Ourasi (suite et fin)
Ourasi – Mack Lobell : le choc des Titans
Le suédois Callit, le champion du monde 1987, à Garden State Park
L’italien Esotico Prad à Garden State Park
Friendly Face et Johanna Soïnio à Garden State Park
Go Get Lost à Garden State Park
Mack Lobell à Garden State Park
Mack Lobell à Garden State Park
Napoletano à Garden State Park
No Sex Please et sa sympathique lad canadienne à Garden State Park
No Sex Please à Garden State Park
Scenic Regal à Garden State Park
Scenic Regal et Go Get Lost à Garden State Park
Sugarcane Hanover à Garden State Park
Programme du March of Dimes Trot
The March of Dimes Trot World Championship est lancé
Les participants du March of Dimes Trot
Ourasi est le seul français. Tous ses adversaires appartiennent à la race des American Standardbred (trotteurs américains). Mais certains observateurs ont dû remarquer que le père d’Ourasi porte le nom du plus célèbre des trotteurs américains, qui lui était hongre. Ourasi a d’abord été en tête du betting, les Français avaient dû miser en masse. Puis Mack Lobell a accumulé les suffrages pour finalement dépasser son rival français et partir avec la cote de favori. Au moment du départ, Ourasi colle aux ailes de l’autostart avec une rage déterminée. Même Mack Lobell ne s’approche pas d’aussi près. Avec son numéro 1, il est avantagé par rapport à Ourasi, qui a tiré le 7. Le champion français part bien pour une fois, presque aussi vite que Mack Lobell et Napoletano, qui est finalement le plus rapide pour s’installer tête et corde. Le clan français hurle pour encourager Ourasi. Mais il perd du terrain par rapport à ses adversaires, surtout dans le premier tournant car il vire beaucoup trop au large avec son grand gabarit. Mack Lobell n’est pas content après Napoletano, qui ose lui tenir tête. Comme à son habitude, Mack Lobell est parti comme un bolide, mais ses supporters américains sont inquiets, car il n’a pas pris autant d’avance que les fois précédentes. C’est qu’à ses trousses sont lancés tout une armada de champions triés parmi le gratin européen et américain. La cadence est infernale. A peine arrivé dans la ligne d’en face, Ourasi passe à l’attaque. Parti du dernier rang, il remonte un à un ses adversaires à une vitesse étourdissante. Ça tient de la magie. Les Français sont éblouis, les Américains et les Scandinaves impressionnés. Il y a aussi des supporters italiens pour soutenir Esotico Prad. On scande le nom d’Ourasi. C’est maintenant Go Get Lost, qui vient un instant se mêler à la lutte au prix d’une spectaculaire remontée, avant d’abdiquer. John Campbell sollicite Mack Lobell de la voix et des rênes. Jean-René Gougeon doit en faire autant pour Ourasi. Ourasi a maintenant rejoint Mack Lobell en tête, et les deux champions entament leur duel à couteaux tirés. Le public apprécie. Le speaker s’égosille à son micro « Oh-Ra-Zee… Mack Lobell… Oh-Ra-Zee, Mack Lobell, Mack Lobell, Oh-Ra-Zee ! ». Mack Lobell n’aime pas qu’on lui tienne tête. Ourasi le conçoit mais il est venu de loin pour gagner, pas pour faire du tourisme. Le duel extraordinaire que se livrent les deux champions restera à jamais gravé dans les mémoires de tous ceux qui l’ont vu. Pourtant, aucun des deux n’en tirera bénéfice, car au moment où Ourasi prend nettement l’avantage sur Mack Lobell, battu, Sugarcane Hanover, qui jusque-là a couru en embuscade dans le dos du champion français est revenu le battre sur le poteau. Et il le dépasse au moment où il demandait à souffler. Gunnar Eggen, le driver norvégien de Sugarcane Hanover, avait retenu la leçon de Göteborg, et il avait juré de prendre sa revanche car il n’avait pas digéré cette défaite humiliante devant un public scandinave. Un silence de mort a envahi l’hippodrome. On a mal pour Ourasi, mal aussi pour Mack Lobell. Mais c’est pourtant ainsi. C’est Sugarcane Hanover qui l’emporte en 1’11’’6, devant Ourasi 1’11’’6 également, puis Mack Lobell 1’11’’7, Napoletano 1’11’’8, Scenic Regal 1’12’’2, No Sex Please 1’12’’2, Esotico Prad 1’12’’2, Go Get Lost 1’12’’2, Callit 1’12’’5, Friendly Face 1’12’’6.
On a reproché à Jean-René Gougeon d’avoir trop focalisé sur Mack Lobell, oubliant ainsi Sugarcane Hanover, qui avait pourtant une revanche à prendre. Mais celui-ci avait connu une sérieuse baisse de forme après sa défaite dans le Grand Prix d’Aby. Pourtant, et on le savait, on l’avait entendu dire et peut-être lu aussi dans un article, le champion de Norvège était revenu en forme juste à temps.
Pour consoler Jean-René Gougeon, les propriétaires norvégiens du vainqueur lui promettent une revanche à Vincennes dans le Prix d’Amérique 1989. Sugarcane Hanover était en effet engagé dans le prochain Prix d’Amérique, et il était question qu’il court aussi le Prix de France. Mais il ne viendra jamais à Vincennes, son entourage sachant qu’Ourasi serait intouchable sur « ses terres », que leur cheval risquait de se faire laminer à Vincennes, alors qu’en tant que tombeur d’Ourasi et de Mack Lobell dans la « course du siècle », sa place au haras en tant qu’étalon était désormais assurée.
Mack Lobell, Ourasi, Sugarcane Hanover et Napoletano dans le March of Dimes Trot, la nuit du 17 novembre 1988.
Mack Lobell, Ourasi et Sugarcane Hanover dans le March of Dimes Trot, la nuit du 17 novembre 1988.
Sugarcane Hanover bat Ourasi et Mack Lobell dans le March of Dimes Trot.
Frédéric Chevit interroge Jean-René Gougeon pour Canal +
Les lumières s’éteignent sur Garden State Park
Après la déception causée par la défaite d’Ourasi on s’est remis de nos émotions. Après tout, Ourasi a rempli son contrat, il a battu Mack Lobell. Pour Sugarcane, c’était déjà fait. Et puis Ourasi a livré son plus beau combat. On ne peut pas lui en vouloir, sûrement pas. Il a vaincu l’élite mondiale. Il repart sans la couronne, qui lui a échappé mais çà ce n’est pas vraiment sa faute, plutôt celle de son driver, qui en dominant Mack Lobell a cru que la course était gagnée. Mais Sugarcane Hanover était revenu en forme juste à temps pour prendre sa revanche. Et cela bien peu le savait, sinon Gunnar Eggen, qui a su fort habilement mener sa tâche à bien. Le spectacle était grandiose. Tout le monde a apprécié. Maintenant place à la danse, au rire, à la bière ; tout le monde s’en donne à cœur joie dans la discothèque de l’hippodrome, autour de la superbe « Pop Star », plutôt bien roulée, qui anime la soirée avec une pêche du tonnerre. C’est la fête ! Dean Hoffman en fait partie. Il doit être satisfait car en finale tous les champions ont su tenir leur rôle. Pas un n’a déçu. Ils ont tous participé au combat avec une formidable bravoure.
Le comte de Montesson est venu voir la course en compagnie de Didier van Themshe ; une visite éclair, en jet privé, le temps de dîner aux frais de la princesse, de critiquer l’hippodrome, les infrastructures, le système des courses américaines, et de repartir sans même un mot de remerciement pour les dirigeants américains, qui les avaient gentiment et gracieusement invités, comme cela a été souligné par un journaliste dans une publication.
Ourasi retrouve Vincennes et le chemin de la victoire, le 8 décembre 1988, dans le Prix du Bourbonnais (2 675 m), récidive le 31 décembre, dans le Prix de Bourgogne (2 300 mètres), puis finalement le 15 janvier 1989, dans le Prix de Belgique (2 675 m), qu’il remporte loin devant Queila Gédé, à seulement quinze jours du Prix d’Amérique. C’est donc plutôt de bon augure, et Jean-René Gougeon ne cache pas sa confiance pour le grand rendez-vous de fin janvier. Tout le monde y croit, y compris Monsieur François Mitterrand, Président de la République, qui ne veut pas manquer çà. Il se rend à Vincennes en invité du comte Pierre de Montesson, président de la S.E.C.F., pour voir la star Ourasi gagner son quatrième Prix d’Amérique, ce qui n’a encore jamais été réalisé.
Pendant le défilé, Ourasi est splendide, le poil brillant, l’œil vif, tous ses muscles bandés. Ce que l’on ne sait pas, on l’apprendra après la course, c’est qu’il n’a pas uriné, un blocage rénal l’en empêche, comme il l’empêchera de se livrer au moment crucial. Résultat des courses : contre toute attente, Ourasi est battu ! Derrière Queila Gédé et Potin d’Amour, il doit se contenter de la troisième place. Napoletano lui termine cinquième, juste derrière Poroto…
Un silence de mort règne sur l’hippodrome, qui est comme tétanisé sous le choc reçu.
Roger Baudron, « Roger La Science » pour les turfistes, l’entraîneur-driver de Queila Gédé, reçoit pour la première fois le trophée du vainqueur du Prix d’Amérique, des propres mains du Président de la République, qui affiche un sourire forcé, il faut l’admettre.
Tout cela a un parfum d’amertume, sauf pour le clan des vainqueurs bien sûr. Ils ont joué un bon tour à Ourasi et à ses innombrables supporters. Le plus atteint dans l’histoire c’est Jean-René Gougeon, qui sera victime quelques jours plus tard, le 14 février, d’une grave crise cardiaque. Il s’en remettra tant bien que mal, mais ne sera plus jamais en mesure de driver son champion. Il confie donc les rênes d’Ourasi à son frère Michel-Marcel Gougeon, « Minou » pour les turfistes ou les intimes. Cette année-là, Ourasi fait l’impasse dans le Prix de France, mais s’aligne au départ du Prix de Paris (3 225 m), avec « Minou » Gougeon à son sulky et 25 mètres à rendre à tous leurs adversaires, dont Rêve d’Udon, le plus coriace, qui leur oppose une opiniâtre résistance avant de s’avouer vaincu.
Cette année-là, le 12 mars 1989, Ourasi gagnera pour la quatrième fois le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur (1 609 m) à Cagnes-sur-Mer, devant Quinio des Bordes et Friendly Face. Pour la quatrième fois aussi le Prix de l’Atlantique (2 150 m) à Enghien, le 22 avril 1989, devant Rêve d’Udon et Pussy Cat, toujours avec Minou Gougeon à son sulky.
Ensemble, ils iront à Oslo, en Norvège, disputer le Grand Prix d’Oslo sur l’hippodrome de Bjerke. C’est à cette occasion, qu’Ourasi retrouve Napoletano, que mène Stig H. Johansson. Mais Ourasi ne s’intéresse pas à la course, préférant admirer le paysage et observer tout ce qui l’entoure. Après tout, c’est pour lui la première occasion de visiter la Norvège. Si bien que Stig Johansson va longtemps croire à la victoire, jusqu’au moment où Ourasi décide qu’il est temps pour lui de prendre le mors aux dents. Résultat, Ourasi l’emporte dans les derniers mètres devant Napoletano, battu d’une encolure.
Après la course, deux drivers sont à l’infirmerie pour violente dépression, l’un qui a cru perdre, l’autre qui a cru gagner, tout cela à cause d’Ourasi.
Du coup, Minou Gougeon connaîtra aussi des ennuis cardiaques et devra se faire remplacer par Richard-William Denéchère, qui prend à son tour les rênes d’Ourasi pour le mener à l’occasion du Prix René Ballière (2 100 m) le 15 juin 1989. Or, ce jour-là, Ourasi fit encore des siennes ; apercevant une gracieuse pouliche, qui revient de la piste, il s’excite, se met à hennir, se cabre, tombe et se blesse assez douloureusement. Il s'en ressent durant la course, et se laisse devancer par Rêve d’Udon, qui prend ainsi sa revanche, mais aussi Napoletano, Quilon et Riton du Gîte, pour terminer à la cinquième place mais avec des excuses bien sûr.
Souffrant d’une élongation, Ourasi dut renoncer à un autre voyage aux USA, où il aurait dû participer au The Statue of Liberty Trot, de Meadowlands, le 1er juillet 1989.
Il fit une rentrée en demie teinte dans le Prix du Bourbonnais, terminant deuxième de Queila Gédé, avant de décevoir complètement dans le Prix de Belgique, que la même Queila Gédé remporta de peu devant Piper Cub.
Le 28 janvier 1990, en souvenir de ses exploits passés, Ourasi partit quand même favori, à la cote de 14/10 dans le Prix d’Amérique (2 650 m), qu’il remporta dans le temps record de 1’15’’2, devant Potin d’Amour, qui allait être disqualifié après enquête, Poroto, Pussy Cat, Piper Cub, Indus, Hollyhurst, Pontaubault, Pan de la Vaudère…
A noter que Potin d’Amour s’était mis à la faute à cause de la cravache de Michel-Marcel Gougeon, le driver d’Ourasi, qui l’avait effrayé, ce qui aurait pu entraîner également la disqualification du vainqueur, mais aussi une nouvelle révolution, cette fois à Vincennes !
En conclusion, Ourasi était bien le seul trotteur dans l’histoire à avoir gagné pour la quatrième fois le mythique Prix d’Amérique.
Comme la plupart des grands champions, qui avaient beaucoup couru, il devait décevoir en tant qu’étalon.
Après avoir revu Vincennes à l’occasion du Prix d’Amérique 2004, dont il ouvrit le défilé, Ourasi a finalement rencontré son destin le 12 janvier 2013, à l’âge de 33 ans.
Ourasi remporte le Prix de Belgique 1989 devant Queila Gédé
Ourasi remporte le Prix de Paris 1989 devant Rêve d’Udon
Ourasi félicité par Jacques Chirac, maire de Paris
Ourasi remporte le Grand Critérium de Vitesse 1989, devant Quinio des Bordes et Friendly Face
Ourasi gagne le Grand Prix d’Oslo 1989, devant Napoletano
Départ du Prix d’Amérique 1990
Ourasi s’envole vers son quatrième Prix d’Amérique
Ourasi remporte son quatrième Prix d’Amérique, en 1990, devant Potin d’Amour, qui sera disqualifié après enquête
Ourasi remporte son quatrième Prix d’Amérique, en 1990, devant Potin d’Amour, qui sera disqualifié après enquête
Ourasi revu par Claudia Duffé
Hommage à Ourasi lors du Prix d’Amérique 2 004
Duel OURASI – MON TOURBILLON, dans le Prix de l’Atlantique 1986 à Enghien
Duel OURASI – MON TOURBILLON, dans le Prix de l’Atlantique 1986 à Enghien
Duel OURASI – MON TOURBILLON, dans le Prix de l’Atlantique 1986 à Enghien
Duel OURASI – MON TOURBILLON, dans le Prix de l’Atlantique 1986 à Enghien
Ourasi trotteur du siècle
Ourasi trotteur du siècle
Jean-René Gougeon et Ourasi
Raoul Ostheimer, propriétaire éleveur d’Ourasi, Jean-René Gougeon et Ourasi
Ourasi en septembre 2006
Que d’émotions !
Le dimanche 22 juin 2014 aura été marqué, sur l’hippodrome de Paris-Vincennes, par le retour du grand champion Ourasi, décédé en janvier 2013, sous forme d’une statue monumentale réalisée par le sculpteur Arnaud Kasper. L’inauguration de la statue s’est déroulée en présence de l’artiste, Arnaud Kasper, Philippe Renouf, l’ancien lad d’Ourasi, Michel « Minou » Gougeon, le frère de Jean-René Gougeon, qui mena Ourasi à la victoire lors de son quatrième et dernier (Grand) Prix d’Amérique en janvier 1990. C’était la première fois dans l’histoire des courses au trot qu’un cheval gagnait quatre fois le (Grand) Prix d’Amérique, et la seule fois depuis. Le vicomte Dominique De Bellaigue, président de la SECF, présidait la séance selon l’usage.
De nombreux fans d’Ourasi étaient là, dont Frédérique Frouin, Stéphane Basso et moi-même, Francis Annocque, seul manquait Jean-Yves Pageault (ou Pageot), parmi les quatre « aventuriers » qui avaient fait le voyage jusqu’à Garden State Park aux USA pour voir Ourasi affronter Mack Lobell, alors le plus fameux des trotteurs américains, mais aussi Sugarcane Hanover, qui devait gagner la course, et Napoletano, qui prenait la quatrième place derrière Sugarcane Hanover, Ourasi plus surpris que battu, et Mack Lobell, le favori au betting.
On avait une pensée émue pour Jean-Yves, le seul absent, mais aussi pour Michel, le cinquième « mousquetaire », dont j’ai malheureusement oublié le nom de famille, mais on l’appelait souvent Michel « Poroto », car c’était un grand fan du crack Poroto, le champion au bonnet jaune, tragiquement disparu à la suite d’un accident en course, d’autant qu’on savait que Michel était lui-même victime de graves problèmes de santé. Il était le plus jeune de la bande, et à l’époque ses obligations militaires l’avaient empêché de nous accompagner aux USA.
(On évoquait aussi notre ami commun, Jean-Pierre Reynaldo, récemment disparu, et Hilde, son épouse si gentille, elle aussi notre amie).
On était aussi ému de rencontrer Philippe Renouf, que je trouvais bien changé, (forcément c’était un tout jeune homme à l’époque où il s’occupait d’Ourasi). Frédérique commentait longuement, en bien et en mal aussi, ce qu’elle pensait de la statue d’Ourasi. C’est elle la groupie largement contée par Homeric dans son livre « Ourasi, le roi fainéant », qui s’était tant indignée contre la façon dont tous les adversaires d’Ourasi s’étaient ligués contre lui pour lui faire perdre le Prix des Ducs de Normandie à Caen, dont il ne fut d’ailleurs battu que d’un nez à la photo, après une remontée fulgurante. (Il aurait gagné dans la battue suivante).
C’était aussi l’occasion de revoir sur la piste les champions Timoko et Univers de Pan, après leurs exploits à l’étranger, dans l’Elitloppet de Solvalla et le Kymi Grand Prix en Finlande, pour Timoko, et le Grand Prix d’Oslo, et le Finlandia Ajo en Finlande, pour Univers de Pan, lors d’un hommage rendu sur la cendrée de Vincennes à ces deux champions.
Tout cela avant d’assister à la victoire heureuse d’Un Mec d’Héripré, après la disqualification d’Ulhan du Val dans le Prix René Ballière, et au couronnement de la championne Altessima, montée par Eric Raffin, après l’élimination peu après le départ de la favorite A Nous Deux, que montait Nathalie Henry, dans le classique Prix du Président de la République au trot monté.
Assis aux pieds de la statue d’Ourasi on évoquait avec Stéphane que de moments passés depuis le temps où l’on allait voir Ourasi s’entraîner sur la piste de Moissy-Cramayel…
Quelle belle épopée en vérité que celle d’Ourasi.
Francis Annocque
Uranie, Roquépine, Bellino II, Ourasi : ils ont gagné trois fois le (Grand) Prix d'Amérique ! Mais Ourasi est le seul à l'avoir gagné quatre fois !
Emir des Fresneaux, le meilleur fils d'Ourasi. On garde l'espoir qu'un descendant d'Ourasi refasse parler de son illustre ancêtre.
Ourasi trotteur de légende
Inauguration de la Statue d'Ourasi à Vincennes 22 juin 2014