchen, en Allemagne, se classe deuxième du Grand Prix de Bavière à Munich, troisième de la finale de l'Elitloppet, et troisième de la Coupe de Copenhague, au Danemark, mais remporte le Grand Prix d'Aby (Aby Stora Pris) à Göteborg, en Suède, et le Prix du Bourbonnais à Vincennes. En 1993, il gagne le Prix de France à Vincennes, le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur à Cagnes-sur-Mer, l'Elitloppet de Solvalla, en Suède, le Prix René Ballière à Vincennes, le Grand Prix du Sud-Ouest à Beaumont-de-Lomagne en France, le Grand Prix de Bavière à Munich, en Allemagne, le Hugo Abergs Memorial en Suède, se classe deuxième de la finale du Prix des Géants à Hilversum, et troisième du Yonkers International Trot à New York, USA. Enfin en 1994, il fait sensation dans le Prix d'Amérique, qu'il remporte après une folle échappée, tout en résistant au dangereux retour des championnes Vourasie et Queen L. Cette année-là, il remporte le Prix René Ballière pour la deuxième fois, se classe deuxième de l'Elite Rennen, troisième du Grand Prix d'Aby, avant d'entrer au Haras, où il s'y révélera stérile. En Allemagne, son pays d'adoption, il a également gagné deux fois, le Grosser Preis von Bild (1992 et 1993).

 

D'après Wikipedia

 

 

Sea Cove Elitloppet 1993

San Pail

San Pail

San Pail

 

San Pail a pris sa retraite en septembre 2015, suite à une carrière, qui l'a vu gagner 52 des 114 courses qu'il a disputées ; son record était de 1'50''4, et son total de gains s'élevait à 3,1 millions de dollars en argent de bourse.

Il a remporté les Prix O'Brien et les Prix Dan Patch, en tant que Cheval de l'Année et Trotteur de l'Année, en 2011. Il a également obtenu le Dan Patch Award pour l'année 2011.

Il a remporté le Prix O'Brien en tant que cheval trotteur de l'année (2009, 2010) et a été intronisé au Temple de la Renommée sportive de Scurog (2012) ; il a également été élu Cheval canadien de race équine de l'année en 2011.

Parmi ses principales victoires au Canada, il faut mentionner trois Maple Leaf Trot (2009, 2010, 2011) ; il a remporté une étape et une finale de la Comète Glorys en 2011, et plusieurs manches de la même épreuve en 2010 et 2012.

San Pail a dominé les courses au trot canadiennes en 2011, dépassant les records de tous les trotteurs d'âge en Amérique du Nord, avec plus de 1, 2 million de dollars de gains et 14 victoires en 16 courses disputées, souvent en éliminatoire et en finale. Dans le Maple Leaf Trot et la Breeders Crown Championship, il a battu un champion trotteur de classe mondiale, et a été rejoint par des centaines de fans, et amateurs de courses au trot dans le cercle du vainqueur. En décembre 2011, San Pail a été honoré dans le temple du trot français, lors de la remise des Awards des meilleurs Trotteurs Français et Internationaux à Vincennes, Paris.

San Pail a rejoint le club de supporters du Canadien I Love Canadian Harness Racing en mai 2011 et a contribué à promouvoir les courses attelées lors de nombreuses compétitions de course hippique et sport hippique, et autres sports. Sa popularité a résonné à travers le pays et a retenu l'attention médiatique pour les courses de trotteurs, tout en développant de nouvelles filières, et en rappelant les beaux jours de Cam Fella.

 

D'après Standardbred Hall of Fame Inductee, 2016

 

 

San Pail remporte le Maple Leaf Trot 2009

Earl

Earl

HAMBLETONIAN 2014
Father Patrick, favori de l'Hambletonian 2014

Father Patrick, favori de l'Hambletonian 2014

Trixton pour suppléer Father Patrick ?

Trixton pour suppléer Father Patrick ?

Centurion ATM pour l'Hambletonian 2015 ?

Centurion ATM pour l'Hambletonian 2015 ?

Trixton, drivé par Yannick Gingras, remporte l’Hambletonian 2014, devant Nuncio, son compagnon d’Entraînement, que mène John Campbell

Trixton, drivé par Yannick Gingras, remporte l’Hambletonian 2014, devant Nuncio, son compagnon d’Entraînement, que mène John Campbell

Not Afraid, champion de Yonkers Raceway. ref. Yonkers_150111.doc.

Not Afraid, champion de Yonkers Raceway. ref. Yonkers_150111.doc.

Magic Tonight, le vainqueur de l'Elitloppet 2015, un trotteur américain, fils d'Andover Hall, entraîné en Suède, comme Nuncio ! Elitloppet Solvalla

Magic Tonight, le vainqueur de l'Elitloppet 2015, un trotteur américain, fils d'Andover Hall, entraîné en Suède, comme Nuncio ! Elitloppet Solvalla

Magic Tonight remporte l'Elitloppet 2015

Nuncio, (CT2V-SKWwAAIVEQ) (photo d'Erik Adielsson). Un trotteur américain devenu un grand champion en Suède, vainqueur de l'Elitloppet 2016.

Nuncio, (CT2V-SKWwAAIVEQ) (photo d'Erik Adielsson). Un trotteur américain devenu un grand champion en Suède, vainqueur de l'Elitloppet 2016.

Nuncio

 

Nuncio est né à Hanover, Pennsylvanie, le 17 avril 2011. C'est un trotteur Standardbred de course, de couleur sombre, né de Andover Hall et de Nicole Isabelle, une fille de Lindy Lane. Nuncio a été acheté et formé par Stefan Melander à Aby-Farm, Enköping, Suède.

Avec le driver suédois Orjan Kihlström, Nuncio a remporté la course de trotteurs la plus prestigieuse en Scandinavie, l'Elitloppet suédois à Solvalla, le 29 mai 2016, soit près de 3 millions de couronnnes suédoises (360 000 dollars).

Avant cela, Nuncio était un champion trotteur américain, qui s'était classé deuxième de Trixton dans l'Hambletonian, mais avait remporté le Kentucky Futurity (2014), le Yonkers Trot (2014), et d'autres courses en Scandinavie comme le Sprintermästaren (2015), la Swedish Breeders Crown (2015), le Jubileumspokalen (2016), et le Sundsvall Open Trot (2016). Nuncio a également été un vaillant finaliste dans l'Hambletonian, la plus prestigieuse des courses de trotteurs aux USA, en 2014.

Les gains combinés de l'étalon né aux Etats-Unis dépasse maintenant 27 millions de couronnes suédoises. Ce champion exceptionnel n'a jamais été plus loin que troisième.

On attend une confrontation avec Bold Eagle, le grand champion français actuel, déjà deux fois lauréat du Prix d'Amérique.

 

Après deux mauvaises courses, on pouvait s'inquiéter sur l'état de forme actuel de Nuncio, le tenant du titre de l'Elitloppet, mais il a remis les pendules à l'heure, en s'imposant à son tour, en 1'10''1, devant Propulsion, excellent finisseur, Timoko, qualifié lui aussi, et In Vain Sund, dernier à gagner sa sélection. Up and Quick, malgré un bon parcours, n'aura pas réussi à obtenir son billet pour la finale. Le match tant attendu, tant de fois annoncé, Bold Eagle - Nuncio, allait donc avoir lieu... De Timoko, on parlait beaucoup moins, même pour le bronze, à cause de Propulsion, et peut-être aussi de Resolve...

 

D'après Wikipedia

 

Nuncio remporte l'Elitloppet 2016

Nuncio s'est qualifié pour la finale de l'Elitloppet 2017 en renouant avec la victoire !

Nuncio s'est qualifié pour la finale de l'Elitloppet 2017 en renouant avec la victoire !

Les finalistes de l'Elitloppet 2017
Les finalistes de l'Elitloppet 2017
Les finalistes de l'Elitloppet 2017
Les finalistes de l'Elitloppet 2017
Les finalistes de l'Elitloppet 2017
Les finalistes de l'Elitloppet 2017
Les finalistes de l'Elitloppet 2017
Les finalistes de l'Elitloppet 2017

Les finalistes de l'Elitloppet 2017

Muscle Hill

Muscle Hill

Muscle Hill

Muscle Hill est un étalon trotteur américain, fils de Muscles Yankee et de Yankee Blondie, qui a remporté la Breeders Crown en 2008 et en 2009. Il était entraîné par Brian Sears et Greg Peck.

Muscle Hill a été acheté par Tom Pontone pour 55.000 $ aux ventes de yearlings de Harrisburg en 2007. Il s’est imposé dès l’âge de deux ans, remportant le Memorial Peter Haughton et la Breeders Crown Two Year Old Colt Trot 2008. Durant cette année 2008, il a remporté 817.301 $ de gains et huit des neuf courses qu’il a disputées, ce qui lui a valu d’être élu meilleur poulain de deux ans de l'année. 

En 2009, il a remporté toutes les courses qu’il a disputées en tant que trois ans, y compris le fameux Hambletonian, la Canadian Trotting Classic, l'American-National, le World Trotting Derby, le Kentucky Futurity et la Breeders Crown des 3 ans. Dans l’Hambletonian il a triomphé en 1'50''1, ce qui était un record, et a égalé le temps le plus rapide pour un trotteur de tout âge à Meadowlands. Il s’est imposé par six longueurs, affichant ainsi la plus grande marge dans une victoire de l’Hambletonian, détrônant ainsi la performance de Mack Lobell en 1987. Quand il a pris sa retraite à la fin de 2009, pour entrer au haras, il était riche de 3.273.342 $, et avait remporté 20 des 21 courses auxquelles il avait participé. Avec 2,456,041 $ de gains en 2009 il détenait le record des sommes gagnées par un trotteur américain la même année. Il a été élu "Harness Horse of the Year" en 2009, tout en étant le premier trotteur invaincu à obtenir ce titre. Il n'a jamais été proche de la défaite durant ses vingt victoires, toutes obtenues avec une marge d'au moins une longueur.

Au haras ses premiers poulains ont été Trixton, vainqueur de l’Hambletonian 2014, et la fameuse pouliche Mission Brief.

En Janvier 2016, il a été annoncé que Muscle Hill serait intronisé au Salon du Cheval Hall of Fame.

 

D’après Wikipedia

Muscle Hill, fils de Muscles Yankee et de Yankee Blondie, élu Harness Horse of the Year en 2009

Muscle Hill, fils de Muscles Yankee et de Yankee Blondie, élu Harness Horse of the Year en 2009

Muscle Hill remporte l'Hambletonian 2009

Marion Marauder remporte la Triple Crown 2016 des trotteurs américains
Les vainqueurs de la Triple Crown américaine des trotteurs

Les vainqueurs de la Triple Crown américaine des trotteurs

Marion Marauder remporte la finale de l'Hambletonian 2016

Marion Marauder remporte la finale de l'Hambletonian 2016

Marion Marauder remporte la finale de l'Hambletonian 2016

Marion Marauder remporte la finale de l'Hambletonian 2016

Marion Marauder

Marion Marauder

Paula Wellwood brandit le trophée de l'Hambletonian 2016

Paula Wellwood brandit le trophée de l'Hambletonian 2016

Marion Marauder

 

Marion Marauder, un nouveau champion est né ; encore un fils du prodigieux Muscle Hill, mais entraîné par une femme, Paula Wellwood. Il a remporté la Triple Crown 2016 des trotteurs américains, dix ans après Glidemaster. Son driver habituel est Scott Zeron. Ses éleveurs sont Jean Wellwood et Devin Keeler. La Triple Crown des trotteurs américains se compose du Yonkers Trot, de l'Hambletonian et du Kentucky Futurity (petit rappel). Mais Marion Marauder a bien d'autres victoires à son déjà riche palmarès, comme les Goodtimes à Mohawk pour 270.000 $, une course qui prépare à l'Hambletonian. Pour ses débuts à quatre ans, Marion Marauder a gagné avec brio la finale d'une série d'épreuves réservées aux quatre ans, un certain samedi soir à Meadowlands, malgré un mauvais numéro, le 9 tout à l'extérieur, sur une distance de 1609 mètres. Il n'a pas eu un bon parcours, ayant dû courir nez au vent d'un bout à l'autre. Il a pourtant gagné d'une bonne longueur, et fait afficher le meilleur chrono de sa carrière en 1'9''2, à l'occasion de sa troisième sortie de l'année, mené comme d'habitude par son fidèle pilote, Scott Zeron.

Le jour de l'Hambletonian 2017, le samedi 05/08/2017, Marion Marauder tentait sa chance face à ses aînés dans le John Cashman Memorial, dont il partait favori, mais il a dû se contenter de la deuxième place derrière le très bon Resolve, l'un des héros de l'Elitloppet.

 

En l'absence du champion Walner, qui s'est blessé à l'entraînement, l'Hambletonian lui s'annonce très ouvert.

 

D'après l'USTA et Wikipedia

 

Marion Marauder Hambletonian 2016

Walner (photo USTA)

Walner (photo USTA)

Trotteurs de légende. Les dix meilleurs trotteurs du monde : 1 - Varenne (Italie), 2 - Greyhound (Etats-Unis), 3 - Bold Eagle (France), 4 - Ourasi (France), 5 - Bellino II (France), 6 - Jamin (France), 7 - Roquépine (France), 8 - Gélinotte (France), 9 - Nevele Pride (Etats-Unis), 10 - Tornese (Italie) et Idéal du Gazeau (France) ex æquo.

Resolve, le "champion du monde " 2016 défend son titre dans le Yonkers International Trot 2017, samedi 14/10/2017.

Resolve, le "champion du monde " 2016 défend son titre dans le Yonkers International Trot 2017, samedi 14/10/2017.

Resolve remporte le Yonkers International Trot 2016

Resolve, le "champion du monde" 2016 défend son titre dans le Yonkers International Trot 2017.

Face à lui : Marion Marauder, Twister Bi, On Track Piraten, Oasis Bi, Midnight Hour, Tripolini VP, Shadow Woodland, In Secret, Dreammoko (le fils de Timoko, deuxième en 2015 de cette même épreuve recréée en 2014).

 

Yonkers International Trot 2016 (2011 m, 1.000.000 $), départ à l'autostart

1er RESOLVE (USA) A. Svanstedt

2e  Oasis Bi (Italie) E. Adielsson

3e  Flanagan Memory (Canada) B. Sears

 

Yonkers International Trot 2015 (2011 m, 1.000.000 $), départ à l'autostart

1er PAPAGAYO E (Norvège) U. Ohlsson

2e Timoko (France) B. Goop

3e Creatine (USA) J. Takter

 

Yonkers International Trot 2014 (2011 m, 250.000 $), départ à l'autostart

1er NATURAL HERBIE (USA) V. Yoder

2e Commander Crowe (Suède) O. Kihlström

3e Bee A Magician (Canada) D. Miller

 

 

 

Twister Bi, le fils de Varenne, nouveau champion du monde !

Twister Bi, le fils de Varenne, nouveau champion du monde !

YONKERS INTERNATIONAL TROT 2017 (2011 mètres, 1.000.000 $)

 

1er Twister Bi (Italie) M5, 1'10''7 (2'22''10) C. Erickson (driv.) J. Riordan (ent.)

2e Marion Marauder (Canada) M4, 1'11''2 (2'23''10) S. Zeron (dr.) Paula Wellwood (ent.)

3e Oasis Bi (Italie) M9, 1'11''3 (2'23''30) K. Eriksson (driv.) S.-P. Petersson (ent.)

 

4e Tripolini VP (Danemark) H7, 1'11''3 (2'23''40) J. Juel (driv.) J. Juel (ent.)

5e On Track Piraten (Suède) H9, 1'11''8 (2'24''40) J. Takter (driv.) H.-R. Stromberg (ent.)

6e Resolve (USA) M6, 1'12''2 (2'25''20) A. Svanstedt (driv.) A. Svanstedt (ent.)

7e Shadow Woodland (Pays-Bas) H8, 1'12''3 (2'25''40) T. Tetrick (driv.) R. Lijendahl (ent.)

8e In Secret (USA) H5, 1'12''7 (2'26''20) G. Brennan (driv.) R. Burke (ent.)

9e Dreammoko (France) M4, 1'12''7 (2'26''20) G. Gelormini (driv.) R. Westerink (ent.)

10e Midnight Hour (Finlande) H6, 1'12''7 (2'26''20) I. Nurmonen (dr.) O. Nurmonen (ent.)

 

Wild Honey bientôt dans le Grand Prix d'Amérique 2018 !

Wild Honey bientôt dans le Grand Prix d'Amérique 2018 !

Propulsion favori du Grand Prix d'Amérique 2018 ?

Propulsion favori du Grand Prix d'Amérique 2018 ?

Les records tombent à Meadowlands chez les 3 ans : 1'08''4 et 1'08''2 dans la même soirée pour le poulain Six Pack (favori du prochain Hambletonian), qui a trotté en 1'08''4, avant que sa compagne d'entraînement Plunge Blue Chip n'abaisse ce record en un fantastique 1'08''2 ; tous les deux sont entraînés par le Suédois Ake Svanstedt.

Le record absolu lui est toujours détenu par Sebastian K en 1'07''7 !

Le John Cashman Memorial 2018 pour Marion Marauder

Marion Marauder ne se fait pas oublier !

22 ans après Continentalvictory, Atlanta est la quatorzième pouliche à gagner l'Hambletonian !

Atlanta remporte l'Hambletonian 2018

Propulsion remporte le Aby Stora Pris 2018 devant Readly Express
Six Pack renoue avec la victoire dans le Yonkers Trot 2018
Histoire du Trot - les trotteurs américains

Six Pack remporte le Yonkers Trot 2018.

Crazy Wow

Crazy Wow

Maple Leaf Trot 2018 à Woodbine (Toronto) pour Crazy Wow

Maple Leaf Trot 2018 Finale 

attelé 429 330 $ pour 3 ans et plus, 1609 mètres autostart, Woodbine Mohawk Park, Toronto, Ontario, Canade samedi 1er septembre

Arrivée :

1er CRAZY WOW (driv. Jody Jamesion, ent. Marcus Melander) (Our Horses Cent Stables) 1'51''1 (1'09''5)

2e Marion Marauder (driv. S. zeron) 1'52''

3e Ariana G (driv. S. Fillion) 1'52'' 

4e Dancer Hall (driv. S. Fillion) 1'52''

5e Hannelore Hanover (driv. Y. Gingras) 1'52''1

6e Pinkman (driv. A. McCarthy) 1'52''2

7e Emoticon Hanover (driv. M. McClure) 1'52''2

8e Will Take Charge (driv. T. Tetrick) 1'52''2

9e Guardian Angel As (driv. B. Miller) 1'52''3

10e Warrawee Roo (driv. J. McDonald) 1'52''4

Crazy Wow bat Marion Marauder à Woodbine, Maple Leaf Trot Final, le 1er Septembre 2018.

Propulsion (USA) remporte la finale de l'U.E.T. Masters Series à Ostersund (Suède) devant un autre trotteur américain, Milligan's School !

Readly Express est un courageux troisième

Homicide Hunter nouveau record du monde : 1'48''4 (1'07''6) sur le mile (1609 mètres) !
Homicide Hunter bat le record du monde sur le mile ! 1'48''4 (1'07''6) sur le mile (1609 mètres). C'est un hongre de 7 ans, qui a établi son record le samedi 06/10/2018 dans une épreuve disputée sur la piste du Red Mile à Lexington (Kentucky). Il était drivé par Brian Sears.

Homicide Hunter bat le record du monde sur le mile ! 1'48''4 (1'07''6) sur le mile (1609 mètres). C'est un hongre de 7 ans, qui a établi son record le samedi 06/10/2018 dans une épreuve disputée sur la piste du Red Mile à Lexington (Kentucky). Il était drivé par Brian Sears.

Homicide Hunter et Brian Sears détrône Sebastian K !

Marion Marauder favori de l'International Trot 2018, le samedi 13/10 à Yonkers

1 Marion Marauder et Scott Zeron (Paula Welwood) (Canada)

2 Up and Quick et Jason Bartlett (Antoine Lherete) (France)

3 Ariana G et Yannick Gingras (Jimmy Takter) (USA)

4 Ringostarr Treb et Wilhelm Paal (Jerry Riordan) (Italie)

5 Pastore Bob et Johan Unsterteiner (Johan Unsterteiner) (Suède)

6 Cruzado dela Noche et Brian Sears (Marcus Melander) (Suède)

7 Will Take Charge et Tim Tetrick (Jeff Gillis) (Canada)

8 Arazi Boko et Alessandro Gioccadoro (Alessandro Gioccadoro) (Italie)

9 Lionel et Goran Antonsen (Daniel Redén) (Norvège)

10 Slide So Easy et Flemming Jensen (Flemming Jensen) (Danemark)

1er Cruzado dela Noche (6) Brian Sears

2e Lionel (9) Goran Antonsen

3e Up and Quick (2) Jason Bartlett

4e Ariana G (3) Yannick Gingras

5e Marion Marauder (1) Scott Zeron

Le Trotteur Américain, par Jean-Pierre Reynaldo, Editions Lavauzelle
Le Trotteur Américain, par Jean-Pierre Reynaldo, Editions Lavauzelle

Le Trotteur Américain, par Jean-Pierre Reynaldo, Editions Lavauzelle

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