Histoire du Trot

6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 17:43

Histoire du Trot - les Orlov

Pourquoi des courses au trot ?

Avec l’avènement de l’automobile, les chevaux trotteurs de ville, encore très utilisés au début du XX^e siècle pour tracter les voitures hippomobiles (fiacres, calèches, landaus, bus, tilburys, buggys…), seront peu à peu évincés au profit de cette nouvelle invention, pour se retrouver finalement sans emploi.

Par conséquent, les éleveurs de chevaux trotteurs ne sauront plus trop comment les utiliser, ces coursiers capables de maintenir un trot très rapide sur de très longues distances, à une vitesse assez proche de celle d’un cheval au galop pour les meilleurs d’entre eux. C’est de là que va venir l’idée de rénover et de renouveler, tout en les multipliant, les courses de trotteurs, et pour cela de recycler les trotteurs de ville en trotteurs de course.

Trois berceaux principaux dans le monde vont être à l’origine de ces trotteurs de course : la Moscovie pour le trotteur Orlov (ou Orloff) à robe grise (souvent pommelée) de Russie, le Kentucky (la Normandie d’Amérique) pour l’American Standardbred (trotteur américain) et bien sûr, la Normandie pour le demi-sang trotteur normand (trotteur français).

Les étalons Smetanka, Polkan I et Bars I seront à l’origine des trotteurs Orlov, desquels les champions Tobolsk, Polkantchik, Bychok, Gromadniy, Krepuish (Butch), Ulov, Pilot, Kvadrat, Pensif, Ippik, Zhelannyj, Pion, Voljfram, Zaplot, Fant, Sinap, Lotoc, Ark, Bepesklet, Wand, Poccuya, Verset, Denr, Onyx, Zador, Krasnoyarsk sont issus.

Messenger et Hambletonian (10) formeront la souche des légendaires Walter Dear, Greyhound, Rosalind, Scott Frost, Speedy Scot, Fresh Yankee, Nevele Pride, Timothy T, Speedy Crown, Super Bowl, Pershing, Green Speed, Classical Way, Burgomeister, Duenna, Prakas, Sugarcane Hanover, Mack Lobell, Napoletano, Peace Corps, Sea Cove, Continentalvictory, Moni Maker, Windsong’s Legacy, Glidemaster, Muscle Hill, Nuncio, Resolve, Propulsion, Marion Marauder...

Conquérant, Lavater, Normand, Niger, Phaëton nous donneront les Fred Leyburn, Jussy, Passeport, Pro Patria, Uranie, Amazone B, Ovidius Naso, Cancannière, Fandango, Gardon, Gélinotte, Hairos II, Icare IV, Infante II, Jamin, Jariolain, Kerjacques, Kracovie, Masina, Newstar, Oscar RL, Ozo, Patara, Quérido II, Quioco, Roquépine, Tabriz, Tidalium Pélo, Tony M, Toscan, Une de Mai, Upsalin, Vanina B, Vat, Amyot, Axius, Bellino II, Buffet II, Casdar, Catharina, Dauga, Dimitria, Eléazar, Equiléo, Espoir de Sée, Fakir du Vivier, Fanacques, Gamélia, Grandpré, Hadol du Vivier, High Echelon, Hymour, Ianthin, Idéal du Gazeau, Iris de Vandel, Jiosco, Jorky, Kaiser Trot, King Black, Kisin, Lançon, Lurabo, Lutin d'Isigny, Minou du Donjon, Mon Tourbillon, Ogorek, Oligo, Orco, Ourasi, Pan de la Vaudère, Passionnant, Pontcaral, Poroto, Potin d'Amour, Quadrophénio, Quartz, Quellou, Queila Gédé, Reine du Corta, Rêve d'Udon, Sancho Pança, Tabac Blond, Ténor de Baune, Ultra Ducal, Uno Atout, Ursulo de Crouay, Verdict Gédé, Vivier de Montfort, Vourasie, Abo Volo, Alpha Barbès, Arnaqueur, Coktail Jet, Défi d'Aunou, Dream wise Me, Echo, Fan Idole, First de Retz, Ganymède, Gavroche Perrine, Gébrazac, Général du Lupin, Général du Pommeau, Giésolo de Lou, Insert Gédé, Jag de Bellouet, Késaco Phédo, Meaulnes du Corta, Nimrod Borealis, Offshore Dream, Olga du Biwetz, One du Rib, Pearl Quinn, Prince Gédé, Ready Cash, Roxane Griff, Texas Charm, Timoko, Up and Quick, Aubrion du Gers, Bélina Josselyn, Bird Parker, Bold Eagle, que nous connaissons désormais.

C’est ainsi que naît un sport, qui pour d’autres sera un jeu, un travail, un spectacle, une science, mais toujours une passion.

Les Orlov

C’est au comte Alexis Orlov (1737-1807), le « favori » de la Grande Catherine II, impératrice de Russie, que l’on doit l’existence des magnifiques trotteurs « Orlov » à robe grise, souvent pommelée.

Alexis Orlov, alors simple officier de la garde impériale, d’origine roturière, avait aidé la Grande Catherine dans son coup d’Etat contre le tsar Pierre III, en 1762.

(L’usurpatrice, d’origine allemande, sera immortalisée au cinéma par Marlene Dietrich dans le célèbre film de Josef von Sternberg, l’Impératrice rouge (1934), et aussi, la même année, par Elisabeth Bergner dans la Grande Catherine (1934), de Paul Czinner, avec, dans le rôle de l’amant chevaleresque, Douglas Fairbanks Jr.).

Pour remercier Alexis Orlov, Catherine II le fit anoblir, lui donna de l’argent, des terres, et l’envoya combattre les Turcs en Crimée, en Méditerranée et sur la mer Egée. Il devait d’ailleurs s’illustrer lors de la bataille navale de Tchesmé, le 26 juin 1770.

Au cours de ses campagnes contre les Turcs, le comte Orlov, grand amateur de chevaux, s’octroya parmi ses prises de guerre un certain nombre d’étalons arabes persans, parmi lesquels le fameux Smetanka. (Selon certains, il aurait déboursé une somme colossale, près de 60 000 roubles d’or pour l’obtenir).

Lorsqu’il revint à la cour de Russie ce fut pour constater qu’il avait été remplacé dans le cœur de la tsarine infidèle par le feld-maréchal Potemkine ; il choisit alors de se retirer sur ses terres, à Khrenovy, et de se consacrer à la création de cette race de trotteurs, capables de parcourir l’immense étendue de l’empire russe à une vive allure. Il fallait donc un cheval pouvant maintenir un trot rapide sur une très longue distance.

(On suit ici la version romantique, mais il existe une version plus comique, qui nous dit qu’il était devenu trop gros pour monter à cheval et qu’il eut ainsi l’idée de créer un cheval d’attelage).

Il eut alors l’idée d’allier la force et la résistance des chevaux Frison-Harddraver danois et hollandais à la vélocité et aussi la beauté des pur-sang arabes ou arabes-persans.

Smetanka, à la splendide robe d’un gris-blanc argenté, était l’étalon tout désigné pour devenir le chef de race d’une grande lignée de chevaux, qui allait bouleverser l’histoire de la Russie, avant de devenir la « coqueluche » des Haras Nationaux, et les idoles des hippodromes.

Comte Alexis Orlov (1737-1807)

Smetanka, étalon arabe persan

Bars I, chef de race et créateur de la race Orlov

Ulov, par Lovchiy et Udachnaïa, né en 1928, trotta en 1’18’’75 (2’06’’7) sur 2 400 mètres en 1938 à Odessa. Il fut pendant longtemps le champion Orlov le plus rapide et le plus performant de Russie. Surnommé « l’étalon blanc », il devint légendaire à Moscou où il établit un record de 2’02’’1 dans les années 1930. Il fut aussi un fameux reproducteur au haras Khrenovsky, créant sa propre lignée de trotteurs Orlov.

La suprématie des Orlov sur les champs de courses devait durer pendant presque un siècle, avant qu’ils ne se fassent détrôner par les Standardbred américains, (les trotteurs américains), plus petits, moins endurants, mais beaucoup plus rapides et aussi plus précoces.

Les éleveurs russes eurent alors l’idée de croiser les Orlov avec les Standardbred, créant ainsi une nouvelle race de trotteurs, les « nouveaux trotteurs russes » ou « métis russes ». Ce croisement devait donner des champions, comme Petuchok, Othello et Pavlin, mais qui n’enlèvent rien à la renommée des plus prestigieux compétiteurs de race Orlov, tels que Ulov, Kvadrat, et Pion, restés dans les mémoires.

Le trotteur Orlov Vacances, lors de la troisième étape de la Coupe de l’Altaï sibérien, opposant des concurrents fameux venus de huit régions différentes de la Russie.

Smetanka était arrivé au haras d’Ostrov, à 30 kilomètres de Moscou, en 1776. Sa carrière d’étalon ne dura qu’une saison ; il mourut l’année suivante (sans doute à cause de la rigueur du climat). Un seul de ses quatre poulains, Polkan I, fut jugé apte à se reproduire. C’est donc à lui que revint l’honneur de fonder la race, qui deviendra légendaire.

Polkan I donna naissance à Bars I, un magnifique cheval gris pommelé, qui allait devenir un fameux reproducteur. Il est considéré aujourd’hui comme le fondateur de la race Orlov.

Les premières courses de trotteurs Orlov se déroulèrent à Moscou à partir de 1799. Mais ce n'est qu'en 1845 que les trotteurs Orlov se répandirent dans toute la Russie. Les vitesses atteintes par les trotteurs Orlov sur de très longues distances étaient fabuleuses à l'époque. En 1886, l'étalon Bychok courut les trois verstes (3 200 mètres environ) en 5'45''.

En 1933, le champion Ulov né en 1928, un trotteur gris âgé de 5 ans, réalisait 2'05'' sur la distance d'un mile (1609 mètres). Pilot, autre champion Orlov, trottait en 1'16''4 au km.

C'est aussi un trotteur Orlov, Polkantchik, un beau trotteur gris, qui devait remporter la première grande course internationale pour trotteurs, disputée sur l'hippodrome parisien de Vincennes, en 1879, l'équivalent ancestral du Prix d'Amérique ; l'épreuve se disputait alors sur 5 000 mètres et était dotée de 7 000 francs. Polkantchik s'imposait d'ailleurs devant un autre trotteur Orlov à robe grise, Vorogey.

La première guerre mondiale et la révolution bolchevique devaient porter un coup fatal à l'élevage des trotteurs Orlov, l'Orlov étant avant tout le cheval des tsars.

Le champion de l’année 2009, Lotoc.

Description : Le trotteur Orlov est un cheval bien conformé, de type médio-longiligne. La hauteur au garrot varit de 1,55 m à 1,72 m. La robe est généralement grise (souvent pommelée), baie et noire, rarement alezane. La tête est bien proportionnée, bien attachée, le profil est rectiligne, le front large, l'œil vif. L'encolure longue est musclée, légèrement rouée et bien attachée ; le garrot est moyennement relevé, la ligne dorso-lombaire droite, le dos long, les reins forts ; la croupe est un peu allongée et légèrement oblique, la queue bien attachée. Le thorax est ample et profond, l'épaule est droite, longue et musclée. Les membres sont robustes et résistants, dotés d'une bonne musculature, avec des articulations sèches et solides, des bras et avant-bras longs, un canon long et d'une bonne circonférence. Les tendons sont bien détachés et secs, et le sabot est bien fait. Le crin de la crinière et de la queue est particulièrement abondant.

La qualité de son trot touche à la perfection et fait toute sa valeur, en dépit de sa beauté. C'est surtout au haras que l'Orlov retrouve aujourd'hui ses titres de noblesse. Les haras et les champs de courses les plus renommés pour l'élevage et l'exploitation du trotteur Orlov se trouvent à Moscou, à Perm, à Piatigorski, à Kuybysshev, à Alma-Ata, à Odessa et à Kiev.

Les plus fameux trotteurs Orlov en compétition resteront sans doute : Ulov, Pion et Kvadrat, dont la statue orne l'entrée de l'hippodrome des trotteurs à Moscou.

Pion, fils d'Otklik et de Pridanniza, un beau gris pommelé, a remporté 77 victoires sur 82 courses disputées, et établit un record de 1'15'' sur le mile à Odessa, en 1972.

Pion, fils d’Otklik et de Pridanniza, champion des trotteurs Orlov, a remporté 77 victoires sur 82 courses disputées, et établit un record de 1’15’’ sur le mile à Odessa, en 1972.

Les éleveurs français s'intéressèrent bien vite à l'Orlov, et dès la moitié du XIX^e siècle, une quinzaine d'étalons de cette race, dont les célèbres Tobolsk et Polkantchik, qui s'étaient illustrés sur les hippodromes, furent stationnés en France.

Les résultats furent le plus souvent décevants ; et seul Kozyr, né en 1877, de Warwor et de Kokelka, réussit à se faire un nom dans les Haras Nationaux de France, qui l'avaient acquis pour la somme de 22 000 francs. Il fit la monte au haras de Saint-Lô dès 1889, avant de mourir le 14 avril 1893. Il n'engendra que neuf trotteurs, dont une certaine Odessa. Cette Odessa, née en 1892, assura la renommée de son père en tant que sire, en produisant l'étalon Virois et la jument Hermione V, mère de Télémaque V. Virois engendra Reynolds V, gagnant du Prix d'Amérique 1922, et Roxane V, de qui descend le fameux Ovidius Naso, le champion de Monsieur Hervé Céran-Maillard, vainqueur des Prix d'Amérique 1945 et 1946.

Odessa est aussi la mère de Jocaste V, et Virois, le père de Tosca V, deux autres poulinières de renom.

Télémaque V, lui-même grand champion sur les pistes, fut le père de Jakow et du bon Quel Veinard ; de Jakow naquit Abzac, et de Quel Veinard, le crack Gutemberg A, vainqueur entre autres, de l'Elitloppet 1955, à Solvalla (Stockholm).

(Un autre Kozyr, français celui-là, né en 1932, de Trianon et de Zsiba, s'illustra comme reproducteur au haras de Fleuriel, ce qui prête à confusion aujourd'hui).

Orlov.-Etalon-trotteur-Orlov.jpg

Un magnifique étalon trotteur Orlov (Photo Sally Anne Thompson)

Le champion trotteur Orlov, Ark, par Cowboy et Kolomna

Kvadrat, trotteur Orlov bai légendaire

Kvadrat (Square), trotteur Orlov bai, vainqueur de deux Derby en temps record et champion trotteur fameux

Des monuments sont érigés dans les Haras qui ont vu naître des chevaux célèbres. Le fameux étalon Orlov Kvadrat est immortalisé par deux sculptures dans la capitale.

Rappelons l'histoire de ce merveilleux trotteur.

Le trotteur Orlov Kvadrat était un double vainqueur de Derby, né en 1946 au Haras d'élevage des chevaux de course de Moscou. Il a vécu pendant presque 30 ans et est devenu le père de plus de 600 chevaux de la race Orlov, participant à la création des bases du noyau de bonne reproduction de la HBP de Moscou.

La naissance de Kvadrat a été programmée par Vladimir Vitt, un hippologue. Après avoir analysé diverses branches de la race des trotteurs Orlov, il a découvert qu'il était possible de produire un descendant de choix dans la lignée de Veterok à partir d'un croisement entre Proliv et Keramika. Ce sera Kvadrat, un beau cheval, rapide, bien proportionné.

Rencontre avec Alexandre Roshchin.

Durant l'été 1947, l'étalon Kvadrat a fait la connaissance de son futur partenaire sportif, l'entraîneur-driver Alexandre Roshchin. Celui-ci a été invité à se choisir un cheval sur l'Hippodrome de Moscou, un jour de festivité hippique. Kvadrat n'apparaissait pas sur la piste de "la Plante", mais lors de l'examen des jeunes chevaux de l'écurie, Roshchin a tout de suite été séduit par un beau poulain, un fils de Proliv et de Keramika, âgé d'un an et demi. C'était Kvadrat.

La robe baie de Kvadrat était parfaite ; il avait aussi une belle tête expressive, un long col de cygne, une bonne croupe et un dos solide. Sa mobilité était captivante. Mais ses jambes étaient faibles. Comme le disent les cavaliers, "il était assis sur les pâturons". Cependant, à force de travailler sur l'hippodrome de la Plante, et à la demande du chef du Haras, Alexandre Popov, qui attendait beaucoup de Kvadrat, Roshchin l'a pris en formation lors de sa première année de course. Kvadrat fit la seconde avec lui ; et à l'exposition des poulains nés en 1946, il reçut le titre de premier au concours de modèle des étalons pour la race des trotteurs Orlov.

Kvadrat avait une nature intrépide qui l'a conduit à des accidents, d'autant qu'il était entraîné lors des séances de détente sur de longues distances ; et qu'en raison de ses jambes faibles, il n'a pas été en mesure d'effectuer les exercices prévus avec la charge nécessaire. Tous ces aléas compliquèrent la préparation du trotteur pour les grands prix.

Kvadrat nécessitait une attention constante, et il avait aussi la liberté de faire des choses que d'autres chevaux n'oseraient jamais. Il pouvait manger un sucre et mordre aussitôt après la personne qui le lui avait donné, y compris son entraîneur-driver. Au cours de la pose des fers-à-cheval, il s'est presque reposé sur le maréchal-ferrant qui tenait une de ses jambes. Très cabotin, il posait volontiers pour les photographes, tout en dissimulant les défauts de ses jambes grâce à une pose élégante. Sa pose préférée était la "bougie". Il s'élevait presque verticalement, étirant son corps brillant et musclé. Jusqu'à un âge avancé, durant les tests de dressage et durant les ventes aux enchères internationales, que la HBP de Moscou avait toujours organisés, Kvadrat pouvait marcher debout sur ses postérieurs.

Une fois, il a été examiné par Viktor Maksimov, grand propriétaire de chevaux. Kvadrat, comme d'habitude, a essayé de trouver un morceau de sucre, mais Maksimov l'a remplacé par une boîte de clous. Ceci mit l'étalon dans une rage folle et il se précipita sur l'éleveur pour l'écraser au sol. Les cris de la victime et de son tortionnaire firent sortir les entraîneurs, les jockeys et les lads des écuries pour les séparer, et le désastre fut empêché juste à temps. Depuis lors, ce sont ses deux cavaliers qui ont testé Kvadrat.

Carrière de course.

Kvadrat a facilement remporté le Grand Prix d'Hiver des trois ans, battant, entre autres, le futur champion Utekha. Après avoir remporté plusieurs prix traditionnels, Kvadrat a établi le record de l'Union Soviétique sur la piste de glace hivernale en décembre pour les trotteurs de trois ans, en 2 minutes et 11 secondes sur la distance de 1 600 mètres, battant le record vieux de 12 ans.

L'année 1950 a été triomphale pour Kvadrat. Il a remporté le Derby d'Hiver pour les trotteurs Orlov et les trotteurs russes, ainsi que le Derby d'Eté des Orlov, le Grand Prix d'Ouverture, le Prix Bars I et le Grand Prix de l'Union Soviétique. Au moment de sa sélection pour le Prix Principal, (l'All-Union One), Kvadrat avait couru 30 fois, pour remporter 19 victoires et se classer 8 fois deuxième.

Kvadrat étalon-reproducteur.

Kvadrat a produit beaucoup de descendants au Haras. Ses filles et ses petites-filles créèrent un noyau de trotteurs Orlov pour les compétitions. En 1986, un petit-fils de Kvadrat, le bai Kipr a améloré le record sur 3 200 mètres, en 4 minutes 17 secondes 6 dixièmes. En 1954 et 1957, Kvadrat a été nommé champion de la race à l'All-Union Exhibition of Achievements of National Economy ; et plusieurs de ses enfants ont reçu les certificats du 1^er degré.

En tant qu'étalon-reproducteur précieux, Kvadrat (Square) est devenu célèbre immédiatement. Sa progéniture a montré des capacités remarquables dès l'age de 3 ans, beaucoup dépassant la marque de vélocité de 2 minutes 10 secondes sur la distance de 1600 mètres. Parmi eux se trouvent Bokal (2 minutes 6,6 secondes), le champion record-horse de toutes les Unions Soviétiques, Buket (2 minutes 2,2 secondes), Kamelek (2 minutes 6,6 secondes), Bratina (2 minutes 7,3 secondes). Au début des années 1970, les filles de Kvadrat formaient le noyau de la couvée à la HBP de Moscou, dont la principale était la jument Gavan (Kvadrat-Gondola). Née en 1956, Gavan a répété le record du Khrenovsky Buduschnost qui avait eu sept progénitures en 2 minutes 15 et d'autres encore plus rapides. Les descendants de Kvadrat ont été vendus dans 14 pays à travers le monde !

Il est intéressant de noter que dans les conditions actuelles d'entraînement et d'essais des trotteurs, suivant les nouveaux critères de rapidité pour chaque âge, Kvadrat n'aurait pas duré longtemps sur un hippodrome. Les entraîneurs n'auraient pas risqué de choisir un cheval avec de si faibles jambes en songeant combien il serait difficile de le former et de le maintenir en bon état pour les compétitions de hauts prix. Alexandre Roshchin était conscient de cela, mais il a pris le risque et il a gagné.

D'après Horse Park.

Couverture

Ippik, champion trotteur Orlov

Couverture

Pensif, champion Orlov

Ark--Cowboy-Kolomna--gagnant-du-prix-Favorite-Trac-copie-2.jpg Couverture

Le champion trotteur Orlov Ark dans ses œuvres

Lotoc-Orlov.-Lotoc-champion-trotteur-Orlov-15IMG_7189-1-.jpg Couverture

Le champion trotteur Orlov Lotoc, dans ses oeuvres

Orlov.-Grand-Prix-pour-trotteurs-Orlov-reunissant-plusieurs.jpg Couverture Grand Prix des trotteurs Orlov réunissant plusieurs produits de l’étalon Lukomorya

Orlov.-La-troika-19935_b-1-.jpg Couverture

Troïka avec trotteur Orlov en timonier, en démonstration

Couverture

Une victoire du champion trotteur Orlov Pion

Troika.-La-Troika-a-Vincennes-0004.jpg Couverture

La troïka à Vincennes

Couverture

Le champion trotteur Orlov Krasnoyarsk

Orlov--Champion-trotteur-Orlov-en-2007-RuStamp052.07-1-.jpg Couverture

Le champion trotteur Orlov de 2007, Poccuya

Couverture

Le champion trotteur Orlov Verset

Ark--Cowboy-Kolomna--gagnant-du-prix-Favorite-Track.jpg Couverture

Ark (Cowboy - Kolomna)

Couverture

Belyankov (Lukomorya - Bliss)

Couverture

Bepesklet

Couverture Butch (Grand - Coquette), 1904

Couverture

Butch au haras

Couverture

Butch à l'honneur

Couverture

History

Checkpoint, champion Orlov

Denr (Code Morse - Finlande)

Denr a gagné devant Tranchée, Borispol, et Boeprikaz

Journaliste (Lukomorya - Zhivinka)

Kaboul (Benzène - Tasse)

Les trois ambassadeurs de Russie : Kazus, le trotteur Orlov, Farfor le "nouveau trotteur russe" ou "métis russe", Sorrento, l'"américain de Russie"

Kvarkush, champion trotteur Orlov

Lotoc, champion trotteur Orlov

Maghut

Nekput

Opuoh

Parlement (Tacticien - Broche)

Pavlin, champion de la race des "métis russes"

Pompée (Playboy - Prima)

Othello, champion de la race des "métis russes"

Othello, champion de la race des "métis russes", alors qu'il restait sur une série de 24 victoires consécutives, participa au championnat du monde 1973 à New York, remporté par Delmonica Hanover, devant Spartan Hanover et Une de Mai.

Troïka. La compétition

Troïka. La parade

Zador (Zoograper - Fin)

Wand, champion des Orlov de Sibérie

Les grands « américains » de Russie :

Apex Hanover et Masha (Maria) Bourdova, qui gagnèrent le Prix de Paris 1965, à Vincennes,

devant Oscar RL et Olten L, mais c'est Pavel Litkine, qui drivait durant la course, car Maria Bourdova à l'époque en tant que femme n'avait pas été autorisée à le mener.

Sorrento et Mikhail Kozlov, qui gagnèrent le Prix du Bois de Vincennes 1991, devant Tabac Blond, et se classèrent troisième, derrière Mr Lucken et Peace Corps, dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur à Cagnes-sur-Mer.

Des trotteurs Orlov au trot monté

Orlov, le comte Alexis Orlov (1737 - 1807)

Almond, (le trotteur Orlov s'adapte aussi au trot monté)

Le Champ des Cadets, (autre exemple de trotteur Orlov dans la discipline du monté)

ONYX

Onyx (Gâteau - Octavia)

Onyx, champion Orlov en 2012

Gambler (Trivia - Chevrefeuille), le gagnant du Prix Barca CMR

PION Pedigree

Pion et son pedigree

Sinap, fils de Pion

ULOV pedigree

Ulov et son pedigree

Ulov champion et grand étalon trotteur Orlov

Zaplot champion trotteur Orlov

Fant champion trotteur Orlov

Kapella championne trotteuse Orlov

Kolchedan champion trotteur russe (métis russe)

Pilot et Pion, champions et étalons Orlov

Pion champion trotteur Orlov de légende

Kvadrat et son pedigree

Voljfram champion trotteur Orlov

Sekretarj champion trotteur Orlov

Kolchedan et son pedigree

Pavlin et son pedigree

Sinap et son pedigree

Voljfram et son pedigree

Zaplot et son pedigree

Krasnotal, meilleur trotteur Orlov en 2011 et Zador, meilleur trotteur Orlov en 2012

Zador, meilleur trotteur Orlov en 2012

Lotoc et son pedigree

Ark, par Cow-boy et Kolomna, meilleur trotteur Orlov en 2010

Lotoc et Ark, meilleurs trotteurs Orlov en 2009 et 2010

Sekretarj et son pedigree

Zhelannyj et son pedigree

Zhelannyj champion trotteur et grand étalon Orlov

Statue de Kvadrat

Bychok champion trotteur et grand étalon Orlov

Bychok et son pedigree

Gromadniy champion trotteur et grand étalon Orlov

Gromadniy et son pedigree

Gambler champion trotteur russe (métis russe) et son pedigree

Butch (Krepuish) champion trotteur et grand étalon Orlov

Butch (Krepuish) champion trotteur et grand étalon Orlov de légende

Kaboul (Kabul) champion trotteur Orlov et son pedigree

Kaboul (Kabul), champion Orlov renommé

Le trotteur Orlov laisse dans l'histoire des courses au trot, mais aussi celle de la Russie, un souvenir impérissable.

Ulov, champion trotteur Orlov né en 1928

Ulov, champion trotteur Orlov et grand étalon né en 1928

Ulov, champion trotteur Orlov et grand étalon

Ulov (Catch), champion trotteur Orlov

La victoire d'Oryol dans le Prix réservé aux trotteurs de race Orlov âgés de 2 ans est dédiée au célèbre Trotteur Orlov Ulov (Catch), qui avait remporté cette épreuve durant sa carrière de course, ainsi que les premiers Grands Prix réservés aux 2 ans et d'autres Prix traditionnels. Ulov était en effet le gagnant du Prix Leopard, du Grand Prix de Moscou, et aussi titulaire en URSS de 22 dossiers, et d'un record européen sur 3200 mètres en course obtenu durant sa brillante carrière. Ulov avait trotté les 1600 mètres en 2'02'' 2/8, les 2400 mètres en 3'09'', les 3200 mètres en 4'20'' 6/8, puis durant ses 55 participations dans les Grand Prix était arrivé 31 fois premier, dont 16 fois dans un temps record.

Ulov (Catch) est un des fondateurs de la plus grande lignée des trotteurs Orlov, qui a fait la gloire et la fierté du Haras Hrenovskoy, depuis longtemps déjà.

Ulov est né en 1928, au Haras de Khrenovsky, de l'étalon Lovchiy (Stalker), suite à un recrutement, qui avait réussi à Lovcen, réalisé grâce à A. N. Vladykina, qui s'était bien documentée sur la race des trotteurs Orlov et son évolution sous l'influence des conditions extérieures et la sélection. De haute naissance (par Rastsenivaya), Lovchiy (Stalker), en tant qu'étalon reproducteur a attiré à lui les meilleures juments (poulinières), souvent avec succès. Ces réussites ont été examinées à plusieurs reprises en détail dans le magazine, mais il serait approprié de rappeler qu'il est le père d'un certain nombre de trotteurs Orlov de premier plan (Rage 4'48'', Le Prince Héritier 4'42'', Spine 2'29''6, Vagabond 5'27'', Socs 2'36''). Les victoires de Lovchiy (Stalker) et son record de 2'17''1 prouvent que c'était un cheval remarquable en son temps. Pour ses formes très harmonieuses, en tant que 2 ans, il a reçu un 1^er prix à l'Exposition agricole nationale de 1923. Lovchiy (Stalker) était un grand cheval, sec, ayant l'allure, les formes qui convenaient pour un étalon de trot attelé, avec la tête légère caractéristique de la race, un bon dos et bas du dos, des membres solides, avec une petite marque. Lovchiy (Stalker) était haut de 168 cm au garrot, pour une longueur de corps de 172 cm, une poitrine de 182 cm, et 21 cm de métacarpe.

Lovchiy est entré au Haras de Khrenovsky en 1927 avec l'ensemble de l'élevage en liquidation de l'écurie Prilepsky. Pendant sa carrière d'étalon reproducteur, Lovchiy a donné 399 poulains. Le mérite des employés de l'écurie Hrenovskoy est qu'ils ont su correctement utiliser Lovchiy et beaucoup d'autres chevaux, en créant une nouvelle lignée progressive de la race. Huntsman, lui-même, et sa progéniture typique dans leur conformation forment un groupe isolé, différant très nettement du reste de la progéniture et de la lignée des étalons issus de Hardball II, le représentant officiel de ce qui pourrait être considéré comme le cheval type de la race, avec Lovcen. Enviren 30 fils de Lovchiy ont reçu la désignation de l'écurie. En plus de La Pêche, les plus couramment utilisés ont été Innovator, Caritatif, Wade, Epron, Setters, Windbreak et d'autres.

Les victoires de la mère, Udachnaïa (Succès), et son record de 2'20''2 étaient aussi révélateurs. Cette jument s'était surtout illustrée à Rekordistkoy, l'hippodrome de Leningrad. Ses mensurations étaient : une hauteur de 159 cm au garrot, 183 cm de tour de poitrine, un os canon de 19,5 cm de circonférence. Elle a certainement contribué à la naissance du meilleur fils de Lovchiy et de son successeur dans la lignée qu'elle a elle-même créée. Son nom est lié non seulement au développement de la lignée de Lovchiy, mais aussi aux progrès de la race du trotteur Orlov. Remarquée à l'Exposition agricole All-Union en 1939, elle a été reconnue comme une championne ayant joué un rôle primordial dans l'évolution de la race du trotteur Orlov. Cela explique en partie la réussite d'un cheval d'un type exceptionnel dans la conformation. Il a inspiré des expressions différentes, comme un cheval de harnais, sec, dur comme un roc, avec un bon développement de l'ossature. Ses dimensions étaient : hauteur au garrot 166 cm, longueur du corps 167 cm, poitrine 184 cm, et 20,5 cm de métacarpe. Parmi ses défauts on retiendra les "orteils-out", avant la déclaration directe des postérieurs. Cependant, les "orteils-out" n'ont pas interféré avec la faculté de pouvoir s'échapper et atteindre la plus grande vitesse. Lors de sa victoire dans le Grand Prix, qui l'a révélé au plus haut niveau, il portait des guêtres aux articulations du poignet et un bandage sur les jambes. Ulov (Catch), (puisque c'est de lui qu'il s'agit), était doté d'une agilité phénoménale. Il a fait enregistrer des records sur 1600 mètres en 2'02'' 2/8 et 2'07'' 3/8 (sur la glace), sur 2400 mètres en 3'09'', sur 3200 mètres en 4'20'' 6/8, sur 4800 mètres en 6'47'' 6/8, sur 6400 mètres en 9'39'' 1/8 (sur la glace).

Les exercices de formation ont été à l'origine de ce résultat, un ensemble complexe du travail motivant de l'écurie, de bonnes conditions de vie, l'alimentation de qualité, le travail attentif, minutieux des employés du Haras, comme celui des employés de l'hippodrome de Moscou, où il a été testé. Élevé dans des conditions idéales, avec une bonne nutrition, en quantité suffisante, tout cela a fait le grand Ulov (Catch) de l'écurie Hrenovskoy, qui le 11 mars 1929 est entré en formation en même temps que Zaezdku, avec Y. G. Uskov pour pilote.

Au cours du premier exercice, Ulov a attiré l'attention de son cavalier d'une manière douce et persuasive. Avec une séance d'entraînement supplémentaire, il s'est avéré que la patience et la douceur avaient plus de succès que la violence et la brusquerie, en ce qui concerne Ulov, qui s'est aussi révélé craintif envers la lumière et les jeux d'ombre. Pour remédier à ces embarras, avant la course dans l'arène, il a été utilisé le même système d'éclairage que celui introduit à Cabourg, grâce à l'aide financière d'un chèque offert par le directeur du Haras. En revoyant le jirofard de l'hippodrome, Y. G. Uskov était prêt à courir les 1600 mètres de la Coupe Ness, remportée en 2'40''. Les progrès en courses se sont avérés payants sur les hippodromes de Moscou et d'Odessa, où Ulov a établi un certain nombre de records européens et de dossiers syndiqués, entièrement reliés au nom de son entraîneur-driver permanent, N. R. Semicheza. Sur l'hippodrome de Moscou, plusieurs victoires on été remportées et inscrites par N. R. Semichev durant l'été 1930. Durant la course de 2 Year-Old a été décelé une prise angulaire due à un simple défaut, une mauvaise musculature, ce qui produisait des mouvements irréguliers. Pour corriger les insuffisances du mouvement en vue de l'utilisation des muscles, grâce à la capture de la ceinture de l'épaule, a été disposée une sangle spéciale dans le harnais russe, et Semichev la travaillait durement dans le sens opposé à la roue et au roulement, de façon à obtenir des vibrations de massage avec l'aide d'une couverture chaude et salée.

Le 7 septembre 1930, durant la première représentation des séries de Prix dans le Groupe 4, Ulov a gagné avec espièglerie, en 2'39'' 2/8.

À l'âge de 2/3 ans, Ulov travaillait par reprises portant sur ses allures dans de tranquilles étapes de 2 heures, attelé au sulky avec le harnais russe, et le soir au trot monté par un cavalier pendant 1 heure. Ce travail de 3 jours était effectué en alternance avec celui réalisé avec l'aide du centrifuge à balancement motorisé. A 3 ans ont commencé à augmenter les performances victorieuses de Rezvostnye. Poursuivant un travail systématique persistant au niveau de la musculature et également un temps pour le fonctionnement de l'équilibrage, N. R. Semichev a convenu que l'étalon de 4 ans évoluait dans le bon sens, et il a arrêté les échecs. La promesse de victoires a été évaluée et étudiée, et en finale n'a jamais été appliquée. A 4 ans, l'étalon est devenu plus fort et plus sûr de lui, il semblait clair qu'il était promis à remporter des victoires dignes d'un cheval d'une classe extraordinaire, tel Rezvostnogo. Le 21 septembre 1932, à Odessa, il a battu le record du Oryol Chetyrehletok, en 2'10'', au lieu de 2'10''5. Avec l'amélioration de sa vitesse de base, des essais portant sur le travail plus difficile, surtout plus long mais pas ennuyeux ont commencé. En été, il avait droit à sa baignade quotidienne, au Shelepiha, situé à 8 km de l'hippodrome de Moscou, et en plus il a gagné une âme chaleureuse. Une grande attention a été portée aux prises d'alimentation. Quotidiennement, il a reçu 9 kg d'avoine, 1 kg de son, 5 kg de foin et 3 kg de carottes, plus 1 kg de pommes en été. Pendant sa période de travail acharné, des œufs de 1 à 10 pièces ont été introduits progressivement dans son régime alimentaire, ainsi que 1,2 kg de sucre. La quantité d'avoine dans le régime alimentaire à l'époque était réduite à 7 kg par jour. A 5 ans, le 18 juillet 1933, Ulov bat avec facilité Fiche, en 2'07''5, Fortress en 2'08''5. Un mois plus tard, le 18 août, il s'octroie un nouveau record sur 3200 mètres, en 4'27'' 6/8. Peu à peu, d'année en année, les exercices améliorent sa vitesse de base ; en 1934 2'05'', 4'20'' 1/8 et 6/8, en 1937 à 2'04'', 2'03'' 6/8 et 4/8, et enfin, à l'âge de 10 ans, en 1938, 5 fois syndiqué, exploit et record, qui sera répété par Pilot, en 2'02'' 2/8.

Dans l'ensemble de sa carrière, il est apparu 77 fois en piste, dont 22 fois après une longue absence. Sur les 55 fois qu'il a été dans l'argent, il a remporté 31 fois la première place et 16 fois la seconde ; il a également établi 23 records nationaux durant l'été ; et l'hiver, sur la piste de glace, a remporté un certain nombre de nominations et de distinctions honorifiques : le nom de l'Union Soviétique, le nom de la RSFSR, le nom du Commissariat du Peuple de l'URSS, l'Un des Quatre Grands parmi les trotteurs Orlov, etc. Compte tenu de son exceptionnelle capacité de gagneur, il a été maintenu pour courir jusqu'à l'âge de 10 ans. Ses deux records invaincus à ce jour sont de 3'09'' pour 2400 mètres et 2'02'' 2/8 sur 1600 mètres, cependant ce retard n'a eu aucun effet sur l'utilisation des étalons reproducteurs. A 3 ans déjà, l'hippodrome de Moscou utilisait Ulov pour couvrir quelques juments. A 4 ans, il a été utilisé dans le goujon d'accouplement Alexander et, depuis 1933, l'année où il a été dirigé dans l'écurie Khrenovoe, où au début de l'été, il est retourné à l'épreuve à Moscou. Dans sa nouvelle écurie, Ulov a effectué un travail régulier, avec un programme bien établi. Chaque matin, il est attelé pour parcourir à une allure variable la piste droite de 16 km ; l'après-midi, il passe quelques heures dans le paddock, puis, dans l'étape du soir, il a droit à sa séance d'équitation montée par un cavalier pendant encore 16 km. Ceci est long, mais pas onéreux, le travail est basé sur le développement des muscles et au niveau de la respiration de l'étalon. Il calme son système nerveux, et à son retour sur la piste de course, ne demande pas la nécessité d'une longue préparation pour le spectacle ou pour le Grand Prix. Depuis son entrée sur les champs de courses, en 1930, comme un département de la formation, et pendant son séjour à l'écurie pour l'entraînement avec M. G. Ignatov, Ulov est le successeur principal de la lignée Lovchiy, l'un des plus populaires et précieux dans la race. Il a été utilisé assez largement dans l'accouplement au Haras Khrenovsky, couvrant certaines années jusqu'à 40 juments par saison. Les saillies dans l'écurie ont créé un nid royal précieux à Khrenovsky et ont donné beaucoup d'étalons pour les Haras et les fermes d'élevage de chevaux. Le total des saillies est pris en compte, d'environ 300 têtes de progéniture. Les poulains sont destinés à devenir de grands performeurs pour les courses attelées à travers la Russie.

Un trait caractéristique d'une saillie, et dans la descendance du géniteur, elle est d'une maturation tardive et une demande accrue sur les conditions d'alimentation et de logement. Selon des statistiques incomplètes, les saillies ont représenté 96 poulains, qui avaient fui vers les hippodromes. Parmi eux, 28 sont arrivés rapidement en 2'20'' sur 1600 mètres, dont 9 en dessous de 2'15'' : Bravura (2'06''3, 4'25'', 7'09''5, 9'17''6), (par Pandora), Triumph (2'09''4, 4'41'', 2'10'' 27/6), (par De Tuil), Volley (2'11''6, 4'41''7), (par Du Vert), Stoletnik, (par De Svir), Hêtre (2'13'') et Gros Succès (2'15''), (par Du Futur), Soukhoum (2'14''2), (par De Svir), Bandurist (4 ans) (2'14''7, 4'38''5), (par Pandora), Sourire Doucement (2'14''5), (par Sourire). Fougueux, son fils, un morceau de bravoure, a établi un record sur 6400 mètres en 9'17''6. Un détail intéressant est que Ulov a produit des poulains vifs et rapides, non seulement pour les mères de haute performance comme Rezvostnymi, mais aussi des juments dont les dossiers étaient médiocres comme Nebezhavshih. Sur les 28 poulains de la production de la classe la plus rapide par les mères, Nebezhavshih en a placés 4, deux mères ont donné Robin (2'19''4) et Mladost (2'17''7), Vétérans (2'18''4), Vaccin (2'15''2), tandis que les 22 chevaux restants sont issus des mères de vitesse de base supérieure. Par conséquent, l'influence sur la base génératrice de l'améliorateur est incontestée. 12 fils d'Ulov ont été dirigés au rendez-vous de Konnozavodskoe. Parmi eux: Beech 2'13''1, Dzharkul 2'17'', Airborne 2'18''3, Stoletnik 2'12''4 (de Svir), Bravura 2'17''7 (de Pandora), Triumph 2'09''4, Gros Succès 2'10''5, et d'autres. En outre, un grand nombre de fils et petits-fils sont issus de la production de Haras, dans les écuries de l'Etat, des Haras d'élevage et fermes collectives ou étatiques.

Ulov est mort le 8 décembre 1949 au Haras Khrenovsky, à l'âge de presque 22 ans.

D'après la fabuleuse épopée des trotteurs Orlov de Russie

Pion champion trotteur Orlov et grand étalon

Pion champion trotteur Orlov, le plus fameux de tous

Pion, champion trotteur Orlov et grand étalon

Pion Пион (Pivoine), champion trotteur Orlov

Le Prix Pion (Pivoine), disputé entre les trotteurs Orlov âgés, a été créé en l'honneur du trotteur Orlov fameux en son temps, Pion Пион (Pivoine). Durant les nombreuses années de sa longue carrière, Pion s'est partagé avec succès entre son rôle d'étalon reproducteur au Haras, et celui de champion trotteur Orlov de course sur les hippodromes, tout en remportant tous les Grand Prix pour trotteurs de race Orlov, aussi bien nationaux qu'internationaux, devant un public nombreux, tout entier conquis par son incroyable aura, tout cela en continuant d'engendrer des gagnants de Prix traditionnels, aussi bien que des générations de gagnants du Derby.

Pion a été à l'origine de l'apparition de chevaux brillants de personnalité. Pion, comme un champion, peut et doit se déplacer en tant que trotteur de race Orlov sur la nouvelle frontière du sport hippique. À propos de Pion on a beaucoup écrit, mais il est digne de sa renommée, car il a su gagner sur les deux tableaux : réalisant une grande carrière de course, tout en devenant l'un des étalons reproducteurs les plus fameux au Haras, comme on l'a déjà dit.

Pion est né le 25 avril 1966 au Haras de Dubrovsky. Il était le septième poulain de Pridanniza, le premier et le dernier de ses fils, car le meilleur de tous ses enfants. Pion est bien conformé et développé, il s'est notamment se démarquer parmi ses semblables pour son allure brillante, lumineuse et les mouvements précis de son trot. Dans l'écurie de Zaezdku il a été confié à l'ancien entraîneur de Dubrovka, S. V. Labuntsov, et a été rapidement considéré comme l'un des plus fameux compétiteurs de l'hippodrome la Plante Polutornik (hippodrome de Moscou). Avec un autre trotteur Orlov de deux ans, Skimi, Pion a été dirigé sur l'hippodrome de Kharkov avec un nouvel entraîneur-driver, I. A. Shcheblykin.

Ce dur travailleur, cavalier prudent et patient, passa presque toute sa brillante carrière de jockey entraîneur-driver avec Pion, le fils d'Otklik et de Pridanniza.

Otklik (Lutteur), le père de Pion, était un étalon reproducteur de race trotteur Orlov très connu, qui avait aussi réussi une belle carrière de course ; il s'était même exhibé sur l'hippodrome parisien de Vincennes, le Temple du Trot français, en même temps que Zodiak, autre trotteur Orlov renommé. René Ballière, président de la SECF, a eu le plaisir et l'honneur de driver Otklik, tandis que le directeur de l'hippodrome de Moscou était au sulky de Zodiak.

À Dvuhletki, Pion fit cinq apparitions pour remporter cinq victoires, y compris gagner le Prix La Pêche, en 2'25''2. À l'âge de trois ans, Pion a couru 13 fois, dont 11 fois dans la première série de Vyigrav, des Prix importants, y compris le Prix d'Hiver et le Prix d'Été à Orel. Dans le Prix en plein air d'Été, il s'est tracé un avenir devant lui, le meilleur qui soit en remportant cette épreuve ouverte aux autres trotteurs russes de trois ans ; il n'aurait connu que des victoires, si sa plus mauvaise performance n'avait été une deuxième place durant l'hiver. Pion a conclu la saison 1969 par une victoire probante en 2'10''.

À l'âge de quatre ans, Pion ne savait pas perdre : disputant 15 courses pour le même nombre de victoires. À Kharkov, Pion a remporté tous les Prix traditionnels : en hiver, le Prix PN Kuleshov et le Grand Prix d'Hiver en plein air ; en été, le Prix Barca et le Grand Prix d'Été avec un record ukrainien de 2'06''2. En tournée à Moscou, I. A. Shcheblykin et Pion ont remporté le Prix All-Union Barca.

Durant ses cinq ans, Pion a continué la suite de ses succès. A Kharkov, il était invaincu en 14 matches consécutifs, dont un Prix d'Été en plein air, remporté avec une grande agilité, en 2'05''6. Durant le meeting d'Odessa parmi les Prix qui lui étaient ouverts Pion a remporté le Grand Prix d'Odessa, auquel ont participé les meilleurs trotteurs russes et européens de l'époque, et dans lequel il a établi son fameux record de 2'04''8. Puis, à Moscou, Pion fit merveille dans le Grand Prix International, ouvert aux meilleurs trotteurs du monde, remportant deux tours avec une agilité incroyable en 2'06''1 et 2'06''. Dans le Prix Elite, Pion a pris la deuxième place derrière Lel. Dans la finale, Pion ne lui a concédé qu'une demi-longueur, tous les deux faisant afficher un temps de 2'04''5. Fort de ces succès, Pion est parti tenter sa chance à l'étranger, en Finlande, en Hongrie, en Allemagne, où il a participé à sept Prix, pour remporter trois victoires, terminer deuxième à trois reprises, et une fois partager les quatrième et cinquième places. Le temps le plus rapide de Pion à l'étranger était à quatre reprises de 2'07''.

En 1972, Pion a couru six fois pour terminer avec cinq victoires en huit représentations, principalement à Moscou et une fois à Kharkov. Dans le Prix Elite, Pion a de nouveau rencontré Lel, l'un des poulains les plus fougueux issus de la production de Lowe Hanover US, pour terminer encore deuxième derrière lui. Le premier tour de la parallèle, Pion l'a remporté en 2'04'', mais dans la finale disputée à Lélia, il a perdu malgré un temps de 2'02''9. Pion a également soulevé l'admiration en établissant son record de 2'00''5. En 1972, l'international Prix de la Paix est devenu pour la deuxième fois l'apanage de I. A. Shcheblykin et Pion, qui a excellé dans les deux tours avec des temps de 2'05''7 et 2'05''6. Puis Pion a participé à la Coupe de l'URSS, qui se dispute en deux étapes, pour prendre la troisième place. Le premier jour du Prix de Tombola, Pion durant les deux tours a devancé Derbista, le tenant du titre, Lot et Lel. Deux semaines plus tard, dans le Prix final pour Pion, Pervyygit a gagné, mais dans une seconde décisive durant le troisième tour.

Le Prix Summer réservé aux anciens trotteurs Orlov a échappé à Pion, qui a concédé beaucoup de terrain suite à un mauvais départ, ne pouvant revenir lutter pour les places d'honneur. Dans le Prix Otklik (Lutteur), avec une grande agilité, en 3'12''3 sur 2400 mètres, Pion a pris le risque de remporter ce Prix, qui rend hommage à son père, en battant le propre demi-frère de son père. Mais, dans la finale, Pion a perdu sur la ligne d'arrivée de seulement 6 dixièmes de secondes.

Pion a continué à courir durant l'été de l'année suivante, mais avec moins d'éclat. À Kharkov, en participant au Prix Kharkov, il a été le premier à trotter en 2'00''5. Puis, à Moscou, en huit sorties, face aux trotteurs les plus performants, il n'a remporté que trois victoires. Son meilleur temps de 2'04''7 a été affiché dans le Prix Elite, quand il a remporté le premier tour des demi-finales en 1972, devant Derbistki Huguenot, mais dans la finale, il a dû se contenter d'une quatrième place. Le Prix Elite est à marquer d'une pierre noire pour Pion, qui l'aura disputé à trois reprises sans jamais le gagner. Après cette dernière performance, l'entraîneur I. A. Shecheblykin a dû dire adieu à son animal de compagnie, qui avait couru avec lui avec tant d'éclat pendant plus de cinq ans. Pion lui a été transféré à Moscou, au Haras, qui a pris le nom de l'hippodrome central de Moscou ; où l'on a vu courir MG Nombril, qui a terminé troisième, perdant contre Rekordistu Peacock et Lot Derbistu, deuxième dans un temps de 2'10'' sur une piste lourde. La dernière victoire de Pion dans les Prix traditionnels pour trotteurs Orlov eut lieu un 8 novembre de l'automne 1973 sur 2400 mètres pour un temps de 3'22''5 sur une piste très lourde.

En 1974, l'hippodrome d'Odessa a tenu à mettre à jour le record absolu établi par Pion. Pion a été spécialement formé au Haras de Moscou par l'entraîneur-rider V. N. Smirnov, qui a fait forger pour son cheval des fers-à-cheval plus légers, et a déplacé le trotteur vers l'Est devenu plus productif. À Odessa, V. N. Smirnov a entraîné Pion pour obtenir deux records nationaux : sur 1600 mètres en 2'00''1, un autre de 4'13''5 sur 3200 mètres, plus un troisième sur 2400 mètres, le premier couru en 3'07''5 bien qu'il soit mentionné en 3'09'' sur cette distance. En plus de ces performances, Pion a commencé à batifoler à travers le pays. Durant trois essais, Pion a trotté deux fois en 2'03''3. Le premier tour de l'un des Prix, il l'a remporté en 1'58''7, devant Dominatrice (1'59'') et Kolasa, établissant ainsi un nouveau record pour les trotteurs Orlov dans la course pour le concours de la filière générale.

Après une pause d'un an dans sa dernière décennie, Pion a fait sa réapparition en 1976, avec un nouvel entraîneur, A. M. Turkova. L'objectif était le Prix de la Tombola Anniversaire, pour commémorer le 200^e anniversaire de la race trotteur Orlov. A cette occasion, Pion a rencontré les jeunes trotteurs excellents, Blocs, Ordre, et le Chef de GOPAC, ayant fait afficher des temps de 2'04'' et plus rapides encore. Pion a trotté en 2'06'' dans le deuxième tour, perdant d'une demi-seconde contre Ordre en 2'05''5. En conséquence, Pion a été mentionné pour la cinquième fois sur la tablette des records officiels.

Tout au long des nombreuses années d'une carrière encore en cours d'exécution, qui a été combinée à l'aide d'une écurie d'élevage, Pion a couru 81 fois et a été 61 fois le vainqueur. Il a été 7 fois deuxième, 3 fois troisième et a même obtenu des quatrième et cinquième places payées. Seulement dans sept cas, il n'a pas été dans l'argent. Pion a gagné tous les Grands Prix pour trotteurs Orlov, et a excellé dans de nombreux Prix publics traditionnels et internationaux, qui se sont courus contre les meilleurs trotteurs nationaux et étrangers.

Sur l'ensemble de ses performances, victoires et records, Pion a été reconnu officiellement comme le plus grand trotteur Orlov de tous les temps. Il a été 6 fois le plus rapide et le premier à descendre en dessous de 2'05'' dans les dix premiers Prix, dont 2 fois en 2'03''3 et 2'00''5 à Odessa et à Moscou. Pion est reconnu comme le champion de la race par l'ENEA, en 1975 et 1976.

Pion a produit Frisky Réponse, son fils, parmi les meilleurs, qui à son tour, a engendré un fils fameux, Frisky CLEAR, fondateur avec succès d'une nouvelle lignée dans la race du trotteur Orlov.

Pion est très similaire par l'aspect à son père, Otkklik (Lutteur), mais une grande partie de ses qualités en plus des "paillettes", sont dues à son origine du côté maternel.

Le déroulement de la carrière de Sinap devrait être reconnu comme excellent. La formation et les tests ont eu lieu à Kharkov sous le contrôle de M. B. Sinyaeva. Les deux premières années, Sinap n'a jamais connu la défaite. En digne fils de Pion, Sinap est devenu à son tour un champion exceptionnel. À l'âge de 4 ans, Sinap a remporté 7 Prix en 13 apparitions. À Kharkov, il excellait à la fois dans le Prix principal réservé à sa génération, et dans un Prix Otrytvm ukrainien, remporté avec aisance, en 2'10''2. À Moscou, il a gagné le Grand Prix de l'Union, avant de terminer troisième du Rekordistkoy, tout en se montrant très combatif.

Parmi les autres fils de Pion, qui se sont distingués, signalons : Lethke (2'35''), vainqueur à 3 ans du Grand Prix d'Été, en plein-air, à Moscou (meilleur temps 2'07'', au deuxième tour), Laërte (2'06''5), qui a battu le meilleur fils d'Eypeks Hanover US.

La pratique de l'élevage de chevaux séculaires confirme que l'analyse et l'évaluation de l'origine de tel ou tel cheval est suffisante pour tracer son ascendance dans cinq générations. Toutefois, en cas d'égalité des deux parents dans la transmission héréditaire de ses caractères et les propriétés de l'évaluation de la lignée maternelle, la priorité est donnée à l'ascendance du père. La sélection du lignage des femelles est toujours plus difficile que celle des mâles. En effet, seulement quelques juments poulinières donnent plus de 10 - 12 poulains, tandis que l'étalon reproducteur peut produire des centaines de rejetons, ce qui explique pourquoi il est plus facile d'établir une sélection des meilleurs géniteurs.

Curieusement, Pridanniza, la mère de Pion était baie ; elle était la fille du record-horse Pilot (2'02''2), et de la bonne jument Dubrovskaya Rumba. Dans les années d'avant-guerre, la race trotteur Orlov comptait trois juments de classe 2'10'', Rainbow Gorky (2'06''4), Dubrovsky Maréchale (2'07'') et Rumba (2'07''6). Les deux juments Dubrovsky étaient 3/4 sœurs, à la fois filles et petites-filles du fondateur de la lignée, Warwor. Pridanniza a parfaitement réussi à Kiev, où son fils GY Azhazaha a remporté le Prix Mémoire PI Kuleshov (tous les Prix traditionnels ont des noms modernes). VM Babutin a brillé dans le Prix Barca. Pridanniza a donné 8 poulains, qui se sont distingués sur l'hippodrome de la Plante à Moscou, ainsi que des pouliches en dessous de 2'18'', Pavan (2'13''3), Priverzhenka (2'16''3), et Floodplain (2'12''8). Mais elle a bien sûr atteint son couronnement grâce à Pion. En 1958, à l'ENEA de Kiev, Pridanniza a été reconnue comme une championne de la race trotteur Orlov.

Rumba, la grand-mère de Pion était petite (hauteur 153 cm), harmonieuse mais svelte, bien campée et proportionnée ; elle a couru avec beaucoup de succès à Kharkov, où en 1939, elle est sortie victorieuse de quatre Grand Prix ukrainiens, avec I. X. Khomenko, battant Podduzhnymi. Rumba avait des capacités sur longue distance, courant 3200 mètres à Kharkov en 4'33''1. Elle a également gagné trois Prix Orlowski à Dubrovka. Elle nous a donné 6 trotteurs en moins de 2'10'', dont le plus rapide était le record-horse Waltz (2'05''4). La suite de sa lignée était moins rapide avec Vent (2'10''7), père de huit trotteurs en 2'10''. A la ferme d'élevage, Rumba a donné 9 poulains (7 pouliches et 2 mâles), dont Riorita (2'11''6) et Zaruchka (2'10''5 réalisés à Moscou), tous victorieux dans des Prix importants. Riorita a gagné le premier Prix de la Rivière Kama à trois ans, et Zaruchka le Grand Prix des Juments Orlov à quatre ans. Rumba a laissé un nom dans l'élevage du trotteur Orlov en donnant 12 trotteurs en classe 2'10''. Elle est aussi la mère de l'excellente jument Angara (2'07''1 et 2'07''2), de Poivre et Vodka, tous deux par Farceur, un autre parent de Pilot.

L'autre grand-mère de Pion, Ravens (parfois appelée Mermaid) était l'une des meilleures filles de Guerrier. En 1932, elle a participé à la Grande Union, remportant quatre Prix pour trotteurs Orlov (maintenant des Prix Barca), et le premier Tour de l'Avenir, établissant un nouveau record, pour n'être battue que par le grand Ulov, que menait N. R. Semichev. Il est le seul à avoir réussi à la battre. En 1933, sous le nom de Mermaid, elle a été présentée à l'Exposition agricole de Moscou, pour y être certifiée par le diplôme de 1^erdegré. L'utilisation de cette merveilleuse jument en ferme d'élevage était incomplète, sa descendance n'est enregistrée que dans les années d'avant-guerre ; elle parle de 6 poulains, qui ont survécu, et de sa sœur Rumba Rhapsody (2'14''4), ainsi que de 4 chevaux, qui sont morts pendant la guerre.

Parmi les juments de cette lignée, qui méritent l'attention, on retiendra Ravens Rose, la mère leader de Mermaid, née en 1913 de Flint (petit-fils du célèbre cheval de course à pied en 5'01) Crystal et de Rose, une fille de Louange, et de l'un des auteurs plus connus parmi les anciens géniteurs de Dubrovka. Rose a donné une progéniture précieuse et a vécu jusqu'à 26 ans. En outre, la lignée dominante se compose du nom des reines de l'écurie d'élevage, Brilliantki (2'22''2), la mère de Crystal, la fille d'un autre géniteur célèbre de Dubrovsky. Brillantki la mère, était une fille du célèbre cheval de course, en son temps, Granit (5'23''). Les journalistes contemporains décrivent Brillantki comme l'une des juments remarquables de l'hippodrome de la Plante.

Le fondateur de la dernière lignée se nomme Inbridirovan II-III ; il a pour frère Sulak et sa sœur de naissance est Sudarca, tous de la même écurie. Ainsi, par exemple, ils se sont distingués pour l'écurie de Moscou, et ont remporté quatre Derby, avant d'être reconnus comme champions par l'ENEA. La place est faite dans leur écurie pour 600 poulains de la même descendance. Parmi eux beaucoup de reines, mais pas d'étalons successeurs. De son fils, Verre à vin (2'06''6), rapidement descendu de la scène, on retiendra surtout Bison (2'08''9), qui a été reconnu comme le seul petit-fils de Kvadrat. Cela ne devrait pas se produire avec les fils de Pion. Autrefois, les éleveurs avaient la tâche, responsable et honorable, d'obtenir et de développer, à partir d'un nombre précis de géniteurs, de remarquables trotteurs Orlov, tel que Pion, un grand moment de sport hippique, des "deux minutes", avec assez de vélocité pour assurer la renommée de Pion, leur plus célèbre ancêtre. Ceci est une tâche difficile, mais pas infaisable.

D'après la fabuleuse épopée des trotteurs Orlov de Russie

Pion (Pivoine) Пион en 1972. Photo collection élevage le cheval de Russie

Pion (Pivoine) Пион né en 1966 de Otklik et Pridanniza

Certains mots et certaines phrases sont malheureusement incompréhensibles dans les articles consacrés à Ulov et à Pion, en raison de la traduction franco-russe automatique approximative.